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Le Covid autour de moi


Lameador

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il y a 9 minutes, Bézoukhov a dit :

on parle de tests qui de mémoire ne sont positifs que deux jours après que tu sois contagieux

Je sais bien que ce n'est pas parfait puisqu'effectivement il y a un laps de temps d'incertitude plus ou moins long. Et que se faire curer les fosses nasales quotidiennement est un peu con.

Mais ne rien faire lorsque tu as des signes de crève un peu douteux, que tu as des engagements familiaux, que tu as été en contact avec un covidé etc. ?

 

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13 hours ago, Bézoukhov said:

 

Mais on parle de tests qui de mémoire ne sont positifs que deux jours après que tu sois contagieux. Fondamentalement, tu ne sais plus trop ce que tu testes. Enfin, c'est gratuit, c'est l'état qui paye.

A quel seuil de cycles ?

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  • 4 months later...
Il y a 2 heures, Marlenus a dit :

Un proche de ma famille vient de décéder du COVID.
Le pire c'est qu'il l'a choppé à l'hôpital en faisant ses examens.

Condoléances. Il avait quel âge ?

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à l’instant, Marlenus a dit :

La septantaine bien tassée.

Je sourirais presque au trait d'esprit ; mais mes condoléances tout de même.

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3 hours ago, Bisounours said:

Ce qui est important, c'est d'abord l'état de santé de la personne. Je connais des septuagénaires, voire plus agés, qui ont chopé le covid et s'en sont remis.

Et il y a des trentenaires en bonne santé qui ne s'en sont pas remis (le lanceur d'alerte chinois par exemple).

 

Cela dépends d'énormément de choses, de quel COVID tu as choppé, de tes prédispositions, de ta santé, des soins que tu vas avoir, etc. (je ne citerais pas la vaccination 😛 ).

 

Maintenant, oui, être jeune et en bonne santé te donne beaucoup plus de chance de t'en sortir qu'être vieux et en mauvaise santé.

 

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il y a 35 minutes, Marlenus a dit :

Cela dépends d'énormément de choses, de quel COVID tu as choppé, de tes prédispositions, de ta santé, des soins que tu vas avoir, etc. (je ne citerais pas la vaccination 😛 ).

Ça dépend aussi de l'ampleur de l'inoculum (la quantité de virions initiale), facteur passé sous le tapis parce que difficilement contrôlable dans les essais cliniques, mais aisément contrôlable dans la vie se tous les jours.

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3 hours ago, Marlenus said:

le lanceur d'alerte chinois par exemple

Il y a sens doute de meilleurs exemples, parce qu'il y a de bonne raisons de penser que covid a pû avoir un coup de main dans son cas.

  • Yea 1
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Il y a 4 heures, Marlenus a dit :

Et il y a des trentenaires en bonne santé qui ne s'en sont pas remis (le lanceur d'alerte chinois par exemple).

 

Cela dépends d'énormément de choses, de quel COVID tu as choppé, de tes prédispositions, de ta santé, des soins que tu vas avoir, etc. (je ne citerais pas la vaccination 😛 ).

 

Maintenant, oui, être jeune et en bonne santé te donne beaucoup plus de chance de t'en sortir qu'être vieux et en mauvaise santé.

 

Tu peux être jeune et avoir une hygiène de vie dégueu .. quand je vois mon entourage ça bouffe mal ( kebab, mac do , pizzas ) ça fume pet sur pet ( ou cigarette et vapotage) et ça picole sévère sans parler du fait que le sport c'est s'habiller le matin pour beaucoup...bref j'ai de sérieux doutes sur une bonne hygiène de vie de + de 50 % des jeunes de France , les plus vieux par contre mangent mieux, font plus de sport et font attention en général non? c'est surement pour ça que ce covid a tapé fort dans toutes les générations 

mais ça n'engage que moi 

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29 minutes ago, Jensen said:

Il y a sens doute de meilleurs exemples, parce qu'il y a de bonne raisons de penser que covid a pû avoir un coup de main dans son cas.

Ce qui était sans doute contre productif, car le faire mourir de la maladie qui n'existe pas c'était spécial.

 

Mais en tout cas, je pense que cela a marqué dans le sens où, au début, cela a contribué à l'effet que les gens pensent que tout le monde peut en mourir.

 

Sinon tu as des personnes comme lui (28ans):

https://en.wikipedia.org/wiki/Shobushi_Kanji

 

 

Ou comme elle (26ans):

https://fr.wikipedia.org/wiki/Usama_Riaz

 

Tous les "jeunes" que j'ai vu décéder du COVID et sur ce que j'en trouve sur le net ont fait parti de la première vague.

  • Yea 1
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9 minutes ago, biwi said:

Tu peux être jeune et avoir une hygiène de vie dégueu .. quand je vois mon entourage ça bouffe mal ( kebab, mac do , pizzas ) ça fume pet sur pet ( ou cigarette et vapotage) et ça picole sévère sans parler du fait que le sport c'est s'habiller le matin pour beaucoup...bref j'ai de sérieux doutes sur une bonne hygiène de vie de + de 50 % des jeunes de France , les plus vieux par contre mangent mieux, font plus de sport et font attention en général non? c'est surement pour ça que ce covid a tapé fort dans toutes les générations 

mais ça n'engage que moi 

Non, le COVID n'a pas tapé fort dans toutes les générations.

