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Nicolas Bouzou 🤡 ? et ses amis


Largo Winch

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Il y a 3 heures, F. mas a dit :

Comme quoi, le macronisme a été bien pire que le sarkozysme pour les libéraux. Il l'a corrompu de l'intérieur.

Macron, excellent acteur, a réussi à se faire passer pour libéral là où Sarkozy avait eu l'honnêteté de prétendre unir l'ensemble des droites (et devoir mettre Sarkozy et honnêteté dans la même proposition m'arrache un rire jaune). Mais plus encore, sous Sarkozy, le mouvement libéral français a été multiplié par trois ou quatre, tandis que Macron a réussi à le faire exploser et à en dissoudre une partie importante dans ses intérêts de classe et dans des oppositions artificielles (le plus insultant étant sans doute que cette partie continue à se croire libérale, voire la seule à représenter le libéralisme).

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Il y a 1 heure, Rincevent a dit :

Macron, excellent acteur, a réussi à se faire passer pour libéral là où Sarkozy avait eu l'honnêteté de prétendre unir l'ensemble des droites (et devoir mettre Sarkozy et honnêteté dans la même proposition m'arrache un rire jaune). Mais plus encore, sous Sarkozy, le mouvement libéral français a été multiplié par trois ou quatre, tandis que Macron a réussi à le faire exploser et à en dissoudre une partie importante dans ses intérêts de classe et dans des oppositions artificielles (le plus insultant étant sans doute que cette partie continue à se croire libérale, voire la seule à représenter le libéralisme).


Sur la fin, tu confonds le Covid et Macron, selon moi.

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La corruption du libéralisme dépasse le Macronisme à mon sens. Je ne pense pas que la soumission aux délires Covid et écolo de Mark Rutte aux Pays-Bas et dans la moindre mesure des libéraux allemand soient liés à Macron.

Il y a une tendance de fond plus globale et plus profonde dont Macron n'a été qu'un des aspects.

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Le macronisme pour les libéraux, c'est avant tout une tentation bien française visant à se désolidariser complètement de la droite avec laquelle on les confond ordinairement. Certains ont imaginé en Macron un radeau de la méduse leur permettant de quitter définitivement les rivages du centre-droit pour le centre-gauche. Résultat : dilution du message et intégration à un bloc autoritaire d'un nouveau genre, socialement à droite et culturellement à gauche technocratique.

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Au final cette tentation est un succès, puisque même les associations libérales proches des sphères élitistes ont fini par être discréditées et désertées par les sphères macronistes autoritaires (SFL est désormais perçue comme une asso "complotiste" - je ne sais pas si c'est une si mauvaise chose que ça). J'en viens à me dire que cette histoire de Covid n'était peut-être une si mauvaise chose en soi, dès lors qu'on est débarassés des éléments nocifs à la défense de nos idées. Si draguer la technocratie implique de raconter n'importe quoi, alors c'est niet.

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Il y a 10 heures, Rincevent a dit :

tandis que Macron a réussi à le faire exploser et à en dissoudre une partie importante dans ses intérêts de classe

 

Ce qui est cool, c'est que comme d'ici quelques mois, le macronisme va être complétement démonétisé, plus que le sarkozysme, on va encore passer pour des cons.

Enfin, on va pas refaire le match de 2017, mais on sait qui a eu tort :D .

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il y a 1 minute, Bézoukhov a dit :

Enfin, on va pas refaire le match de 2017, mais on sait qui a eu tort :D .

Oh, certains continuent Ă  le nier, et continueront longtemps.

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Le phénomène n'est pas nouveau et n'est pas lié au macronisme. Des libéraux en peau de lapin il y en avait beaucoup du temps de Sarkozy. Même sur liborg, je me souviens qu'en 2007 il y avait des débats animés avec certains qui défendaient ici les idées sarkozystes.

 

Je pense même que ce phénomène a toujours existé : si j'ai bonne mémoire (car mes lectures remontent à longtemps), il me semble qu'au début du XIXe des libéraux tels que Benjamin Constant, Destutt de Tracy ou JB Say devaient batailler contre les idées des "doctrinaires", les libéraux en peau de lapin de l'époque...

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On 9/5/2022 at 6:47 PM, poincaré said:

Au final cette tentation est un succès, puisque même les associations libérales proches des sphères élitistes ont fini par être discréditées et désertées par les sphères macronistes autoritaires (SFL est désormais perçue comme une asso "complotiste" - je ne sais pas si c'est une si mauvaise chose que ça).

