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L'écriture inclusif et inclusive


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1 hour ago, Bézoukhov said:

 

Après, le problème que j'ai, c'est qu'on a alors du mal à distinguer entre madame le maire, le maire, de madame le maire, l'épouse du maire.

 

Perso, je ne vois plus l'intérêt de désigner une personne en fonction de l'occupation de son conjoint.

 

Et comme tu  le fait remarquer, qui des époux de maire.

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28 minutes ago, cedric.org said:

Pitié non. On institutionnalise l'illetrisme.

Cela semble moche maintenant par manque d'habitude mais si "maître" est dérivé en "maîtresse" pourquoi pas "mairesse"? 

De même pour "autrice" par analogie avec "actrice". 

  • Yea 2
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21 minutes ago, Sekonda said:

Cela semble moche maintenant par manque d'habitude mais si "maître" est dérivé en "maîtresse" pourquoi pas "mairesse"? 

De même pour "autrice" par analogie avec "actrice". 

Parce que c'est horrible. Vivement la doctoresse.

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Il y a 9 heures, Jensen a dit :

Je suis d'accord avec ton analyse sur le fait que c'est un phénomène émotionnel / militant et pas une discussion rationnelle, donc "sexe != genre grammatical" n'est pas suffisant pour clore le débat.

 

 

Ah ok, je pense que si ça avait été un discours "rationnel" dès le début, on ne serait jamais arriver à cette pseudo conclusion

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36 minutes ago, Rincevent said:

Argh, mes yeux, quelle horreur !

C'est ma réaction initiale aussi. A part l'habitude, pourquoi trouver l'un acceptable et pas l'autre ? On pourrait dire qu'il y a une problème de sonorité qui explique que l'un soit devenu commun et pas l'autre et c'est possible. Cela peut aussi être du à la proportion de femmes sur scène par rapport à la table d'écriture ou qu'elles soient directement visibles par le public.

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il y a 21 minutes, Sekonda a dit :

Cela peut aussi être du à la proportion de femmes sur scène par rapport à la table d'écriture ou qu'elles soient directement visibles par le public.

Disons que sur scène on voit assez rapidement la différence entre une actrice et un acteur, une différence qui est généralement fonctionnelle et non pas accidentelle pour le scénario (Marc et Sophie, ce n'est pas pareil que Marie et Sophie) ; sur papier, on devine nettement moins si les gonades de l'auteur sont internes ou externes, et ça a généralement un rôle bien moindre.

 

Enfin, émuler l'autre sexe est rare sur scène (et produit toujours un effet particulier, de genre, ou comique, ou whatever autre) ; alors que c'est beaucoup plus courant par écrit.

Mandatory reference is mandatory :

 

 

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8 hours ago, Neomatix said:

Le problème est que ça n'a pas de sens de féminiser une fonction, qui est distincte de la personne qui l'occupe. Que le maire en ait dans le slip ou non ne regarde personne.

Va-t-on commencer à parler d'un vigie, d'un sentineau, d'un sage-homme ?

 

C'est comme après que + indicatif ou l'accord du participe avec le COD quand il est avant l'auxiliaire, l'effacement de la particule du nom après un déterminant. Ça fait bizarre au début mais c'est comme ça.

On ne dit pas sage-homme mais maïeuticien!

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Il y a 15 heures, Marlenus a dit :

La féminisation des noms de profession est je trouve une évolution normale suite à l'évolution de notre société.

Le féminin d'un nom de profession qui désigne la femme de celui qui exerce cette profession, c'est quelque chose d'utile quand les femmes ne bossent pas et que leur fonction est d'être le soutien de leur mari.

On remarquera en passant, que cela ne concerne (concernait?) que des professions assez haute dans l'échelle sociale.

 

Il y a 2 heures, Sekonda a dit :

Cela semble moche maintenant par manque d'habitude mais si "maître" est dérivé en "maîtresse" pourquoi pas "mairesse"? 

De même pour "autrice" par analogie avec "actrice". 

 

Même avis. Je n'aurais pour ma part aucun problème avec la féminisation des noms de métiers. Et l'usage du féminin pour désigner la femme de celui qui exerce la profession ne correspond plus à la manière de penser et devrait être abandonné.

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42 minutes ago, Rincevent said:

Disons que sur scène on voit assez rapidement la différence entre une actrice et un acteur, une différence qui est généralement fonctionnelle et non pas accidentelle pour le scénario (Marc et Sophie, ce n'est pas pareil que Marie et Sophie) ; sur papier, on devine nettement moins si les gonades de l'auteur sont internes ou externes, et ça a généralement un rôle bien moindre.

Cas intermédiaire : la maîtresse d'école. On devine bien mais la différence est accidentelle pour reprendre ta distinction.

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Il y a 9 heures, Neomatix a dit :

Le problème est que ça n'a pas de sens de féminiser une fonction, qui est distincte de la personne qui l'occupe. Que le maire en ait dans le slip ou non ne regarde personne.

  Je fais bien la différence. Mais on fait la distinction quand on parle d'une personne : le métier d'acteur / une actrice, le métier de boulanger / la boulangère, etc.

 

Il y a 9 heures, Neomatix a dit :

Va-t-on commencer à parler d'un vigie, d'un sentineau, d'un sage-homme ?

 Je parle surtout des métiers qui sont facilement féminisable (chirurgien / chirurgienne). Je ne vais pas me mettre à essayer de tout féminiser mais parfois c'est sacrément facile et pratique.

 

Il y a 3 heures, cedric.org a dit :

Pitié non. On institutionnalise l'illetrisme.

Figure-toi que le mot « mairesse » je l'ai entendu souvent quand j'étais gamin et que ça ne me choque pas du tout.

Et le mot serait présent dans la langue française depuis le XIIIème siècle, à la fois pour désigner l'épouse du maire, ou la femme qui occupe la fonction de maire : https://fr.wiktionary.org/wiki/mairesse https://www.cnrtl.fr/definition/mairesse
Du reste, à aucun moment je n'ai pas parlé d'intitutionnaliser ça. C'est juste la forme que je défends en tant qu'individu (en l'utilisant notamment).

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Le problème avec "auteur" c'est que les mots en "eur" admettent plusieurs formes de féminisation ("-eure", "-euse", "-trice"). La forme "auteure" ne me choque pas tant que ça (dans le contexte, "une auteur" ça fait bizarre), "auteuse" et "autrice" sont horriblement moches.

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Autoresse est une autre possibilité oui (par analogie avec doctoresse). Autrice je ne m'y fais pas, ça sera toujours idéologiquement marqué pour moi : on va utiliser un mot moche juste parce que le mot non moche n'était pas assez distinct du masculin.

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6 minutes ago, Neomatix said:

C'est normal, on écrit "un auteur", même si l'auteur en question est une femme, le determinant s'accorde avec le nom.

Je peux entendre cet argument, d'autant que tu as donné plus haut des exemples qui sont toujours féminins sans que ça ne choque personne.

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