Il a frappé fort lors de la première vague pour pas mal de raisons et c'est à ce moment que l'on a eu le plus de jeunes décédés pour ce que j'en ai vu.

Mais même à ce moment ils étaient minoritaires.

Après par contre pour les "jeunes" cela devient plus anecdotique, pour encore diverses raisons.

 

Et si pour être considéré comme à risque il suffit d'avoir le mode de vie d'un étudiant, la quasi totalité des jeunes sont à risque.

 

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il y a 1 minute, Marlenus a dit :

Il a frappé fort lors de la première vague pour pas mal de raisons

Notamment le fait que l'histoire naturelle d'un pathogène, c'est d'être de moins en moins virulent et, dans certaines limites, de plus en plus contagieux. Un pathogène qui te flingue dans la journée n'a pas beaucoup de temps pour se transmettre ; un pathogène qui sommeille des mois ou des années, puis met encore des mois à dégrader ta santé (voire ne la dégrade quasiment pas, coucou HSV), aura tout loisir de se transmettre, et aura donc un plus grand succès évolutif.

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2 minutes ago, Rincevent said:

Notamment le fait que l'histoire naturelle d'un pathogène, c'est d'être de moins en moins virulent et, dans certaines limites, de plus en plus contagieux. Un pathogène qui te flingue dans la journée n'a pas beaucoup de temps pour se transmettre ; un pathogène qui sommeille des mois ou des années, puis met encore des mois à dégrader ta santé (voire ne la dégrade quasiment pas, coucou HSV), aura tout loisir de se transmettre, et aura donc un plus grand succès évolutif.

C'est l'une des raisons, il y a aussi que l'on avait aucune idée de comment traiter les cas graves à l'époque (et peut-être la vaccination a aidé sur les vagues suivantes 😛 ).

Et sans doute plein d'autre choses.

 

Ce que je trouve intéressant c'est que je l'impression qu'il y a eu peu d'adaptation dans la population sur le changement de paradigme.

La première impression reste toujours.

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Il y a 15 heures, Marlenus a dit :

Cela dépends d'énormément de choses, de quel COVID tu as choppé, de tes prédispositions, de ta santé, des soins que tu vas avoir, etc. (je ne citerais pas la vaccination 😛 ).

 

Et peut-être aussi de la quantité de virus à laquelle tu es exposé.

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Il y a 11 heures, Marlenus a dit :

Ce qui était sans doute contre productif, car le faire mourir de la maladie qui n'existe pas c'était spécial.

 

Mais en tout cas, je pense que cela a marqué dans le sens où, au début, cela a contribué à l'effet que les gens pensent que tout le monde peut en mourir.

 

Sinon tu as des personnes comme lui (28ans):

https://en.wikipedia.org/wiki/Shobushi_Kanji

 

 

Ou comme elle (26ans):

https://fr.wikipedia.org/wiki/Usama_Riaz

 

Tous les "jeunes" que j'ai vu décéder du COVID et sur ce que j'en trouve sur le net ont fait parti de la première vague.

Kanji était sumo diabetique et obèse (111kg-1.66m)

Riaz était soignant donc particulierement exposé au virus. La premiere personne que je connais qui ait attrapé le COVID (symptomatique) faisait des prélevements PCR.

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25 minutes ago, GilliB said:

Kanji était sumo diabetique et obèse (111kg-1.66m)

Riaz était soignant donc particulierement exposé au virus. La premiere personne que je connais qui ait attrapé le COVID (symptomatique) faisait des prélevements PCR.

Tu peux trouver quelque chose à tout le monde.

Au final l'énorme partie des gens sont des personnes à risques pour une raison ou pour une autre.

Tu es en surpoids? (47% des adultes), tu es a risque.

Tu bosses en contact avec le public? Tu es a risque.

Tu as plus de X année? Tu es a risque.

 

Etc.

 

Le problème c'est que quand tu classes au final tout le monde à risque, cela perd de son intérêt.

 

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La propagation d'une épidémie fait penser à celle d'un feu de brousse. Dans le nord du Bénin, des feux sont allumés volontairement au tout début de la saison sèche, dès que la végétation est suffisamment sèche. Le feu prend sur les herbes nouvellement sèches, se propage, abîme un peu les arbres et les plantes plus vertes mais dans des dimensions raisonnables. Lorsqu'une zone échappe à l'incendie, elle devient vulnérable car si le feu arrive plus tard dans la saison, la quantité de végétation desséchée est telle que les arbres et les maisons peuvent brûler. C'est-à-dire qu'une plante verte, qui n'a aucune prédisposition à brûler, brûlera tout de même si la quantité de feu autour est trop grande. La propagation des virus lors d'une épidémie fonctionne pareil. Dans le cas de la première vague du covid-19, dans les pays développés, le grand nombre de personnes très vulnérables (les vieux) a augmenté par endroit la quantité de virus, ce qui mettait en danger des personnes pourtant peu à risque. Maintenant que le covid-19 est endémique, il y a un écrémage régulier et donc beaucoup moins de risque qu'une personne sans grande prédisposition se fasse tuer. Comme pour la grippe. Enfin du moins c'est une intuition.