 

Ce n'est pas vraiment ce que j'appelle un succès ;)

 

On 9/6/2022 at 8:41 AM, Largo Winch said:

Le phénomène n'est pas nouveau et n'est pas lié au macronisme. Des libéraux en peau de lapin il y en avait beaucoup du temps de Sarkozy. Même sur liborg, je me souviens qu'en 2007 il y avait des débats animés avec certains qui défendaient ici les idées sarkozystes.

 

Je pense même que ce phénomène a toujours existé : si j'ai bonne mémoire (car mes lectures remontent à longtemps), il me semble qu'au début du XIXe des libéraux tels que Benjamin Constant, Destutt de Tracy ou JB Say devaient batailler contre les idées des "doctrinaires", les libéraux en peau de lapin de l'époque...

 

Ce qui est nouveau, c'est que la nette séparation entre droitisme/sarkozysme a été suffisamment solide pour s'en distinguer. Le macronisme a disloqué la communauté morale lib de l'intérieur parce que par intérêt et par stratégie, certains mercenaires ont cru pouvoir souffler à l'oreille du Prince. Résultat, c'est finalement le Prince qui a remodelé un certain libéralisme de cour à son image, c'est à dire en adoubant une sorte de rocardisme conservateur taillé pour protéger idéologiquement l'économie de rentes national.

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Le 05/09/2022 à 23:33, Bézoukhov a dit :

 

Enfin, on va pas refaire le match de 2017, mais on sait qui a eu tort :D .

 

Le 05/09/2022 à 23:36, Rincevent a dit :

Oh, certains continuent Ă  le nier, et continueront longtemps.


C'etait un pari, il valait bien le pari Fillon. Qui nous aurait enfermés tout aussi rapidement que Macron, si ce n'est plus. Rien, absolument rien n'indique le contraire. Mais, bon, continuons a croire qu'un agent de Vladimir aurait apporte plus de libertes en France...

A raisonner comme vous le faites, c'est-a-dire a rebours, le seul vote liberal en 2017, c'etait probablement Melenchon.
 

Le 06/09/2022 à 07:09, PABerryer a dit :

 

Oui, mĂŞme si je doute que les autres eurent raison.

 

Merci de le reconnaitre.

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il y a 16 minutes, Johnnieboy a dit :

A raisonner comme vous le faites, c'est-a-dire a rebours, le seul vote liberal en 2017, c'etait probablement Melenchon.

Hé, au moins il n'est pas énarque. 

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Un autre effet de bord du macronisme : la notion de libéralisme est tellement associée à la politique de l'exécutif, quelque soit son contenu, qu'en réaction, toutes les plateformes politiques concurrentes ont choisi de sacrifier le peu de libéralisme qui leur restait pour éviter d'être confondues avec les hommes d'un président assez universellement hai (on peut parler de sa réélection, qui, est plus une somme de rejets que la traduction d'un engouement populaire).

 

D'un point de vue libertarien, osef certes, d'un point de vue libéral classique (et même libéral tout court), c'est catastrophique : les débouchés politiques du message libéral sont encore plus étroits que d'hab. S'il n'y a pas de débouchés pour rendre applicables les idées libérales, alors il y a désincitation à s'engager et à produire des idées un peu originales en amont). La mode est désormais à la planification, à la taxation des superprofits et à la sobriété pilotée par nos énarques. 

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Just now, Johnnieboy said:


Euh, je ne suis peut-être pas assez vieux mais je n’ai jamais connu une autre mode en France.

 

Jusqu'à présent, même les socialistes jouaient la carte de la modernisation, à défaut de la libéralisation. Il faut par exemple se concentrer sur la communication schizophrène des gouvernements successifs en politique intérieure et en matière européenne : les discours, quelques soient les écuries, pouvaient être résumés de la manière suivante > classiquement socdem en politique intérieure, blairiste/réformiste quand nos élites s'adressaient à l'UE. Aujourd'hui, elles ne font même plus semblant : elles envisagent benoîtement de prendre les solutions et les éléments de langage de la planif gaulliste pour les européaniser.

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Le 07/09/2022 à 11:47, F. mas a dit :

Un autre effet de bord du macronisme : la notion de libéralisme est tellement associée à la politique de l'exécutif, quelque soit son contenu, qu'en réaction, toutes les plateformes politiques concurrentes ont choisi de sacrifier le peu de libéralisme qui leur restait pour éviter d'être confondues avec les hommes d'un président assez universellement hai (on peut parler de sa réélection, qui, est plus une somme de rejets que la traduction d'un engouement populaire).

