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Variant Delta


Domi

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Il y a 5 heures, Bisounours a dit :

Vu les chiffres que vous donnez, c'est difficile d'assurer que le covid est juste une petite grippe puisque celle-ci génère entre 10 000 et 15 000 décès annuels, non ?

 

Pour les 60 ans et plus, c'est une très grosse grippe. Ce sont eux qui meurent.

 

 

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il y a 6 minutes, L'affreux a dit :

10 fois. Ouvre le lien.

C'est encore un peu compliqué à jauger précisément, mais c'est bien "plusieurs fois" pour les plus de 65 ans (la situation s'est probablement normalisée au fur et à mesure des vagues).

 

Si l'on a confiance dans les chiffres français, Pison et Meslé ont fait un petit topo sur le sujet en Mars 2021. On notera la surattribution probable (97 % des décès à plus de 60 ans attribuée au Quauvide, allons bon).

  • Yea 1
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11 hours ago, Tramp said:

Pas d’accord. Les journalistes sont payés pour chercher des faits etc. Les blogueurs sont bénévoles et autorisés du coup à raconter de la merde sans se casser le cul. 

Dans l'absolu oui, sauf à mon avis pour les sujets à la limite de la connaissance humaine. Quand il faut faire appel à des experts pour comprendre les faits ou faire des prédictions, la responsabilité du journaliste tient surtout dans la qualité de ses sources et le recoupement qu'il a effectué.

Si les experts concordent mais se vautrent le journaliste n'a pas tellement de choix. Tant que leurs erreurs ne lui crèvent pas les yeux il n'y peut pas grand chose.

Et en ce qui concerne les blogueurs je ne pensais pas tellement aux guignols qui racontent leur vie, mais à ceux qui cherchent à être crédibles, force est de constater que ce n'est pas donner à tous le monde.

 

  • Yea 1
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  • 2 weeks later...

Ci-dessous un projet d'article pour contrepoints. Je ne le propose pas à la publication pour le moment car la mortalité est en train de s'accélérer ce qui rend mes calculs caducs. J'attends sagement le pic des décès. Merci de me faire part de vos remarques. Avez-vous des précisions sur l'application du pass sanitaire au Portugal et en Espagne ? ça m'interesse.

 

 

Intro :

Révélation

Instauré malgré les promesses contraires dans un contexte de crainte médiatique de submersion des hôpitaux par la vague delta, le Pass sanitaire est un simple outil technique de lutte contre l’épidémie pour les uns, une atteinte grave aux libertés pour les autres.

 

Pour savoir si son intérêt sanitaire dépassait les contraintes qu’il impliquait, j'ai utilisé les données les plus immédiatement disponibles. Google donne un accès rapide à de nombreuses informations. . On peut par exemple taper « coronavirus France » et un graphique apparait qui nous permet de choisir l’onglet correspondant à la variable que l’on préfère étudier. Il peut s'agir du taux de vaccination, du nombre de décès ou du nombre de cas. On peut également « taper coronavirus nombre de cas » ou « nombre de décès » et faire défiler les pays. Ainsi le lecteur pourra aisément vérifier les chiffres cités dans cet article. Je précise utiliser à chaque fois pour une date donnée la moyenne sur 7 jours correspondante.

 

Nous montrerons que la vague delta est bien moins redoutable que prévu en Europe de l’Ouest, que le passe sanitaire n’y est presque pour rien et qu’un passe sanitaire instauré plus tôt aurait sauvé un tout petit nombre de personnes.

Une vague delta moins redoutable que prévu en Europe de l’Ouest

 

Révélation

Certains pays ont connu leur pic de contamination et de décès, d’autres seulement le pic de décès, d’autres encore n’ont pas encore atteint le pic des contaminations.

 

Ils ont connu le pic de contamination en juillet et le pic de décès en août

 

Quatre de nos voisins ont atteint leur pic de contamination fin juillet et de décès début août.

PICOUIOUI-1.png

Ramenés à la population française, le nombre de décès va de 27 pour les Pays-Bas à presque cent pour le Portugal. Le sommet du pic des contaminations semble assez proche des autres vagues, notamment pour le Royaume-Uni mais le pic des décès est très inférieur.

 

Ils ont atteint le pic de cas mais pas le pic de décès

 

Pour calculer le pic de décès j’applique le ratio de la colonne 4 au nombre de cas de la colonne 2. Ensuite, je le ramène à la population française.

PICOUINON.png

Ils n’ont pas atteint le pic de cas

PICNONNON.png

Pour nos voisins, le nombre de décès prévisibles ramené à la population française irait de 17 à 46, sans accélération. Le ratio du nombre de décès par rapport au nombre de cas est supérieur dans les pays qui ont moins de cas (Allemagne, Italie) et qui sont aussi ceux qui testent moins.

 

Une vague inférieure aux précédentes

 

Dans tous ces pays, la vitesse de progression du virus ne correspond pas aux prévisions pessimistes abondamment relayées par les médias. La forme de la courbe française comme l’exemple de nos voisins nous indiquent que nous avons atteint un pic de contamination et que celui-ci va redescendre. Le pic de mortalité devrait être proche de 100 par jour. Le taux de décès quotidien de l’ensemble de la vague est bien évidemment inférieur à son pic. L’observation des contaminations montre que la quatrième vague a débuté le 28 juin et atteint son pic le 16 août après 49 jours. La durée de la vague serait donc de 100 jours en tenant compte de la phase descendante.

