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Shower thoughts


Vilfredo

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il y a 1 minute, Marlenus a dit :

Ils font partie de la galaxie:

 

"Le néologisme xénogenre vient du grec xeno (l'autre). Les xénogenrés (ou xenogenders en anglais) sont donc des individus qui s'identifient à un « autre » genre : animal, végétal, objet inanimé ou même « humeur » , précisent les réalisateurs du documentaire."

 

https://www.ladn.eu/nouveaux-usages/xenogenders-definition-tendance-ego/

 

 

Ca marche aussi avec les personnages historiques ou fictionnels ? Comme Basile II ou l'Oiseau du roi et l'Oiseau?

 

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il y a 57 minutes, Marlenus a dit :

Ils font partie de la galaxie:

 

"Le néologisme xénogenre vient du grec xeno (l'autre). Les xénogenrés (ou xenogenders en anglais) sont donc des individus qui s'identifient à un « autre » genre : animal, végétal, objet inanimé ou même « humeur » , précisent les réalisateurs du documentaire."

 

https://www.ladn.eu/nouveaux-usages/xenogenders-definition-tendance-ego/

Au passage je rebondis sur l'article, qui donne dans le n'importe quoi :

Citation

Dans le documentaire, les artistes soulignent que leur but est de nous faire prendre conscience de notre condition de serf dans un monde numérique « cyber-féodal » dominé par les GAFAM, seigneurs du système. Pour le collectif, notre société serait l'équivalent d'un jeu vidéo avec des règles, un maître qui donne le ton (le capitalisme, qui impose ses règles) et des personnages qui commencent la partie avec moins d'avantages que d'autres...

Parler de féodalité dans ce contexte n'a aucun sens :

1) la féodalité et les liens vassaliques sont basés sur des relations inter-personnelles : entre le féal et le suzerain, une entreprise ou une personne morale ne peut pas être un seigneur.

2) le suzerain n'impose pas ses règles, il est soumis aux coutumes, aux traditions, aux lois fondamentales du royaume, au droit canon, à la volonté divine : il doit prêter serment de les respecter le jour de son sacre, et confirmer les libertés/prérogatives de divers groupes ("La différence entre le roi et le tyran est que le prince obéit à la loi et gouverne son peuple conformément au Droit", Jean de Salisbury). Le souverain délié des lois, au dessus d'elle et même législateur est une création plus moderne, qui découle de la théorie de la souveraineté populaire. 

3) Le propre d'un serf est d'être astreint à sa terre, qu'il ne peut quitter, et de devoir des obligations/servitudes à son seigneur (corvée, taille) : en quelle façon sommes nous attachés à une terre quelconque ? Quelles obligations avons nous envers les GAFAM?

4) Les GAFAM ne disposent pas d'une force armée, du privilège de porter des armes ou d'une morale guerrière et aristocratique car leur mission n'est pas de protéger ou de faire exercice de la force (that's the whole point) 

Enfin je noterais qu'il faudrait être plus mesuré quant à l'usage des termes "féodalité", "serf", "suzerain", "vassal" qui sont utilisés à toutes les sauces et translatés tels quels dans à peu près n'importe quel époque (notamment pour l'ancien régime ce qui n'a que peu de sens), comme le disait de Jouvenel :

Citation

Nous sommes tellement éloignés de comprendre l'ancienne société que nous regardons le XVIIème et XVIIIème siècles comme encore féodaux et cléricaux. Tandis qu'aux hommes d'alors, jugeant d'après le passé, ils semblaient déjà prodigieusement étatiques.

Cependant oui, il ne faut pas brider la créativité artistique, et oui mes délires de psycho-rigide n'intéressent pas grand monde

Edit : 10 balles pour un manifeste de 90 pages :lol:

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Le 19/04/2022 à 20:50, Lancelot a dit :

Je ne veux pas le piéger ou le contrarier ou quoi que ce soit. Je suis juste curieux de son monde intérieur. Par exemple je bosse un peu sur l'imagerie mentale visuelle, le mécanisme qui fait que si tu me demandes de penser à une tomate je suis capable d'en avoir une image dans ma tête et de te la décrire (quelle couleur, quelle taille, combien de feuilles...). Est-ce qu'il se représente lui-même d'une manière similaire ? Est-ce qu'il s'identifie à une idée générique de tomate ou à un type particulier (tomate cerise) ou au  souvenir d'une tomate particulière qu'il a rencontré dans sa vie ?

