Aller au contenu

Polyamour, PUA ou comment lever de la belette woke


Rincevent

Messages recommandés

il y a 49 minutes, Adrian a dit :

Grande nouvelle : la propagande, ça marche.

 

il y a 42 minutes, Bézoukhov a dit :

Ça veut dire quoi fluid or continuous manipulations ?

Je ne sais pas, mais ça a l'air sale...

Lien vers le commentaire
Il y a 2 heures, Adrian a dit :

emperor palpatine good good - good, good... let the homogay flow through you

 

il y a 24 minutes, Lancelot a dit :

Imaginez pour rigoler l'inverse, une recherche sur comment rendre les gens hétéros.

 

L'inverse existe déjà : être constamment entouré de représentations hétérosexuelles et se faire plus ou moins gentiment mais constamment rappeler que tout le reste n'est pas tout à fait normal. Cette "propagande" se contente de lubrifier les gonds de la porte du placard, pour permettre d'en sortir -ne serait-ce qu'un orteil- plus facilement.

 

Mais même s'il s'agissait d'une hypnogayification des jeunes, tous ceux qui voient dans la frustration sexuelle des jeunes hommes un problème de société majeur devraient y voir une bonne nouvelle.

Lien vers le commentaire
il y a 7 minutes, Mégille a dit :

Mais même s'il s'agissait d'une hypnogayification des jeunes, tous ceux qui voient dans la frustration sexuelle des jeunes hommes un problème de société majeur devraient y voir une bonne nouvelle.

Je ne vois pas pourquoi. A moins que tu ne voies comme une bonne nouvelle le fait de pousser hors du pool reproducteur les plus faibles d'esprit (mais attention, tu en excluras aussi les plus ouverts d'esprit, ce qui est pas mal corrélé au QI).

Lien vers le commentaire
il y a 3 minutes, Rincevent a dit :

Je ne vois pas pourquoi. A moins que tu ne voies comme une bonne nouvelle le fait de pousser hors du pool reproducteur les plus faibles d'esprit (mais attention, tu en excluras aussi les plus ouverts d'esprit, ce qui est pas mal corrélé au QI).

1) On est déjà sur une tranche de la population qui se reproduit très peu 2) Je doute que la part qui "deviendrait" strictement homosexuelle soit suffisamment importante pour avoir un tel impact sur l'évolution de la population. Pour le reste, être phallophage n'empêche pas d'être vagitarien, et inversement. 

Lien vers le commentaire
24 minutes ago, Mégille said:

L'inverse existe déjà : être constamment entouré de représentations hétérosexuelles et se faire plus ou moins gentiment mais constamment rappeler que tout le reste n'est pas tout à fait normal. Cette "propagande" se contente de lubrifier les gonds de la porte du placard, pour permettre d'en sortir -ne serait-ce qu'un orteil- plus facilement.

Bah de fait c'est normal d'être hétérosexuel même si ce n'est pas pathologique de ne pas l'être. Après tu considères ça comme un bien que les gens soient poussés à explorer les limites de leur sexualité, c'est ton opinion. Ça te fait plaisir que moins de gens se déclarent strictement hétérosexuels, c'est ton sentiment.

  • Yea 1
Lien vers le commentaire
43 minutes ago, Lancelot said:

Imaginez pour rigoler l'inverse, une recherche sur comment rendre les gens hétéros.

Ça a été fait, pendant longtemps. Ça n'a été abandonné par le mainstream qu'après des décennies:

- d'échecs a peu près total

- de dégâts sur les personnes qui ont reçu ces "traitements"

 

Sinon, cette étude, c'est un peu "l'eau mouille" saupoudré d'effet Barnum. "Je trouve Scarlet Johansson vaguement sexy, suis-je vraiment 100% gay?"

Lien vers le commentaire
il y a 5 minutes, Lancelot a dit :

Après tu considères ça comme un bien que les gens soient poussés à explorer les limites de leur sexualité, c'est ton opinion. Ça te fait plaisir que moins de gens se déclarent strictement hétérosexuels, c'est ton sentiment.

