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Dépression, mélancolie et idées suicidaires


Cortalus

Alors, ça va ?  

50 membres ont voté

  1. 1. Alors, ça va ? (25 décembre 2021)

    • Tout va bien, j'ai la pêche !
      1
    • J'ai pas trop le moral, je suis peut-être un peu anxieux, nerveux, ou fatigué, mais j'éprouve toujours du plaisir dans mes loisirs et je fonctionne normalement en société et au travail.
      3
    • Je ne retire plus de plaisir de mes activités, mais je continue de fonctionner à peu près normalement en société et au travail. Les symptômes dépressifs (troubles du sommeil ou de l'alimentation, angoisse, maux de tête, etc.) ne sont pas trop envahissants.
      3
    • Même mes activités favorites ne m'apporte plus de plaisir et mon fonctionnement social et professionnel est altéré par des symptomes envahissants (crises d'angoisses, pleurs, ralentissement psycho-moteur, idées suicidaires, hallucinations, etc.)
      0
    • Je n'ai pas encore pris de dispositions pour me suicider, mais si on m'appelle demain pour me dire que je vais mourir dans un mois d'un cancer du cerveau, je serais soulagé. Meilleure nouvelle de l'année.
      1
    • J'ai rédigé mon testament, effacé mon historique internet, et mes ultimes préparatifs sont faits.
      0
  2. 2. Par rapport au sondage précédent de novembre 2020, c'est

    • Mieux
      3
    • Pareil
      2
    • Pire
      2
    • Ne sais pas / n'avais pas voté
      1


Messages recommandés

il y a une heure, Mathieu_D a dit :

De ce que j'ai vu dans mon entourage, accepter de consulter c'est déjà un effort qui permet de franchir une étape.

 

En règle générale, tout devient un effort dans un état dépressif avancé. Et consulter en est un de particulièrement lourd, car il nécessite de remettre en cause l'image de soi, surtout chez les hommes en qui l'exigence d'auto-suffisance est souvent plus forte que chez les femmes. Le simple fait de franchir le pas de porte d'un psy est donc déjà le signe que le patient a réussi à dépasser l'idée fausse qu'il n'a besoin que de ses ressources intérieures pour s'en sortir.

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36 minutes ago, Cortalus said:

 

En règle générale, tout devient un effort dans un état dépressif avancé. Et consulter en est un de particulièrement lourd, car il nécessite de remettre en cause l'image de soi, surtout chez les hommes en qui l'exigence d'auto-suffisance est souvent plus forte que chez les femmes. Le simple fait de franchir le pas de porte d'un psy est donc déjà le signe que le patient a réussi à dépasser l'idée fausse qu'il n'a besoin que de ses ressources intérieures pour s'en sortir.

Alors de ce que j'ai vu ça permet de dépasser le stade "je suis trop nul, je suis un cas désespéré, on n'y peut rien, ça ne sert à rien".

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il y a une heure, Mathieu_D a dit :

Alors de ce que j'ai vu ça permet de dépasser le stade "je suis trop nul, je suis un cas désespéré, on n'y peut rien, ça ne sert à rien".

 

Méfiance quand même. Chez certains, cela peut avoir à court terme l'effet inverse : "le fait que j'ai besoin d'aide démontre que je suis incapable de m'en sortir tout seul, ce qui confirme que je suis une merde". Consulter pour la première fois un psy, c'est une blessure d'ego pour les personnalités "dures" (un trait de caractère qui provient généralement d'une éducation traditionaliste, que cela soit dans le style paysan ou aristocratique). Mais bien souvent c'est une blessure nécessaire pour reconstruire la psyché sur des bases plus saines.

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6 hours ago, Cortalus said:

 

Méfiance quand même. Chez certains, cela peut avoir à court terme l'effet inverse : "le fait que j'ai besoin d'aide démontre que je suis incapable de m'en sortir tout seul, ce qui confirme que je suis une merde". Consulter pour la première fois un psy, c'est une blessure d'ego pour les personnalités "dures" (un trait de caractère qui provient généralement d'une éducation traditionaliste, que cela soit dans le style paysan ou aristocratique). Mais bien souvent c'est une blessure nécessaire pour reconstruire la psyché sur des bases plus saines.

Ça n'est pas qu'une question de personnalité "dure". Les premières semaines de travail peuvent être très dures et faire plonger plus bas avant de remonter la pente, tout simplement parce qu'il faut ouvrir des dossiers et accepter de faire face à certaines choses. Ça demande autant d'efforts de persévérer après le premier pas que de le faire ! 