 

D'un point de vue libertarien, osef certes, d'un point de vue libéral classique (et même libéral tout court), c'est catastrophique : les débouchés politiques du message libéral sont encore plus étroits que d'hab. S'il n'y a pas de débouchés pour rendre applicables les idées libérales, alors il y a désincitation à s'engager et à produire des idées un peu originales en amont). La mode est désormais à la planification, à la taxation des superprofits et à la sobriété pilotée par nos énarques. 

Excellent point, il n'y a qu'à voir l'essor d'un Aurélien Pradié chez LR.

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  • 4 months later...
  • 4 months later...

Ça donne à réfléchir

 

Révélation

Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’Nicolas Bouzou @nbouzou Tribune commune avec @ChloeMorin2 et @OlivierBabeau pour faire des propositions sur la nécessaire revalorisation de la fonction d'élu. Rétablissement du cumul, hausse des rémunérations, dépénalisation, fin de l'hyper-transparence faisons sauter tous les tabous afin de sauver notre démocratie. lefigaro.fr/vox/societe/ce...’

 

 

L'article qui a motivé ce tweet (?) n'est pas disponible en totalité, mais il commence pas mal.

Il parle plus particulièrement des maires ?

 

 

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/ces-mesures-simples-qui-pourraient-resoudre-notre-crise-democratique-20230611

 

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41 minutes ago, Bisounours said:

L'article qui a motivé ce tweet (?) n'est pas disponible en totalité, mais il commence pas mal.

 

 

C'est ironique?

 

 

Pour être plus clair, pour prendre juste cet exemple, je ne vois pas comment tu peux redonner confiance en ses élus aux électeurs avec des présupposés du style:

"Le problème c'est qu'avec 6k€/mois plus tout les avantages à côtés c'est pas assez payé pour potasser sur les retraites.

Il faut revaloriser les rémunérations et vous allez voir, on aura des talents et cela sera totalement accepté par les français".

 

Non.

A chaque fois que l'on a vu des politiciens pleurnicher sur leur rémunération trop faible, ce n'a jamais été une manière pour l'élu en question de se faire apprécier.

Au contraire, Ă  chaque fois le verdict c'est: "Il est hors sol".

 

Alors on peut en discuter.

On peut passer la rémunération à 40K€/mois pour que certains de McKinsey viennent au parlement.

Et peut-ĂŞtre que les lois seront meilleures mĂŞme si j'en doute;

Mais clairement cela ne sera pas un moyen de restaurer la confiance avec les Ă©lecteurs.

 

Je ne suis pas pour la démagogie qui consiste à dire qu'ils sont trop payé ou autre.
Mais dire que le problème est qu'ils sont trop peu payé, je ne vois pas comment cela va faire l'approbation de la part du peuple.

 

 

Alors je serais curieux de voir l'article (surtout qu'il parle de l'affaire Cahuzac comme un tournant), mais dans les propositions, à part l'hyper-transparence (et encore cela dépend ce qu'il veut dire par là), il y a rien qui me fasse rêver.

Ou alors il se limite aux maires des petites communes et ne parle que des cas de maires qui se prennent des stormshit voire plus, mais j'en doute.

Et dans tous les cas c'est pas à ce niveau que le problème est le plus patent dans notre classe politique.

C'est un vrai problème la désaffection pour le poste de maire dans les petites communes et ce qu'ils se prennent, mais tu ne peux mettre dans le même sac ces maires et Cahuzac.

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Rien sur la démission de la fonction publique ? 
 

Le travail de fond devrait être fait par les parties mais les partis en France sont devenu des coquilles vides sans idées. 
 

Imaginons que les gars soient payés 50k par mois. En quoi ça va donner une meilleure sélection des candidats aux élections par les partis ? Ce qui compte pour être choisit c’est le copinage au sein du parti et la capacité à gagner l’élection. La compétence n’intervient qu’à la marge. 
 

Ensuite, je suis pas pour la disparition du Sénat mais à partir du moment où l’AN a le dernier mot, la compétence des sénateurs, on s’en fout un peu. 

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il y a 28 minutes, Marlenus a dit :

C'est ironique?