This. On trouve sa satisfaction où l'on peut, je suppose.

Lien vers le commentaire
il y a 3 minutes, Lancelot a dit :

Bah de fait c'est normal d'être hétérosexuel même si ce n'est pas pathologique de ne pas l'être. Après tu considères ça comme un bien que les gens soient poussés à explorer les limites de leur sexualité, c'est ton opinion. Ça te fait plaisir que moins de gens se déclarent strictement hétérosexuels, c'est ton sentiment.

Etre hétérosexuel est "normal" en un sens statistique, pour le reste, ça dépend du sens qu'on donne à ce mot.

 

Et je ne suis ni pour ni contre tout ça, je trouve ça neutre. Tout ce que je disais est que trouver que la frustration est une mauvaise chose implique de trouver ça positif.

Ceci dit, de fait, on s'amuse plus quand on est ouvert à certaines choses.

 

Aussi, on n'est pas en train de parler de thérapies de ré-orientation sexuelle inversées, seulement de l'influence d'un certain milieu culturel. La vraie analogie est bel et bien avec l'hétéronormativité (comme on dit chez les sjw) de la culture "normale".

Lien vers le commentaire
14 minutes ago, Lancelot said:
38 minutes ago, Mégille said:

 

Bah de fait c'est normal d'être hétérosexuel même si ce n'est pas pathologique de ne pas l'être.

Ça n'enlève rien à l'argument de Mégille:

- la plupart des gens considèrent que l'hétérosexualité est la norme, et s'identifient donc comme strictement hétérosexuels

- l'étude vise à changer la norme d'un groupe témoin pour la replacer par une norme de sexualité fluide. La proportion s'identifiant comme fluide augmente.

 

La conclusion c'est surtout que la plupart des gens se calent sur ce qu'il considèrent comme normal. Ma plus grosse surprise est que Nature ait publié une étude avec une conclusion aussi banale

Lien vers le commentaire
18 minutes ago, Jensen said:

Ça a été fait, pendant longtemps. Ça n'a été abandonné par le mainstream qu'après des décennies:

- d'échecs a peu près total

- de dégâts sur les personnes qui ont reçu ces "traitements"

C'est bien à ça que je faisais référence oui.

Lien vers le commentaire
Il y a 2 heures, Mégille a dit :

Et je ne suis ni pour ni contre tout ça, je trouve ça neutre.

Tu diras ça aux centaines de générations d'hétérosexuels qui t'ont précédé, dont la lignée a abouti à toi, et pour qui ce n'était pas neutre. :)

 

Il y a 2 heures, Mégille a dit :

Ceci dit, de fait, on s'amuse plus quand on est ouvert à certaines choses.

Mais depuis quand le but de la vie, ou plus précisément le chemin d'une vie bonne, est-il avant tout de s'amuser ? Ça peut constituer un à-côté fort agréable, mais si c'est juste pour du cul et rien d'autre, à quoi bon y investir tant de ressources (y compris cognitives) plutôt que de faire ça comme en passant ?

  • Yea 1
Lien vers le commentaire
4 minutes ago, Rincevent said:

Tu diras ça aux centaines de générations d'hétérosexuels qui t'ont précédé, dont la lignée a abouti à toi, et pour qui ce n'était pas neutre. :)

 

Bof, nombres de rois nous ont montré qu'il n'y avait aucun besoin d'être hétéros pour avoir une descendance.

Un côté bi aide, mais pas besoin de plus.

 

 

Une obligation sociale n'est pas à confondre avec se faire plaisir.

(Pas pour rien que même les hétéros allaient niqué ailleurs).