 

J’estime le nombre de décès quotidien de la vague à 54.

 

Pour estimer le nombre de décès, j’ai d’abord pris en compte la moyenne du nombre de cas sur 7 jours tous les 7 jours. Ensuite, j’ai pris en compte le taux de décès de 0,42 % plus haut. J’ai enfin fait la moyenne.

1948 – 3020 – 4891 – 14310 – 17709 – 25201 - 23587
8,2 – 12,7 – 20,5 – 60,10 – 74,4 – 105,8 – 99
Moyenne : 54,4

 

La vague delta est donc bien inférieure aux précédentes. Son taux de décès journalier est également inférieur à celui d’une grippe. Cette dernière tue en moyenne entre huit et dix mille personnes chaque hiver selon santé publique France. Les chiffres se rapprochent également de ceux de la pneumonie qui faisait 12 000 morts en 2017 soit approximativement 33 décès par jour.

Le défenseur du passe sanitaire pourrait rétorquer que sa mise en place explique ces chiffres rassurants. Qu’en penser ?

 

 

 

Effets du pass sanitaire

Révélation

Le pass sanitaire a pu diminuer la mortalité du covid 19 en incitant à la vaccination et en écartant les personnes contagieuses des lieux propices à la contamination.

 

1 - Incitation à la vaccination et réduction de la mortalité

 

La contribution à la réduction des décès de l'incitation à se vacciner par le biais du pass sanitaire  dépend du nombre de décès évités en raison de la vaccination et du nombre de personnes vaccinées en raison de l’instauration du pass sanitaire.

 

Incitation à la vaccination

 

Il n’est pas toujours nécessaire qu’une mesure soit en vigueur pour produire des effets. Les annonces du 9 juillet d’Emmanuel Macron ont eu un effet très visible sur l’incitation à se vacciner puisque de nombreuses prises de rendez-vous ont suivi son discours.

 

Au vu des graphiques, l’annonce de la mise en place du passeport vaccinal a pu augmenter de cinq millions le nombre de doses distribuées . Cela équivaut à 2,5 millions de vaccinations complètes.

Il convient malgré tout de rester prudent sur l’effet définitif des annonces sur le taux de vaccination. Peut-être ont-elles accéléré le processus de vaccination des moins pressés tout en en radicalisant d’autres dans leur refus. Le bilan définitif pourra être tiré en comparant les stratégies vaccinales (contraintes ou consentis) des différents pays. Souvenons-nous qu’un passe sanitaire n’a été nécessaire ni aux Pays-bas, ni en Angleterre. De plus, l’essentiel de l’effet vaccinal sur la réduction de la mortalité a été produit par la vaccination « libre » plus que par la vaccination contrainte.

 

Réduction des décès en raison de la vaccination

 

Les études comparant les risques de décès par tranche d'âge apportent la preuve de l'intérêt de la vaccination. Le caractère peu meurtrier de la quatrième vague malgré la contagiosité accrue du variant delta confirme ses effets positifs. En revanche, les taux de vaccination expliquent assez mal les différences entre pays concernant les pics de décès.

 

Quel fut l'effet des annonces d'Emmanuel Macron sur les décès ? En tenant compte de deux millions et demi de vaccinés supplémentaires en plus d’une part et d’un décès quotidien sur 600 000 non vaccinés, l’effet serait de quatre décès quotidiens.

 

Cependant, l'augmentation du nombre de cas pourrait être proportionnellement plus important que le nombre non vaccinés. Cela accroitrait d'autant les effets des annonces présidentielles.

 

2 - Éloignement des personnes contagieuses

 

Cet effet d'éloignement a été nul avant le 9 août et très marginal sur l’évolution de l’épidémie. L’inflexion de la courbe, montrant que nous nous rapprochions du pic des contaminations avait déjà commencé.

 

Nous ne pouvons connaitre l’effet de cette mesure dans l’avenir. Toutefois nous pouvons tenter d'imaginer ce qui ce serait produit avec une instauration du Pass plus précoce.

Prospective

Révélation

Rappelons que la quatrième vague a débuté le 28 juin et atteint son pic le 16 août après 49 jours. Sur ces bases, quel pourrait être l’effet de l’exclusion des non vaccinés de certains lieux et activités ?

Nous pouvons nous en faire une idée à partir des effets comparatifs des confinements. La différence entre pays "confinistes" et autres, a montré la modestie des effets des confinements. Or, cette différence est plus radicale que celle entre le pass sanitaire et son absence. Par conséquent, l'hypothèse d'une réduction de 20 % des décès en raison de l’effet d’exclusion du passe sanitaire apparait très optimiste.

 

Sur la totalité des décès, cela correspondrait à 11 vies sauvées par jour. La réduction du nombre de décès de vaccinés est encore plus faible. Les vaccinés représentant 20 % des décès, ce qui représente 11 décès par jour. Une réduction de 20 % de ce chiffre correspondrait à 2,2 décès quotidiens évités.

 

Après tout, les contraintes pesant sur les non vaccinés se justifient d’abord sur le risque pesant sur les vaccinés. Dans leur rapport avec les autres non vaccinés, les risques sont réciproquement acceptés. Une telle réduction de risque mérite-t-elle de contraindre des dizaines de millions de personnes ?

 

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