 

 

Pour être plus clair, pour prendre juste cet exemple, je ne vois pas comment tu peux redonner confiance en ses élus aux électeurs avec des présupposés du style:

"Le problème c'est qu'avec 6k€/mois plus tout les avantages à côtés c'est pas assez payé pour potasser sur les retraites.

Il faut revaloriser les rémunérations et vous allez voir, on aura des talents et cela sera totalement accepté par les français".

 

Non.

A chaque fois que l'on a vu des politiciens pleurnicher sur leur rémunération trop faible, ce n'a jamais été une manière pour l'élu en question de se faire apprécier.

Au contraire, Ă  chaque fois le verdict c'est: "Il est hors sol".

 

Alors on peut en discuter.

On peut passer la rémunération à 40K€/mois pour que certains de McKinsey viennent au parlement.

Et peut-ĂŞtre que les lois seront meilleures mĂŞme si j'en doute;

Mais clairement cela ne sera pas un moyen de restaurer la confiance avec les Ă©lecteurs.

 

Je ne suis pas pour la démagogie qui consiste à dire qu'ils sont trop payé ou autre.
Mais dire que le problème est qu'ils sont trop peu payé, je ne vois pas comment cela va faire l'approbation de la part du peuple.

 

 

Alors je serais curieux de voir l'article (surtout qu'il parle de l'affaire Cahuzac comme un tournant), mais dans les propositions, à part l'hyper-transparence (et encore cela dépend ce qu'il veut dire par là), il y a rien qui me fasse rêver.

Ou alors il se limite aux maires des petites communes et ne parle que des cas de maires qui se prennent des stormshit voire plus, mais j'en doute.

Et dans tous les cas c'est pas à ce niveau que le problème est le plus patent dans notre classe politique.

C'est un vrai problème la désaffection pour le poste de maire dans les petites communes et ce qu'ils se prennent, mais tu ne peux mettre dans le même sac ces maires et Cahuzac.

Je n'ai jamais compris pourquoi il fallait un maire dans une commune. Un conseil municipal élu à la proportionnelle ferait très l'affaire. Chacun donne son avis, discute, et puis voilà.

En fait les politiques veulent le pouvoir, ĂŞtre le Chef. Sans partage.

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8 minutes ago, GilliB said:

Je n'ai jamais compris pourquoi il fallait un maire dans une commune. Un conseil municipal élu à la proportionnelle ferait très l'affaire. Chacun donne son avis, discute, et puis voilà.

En fait les politiques veulent le pouvoir, ĂŞtre le Chef. Sans partage.

Moui alors j'ai toujours trouvé plus pratique les formations où il y avait un "chef" désigné que celles "Attendez, on va débattre pour savoir qui on va vous envoyer, par contre soyez sûr que cela ne sera pas celle de la semaine dernière".

 

Et pas que pour les politiques, cela marche pour les associations, les groupements, etc.

A un moment, c'est pratique d'avoir une personne qui représente le groupement.

 

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il y a 7 minutes, Marlenus a dit :

Moui alors j'ai toujours trouvé plus pratique les formations où il y avait un "chef" désigné que celles "Attendez, on va débattre pour savoir qui on va vous envoyer, par contre soyez sûr que cela ne sera pas celle de la semaine dernière".

 

Et pas que pour les politiques, cela marche pour les associations, les groupements, etc.

A un moment, c'est pratique d'avoir une personne qui représente le groupement.

 

VoilĂ  tu rentres dans le panneau. Il faut un responsable de la politique de la commune. Une commune n'a pas Ă  avoir de politique.

Une commune c'est comme une copropriété, il y a une assemblée des copropriétaires, et un syndic qui gère les affaires courantes. Le syndic execute mais n'est pas le chef. Mais le syndic est un interlocuteur.

Dans une commune, il y a des fonctionnaires territoriaux qui gèrent les affaires courantes.

Il n'y a pas besoin de chef. 

Moi je préfère une structure qui respecte les minorités. Ton argument est utilitariste.

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2 minutes ago, GilliB said:

 

Une commune c'est comme une copropriété, il y a une assemblée des copropriétaires, et un syndic qui gère les affaires courantes. Le syndic execute mais n'est pas le chef. Mais le syndic est un interlocuteur.

 

Tu as déjà fait des AG de copro?

Tu as déjà eu affaire à des syndics?


Et tu préfères les syndic sans président du conseil syndical?

 

Si oui, on a pas la même expérience.

 

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