 

Lien vers le commentaire
Il y a 10 heures, Rincevent a dit :

Tu diras ça aux centaines de générations d'hétérosexuels qui t'ont précédé, dont la lignée a abouti à toi, et pour qui ce n'était pas neutre. :)

Je ne pense pas que quiconque ait eu de devoir envers moi (ou envers tous les quasi-moi contrefactuels qui auraient pu naître d'un autre spermatozoïde, pour ce que ça peut faire) avant ma naissance (à la limite, on peut chipoter et se demander si ça commencerait pas plutôt à partir de mon stade foetal, voire de ma conception, mais ce n'est pas le sujet). Et je ne crois donc pas non plus avoir de devoir envers des personnes qui n'existent pas encore et pourraient ne pas exister.

 

Plus généralement, je crois que l'on a des devoirs qu'envers des individus (réels), et pas envers des groupes ou des catégories. Donc pas de devoir de faire perdurer une espèce, que ce soit l'homo sapiens ou le panda. Dans les deux cas, tout comme lorsqu'il s'agit de faire perdurer une culture, il s'agit tout au plus d'une préférence esthétique. J'envisagerais d'avoir une responsabilité envers chaque moustique individuellement avant de me mettre à croire en un devoir envers un taxon.

 

Il y a 10 heures, Rincevent a dit :

Mais depuis quand le but de la vie, ou plus précisément le chemin d'une vie bonne, est-il avant tout de s'amuser ? Ça peut constituer un à-côté fort agréable, mais si c'est juste pour du cul et rien d'autre, à quoi bon y investir tant de ressources (y compris cognitives) plutôt que de faire ça comme en passant ?

Je suis d'accord avec ça.

  • Yea 1
Lien vers le commentaire
il y a 19 minutes, Mégille a dit :

1): je ne crois donc pas non plus avoir de devoir envers des personnes qui n'existent pas encore et pourraient ne pas exister.

 

2): tout comme lorsqu'il s'agit de faire perdurer une culture, il s'agit tout au plus d'une préférence esthétique.

 

1): Est-ce le fait qu'ils n'existent pas encore qui compte, ou le fait qu'ils pourraient ne pas exister ? Dans ce dernier cas, tenir ses promesses (parmi d'autres choses) n'est pas un devoir, car autrui envers qui je me suis engagé pourrait tout à fait mourir 5 minutes après. 

 

2): Je pense que le bien que nous apportes la perpétuation de notre culture dépasse de très loin le plaisir purement esthétique. 

  • Yea 1
Lien vers le commentaire

Le truc que je comprends pas avec les raisonnements sur des gens qui pourraient exister, et qu'on lit aussi chez les écolos, c'est: de qui parlez-vous? D'abord un être humain ça a un phénotype, un tempérament et des goûts, contrairement à ces possibilités d'êtres humains dont on ne sait rien, et qui ont le même statut ontologique que le piranha possible dans mon évier, peut-être parce que les concepts métaphysiques applicables aux choses ne sont pas nécessairement applicables aux êtres (l'existence/l'essence) enfin du moins ça mérite débat.

Lien vers le commentaire
il y a une heure, Mégille a dit :

Je ne pense pas que quiconque ait eu de devoir envers moi (ou envers tous les quasi-moi contrefactuels qui auraient pu naître d'un autre spermatozoïde, pour ce que ça peut faire) avant ma naissance (à la limite, on peut chipoter et se demander si ça commencerait pas plutôt à partir de mon stade foetal, voire de ma conception, mais ce n'est pas le sujet). Et je ne crois donc pas non plus avoir de devoir envers des personnes qui n'existent pas encore et pourraient ne pas exister.

Aucun de tes ancêtres n'avait de devoir envers toi avant que tu n'existes ; mais du coup, ça constitue en soi un argument en faveur de la gratitude qu'on puisse avoir envers ses ancêtres. 

Lien vers le commentaire

Les polyamoureux ne sont rien d'autres que des gens malheureux en couple, qui cherchent une porte de sortie honorable et pensent qu'ils vont réussir à s'en tirer sans trop heurter les sentiments de l'autre et sans prendre leurs responsabilités.

C'est un trend sans importance, c'est juste ok aujourd'hui maintenant que la société s'est ouverte sur les sexualités alternatives, tout en devenant paradoxalement de plus en plus prude.

