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L'un des 5 libéraux français arrive pour grossir les rangs


Airgead

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S'expatrier avec des ados ou s'en approchant, je vous souhaite bien du courage, croyez-moi. Il faut vraiment avoir un projet très solide pour se lancer dans une telle aventure. Déjà rien que la problématique de l'école ou des études va vous demander beaucoup de compromis et aussi amènera son lot de surprises heureuses ou pas.

Me rappelle que les enfants d'un couple d'amis australiens avaient même fini par ne plus parler anglais à la maison. Une cousine dont l'enfant n'arrivait pas à parler, tiraillé entre le Français et le Hongrois. Un ado ingérable à cause de la perte de son club de foot. Bref, j'ai pu observer quand même pas mal de soucis avec les "vrais expats".

Par vrai expat, j'entend ceux qui ne fréquentent pas le French Hockey Club de Singapour, et restant essentiellement entre con-tribuables, la pire des expatriations possible.

 

A défaut des survivalistes, je te conseille aussi de regarder du côté des néo-autonomistes qui ont une approche beaucoup plus "paysanne" de la chose. Un bon exemple ici:

https://www.youtube.com/channel/UCOc43VE8KbZbwMX7fikucyw

 

 

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il y a 7 minutes, michel kohlhaas a dit :

Tu m'apprends qu'il se prépare. Je parlais plutôt de l'immigration des bourgeois blancs éduqués qui viennent de Californie.

Ah pour le coup j'ai lu quelque part ici qu'ils votaient plutôt républicain mais que les natifs se mettaient à voter démocrate (chose contre-intuitive). À vérifier.

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Il y a 1 heure, Waren a dit :

S'expatrier avec des ados ou s'en approchant, je vous souhaite bien du courage, croyez-moi. Il faut vraiment avoir un projet très solide pour se lancer dans une telle aventure.

Notre surhomme randien ici pourra bien régler toutes ces broutilles d'enfants

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10 hours ago, Airgead said:

Merci Sekonda,

Je ne me suis pas inscrit plus tôt par volonté de me détacher des discussions politiques, elles ne m'apportent rien de bon, me font m'insurger sur des choses qui ne peuvent pas être résolues, et parasitent mon énergie.

 

J'ai toujours oscillé entre d'un côté 

se foutre de toutes ces foutaises et profiter de la vie tout en comprenant comment ça fonctionne, donc avec un avantage, et de l'autre ne penser qu'à ça et a ces cons qui mettent tous les jours le pays en pièce. Ma présence régulière en ces lieux montre donc que je suis faible et qu'on ne se refait pas.

9 hours ago, Airgead said:

Je ne mets jamais le masque à part à l'école, les maîtresses ont fini par m'obliger à le mettre, elles refusaient littéralement de me rendre mes enfants quand j'allais les chercher si je ne portais pas le masque.

 

Je suis passé pour le fou de service a l'école. Beaucoup de gens ont arrêté de me parler. J'avais un espace pour moi tout seul a la sortie de l'école. C'est très bien : ça montre quels sont les 80% de moutons et de flippés de la mort que tu ne veux pas inviter à la maison.

 

Chose amusante : je suis passé ici pour le flippé de service. Comme quoi.

9 hours ago, Rincevent said:

Homme de goût. 

J'ai ça dans le métro. Effet garanti.

https://www.etsy.com/fr/listing/899018186/masque-psycho-borderlands-masque-facial

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Il y a 12 heures, Airgead a dit :

Si je m'inscris aujourd'hui c'est parce que j'ai dépassé toutes les limites de ce que je pouvais endurer avec la situation COVID.

 

Liborg comme refuge, pourquoi pas? Subis-tu donc la pression médiatique sans la subir tout en la subissant?

J'ai fait un allé-retour à Maastricht, il me semble que là-bas les histoires de virus ne font pas les titres des quotidiens...alors? les Pays-Bas, voilà une région attractive! en plus pour un entrepreneur!

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Il y a 1 heure, cedric.org a dit :

 

 

Chose amusante : je suis passé ici pour le flippé de service. Comme quoi.

