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Vaccin : quand, qui, comment ?


Antoninov

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il y a 1 minute, Lexington a dit :

Avec ce cahier des charges (fondamentalement noir, j'en conviens), la vaccination libre est à ce stade la seule chose qui ait permis une vraie réduction des contraintes liberticides et la réouverture des économies.

Disons que ça ouvre une fenêtre d'opportunité politique.

 

il y a 3 minutes, Lexington a dit :

La vaccination obligatoire, les passeports sanitaires, les confinements et autres réjouissances vraiment liberticides, voilà l'ennemi immédiat.

Sur cela, nous sommes parfaitement d'accord, ce qui me réjouit. :) 

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Il y a 1 heure, Lexington a dit :

personne n'est prêt à payer le prix politique de laisser mourir les vieux et les malades. 

Et pourtant c'est ce qui se passera à long terme parce qu'il n'en a jamais été autrement.

Là, on fait juste durer le plaisir (des politiciens).

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il y a 3 minutes, h16 a dit :

Et pourtant c'est ce qui se passera à long terme parce qu'il n'en a jamais été autrement.

Là, on fait juste durer le plaisir (des politiciens).

 

C'est toute l'essence de cet excellent article deThe Economist, qu'il faudrait que je retrouve.

 

Je crains malheureusement que ça ne soit pas que le plaisir des politiciens. De manière parfaitement maso, les restrictions qui n'ont d'autre effet que celui-ci remportent l'adhésion et les gens en redemandent.

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Economiquement, il vaut mieux des morts de vaccination approximativement égale au nombre de mort COVID, mais avec moults hospitalisations et arrêt maladie en moins sur une population donnée.

 

 

Et d'après ce que j'ai vu, c'est le cas.

 

 

Maintenant, j'ai  mon côté gauchiste qui se réveille chez moi quand j'entends ce genre d'argument.

 

 

 

 

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Il y a 11 heures, Vilfredo Pareto a dit :

est-ce qu'on n'a pas plus peur de mourir précisément parce qu'on vit plus longtemps et en bonne santé, et que la perspective de la mort est donc plus éloignée, qu'on y est moins confronté etc. ?

Je dubite.

Vivre plus longtemps donne réellement la possibilité de faire pas mal de choses et j'ai déjà entendu des seniors dire que ma foi, s'il faut y aller et bien ils ont le sentiment d'avoir bien oeuvré, donc ils sont prêts à prendre la chose avec philosophie.

Par ailleurs, la fin de vie réellement en bonne santé, je serais curieux de savoir le % réellement concernés.

 

ama, il y a d'autres explications plus probantes.

Beaucoup de gens aiment avoir peur (pour de faux), c'est une sorte de jeu idiot.

Et jouer à ça collectivement comme en ce moment, c'est un peu le pied.

Il y a aussi la folie régulatrice qui touche absolument tout.

Beaucoup de gens ne voient pas la frontière où les capacités techniques s'arrêtent, et là l'hubris s'envole.

Rincevent à parlé de "ne plus mourir sans décision médicale", mais ama c'est bien pire que ça,

c'est plutôt ""ne plus vivre et ne plus mourir sans décision médicale".

La preuve les cliniques toujours sous-sollicitées alors que les hostos publics se prétendent en surcharge.

Ainsi que les médocs qui soignent, mais délibérément interdits.

Ces gens-là entendent pousser leur monopole aussi loin qu'ils le pourront.

Tuer des gens délibérément ne leur fait ni chaud ni froid.

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il y a 2 minutes, Rübezahl a dit :

Je dubite.

Vivre plus longtemps donne réellement la possibilité de faire pas mal de choses et j'ai déjà entendu des seniors dire que ma foi, s'il faut y aller et bien ils ont le sentiment d'avoir bien oeuvré, donc ils sont prêts à prendre la chose avec philosophie.

Par ailleurs, la fin de vie réellement en bonne santé, je serais curieux de savoir le % réellement concernés.