 

Le trend PUA est intéressant aussi, j'ai plusieurs amis PUA guru qui arrivent effectivement à utiliser avec succès les leviers qu'ils prêchent, mais ce sont des cyniques, ils font ça pour vendre des livres.

 

J'ai plusieurs amis / connaissances qui vivent ce lifestyle, ils partagent tous la même quête et ils s'enfoncent tous, mais ils ne le voient pas.

Plus ils couchent, plus ils s'enfoncent dans la dépression et la mélancolie.

Ils n'arrivent pas à se remplir, ce sont des coquilles vides et ça me rend triste pour eux.

 

J'ai 2 potes geek qui ont littéralement reverse-engineered l'algo Tinder. Avec une petite dizaine de comptes, de l'automation et un minimum d'efforts ils arrivent à coucher exactement avec les femmes qu'ils visent, que des bombes.

J'ai un autre ami qui a couché avec plus de 300 femmes en une seule année, il connaît toutes les procédures de test séropo, a rencontré tellement de nanas complètement dingues et désespérées, a failli se faire planter une fois au couteau de cuisine par une tarée, a couché avec un nombre incalculable de femmes mariées ou en couple qui n'assument pas, etc.

Hank Moody sous stéroïdes.

 

Il le dit lui même, sa vie est triste à pleurer, mais il a de la matière pour écrire un bouquin, ce qu'il compte faire, c'est toujours ça de pris.

Il échangerait tout ce qu'il possède contre une vraie histoire d'amour sans hésiter une seule seconde.

Mais cela ne vient pas, même après 300 femmes, cela ne vient plus.

Chaque fois qu'il pense y être arrivé, l'histoire ne dure pas plus de quelques semaines.

Je pense que son esprit a switché et qu'il n'y a malheureusement pas de retour en arrière possible.

 

Et ce n'est pas que lui. Ses partenaires ne sont pas beaucoup plus avancées.

Son constat est que la population des Tinder-like est dans l'ensemble le low-tier fondamentalement broken.

Il y a toujours un loup, toujours un problème psychologique, toujours une blessure, toujours quelque chose qui finit par remonter au bout de quelques jours.

Elles n'ont pas encore réussi à se mettre dans une relation durable parce qu'il y a en elle quelque chose d'abîmé.

 

Tous, je les vois les uns après les autres passer le cap, ils ne feront jamais d'enfants.

A partir d'un certain âge, il est trop tard, ceux qui n'ont pas sauté le pas ne feront plus d'enfants.

On est très rares dans mon groupe d'amis à avoir fait des enfants, on est plus l'exception que la norme.

Ils n'ont pas compris que ce qui nourrit et donne du sens à la vie, c'est faire des enfants, c'est transmettre.

Cela ne s'explique pas, il faut avoir des enfants pour le comprendre.

 

Ce n'est pas un hasard si les villes sont plus dégénérées et plus gauchistes.

Les gens qui rejettent la construction d'une vie familiale saine sont condamnés à être des éternels insatisfaits. Ils mourront malheureux.

Ils mettront ça sur le compte de leur patron, de leur porte-monnaie, de l'industrie alimentaire qui les empoisonne, de la pollution, du béton des villes... Ils ne saisiront jamais la cause réelle de leur malheur.

 

Ils chercheront à se remplir avec Marie Kondo, des causes politiques et des hobbys débiles. Ils sont condamnés à courir.

 

Tout simplement parce qu'ils luttent contre leur propre biologie. Leur propre raison d'être.

 

Evidemment, avoir une vie de famille riche est cliché et cela ne peut pas se passer sans quelques heurts et autres coups de canifs dans le contrat.

Dans ses moments-là il va falloir tenir.

La fidélité est une chimère et je ne suis même pas sûr que ce soit souhaitable sur l'horizon d'une vie.

 

Mais tout se pardonne, tout peut être travaillé à deux, le couple et les enfants, c'est le dernier cercle.

 

Plus facile à dire qu'à faire, mais ceux qui savent, savent.