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il y a une heure, L'affreux a dit :

Comme pour la grippe. Enfin du moins c'est une intuition.

J'ai souvenir d'un article dans "pour la science" sur la modélisation de la propagation des feux de forêt.

Et il me semble qu'il y a des analogies avec les épidémies.

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Il y a 2 heures, Marlenus a dit :

Tu peux trouver quelque chose à tout le monde.

Au final l'énorme partie des gens sont des personnes à risques pour une raison ou pour une autre.

Tu es en surpoids? (47% des adultes), tu es a risque.

Tu bosses en contact avec le public? Tu es a risque.

Tu as plus de X année? Tu es a risque.

 

Etc.

 

Le problème c'est que quand tu classes au final tout le monde à risque, cela perd de son intérêt.

 

Humm..

 

-111kg et 1.66cm cela fait 40 d'IMC ce qui correspond à 1 à 2% de la population.

 

-Les soignants qui passent leur journée devant des malades qui toussent du virus dans un lieu clos, cela doit faire - de 100K de français sur 67M.

 

Les deux exemples mondiaux sont des cas particuliers de mort jeunes qui sont l'exception d'un point de vue statistique.

 

J'ai souvenir d'une jeune femme de 30 ans qui est morte du covid, elle était sous chimiothérapie pour un sarcome d'Ewing.

 

 

 

  • Yea 3
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35 minutes ago, GilliB said:

Humm..

 

-111kg et 1.66cm cela fait 40 d'IMC ce qui correspond à 1 à 2% de la population.

 

 

 

Sportif professionnel. C'est pas vraiment la même chose qu'un gars qui n'a aucune hygiène de vie. (Il a été montré que les rikishis avait pas de problèmes de santé lié à leur poids durant leur carrière).

 

 

Mais bon ok, à partir de combien d'IMC tu es à risque et à combien tu es safe?

 

 

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Il y a 17 heures, Rincevent a dit :

Ça dépend aussi de l'ampleur de l'inoculum (la quantité de virions initiale), facteur passé sous le tapis parce que difficilement contrôlable dans les essais cliniques, mais aisément contrôlable dans la vie se tous les jours.

 

Il y a 3 heures, L'affreux a dit :

Et peut-être aussi de la quantité de virus à laquelle tu es exposé.

:hypocrite:

 

Il y a 2 heures, L'affreux a dit :

La propagation d'une épidémie fait penser à celle d'un feu de brousse. Dans le nord du Bénin, des feux sont allumés volontairement au tout début de la saison sèche, dès que la végétation est suffisamment sèche. Le feu prend sur les herbes nouvellement sèches, se propage, abîme un peu les arbres et les plantes plus vertes mais dans des dimensions raisonnables. Lorsqu'une zone échappe à l'incendie, elle devient vulnérable car si le feu arrive plus tard dans la saison, la quantité de végétation desséchée est telle que les arbres et les maisons peuvent brûler. C'est-à-dire qu'une plante verte, qui n'a aucune prédisposition à brûler, brûlera tout de même si la quantité de feu autour est trop grande. La propagation des virus lors d'une épidémie fonctionne pareil. Dans le cas de la première vague du covid-19, dans les pays développés, le grand nombre de personnes très vulnérables (les vieux) a augmenté par endroit la quantité de virus, ce qui mettait en danger des personnes pourtant peu à risque. Maintenant que le covid-19 est endémique, il y a un écrémage régulier et donc beaucoup moins de risque qu'une personne sans grande prédisposition se fasse tuer. Comme pour la grippe. Enfin du moins c'est une intuition.

C'est un modèle qui vaut probablement mieux que les âneries mathématisées auxquelles on a pu avoir droit. (Qui se souvient encore de "flatten the curve" ?)

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il y a une heure, Marlenus a dit :

Sportif professionnel. C'est pas vraiment la même chose qu'un gars qui n'a aucune hygiène de vie. (Il a été montré que les rikishis avait pas de problèmes de santé lié à leur poids durant leur carrière).

 

 

Mais bon ok, à partir de combien d'IMC tu es à risque et à combien tu es safe?

 

 

En fait c'est plutôt le périmètre abdominal plus que l'IMC qui compte.

102 pour les hommes.

C'est un tout, tabagisme, sédentarité, HTA, syndrome métabolite.

Pour l'obésité, il y a aussi un problème respiratoire, avec un frein à la mécanique inspiratoire, en particulier en décubitus, la masse abdominale entravant la contraction du diaphragme, principal muscle de l'inspiration. Plus une surcharge au niveau du médiastin.

Les obèses ont des pb respiratoires,  apnée du sommeil entre autres, en plus il existe une inflation pulmonaire (dont je ne connais pas le mécanisme physiopathologique).

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