Je crois que le truc c'est que les gens vivent plus longtemps mais aussi parce que la mortalité infantile est plus faible (ce qui rallonge la durée de vie moyenne). Il y a donc un aspect psychologique et un aspect démographique. On est passés de 59 pays ayant un taux de mortalité infantile de 200‰ en 1950 à 0 en 2012. En France, l'espérance de vie était de 54 ans en 1945, 82 aujourd'hui. Simplement le truc, c'est qu'on ne se retrouve pas avec une population plus jeune pour la France, par exemple, parce qu'on a déjà largement fait la transition démographique, et que, comme à peu près toute l'Europe, on a un taux de fécondité faible. Bien qu'il ne faille absolument pas en faire the critère d'explication unique, on peut regarder les corrélations entre la structure démographique de la population et la mesure dans laquelle les NPIs sont appliquées. On peut par exemple regarder le elderly dependency ratio, qui est le rapport entre le nombre de personnes âgées dépendantes et la population active. Je ne vais surprendre personne en écrivant que les pays émergents n'ont pas trop mis en place de NPIs pour la plupart. A l'évidence aussi, ce ne sont pas les vieux qui souffrent le plus des effets économiques des NPIs ou de la réduction de la mobilité.

 

Les vieux ont plus peur de la mort que les jeunes parce qu'ils ont plus de risque d'y passer, et ici, on parle d'une maladie, pas de la mort naturelle. Donc sans doute que beaucoup de vieux sont très sereins au moment de mourir d'habitude, mais là ils risquent de mourir à l'hôpital et de souffrir, donc c'est une marmite de poissons complètement différente, comme diraient les Anglais. Deuxièmement, il faut aussi distinguer la perception psychologique du risque de mourir de mort "naturelle" (même maladie) et le risque de mourir de mort "artificielle" (les vaccins et l'hystérie sur AZ). Comme le soulignait récemment Kahneman dans un entretien pour le FT, mourir de maladie est perçu comme faisant partie de la vie alors qu'un mort des vaccins est un scandale évalué disproportionnellement (pour des raisons émotives). Dans Système 1/système 2 (chap. 21 pour ceux qui veulent aller (re)lire), il me semble qu'il évoque qqch de semblable à propos de la perception du risque dans l'automatisation des tâches: une erreur commise par un robot paraît plus grave (parce que plus "inhumaine") que 36 erreurs commises par des humains. Il appelle ça "l'heuritsique de l'affect". Indépendamment du fait que ce sont ces moyens "artificiels" qui permettent, en partie, l'allongement de la durée de vie. Dernièrement, n'oublions pas que ce virus est nouveau: ça compte aussi dans la peur qu'il suscite.

 

Plus largement, les mesure sanitaires contre le covid s'inscrivent dans une tendance plus longue d'hygiénisme qui ne date pas d'hier: la loi Evin, la moralisation alimentaire dont beaucoup ici peuvent bien mieux parler que moi, les lois écologiques ont probablement contribué à installer comme normale l'intervention du gouvernement dans la santé des gens. Il y aurait une histoire à faire du changement de gestion de la santé qui a rendu toute cette crise possible, avec des grands tournants (comme le Sida, sauf que ce n'était pas une maladie qui touchait particulièrement les vieux) qui ont changé à la fois le rapport des gens à l'Etat et leur conception du risque pour leur santé. C'est @GilliB qui parlait des campagnes de sensibilisation contre le Sida indépendamment du fait que le risque pour les hétéros est très faible.

 

il y a 41 minutes, Rübezahl a dit :

Beaucoup de gens aiment avoir peur (pour de faux), c'est une sorte de jeu idiot.

Oui peut-être mais ce n'est pas incompatible. Avant il y avait d'autres canalisations de cette peur, précisément parce que la mort était plus présente ou que les sociétés étaient plus violentes (je parle des pays développés). Aujourd'hui non, donc un virus est une guerre et Boris Johnson est coupable de crime contre l'humanité. Il y a juste aucun sens des proportions.