  • Yea 2
  • Love 2
Lien vers le commentaire
il y a 1 minute, Airgead a dit :

Ils n'ont pas compris que ce qui nourrit et donne du sens à la vie, c'est faire des enfants, c'est transmettre.

Le diagramme midwits/topwits fait vraiment passer les pires clichés pour des marques de sagesse.

  • Yea 1
Lien vers le commentaire
il y a 9 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

Le diagramme midwits/topwits fait vraiment passer les pires clichés pour des marques de sagesse.

 

Il me semble que tu es jeune, je te le dis sans animosité, mais tu finiras par comprendre que certaines sagesses ne sont pas accessibles dans les livres.

  • Yea 1
Lien vers le commentaire
il y a 4 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

Le diagramme midwits/topwits fait vraiment passer les pires clichés pour des marques de sagesse.

Ça ne dit pas pour autant si ce cliché est vrai ou faux. Pour ma part, je le tiens pour vrai dans 99 % des cas.

Lien vers le commentaire
il y a 9 minutes, Airgead a dit :

 

Il me semble que tu es jeune, je te le dis sans animosité, mais tu finiras par comprendre que l'accès à certaines sagesses ne sont pas accessibles dans les livres.

Ah bah quand on a aucun argument il reste toujours des arguments contre le fait d'avoir des arguments.

il y a 8 minutes, Rincevent a dit :

Ça ne dit pas pour autant si ce cliché est vrai ou faux. Pour ma part, je le tiens pour vrai dans 99 % des cas.

Je sais pas comment on pourrait savoir si c'est faux ou pas. Tu vas pas nous faire un truc à la JRR avec "selon cette méta étude les gens sont en moyenne plus heureux quand ils ont des gosses". Ce que je sais c'est qu'on peut vivre très bien sans enfants. Kant n'a pas eu d'enfants, à ma connaissance, et la culture, le monde, la pensée ont été bien plus enrichis par Kant que par ma voisine avec ses cinq gosses. Quand quelqu'un dit détenir le sens de la vie en morale c'est généralement une généralisation excessive de lui à tout le monde. Et puis le critère vrai/faux en morale, bon...

  • Yea 3
Lien vers le commentaire
il y a 25 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

Ce que je sais c'est qu'on peut vivre très bien sans enfants.

On peut, hein. Mais la majeure partie de l'humanité n'est pas composée de gens qui peuvent sacrifier leur héritage biologique à leur héritage culturel.

  • Yea 1
Lien vers le commentaire
Il y a 1 heure, Airgead a dit :

Les polyamoureux ne sont rien d'autres que des gens malheureux en couple, qui cherchent une porte de sortie honorable et pensent qu'ils vont réussir à s'en tirer sans trop heurter les sentiments de l'autre et sans prendre leurs responsabilités.

C'est un trend sans importance, c'est juste ok aujourd'hui maintenant que la société s'est ouverte sur les sexualités alternatives, tout en devenant paradoxalement de plus en plus prude.

 

Le trend PUA est intéressant aussi, j'ai plusieurs amis PUA guru qui arrivent effectivement à utiliser avec succès les leviers qu'ils prêchent, mais ce sont des cyniques, ils font ça pour vendre des livres.

 

J'ai plusieurs amis / connaissances qui vivent ce lifestyle, ils partagent tous la même quête et ils s'enfoncent tous, mais ils ne le voient pas.

Plus ils couchent, plus ils s'enfoncent dans la dépression et la mélancolie.

Ils n'arrivent pas à se remplir, ce sont des coquilles vides et ça me rend triste pour eux.

 

J'ai 2 potes geek qui ont littéralement reverse-engineered l'algo Tinder. Avec une petite dizaine de comptes, de l'automation et un minimum d'efforts ils arrivent à coucher exactement avec les femmes qu'ils visent, que des bombes.