 

 

C'est comme être de droite dans le monde normal et gauchiste sur liborg.

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Il y a 16 heures, Sekonda a dit :

Pourquoi ne pas mettre de majuscule à France ? Il ne faut pas confondre le pays et son administration. 

 

J'écris très souvent france (minuscule) et état (avec un é plus minuscule que minuscule) pour signifier tout le respect que je porte pour ces 2 concepts :)

 

 

Il y a 14 heures, michel kohlhaas a dit :

 

Le Texas est en train de (re)devenir démocrate.

 

Et c'est un vrai crève cœur.

En cause l'exode des liberals qui après avoir pompé jusqu'à la lie et démolis les plus belles réussites américaines sont bien obligés de trouver un nouvel os à ronger.

 

Après je pense personnellement que si l'humanité doit se réveiller, ça partira du Texas.

 

 

Il y a 12 heures, PABerryer a dit :

Bienvenue en ces lieux @Airgead, si tu connais les us et coutumes, tu sais à quelles questions répondre (je ne crois pas avoir vu tes réponses dans ta présentation).

 

Ah non? Quelles questions ?

 

Il y a 10 heures, Reykjavik a dit :

 

Liborg comme refuge, pourquoi pas? Subis-tu donc la pression médiatique sans la subir tout en la subissant?

J'ai fait un allé-retour à Maastricht, il me semble que là-bas les histoires de virus ne font pas les titres des quotidiens...alors? les Pays-Bas, voilà une région attractive! en plus pour un entrepreneur!

 

Oui c'est un paradoxe.

Je ne subissais pas la pression médiatique tant que l'on ne me promettait pas de venir me chercher avec les dents jusque dans les chiottes.

S'est additionnée la pression sociale avec laquelle j'ai toujours su composer, un entrepreneur anarcap, t'imagines bien que pour trouver des amis tu peux te lever tôt.
Mais comme d'autres l'ont relevé, le phénomène est quand même sacrément nouveau quand les normies sortent de leur rôle d'esclave habituel pour se permettre d'avoir un avis qui peut se résumer à vouloir te mettre au pas dans des camps.

 

P.S. Les PB, ouais ça aurait pu, j'ai des connaissances qui vivent dans des maisons sur l'eau là, ils vont au boulot en bateau, ils ont une vie de dingue :)

 

Thanks @Waren @fm06

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  • 2 weeks later...
Le 27/07/2021 à 12:49, Johnathan R. Razorback a dit :


Question : est-ce un problème d'avoir peu d'empathie quand on n'est peu enclins à avoir recours à la violence ?  Parce que, si les libéraux obtiennent les scores les plus bas en matière d'empathie, force est de constater qu'ils n'ont jamais eu l'idée d'ouvrir des camps, non plus. Moi, ça me convient. 

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il y a 12 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

On a tous notre petit côté Pinochet

Pinochet avait le bon goût de traiter son opposition comme un flux plutôt que comme un stock.

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à l’instant, Rincevent a dit :

Pinochet avait le bon goût de traiter son opposition comme un flux plutôt que comme un stock.

Il *faut* que je me souvienne de dire ça à quelqu'un IRL quand l'occasion se présentera :lol:

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Il y a 2 heures, Johnnieboy a dit :


Question : est-ce un problème d'avoir peu d'empathie quand on n'est peu enclins à avoir recours à la violence ?  Parce que, si les libéraux obtiennent les scores les plus bas en matière d'empathie, force est de constater qu'ils n'ont jamais eu l'idée d'ouvrir des camps, non plus. Moi, ça me convient. 

 

J'ai rêvé ou j'ai vu passer sur liborg une étude ou un bouquin sur cette thématique? Après la Première Guerre mondiale, les discriminations contre les Allemands ethniques en Europe de l'Est (notamment en Tchécoslovaquie et en Pologne) devinrent l'objet de la propagande nazie. Tous les régimes autoritaires et bellicistes jouent sur l'empathie. Si tu t'en fous, tu es moins susceptible de te retrouver embrigadé dans la Grande Croisade contre le Mal. 