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1 hour ago, Rübezahl said:

Je dubite.

Vivre plus longtemps donne réellement la possibilité de faire pas mal de choses et j'ai déjà entendu des seniors dire que ma foi, s'il faut y aller et bien ils ont le sentiment d'avoir bien oeuvré, donc ils sont prêts à prendre la chose avec philosophie.

Par ailleurs, la fin de vie réellement en bonne santé, je serais curieux de savoir le % réellement concernés.

 

ama, il y a d'autres explications plus probantes.

Beaucoup de gens aiment avoir peur (pour de faux), c'est une sorte de jeu idiot.

Et jouer à ça collectivement comme en ce moment, c'est un peu le pied.

Il y a aussi la folie régulatrice qui touche absolument tout.

Beaucoup de gens ne voient pas la frontière où les capacités techniques s'arrêtent, et là l'hubris s'envole.

Rincevent à parlé de "ne plus mourir sans décision médicale", mais ama c'est bien pire que ça,

c'est plutôt ""ne plus vivre et ne plus mourir sans décision médicale".

La preuve les cliniques toujours sous-sollicitées alors que les hostos publics se prétendent en surcharge.

Ainsi que les médocs qui soignent, mais délibérément interdits.

Ces gens-là entendent pousser leur monopole aussi loin qu'ils le pourront.

Tuer des gens délibérément ne leur fait ni chaud ni froid.

c'est pour cela que la cause de la prise en main individuelle de sa sante me semble politiquement cruciale pour la liberte ; je suis certainement trop lourd la dessus. Mon impression est que l'inverse, les individus ne comprenant pas la sante et n'y prenant pas leurs responsabilites individuelles, s'avere etre un talon d'Achille majeur dans la lutte pour la liberte 

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il y a 11 minutes, Nick de Cusa a dit :

Mon impression est que l'inverse, les individus ne comprenant pas la sante et n'y prenant pas leurs responsabilites individuelles, s'avere etre un talon d'Achille majeur dans la lutte pour la liberte 

En effet, mais cela ne concerne vraiment pas que la santé.

Et c'est un talon d'Achille qui ne sera ama non seulement jamais résorbé, mais qui va au contraire encore grossir.

 

Il y avait hier soir une émission à base de journaux intimes sur 1939-1945 en Allemagne.

La façon dont la propagande est gobée avec aveuglement par les uns, démontée lucidement par d'autres (très tôt)

... et pourtant les lucides sont emportés avec l'aveuglement des naïfs.

 

On ne peut pas rendre lucide un naïf (car le naïf aime sa naïveté),

le mieux qu'on puisse faire est de s'en éloigner quand sa bêtise passe en mode dangereux.

 

Il y avait les lignes du journal d'une grand-mère se désolant que tant de ses petits-enfants soient partis

... alors qu'en faisant cela ils ont de fait sauvé leurs peaux.

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Peut-etre mais desormais, nous devions du fil vaccin. Le groupe "Banting" sur facebook compte 1,3 millions de gens, a l'echelle de l'Afrique du Sud. Il semble y avoir un groupe d'1 million de personnes aussi pour le Nigeria 

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13 hours ago, h16 said:

Là, on fait juste durer le plaisir (des politiciens).

 

Sans nier la responsabilité des politiciens, je pense que ceux qui ont le plus intérêt à faire durer l'hygiénisme coercitif sont les bureaucrates médicaux :

  • Lorsque sauver des vies devient l'unique préoccupation de la société, cela leur permet de renforcer leur statut social,
  • Ils gagnent en rapport de force vis-à-vis des acteurs institutionnels et consolident leur pouvoir,
  • En faisant porter le poids des adaptations à l'ensemble des Français, ils évitent l'effort d'une remise en question de leur organisation, pourtant totalement ineffective dans la gestion de la crise.
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Il y a 3 heures, Vilfredo Pareto a dit :

D'ailleurs A Troublesome Inheritance, c'est bien ou c'est du pipeau? En cherchant j'ai vu que @F. mas l'avait lu, mais @Rincevent et @Lancelot ont sans doute un avis sur la question.