J'ai un autre ami qui a couché avec plus de 300 femmes en une seule année, il connaît toutes les procédures de test séropo, a rencontré tellement de nanas complètement dingues et désespérées, a failli se faire planter une fois au couteau de cuisine par une tarée, a couché avec un nombre incalculable de femmes mariées ou en couple qui n'assument pas, etc.

Hank Moody sous stéroïdes.

 

Il le dit lui même, sa vie est triste à pleurer, mais il a de la matière pour écrire un bouquin, ce qu'il compte faire, c'est toujours ça de pris.

Il échangerait tout ce qu'il possède contre une vraie histoire d'amour sans hésiter une seule seconde.

Mais cela ne vient pas, même après 300 femmes, cela ne vient plus.

Chaque fois qu'il pense y être arrivé, l'histoire ne dure pas plus de quelques semaines.

Je pense que son esprit a switché et qu'il n'y a malheureusement pas de retour en arrière possible.

 

Et ce n'est pas que lui. Ses partenaires ne sont pas beaucoup plus avancées.

Son constat est que la population des Tinder-like est dans l'ensemble le low-tier fondamentalement broken.

Il y a toujours un loup, toujours un problème psychologique, toujours une blessure, toujours quelque chose qui finit par remonter au bout de quelques jours.

Elles n'ont pas encore réussi à se mettre dans une relation durable parce qu'il y a en elle quelque chose d'abîmé.

 

Tous, je les vois les uns après les autres passer le cap, ils ne feront jamais d'enfants.

A partir d'un certain âge, il est trop tard, ceux qui n'ont pas sauté le pas ne feront plus d'enfants.

On est très rares dans mon groupe d'amis à avoir fait des enfants, on est plus l'exception que la norme.

Ils n'ont pas compris que ce qui nourrit et donne du sens à la vie, c'est faire des enfants, c'est transmettre.

Cela ne s'explique pas, il faut avoir des enfants pour le comprendre.

 

Ce n'est pas un hasard si les villes sont plus dégénérées et plus gauchistes.

Les gens qui rejettent la construction d'une vie familiale saine sont condamnés à être des éternels insatisfaits. Ils mourront malheureux.

Ils mettront ça sur le compte de leur patron, de leur porte-monnaie, de l'industrie alimentaire qui les empoisonne, de la pollution, du béton des villes... Ils ne saisiront jamais la cause réelle de leur malheur.

 

Ils chercheront à se remplir avec Marie Kondo, des causes politiques et des hobbys débiles. Ils sont condamnés à courir.

 

Tout simplement parce qu'ils luttent contre leur propre biologie. Leur propre raison d'être.

 

Evidemment, avoir une vie de famille riche est cliché et cela ne peut pas se passer sans quelques heurts et autres coups de canifs dans le contrat.

Dans ses moments-là il va falloir tenir.

La fidélité est une chimère et je ne suis même pas sûr que ce soit souhaitable sur l'horizon d'une vie.

 

Mais tout se pardonne, tout peut être travaillé à deux, le couple et les enfants, c'est le dernier cercle.

 

Plus facile à dire qu'à faire, mais ceux qui savent, savent.

 

Je suis d'accord sur le fait que les PUA-like mènent une vie assez triste, et qui ne fait pas du tout envie. Mais ce, essentiellement pour deux raisons : d'une part parce qu'ils n'ont des rapports que très superficiels avec leurs conquêtes, alors que c'est précisément le rapport humain avec l'autre que l'on désire (pour le reste, la masturbation suffit) ; d'autre part parce que clairement, le sexe n'est ni le seul ni le premier des besoins humains, et que s'y consacrer entièrement ne peut qu'entraîner un manque de tout le reste. Ceci dit, deux remarques importantes :

 

Ce n'est pas pour autant que le sexe récréatif/le libertinage condamne à une vie de malheur. Pas plus, en tout cas, que n'importe quel loisir susceptible de donner lieu à des abus et de créer une addiction. Et c'est même mieux que pas mal d'entre eux sous beaucoup de rapport. Contrairement à l'alcool, l'addiction possible n'est que psychologique, pas de risque de mourir d'un syndrome de sevrage brutal, pas de risque non plus de choper un cancer ou une cirrhose, il paraît même qu'une activité sexuelle régulière est bon pour la santé. Personnellement, j'arrêterai booze avant d'arrêter la baise (et je considère la chose sérieusement).