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Il y a 8 heures, Johnnieboy a dit :

Question : est-ce un problème d'avoir peu d'empathie quand on n'est peu enclins à avoir recours à la violence ? 

 

C'est un problème parce que le bien d'autrui (ou même de soi), et la compréhension qu'on peut en développer, est très largement irréductible au fait de ne pas lui casser la gueule.

 

De la même façon que ne pas s'auto-mutiler est un début pour avoir une bonne vie, mais on ne va pas très loin juste avec ça. 

 

Pour employer une image, fabriquer un robot intelligent, indépendant et non-violent n'est pas spécialement nuisible à l'humanité, mais s'il s'en fiche de l'humanité, ça ne nous apporte pas de bénéfices notables. C'est pauvre quoi. 

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il y a 10 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

 

C'est un problème parce que le bien d'autrui (ou même de soi), et la compréhension qu'on peut en développer, est très largement irréductible au fait de ne pas lui casser la gueule.

 

De la même façon que ne pas s'auto-mutiler est un début pour avoir une bonne vie, mais on ne va pas très loin juste avec ça. 

 

Pour employer une image, fabriquer un robot intelligent, indépendant et non-violent n'est pas spécialement nuisible à l'humanité, mais s'il s'en fiche de l'humanité, ça ne nous apporte pas de bénéfices notables. C'est pauvre quoi. 


Souhaiter le bien d'autrui ne conduirait jamais donc qu'au bien d'autrui ? Et jamais a son oppose ? These audacieuse.

Ne pas nuire, c'est déjà être pas loin d'un ange sur notre planète. On pourrait déjà avoir un quasi-paradis sur Terre si les gens se contentaient, pour commencer, de ne pas nuire. Je veux dire, on pourrait entrer dans tes délires philosophico-mystiques de vouloir le bien d'autrui une fois que l'on aura atteint cette étape. Et, pour peu que l'on s'intéresse a l'Histoire, je note que beaucoup de tentatives de vouloir le bien d'autrui ont mené a des catastrophes et des massacres de masse et des souffrances sans fin. Ce que les libéraux demandent, d'une certaine manière, c'est que l'on essaie, pour une fois, de live and let live et de voir si, finalement, ça n'aboutirait a de meilleurs résultats.

 

En fait, tu me fatigues. Tu n’es pas intelligent et tu as juste avale sans digérer une grosse quantité de livres. Si encore tu n'étais jamais venu sur lib.org, je serais tolérant. Mais à croire que t'es venu ici sans rien apprendre pendant dix ans. C'est extrêmement inquiétant pour toi.

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Le 27/07/2021 à 12:26, Airgead a dit :

 

Je ne me suis pas inscrit plus tôt par volonté de me détacher des discussions politiques, elles ne m'apportent rien de bon, me font m'insurger sur des choses qui ne peuvent pas être résolues, et parasitent mon énergie.

J'ai aussi senti que la pression sociale était tellement forte qu'il n'y avait rien à sauver à ce moment-là, j'aurais eu l'impression d'être encore plus seul et isolé que d'habitude (sensation que je pense connaissent bien les libéraux dans leurs cercles sociaux), la tâche était titanesque il y a 18 mois et j'avais estimé plus malin de simplement me mettre en mode autiste, bosser double pour mettre encore plus ma famille à l'abri pour ce qui allait arriver.

Mais je suis venu quand même car j'ai la sensation aujourd'hui qu'on peut enfin en discuter et commencer à admettre que l'on voit bien ce que l'on voit.

 

Salut Grand Libéral,

Je suis le 6e de France et le 11e du monde, c'est un peu moins que toi mais c'est pas mal quand même

En tout cas, tes messages ont provoqué chez moi l'envie de franchir le pas à mon tour. Tu as exprimé en quelques mots dans ce fil les sentiments qui sont les miens, en tous points, et cette phrase "...par volonté de me détacher des discussions politiques, elles ne m'apportent rien de bon, me font m'insurger sur des choses qui ne peuvent pas être résolues, et parasitent mon énergie" a achevé de me convaincre : je ne suis donc pas le seul. Oui, il y a peut-être quelques individus parmi ces milliards d'humains avec lesquels il est possible d'entrer en résonnance. Quelle perspective fantastique.