Pas lu, mais on m'en a plutôt dit du bien. Je pense que le fond inavoué des grognements des chercheurs qui se sont fendus de diverses lettres dénonçant le livre est en fait "il n'est pas responsable de parler de telles choses aux moins de 125".

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il y a 17 minutes, Largo Winch a dit :

 

Sans nier la responsabilité des politiciens, je pense que ceux qui ont le plus intérêt à faire durer l'hygiénisme coercitif sont les bureaucrates médicaux :

  • Lorsque sauver des vies devient l'unique préoccupation de la société, cela leur permet de renforcer leur statut social,
  • Ils gagnent en rapport de force vis-à-vis des acteurs institutionnels et consolident leur pouvoir,
  • En faisant porter le poids des adaptations à l'ensemble des Français, ils évitent l'effort d'une remise en question de leur organisation, pourtant totalement ineffective dans la gestion de la crise.

280px-Knock_ou_le_triomphe_de_la_m%C3%A9

Dr Knock ou le triomphe de la médecine.

 

PS  je n'ai jamais su si Knock est un escroc ou un visionnaire.

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Il y a 4 heures, Rübezahl a dit :

Vivre plus longtemps donne réellement la possibilité de faire pas mal de choses et j'ai déjà entendu des seniors dire que ma foi, s'il faut y aller et bien ils ont le sentiment d'avoir bien oeuvré, donc ils sont prêts à prendre la chose avec philosophie.

Quand tu vis ta vie avec un objectif qui la sous-tend, qui donne du sens à ta vie (historiquement et pour la majorité de la population, c'était avoir des enfants assez fonctionnels pour avoir des petits-enfants, mais ça peut être autre chose dans certains cas particuliers), alors une fois que ce but est atteint tu peux prendre la mort avec philosophie. Mais quand ta vie n'est plus sous-tendue par un objectif, qu'elle n'a vocation qu'à être mollement remplie de moments de plaisir desquels profiter l'un après l'autre, quand jouir sans entraves hier comme demain devient le seul horizon, alors tu es incapable d'accepter que ça s'arrête, sur le ton du "encore un instant de plaisir, Madame la Faucheuse". En fait, tu deviens même incapable d'accepter le vieillissement (c'est-à-dire l'ordre naturel des choses) sans paniquer. Ce qui est signe d'une profonde névrose collective.

 

C'est quelque chose que j'ai réalisé en me rendant compte de la proportion croissante d'émissions de Répliques consacrées de près ou de loin au sujet, et le ton de Finkie et de ses invités quand ils en parlent (et Finkie n'est pas le pire de sa génération). Cette mutation anthropologique majeure a eu lieu à partir de la génération des boomers, et nous en voyons les conséquences autour de nous.

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il y a 3 minutes, Rincevent a dit :

'est quelque chose que j'ai réalisé en me rendant compte de la proportion croissante d'émissions de Répliques consacrées de près ou de loin au sujet, et le ton de Finkie et de ses invités quand ils en parlent (et Finkie n'est pas le pire de sa génération). Cette mutation anthropologique majeure a eu lieu à partir de la génération des boomers, et nous en voyons les conséquences autour de nous.

Tiens bah il invite pas souvent Redeker pourtant? Qu’est-ce que tu entends par le ton des invités?

Sinon un jour il faudra quand même que vous me disiez comment vous faites tous pour connaître votre QI :lol:

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C'est quand même pourtant pas dur de juger son intelligence grâce à celle ci. 130, c'est ceux qui comprennent toutes les blagues de Coluche, même avec le temps qui passe.

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Il y a 2 heures, Vilfredo Pareto a dit :

Tiens bah il invite pas souvent Redeker pourtant?