 

En fait, l'idée traditionnelle de l'amour est un peu comme le vin biodynamique. En multipliant les règles qui nuisent au rendement, ça va forcément améliorer la qualité. Mais ce n'est pas pour autant que ce n'est pas au moins en bonne partie du bullshit, ni que l'on ne peut pas obtenir d'aussi bons vins sans elles.

 

Mais surtout : tout ça n'a rien à voir avec le polyamour. D'abord, parce que le polyamour est avant tout une affaire de sentiments amoureux, pas de sexe. Il y a des poly qui sont asexuels, et même pour les autres, il est possible d'avoir des amours platoniques. Ensuite, il ne s'agit absolument pas d'avoir le plus de partenaires possibles, il s'agit simplement de ne pas s'imposer par principe de ne pas tomber amoureux de plus d'une personne à la fois. Le reste vient un peu tout seul. Et enfin, la vie d'un poly ne se résume pas à ça. Je consacre toujours le plus gros de mon temps au boulot (bon, étant prof, pas en été...), à la lecture, à la réflexion, au sport... J'ai même l'impression que mes anciennes relations monogames accaparaient une plus grande partie de ma vie que mes relations multiples actuelles.

 

Concernant la question des enfants, plusieurs réflexions en vrac :

- Je doute qu'avoir des enfants soit la seule façon de transmettre/de se réaliser, et je ne suis pas sûr non plus que ce soit la meilleure.

- Il y a un biais dans l'appréciation de ça quand on se fie aux témoignages, puisque la personne qui a vécu sans enfants peut se permettre de partager ses regrets, mais pas beaucoup de parents oseront parler des regrets (autrement que furtivement et sur le ton de la blague) qu'ils ont pu avoir concernant ce mode de vie. Et quand bien même toute la vie de parent ne se laisse pas du tout réduire aux éventuels (probables) regrets secrets, on peut en dire autant des non-parents.

- Je ne vois pas ce que devrait me faire -ou ce à quoi devrait m'engager- le truisme selon lequel tous mes ancêtres ont eu des enfants. Jusqu'à une ou deux générations en arrière, et encore, il est probable qu'ils aient tous ou presque -enfin, tous les hommes parmi eux- été coupables de viol conjugal, ça ne va pas rendre ça recommandable pour autant.

- Dernière chose : je soupçonne que le choix de ne pas avoir d'enfant de beaucoup de jeunes adultes aujourd'hui soit moins la conséquence que la cause, ou l'une des causes, des modes de vie dont on discute. En plus des facteurs culturels et peut-être biologiques, derrière le choix de faire un enfant, il y a aussi un paquet d'incitations économiques. Et quand, par rapport à tes parents (et encore plus par rapport à tes grands-parents), tu as non seulement besoin d'étudier plus longtemps, mais aussi beaucoup plus de chance d'être au chômage, beaucoup plus de difficulté à trouver (et encore plus à acheter) un logement, et que tu ne t'attends absolument pas à ce que ça s'arrange pour la génération suivante, et bien, ça pèse forcément dans la balance. Je ne dis pas que tout ça est nécessaire/impossible à surmonter, seulement que ce sont des difficultés auxquels n'avaient pas à faire les générations précédentes dans ces proportions (et je ne dis pas non plus qu'elles n'avaient pas d'autres problèmes par ailleurs). Je suis persuadé que les fantasmes d'apocalypse des jeunes (que ce soit chez les écolos de gauche ou les survivalistes de droite) ne sont qu'une projection du sentiment que leur inspire cette situation matérielle. Idem, les nouvelles façons d'aimer sont en partie un moyen de s'adapter à ça (en partie aussi une façon de s'adapter à la plus grande liberté des femmes, autre facteur très important).

  • Yea 7
Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...