Mais pour faire quoi ?

J'espère qu'on ne va pas juste discuter de ce que l'on voit, puisqu'on le voit, ça suffit, pas besoin de le mettre en mot, utilisons le langage non pour analyser le monde mais pour s'organiser et agir sur le monde.

 

La solution n'est pas quelque part, elle n'est pas non plus ailleurs. Elle est ici et partout.

 

A ta question : où aller ?

L'endroit n'est pas la solution. Il n'y a aucun "endroit" à trouver en particulier. On ne peut pas quitter le monde, et aucun millimètre carré n'échappe aux Etats.

La solution est de constituer de fait une société parallèle.

Le Free State Project est une vieille antienne chez les anarcaps, mais très peu sont vraiment "cap" de s'arracher de leur vie actuelle pour tenter une telle folie. Le résultat : seuls les plus tarés, les plus chelous, les plus zarbis se retrouvent pour célébrer comme des clodos autour d'un barbecue une idée qu'ils n'auront jamais les moyens de réaliser. De temps en temps un libéral propre sur lui passe faire un tour dans ce genre de rassemblement, comme pour s'encanailler, puis en parle à d'autres comme d'une drôle d'aventure, mais ni lui ni personne ne croit vraiment un seul instant qu'il est possible de mener à terme un tel projet.

Le Liberland est une version pire encore. Juste les clodos sans le barbecue, mais la Croix-Rouge veille.

Il y aussi les rêves encore plus loufoques de seasteading.

J'aime rêver, mais plus de dix ans à suivre des délires comme ceux-ci m'ont convaincus que ce n'est pas sérieux. Faire ce constat m'a fait très mal, et m'a ramené à cette question : que faire ?

Avec le coronavirus, cette question m'est revenue en pleine figure, plus forte et plus violente que jamais.

Dans le même temps, cette situation m'a aussi donné à voir une solution possible :

 

La première des libertés, c'est la liberté de mouvement : avoir de l'espace en est une condition

 

Lorsque nous étions tous confinés, ceux qui habitaient dans les logements les plus spacieux, si possible avec jardin ou terrasse, ont moins subi que les autres. Comment se fait-il que l'immense majorité de la population a accepté de vivre dans de minuscules chambres pas plus grandes que des chiottes ? Des jeunes gens, pas si jeunes d'ailleurs, 30, 40 ou même 50, parfois en couple, ont accepté de vivre dans de petits espaces exigus pas plus grands que des chambres d'étudiants. Le vrai problème est là, c'est ce que certains appellent "individualisme" dans un sens péjoratif, ce que les libéraux récusent mais nombre de libéraux ont aussi accepté tacitement ce mode de vie : un tout petit espace individuel, comme si c'était la clef de la liberté. C'est notre erreur à tous, l'erreur de tous ceux qui ne sont pas assez riches pour habiter dans un espace de plus de 250 m2 avec jardin ou terrasse. Nous avons accepté nos petits espaces parce que... nous pouvions en sortir, pour aller nous promener, dans les jardins publics, dans le centre ville, dans les bois et les forêts surveillés et entretenus par les agents publics, nous qui critiquons tout le reste du temps l'Etat et ses absurdes et couteux services publics... Avec les confinements, nous aurions pu prendre conscience de l'absurdité pour ne pas dire l'horreur de cette situation.

 

Le libéralisme ce n'est pas chacun pour soi, mais pour l'instant et pour tout le monde c'est chacun chez soi

 

Face aux confinements, nous aurions pu imaginer une solution : des îlots urbains. Chacun devait rester "chez soi" : mais si chez nous c'est un immeuble entier, une résidence entière, un quartier emmuré intégralement propriétaire, quel problème à rester chez nous tout en pouvant nous déplacer librement dans tout l'espace qui nous appartient collectivement ? Comme une famille dans une très grande maison ? Comme des colocs, des dizaines de colocs dans un gigantesque appartement sur plusieurs étages qui serait en fait un immeuble entier ?