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Parmi les sujets souffrant de divers troubles dépressifs j'en distinguerais certains dont la pathologie relève particulièrement de leur fait: ceux dont la dépression est induite par leur consommation de coke, acide, amphétamines et autre substances inhalées...

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26 minutes ago, Reykjavik said:

Parmi les sujets souffrant de divers troubles dépressifs j'en distinguerais certains dont la pathologie relève particulièrement de leur fait: ceux dont la dépression est induite par leur consommation de coke, acide, amphétamines et autre substances inhalées...

Il est aussi possible que la causalité soit inversée. On a moins de raisons de se droguer quand on se sent bien.

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Il y a 7 heures, Jensen a dit :

Il est aussi possible que la causalité soit inversée. On a moins de raisons de se droguer quand on se sent bien.

Les raisons pour se droguer?

Si les troubles dépressifs peuvent être perçus comme facteurs de risque de tomber dans la toxicomanie, ils n'ont pas de représentativité particulière au sein des usagers novices. Bref, il n'y a pas forcement de profil type, ni psychologique, ni psychiatrique, ni social des fumeurs de pétards, injecteurs et autres sniffeurs...même si beaucoup tombent dans l'illusion d'apaiser la douleur de l'existence par une telle consommation.

Je déclare ceci en regardant autour de moi, mon échantillonnage est sûrement un peu faible.

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On utilise alcool et drogues comme des médicaments, donc pour soigner un trouble, un problème psychologique à la base, le problème c'est que cela les aggrave. Quasi systématiquement.

Sauf peut être Freud qui raconte avoir soigné sa dépression avec de la coke, mais bon, c'est un cas très particulier.

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il y a 8 minutes, POE a dit :

On utilise alcool et drogues comme des médicaments, donc pour soigner un trouble,

En général, non.

On utilise alcool et drogues comme des hypnotiques, pour tenter de fuir un trouble.

Et fuir est effectivement rarement une bonne solution pour résoudre un problème.

... sauf pour les marchands d'hypnotiques bien entendu.

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En ce qui me concerne je n’ai aucun stress...

Même si l’activité des taxis est à 30% de celle habituelle, j’ai un train de vie très peu coûteux, j’ai donc une bonne trésorerie à laquelle je n’ai pas touché depuis le début de l’épidémie et qui a même grossie un peu cet été.

 

je fais du sport tous les jours pour rester en forme jusqu’à la reprise des entraînements de ju jitsu brésilien. Je me focalise pas mal sur mes jambes pour renforcer mon genou au ménisque un peu foutu, du coup je n’ai plus mal au genou.

 

mon fils est au CP et malgré les masques obligatoires en permanence depuis le début de l’année, ça ne l’embête pas trop.

 

ma femme à déjà un boulot qui était à 100% en télétravail depuis un an, donc ça n’a rien changé.

 

À Monaco nous avons une vie presque normale, il y a un couvre-feu mais globalement on vie nos vies sans grosses restrictions.

 

le confinement a été le même qu’en France en Mars et nous l’avons très bien vécu en famille, pas de stress. J’ai appris à mon fils à lire, il a commencé le programme de maths aussi. Ma femme bossait tranquille et je faisais du sport à la maison tous les jours. Comme une lettre à la poste.

 

Je connais des gens plus affectés et bien plus stressés... mais de base étant un grand calme et optimiste, je vais très bien

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  • 1 year later...

Pour les vegans transhumanistes :

 

Are Brain Implants the Future of Treatment for Depression and Anxiety?

 

Citation

Two weeks after receiving the implant, Sarah scored 14 out of 54 on the Montgomery-Åsberg Depression Rating Scale, a ten-item questionnaire psychiatrists use to measure the severity of depressive episodes. She had initially scored 36. Today she scores under 10. She would have had to wait between four and eight weeks to see positive results had she taken the antidepressant road, says Krystal.

 

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il y a 23 minutes, G7H+ a dit :

Ce qui nécessite de la chirurgie est probablement trop invasif pour la plupart des gens mais si l’électro-stimulation peut se faire en portant un casque ou un chapeau, ça me semble prometteur.

D'où l'expression travailler du chapeau ?

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18 minutes ago, Raffarin2012 said:

J'ai quitté mon boulot mais à la fin j'étais 100% télétravail et j'ai fait un méga burnout.

Après j'avais pas un style de vie très sain, ce sont les 2 qui ont joué mais j'ai souvent entendu des gens vouloir revenir au bureau quelques jours par semaine.