Si si, je me souviens encore de cette émission entre demi-croulants (Redeker, Finkie et Bruckner) où ils finissent par se morfondre sur leurs dernières érections, l'un acceptant l'ordre des choses, l'autre disant "on en a bien profité, mais on va trouver d'autres charmes à la vie", et l'autre encore voyant le salut dans le Viagra comme d'autres le voyaient dans l'hostie.

 

Les boomers, tu peux pas test. :icon_tourne:

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il y a 58 minutes, Largo Winch a dit :

 

Sans nier la responsabilité des politiciens, je pense que ceux qui ont le plus intérêt à faire durer l'hygiénisme coercitif sont les bureaucrates médicaux :

  • Lorsque sauver des vies devient l'unique préoccupation de la société, cela leur permet de renforcer leur statut social,
  • Ils gagnent en rapport de force vis-à-vis des acteurs institutionnels et consolident leur pouvoir,
  • En faisant porter le poids des adaptations à l'ensemble des Français, ils évitent l'effort d'une remise en question de leur organisation, pourtant totalement ineffective dans la gestion de la crise.

Oui, évidemment, dans le cas qui nous occupe, les bureaucrates médicaux tiennent le haut du pavé. 

Et sur le long terme, les politiciens vont reprendre la main, c'est à peu près sûr. La course au pouvoir n'est pas encore finie, il y a encore quelques virages serrés et de jolies chicanes, des rebondissements sont possibles, ah, quel suspense, quel suspense, les arrêts au stand vont être décisifs et si jamais la pluie s'y met argh ...

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il y a 30 minutes, Rincevent a dit :

Si si, je me souviens encore de cette émission entre croulants (Redeker, Finkie et Bruckner) où ils finissent par se morfondre sur leurs dernières érections, l'un acceptant l'ordre des choses, l'autre disant "on en a bien profité, mais on va trouver d'autres charmes à la vie", et l'autre encore voyant le salut dans le Viagra comme d'autres le voyaient dans l'hostie.

 

Les boomers, tu peux pas test. :icon_tourne:

C’est la Houellebecqisation du monde :lol:

  • Haha 2
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Il y a 2 heures, Rincevent a dit :

Mais quand ta vie n'est plus sous-tendue par un objectif, qu'elle n'a vocation qu'à être mollement remplie de moments de plaisir desquels profiter l'un après l'autre, quand jouir sans entraves hier comme demain devient le seul horizon, alors tu es incapable d'accepter que ça s'arrête, sur le ton du "encore un instant de plaisir, Madame la Faucheuse". En fait, tu deviens même incapable d'accepter le vieillissement (c'est-à-dire l'ordre naturel des choses) sans paniquer. Ce qui est signe d'une profonde névrose collective.

 

#MakeStoicismGreatAgain

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il y a 6 minutes, Ultimex a dit :

#MakeStoicismGreatAgain

Stoïcisme, aristotélisme, whatever works (et les sagesses antiques ont souvent plus raison qu'on ne pense, c'est même le sujet du tout premier livre de ce bon Jonathan Haidt).

 

D'ailleurs cette réflexion en amène une autre : si le stoïcisme est une manière d'adapter le cynisme (au sens de Diogène) pour le rendre vivable dans la société, est-ce qu'il ne serait pas nécessaire d'adapter notre époque afin de la rendre vivable pour le stoïcisme ?

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18 minutes ago, Rincevent said:

Stoïcisme, aristotélisme, whatever works (et les sagesses antiques ont souvent plus raison qu'on ne pense, c'est même le sujet du tout premier livre de ce bon Jonathan Haidt).

 

D'ailleurs cette réflexion en amène une autre : si le stoïcisme est une manière d'adapter le cynisme (au sens de Diogène) pour le rendre vivable dans la société, est-ce qu'il ne serait pas nécessaire d'adapter notre époque afin de la rendre vivable pour le stoïcisme ?

 

Taleb en dirait sans doute beaucoup de bien.