Le mur qui protège l'îlot urbain pourrait intégrer une sorte de "sas", une maison dans laquelle une personne ou un couple, en charge du ravitaillement avec l'extérieur, pourrait séjournait le temps d'une quarantaine. Ainsi, les risques de contamination sont limités (en partant du principe que ce virus ou un autre représente une menace réelle et massive).

 

Îlot urbain (ou kolkhoze urbain, ou monade urbaine, à vous de décliner selon vos références)

 

Avant de rêver d'un liberland ou d'un free state project, je me suis mis à croire qu'une sorte d'îlot urbain pouvait déjà représenter une étape intermédiaire, voire une solution en soi. Bien sûr, l'îlot urbain est soumis à la législation du pays dans lequel il se trouve... Mais il offre une très grande largesse de manœuvre à ses habitants-propriétaires.

Et puis... Il est possible d'essaimer. De créer de tels îlots urbains dans plusieurs endroits. C'est pour ça que le lieu n'est pas forcément la solution. La solution, c'est le réseau : un réseau parallèle insoupçonnable au sein des villes, de la société, de différents pays, et la possibilité pour ses membres d'organiser plus facilement et plus discrètement leurs déplacements de l'un à l'autre.

Si le pass sanitaire est obligatoire pour évoluer au sein de l'espace public, peu importe pour celles et ceux qui restent au sein de l'ilôt urbain, au sein duquel se développe aussi une offre parallèle de petits bars, restau, et autres activités qui auraient de quoi rivaliser avec toutes celles que l'on trouve dans nos villes. (pourquoi aller au ciné quand on pourrait avoir accès à une belle salle de projection privée, qui proposerait une programmation que nous aurions fixé ensemble ? pourquoi aller à la piscine si on en a une tout aussi belle qui nous est réservée ?)

Certains d'entre vous ont-ils vécu dans des condos à Singapour par exemple ? On retrouve toute cette offre de services, de la salle de sport à l'épicerie (qui affiche le tarif fournisseur pour les résidents du condo, puisque cette épicerie est la leur). Un condo singapourien, c'est comme une petite ville dans la ville, un quartier protégé exclusivement réservé à ses résidents, qui peuvent y organiser toutes les versions parallèles de ce que l'on trouve à l'extérieur.

 

Un projet immobilier d'envergure, 100% libertarien, pouvant se combiner avec une cryptomonnaie

 

Un réseau de condos libertariens, ce n'est pas une utopie, c'est juste un projet immobilier de grande envergure. Bien mené, c'est une entreprise à part entière qui peut même rapporter de l'argent. On peut le faire, et porter un projet de ce genre, sans passer pour des illuminés liberlandais.

On pourrait même envisager de l'associer à une cryptomonnaie, qui serait utilisée dans les épiceries internes par exemple, et dans d'autres aspects du projet, jusqu'à son financement intégral. Certaines ICO bidons ont levé des dizaines de millions d'euros. Plus qu'il n'en faut pour aménager voire construire quelques immeubles, pour commencer...

 

Pour moi la solution est là, et ne tient qu'à nos volontés individuelles : s'associer, s'organiser, sceller un réseau parallèle et protéger un espace privé toujours plus vaste au sein duquel vivre notre liberté légalement et en toute discrétion.

 

Signé : le 6e libéral de france (qui, a ta différence, n'a plus aucun égo. ni confiance en personne.)

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Il y a 8 heures, WangKao a dit :

Je suis le 6e de France et le 11e du monde, c'est un peu moins que toi mais c'est pas mal quand même

En tout cas, tes messages ont provoqué chez moi l'envie de franchir le pas à mon tour. Tu as exprimé en quelques mots dans ce fil les sentiments qui sont les miens, en tous points, et cette phrase "...par volonté de me détacher des discussions politiques, elles ne m'apportent rien de bon, me font m'insurger sur des choses qui ne peuvent pas être résolues, et parasitent mon énergie" a achevé de me convaincre : je ne suis donc pas le seul. Oui, il y a peut-être quelques individus parmi ces milliards d'humains avec lesquels il est possible d'entrer en résonnance. Quelle perspective fantastique.