J'ai un pote qui avait kiffé le 100% télé-travail au début, il est retourné au boulot en physique vers septembre, et il s'est pris une méga-claque inattendue : celle de se rendre compte qu'il adorait revoir des gens et qu'il déprimait à l'idée de retourner travailler chez lui. Alors qu'il était vraiment vraiment fan au début.

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il y a 54 minutes, Raffarin2012 a dit :

J'ai quitté mon boulot mais à la fin j'étais 100% télétravail et j'ai fait un méga burnout.

Après j'avais pas un style de vie très sain, ce sont les 2 qui ont joué mais j'ai souvent entendu des gens vouloir revenir au bureau quelques jours par semaine.

Beaucoup de gens en IT qui ont goûté au télétravail finissent par converger et souhaitent 2-3 jours chez eux et 2-3 jours au bureau. Ce qui me semble raisonnable.

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il y a 46 minutes, Boz a dit :

J'ai un pote qui avait kiffé le 100% télé-travail au début, il est retourné au boulot en physique vers septembre, et il s'est pris une méga-claque inattendue : celle de se rendre compte qu'il adorait revoir des gens et qu'il déprimait à l'idée de retourner travailler chez lui. Alors qu'il était vraiment vraiment fan au début.

Oue mais l'open space pour moi ça nique ma concentration.

 

il y a 12 minutes, Rincevent a dit :

Beaucoup de gens en IT qui ont goûté au télétravail finissent par converger et souhaitent 2-3 jours chez eux et 2-3 jours au bureau. Ce qui me semble raisonnable.

C'est ce qui me parait un rythme raisonnable. Après je suis parti pour un taf 100% télétravail donc je vais changer mes habitudes.

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Le télétravail complet c'est cool quand tu as une vie sociale à côté aussi. En ce moment je fais télétravail + présentiel uniquement quand j'ai un truc spécifique à faire (participant à voir, session de travail avec quelqu'un sur un problème particulier...) + sorties régulières (environ une fois par semaine). Lors du premier confinement j'ai fait 7 mois de télétravail sans sortir de chez moi ni voir personne, j'ai beau être vachement introverti à la fin c'était compliqué.

 

Sinon je serais curieux de voir l'évolution des résultats au sondage un an après.

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Je travaille chez moi depuis 2012 sans voir personne hormis quelques clients de temps en temps (et uniquement quand je ne peux décemment pas faire autrement).

J'en suis ravi, cela me convient parfaitement.

Ce qui serait bien, c'est que chaque salarié puisse s'organiser comme il l'entend mais pour une raison que je ne comprends pas, il y a toujours quelqu'un pour imposer une règle commune.

 

Par chance, je suis le patron :mrgreen:

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il y a une heure, Lancelot a dit :

Le télétravail complet c'est cool quand tu as une vie sociale à côté aussi. En ce moment je fais télétravail + présentiel uniquement quand j'ai un truc spécifique à faire (participant à voir, session de travail avec quelqu'un sur un problème particulier...) + sorties régulières (environ une fois par semaine). Lors du premier confinement j'ai fait 7 mois de télétravail sans sortir de chez moi ni voir personne, j'ai beau être vachement introverti à la fin c'était compliqué.

 

Sinon je serais curieux de voir l'évolution des résultats au sondage un an après.

J'en avais une mais je passais clairement l'essentiel de mon temps chez moi seul.

 (pas de copine, trop allumé) Une sortie par semaine. Pas assez pour moi.

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Cela doit faire une vingtaine d'années que je pratique régulièrement le télétravail. C'est moi qui installe vos VPN ?

Pour ma part, j'ai trouvé une super organisation: le matin au bureau et l'après-midi en télétravail.

Les avantages: pas de bouchon, sieste possible et plus de possibilités de faire de l'exercice. 

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il y a 9 minutes, Waren a dit :

Cela doit faire une vingtaine d'années que je pratique régulièrement le télétravail. C'est moi qui installe vos VPN ?

Pour ma part, j'ai trouvé une super organisation: le matin au bureau et l'après-midi en télétravail.

Les avantages: pas de bouchon, sieste possible et plus de possibilités de faire de l'exercice. 

Tu installes quoi comme vpn ?

Je travaillais avec openVPN mais j'ai été infoutu de l'installer chez moi. Bon après aujourd'hui je m'en fous que mon trafic soit intercepté, y'a rien de bien intéressant. 

Avant jetais complètement parano pour rien et j'ai l'impression que c'est le cas de beaucoup de gens dans la communauté privacy/open source (à un degré moindre).

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