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il y a 16 minutes, Rincevent a dit :

D'ailleurs cette réflexion en amène une autre : si le stoïcisme est une manière d'adapter le cynisme (au sens de Diogène) pour le rendre vivable dans la société, est-ce qu'il ne serait pas nécessaire d'adapter notre époque afin de la rendre vivable pour le stoïcism

C’est pas un peu contradictoire avec le principe du stoïcisme? Je croyais que pour les stoïques c’était à toi de te fortifier contre le monde come what may. (Je précise que tout ce que j’en connais c’est mes versions de Seneque.)

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il y a 6 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

C’est pas un peu contradictoire avec le principe du stoïcisme? Je croyais que pour les stoïques c’était à toi de te fortifier contre le monde come what may. (Je précise que tout ce que j’en connais c’est mes versions de Seneque.)

Je sais bien. ;) Mais je soupçonne qu'un certain nombre d'institutions qui permettaient une vie stoïcienne n'existent plus.

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il y a 5 minutes, Rincevent a dit :

Je sais bien. ;) Mais je soupçonne qu'un certain nombre d'institutions qui permettaient une vie stoïcienne n'existent plus.

Vraie question: y a-t-il une limite à ce qu’un stoïque est supposé devoir supporter?

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il y a 9 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

Vraie question: y a-t-il une limite à ce qu’un stoïque est supposé devoir supporter?

Excellente question. Ayant lu avec intérêt le néo-Manuel de William Irvine (sur lequel je serais intéressé que @Lancelot se prononce), je crois que l'auteur ne voit pas de limite à ce qui est supportable (et de fait, beaucoup d'anecdotes de survivants de camps illustrent la capacité de l'être humain à s'adapter à une nouvelle normalité et à re-régler son niveau d'appréciation du bonheur).

 

Après, un aristotélicien tiendrait sans doute une autre position.

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Il y a 2 heures, Dardanus a dit :

D'ailleurs tu conseilles plutôt la version de 33 avec Jouvet ou de 51 aussi avec Jouvet ?

 

Pour ma part j'essaie sans succès de trouver une captation de la version luchinienne sur planches de 2002.

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6 hours ago, Largo Winch said:

 

Sans nier la responsabilité des politiciens, je pense que ceux qui ont le plus intérêt à faire durer l'hygiénisme coercitif sont les bureaucrates médicaux :

  • Lorsque sauver des vies devient l'unique préoccupation de la société, cela leur permet de renforcer leur statut social,
  • Ils gagnent en rapport de force vis-à-vis des acteurs institutionnels et consolident leur pouvoir,
  • En faisant porter le poids des adaptations à l'ensemble des Français, ils évitent l'effort d'une remise en question de leur organisation, pourtant totalement ineffective dans la gestion de la crise.

 

5 hours ago, h16 said:

Oui, évidemment, dans le cas qui nous occupe, les bureaucrates médicaux tiennent le haut du pavé. 

Et sur le long terme, les politiciens vont reprendre la main, c'est à peu près sûr. La course au pouvoir n'est pas encore finie, il y a encore quelques virages serrés et de jolies chicanes, des rebondissements sont possibles, ah, quel suspense, quel suspense, les arrêts au stand vont être décisifs et si jamais la pluie s'y met argh ...

 

J'y verrais une certaine nuance bien que je sois d'accord avec le fond.

Je ne suis pas sûr que quiconque dans le corps médical (hormis les politiques... Qui sont des politiques, et non des médecins, cf la tribune d'une certaine direction de l'APHP) y voit un intérêt de continuer quoi que ce soit. L'épuisement du corps médical est palpable et les mecs ne rêvent que d'une chose : que ça s'arrête, mais leur déformation professionnelle, à savoir protéger la santé de la population koikilencout, les font continuer.

 

Je pense donc qu'il n'y a pas de réelle volonté individuelle de renforcement de quoi que ce soit, mais plutôt une institution en roue libre, devenue hors de contrôle de quiconque, qui "profite" d'une société en roue libre. Phénomène émergent, repris par les politiques, plus ou moins consciemment. Rajoutons-y le joyeux bordel de la santé en France, et ça donne un coktail explosif.

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