 

Merci pour ton message :)

Eh bien figure toi que quelqu'un d'autre s'est inscrit juste pour me dire la même chose en MP.

Regarde on est déjà 3, on est presque une tribu !

(cf le reste de ton message ;) )

 

 

Il y a 8 heures, WangKao a dit :

L'endroit n'est pas la solution. Il n'y a aucun "endroit" à trouver en particulier. On ne peut pas quitter le monde, et aucun millimètre carré n'échappe aux Etats.

La solution est de constituer de fait une société parallèle.


...

 

La solution n'est pas quelque part, elle n'est pas non plus ailleurs. Elle est ici et partout.

 

Je suis bien d'accord, je crois profondément aux vertus du stoïcisme, mais je n'arrive pas à m'aligner complètement avec ses valeurs.

 

Je suis en recherche de croissance éternelle, je ne sais pas vivre dans le présent, je pense constamment au futur, à l'étape d'après.

Mon moteur c'est la performance, passer des paliers, briser des chaines, être meilleur aujourd'hui que l'année dernière.

 

J'ai déjà essayé de travailler sur ça, sans grand succès. Je n'arriverai jamais à vivre le moment présent, je n'arriverai jamais à me satisfaire de ce que j'ai.

Je me dis que si je m'arrêtais, je ne serais de toute façon plus le même homme.

 

Du coup mon constat rejoint le tiens, comment arriver à se contenter de sa situation (être "captif" de ce monde) et continuer à y trouver de l'épanouissement quand on est aussi obsédé par la croissance (dans toutes ses dimensions matérielles comme immatérielles).

 

C'est aussi une vraie question pour moi, et merci pour ton point sur les types de sociétés parallèles, qui lui aussi a résonné chez moi.

 

Citation

Il y aussi les rêves encore plus loufoques de seasteading.

 

Tu me crois si je te dis que l'histoire que je me raconte le plus souvent le soir pour m'endormir concerne le seasteading ? :)

 

J'y pense quasiment tous les jours, j'aime cette utopie.

J'aime vraiment cette utopie.

 

Si j'atteins mes objectifs de retraite jeune, je pense que je pourrais consacrer tout mon temps libre à partir en mode levée de fonds auprès de milliardaires déjantés type Kim Dot Com, Elon Musk ou John Mc Afee like (rip) pour tenter le truc en mode projet et voir si ça prend.

 

Enfin bon, je suis un nobody, j'ai peu de réseau et je ne suis pas assez intelligent, mais quand je vois des mecs lever des fonds pour des projets WTF qui ne nécessitent pas des grosses études de marché pour savoir que ça va faire de la merde, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas aborder cette utopie avec les mêmes outils.

 

Citation

Un projet immobilier d'envergure, 100% libertarien, pouvant se combiner avec une cryptomonnaie

 

Tu sais quoi, je pense que même les non libertariens dans le sens ceux qui ne se sont pas déjà identifiés comme ça ou qui se fichent tout simplement de ces étiquettes / questions là y ont tous pensé.

 

Le coro a en effet redistribué les cartes.

 

C'est marrant mais rien que cette année j'ai eu ces retour d'expérience / assisté à ces discussions :

  • 1 ami d'enfance qui a monté un petit groupement autonome en mode alter mondialiste / plants de cannabis dans la Creuse. Il m'a certifié avoir des réseaux pouvant subvenir à la totalité de ses besoins en cas de crise. Whatever that means, le gars y travaille sérieusement.
  • 1 ami du Web vit dans cette démarche depuis toujours, il peut défendre un terrain assez large, a ses propres tactiques et a tissé lui aussi des réseaux pour subvenir à ses besoins
  • Histoire racontée par un client, sa sœur fait partie d'une bande de potes, tous des notables (architectes, avocats), qui ont tout plaqué en ville pour aller s'enterrer dans le Limousin en récupérant une ferme à rénover à 1 million d'euros quand même, accessible du coup pour eux tous ensembles, et qui en ont fait une communauté autonome. C'est pas le côté hippie dans la boue parce que eux ont du vrai gros pouvoir d'achat, mais ça reste philosophiquement aligné
  • Tu vois mon image de profil, il s'agit d'une communauté de deplorables qui trade des produits très risqués sur les marchés financiers, l'un des reddit les plus populaires (et très drôle). Ils ont fait la une plusieurs fois récemment en foutant le boxon sur Wall Street parce que pour le coup, leur stratégie quand elle fonctionne (1 fois sur dix mille) peut faire des gros sous très vite, et défoncer les market makers qui se sont fait complètement bouffer sur quelques gros coups d'éclat. Du coup t'as dans la communauté un paquet de mecs avec un compte en banque à 6, 7 ou 8 chiffres. Ils avaient sérieusement lancé l'idée de racheter toutes les maisons de Detroit (1000 USD par maison), de foutre les toxicos dehors et de prendre le contrôle politique de la ville. Dans le même genre d'idées, à Roubaix tu peux acheter une maison à 1 euro. T'as un quartier entier que tu peux récupérer. Bien sûr condition de rénovation etc. mais avec assez de bonnes volontés, ça pourrait en effet se concrétiser.

Pour l'instant, ma réflexion n'est plus dans l'exil extérieur mais bien dans l'exil intérieur.

 

Tu vois, tout comme les expériences que je viens de relater là, il y a eu un déclic très récent dans mon couple.

Comme je ne tiens pas en place, j'ai toujours poussé ma femme à déménager, et à tenter de la convaincre d'émigrer.

Je la fatigue sur ces sujets depuis 15 ans.

 

Elle a une tolérance au risque infiniment moins élevée que moi qui suis un chien fou, mais c'est ce qui m'équilibre et me permet de prendre des risques, c'est mon ancre ?

 

Pour la première fois de sa vie, elle est furieuse que l'on en ait après ses enfants, elle a accepté de considérer plus que sérieusement l'option du départ.

Elle qui a toujours veillé scrupuleusement à remplir les papiers en temps et en heure, à respecter le code de la route, à ne jamais doubler dans la file, à ne jamais se garer mal, qui a toujours été bienveillante...

Elle qui a toujours été l'employée de bureau modèle, celle que tout manager rêve d'avoir, la fourmi besogneuse, tu sais, le genre de personne qui se sent physiquement mal quand le travail est mal fait, l'employée avec une éthique irréprochable, productive...

 

Et bien aujourd'hui, elle a abandonné.

Elle souhaite sortir du système, elle veut se faire licencier et tout arrêter.

 

On n'a JAMAIS eu ce type de discussions par le passé, on a tous les deux toujours fini par mépriser nos amis de lycée qui ont tous connu dans notre cercle des périodes de chômage/allocs qui leur allaient très bien (comme je l'ai dit, on est des purs middle-class)

 

Ce signal est non seulement très fort, mais c'est aussi d'une part inquiétant qu'une personne aussi intègre qu'elle abandonne, et d'autre part, maintenant que le choc psychologique a eu lieu, je la sais assez forte pour aller jusqu'au bout et tenir son objectif de se marginaliser.

 

A court terme on en est à regarder les grands terrains pas très chers en Bretagne et dans la diagonale du vide, histoire de pouvoir rapatrier quelques membres de la famille ou des amis si cela devait arriver. On ne devrait plus mettre trop de temps à concrétiser.

 

Mille merci à toi du coup @WangKao pour ton poste qui m'a nourri et fait plaisir, et du coup en captant la réponse de @Rübezahl je découvre aussi son site au passage, j'ai tout gagné sur ce coup là grâce à vous deux :) 

 

PS: pardon pour le roman mais c'est mon fil alors je le spam si je veux

 

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il y a 9 minutes, Airgead a dit :

Elle qui a toujours veillé scrupuleusement à remplir les papiers en temps et en heure, à respecter le code de la route, à ne jamais doubler dans la file, à ne jamais se garer mal, qui a toujours été bienveillante...

Elle qui a toujours été l'employée de bureau modèle, celle que tout manager rêve d'avoir, la fourmi besogneuse, tu sais, le genre de personne qui se sent physiquement mal quand le travail est mal fait, l'employée avec une éthique irréprochable, productive...

Oooh, une FJ. :)

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