C’est intéressant mais je me demande dans quelle mesure ces descriptions ou ces images mentales donnent accès au “monde intérieur”. On peut voir la chose de plusieurs manières selon le genre de philosophie qu’on considère. Pour certains on va dire que le monde n’est pas l’espace, que c’est l’ensemble des relations dans lesquelles je vis et agis sans que j’en sois conscient (je deviens même incapable d’agir quand elles deviennent conscientes), et que donc spatialiser le monde ou l’objectiver barre l’accès au monde au lieu de le donner. On peut aussi dire que l’être humain est à la fois perspective sur son corps comme objet parmi d’autres et depuis son corps comme objet privilégié puisque c’est le point d’ouverture par où il accède au monde. D’où il ressort que ce n’est pas la simple dialectique du subjectif et de l’objectif qui est en jeu. Au contraire, on prend tout à fait en compte le fait que le sujet puisse se confronter à l’objet (dans l’espace). Au-delà de cette division, l’existence humaine est donc considérée comme celle d’un point de vue, qui n’est ni subjectivable (la perception est toujours perception de quelque chose, même si ça peut avoir différents sens, ce qui veut aussi dire qu’elle suppose une intentionnalité dirigée vers son objet or le point de vue est la condition de possibilité, le point de départ de cette direction) ni objectivable (je ne peux pas faire de ce à travers quoi je perçois l’objet de ma perception).

 

Jespere que je fais des progrès en concision et que ça ne fait pas trop penser aux infamous posts de Hayek et le dn 

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1 hour ago, Vilfredo said:

C’est intéressant mais je me demande dans quelle mesure ces descriptions ou ces images mentales donnent accès au “monde intérieur”.

Well that bloody depends on what you mean by...

 

1 hour ago, Vilfredo said:

Jespere que je fais des progrès en concision et que ça ne fait pas trop penser aux infamous posts de Hayek et le dn 

Il y a certainement des progrès en concision. Après tu proposes deux packages de perspectives ce qui est ton droit mais je ne saisis pas bien ce qu'ils sont supposés impliquer pour tomato man, sa représentation de lui-même et ma curiosité envers cette représentation.

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il y a une heure, Lancelot a dit :

Well that bloody depends on what you mean by...

Pour une fois, non :lol: Soit le monde intérieur est simplement la reproduction à l'échelle individuelle de structures publiques, externes et partagées, de même que les institutions sociales sont la réalisation objective de l'esprit qui coïncide avec lui-même, et dans ce cas autant étudier directement le monde extérieur puisque le "monde intérieur" n'y ajoute en fait rien, soit le monde intérieur est un champ privilégié de l'expérience humaine, et dans ce cas cet aspect "privilégié" ne peut être atteint par l'objectivation, qui consiste précisément à "extérioriser" le contenu de ce monde pour le rendre accessible à d'autres sujets, à commencer par toi/le scientifique, et donc à le mettre au même plan ontologique que tous les autres objets, et donc à le traiter comme le ferait la première approche, ce qui est contradictoire avec l'idée que ce serait quelque chose de privilégié qu'on voudrait connaître parce que c'est intéressant, différent de nous, exotique ou whatever. La première approche n'est pas du tout indéfendable, la moitié de la philo moderne anti-cartésienne s'y range, mais on ne peut pas avoir son gâteau et le manger comme on dit en français.

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En lisant vos posts sur le fou-tomate je me dis "mais pourquoi ne vont-ils pas simplement voir un tel spécimen, leur curiosité sera résolue ou du moins il y aura de la matière sur laquelle broder" mais vous me répondrez que vous n'en avez pas à disposition, donc il m'est venue à l'idée d'imiter moi même le fou-tomate, car si je ne prétends pas reproduire ses schèmes intérieurs je pourrais au moins imiter convenablement ses manifestations extérieures. Mais une difficulté survient : si on considère fou celui qui prétend être une tomate celui qui se dit à tort une tomate, pourquoi moi, un sain d'esprit qui se dit a tort pour un fou ne serait pas qualifié de fou lui même ? On aboutit à une contradiction. Le critère serait la sincérité (l'homme sain ne pense pas réellement etre fou) mais comment en etre certain ?

Donc soit le fou n'est pas fou par ce qu'il se pretend tomate mais pour une autre raison qui implique ce comportement soit l'imitation d'une tomate est différent de nature de l'imitation d'un fou.

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55 minutes ago, Vilfredo said:

Pour une fois, non :lol:.

Ok pour le coup ça rend ton message précédent plus clair mais il manque quand même l'étape où tu dois me convaincre. Là à froid je dirais que ma question à Tomato-man est intéressante dans les deux branches de ta dichotomie. Dans la première branche parce que ça consiste très exactement à "étudier directement le monde extérieur", en particulier la partie du monde extérieur que constitue Tomato-man et ce qui se passe dans sa tête. Si j'étais minéralogiste tu ne me dirais pas "ça ne sert à rien d'étudier ce caillou, tu devrais étudier directement le monde extérieur". Dans la seconde branche parce que même si on admet qu'une partie de ce qui se passe dans la tête de Tomato-man n'est pas objectivable, ça n'empêche pas qu'il existe aussi à côté une partie qui le soit, et c'est intéressant à explorer en soi.

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il y a 25 minutes, Pelerin Dumont a dit :

En lisant vos posts sur le fou-tomate je me dis "mais pourquoi ne vont-ils pas simplement voir un tel spécimen, leur curiosité sera résolue ou du moins il y aura de la matière sur laquelle broder" mais vous me répondrez que vous n'en avez pas à disposition, donc il m'est venue à l'idée d'imiter moi même le fou-tomate, car si je ne prétends pas reproduire ses schèmes intérieurs je pourrais au moins imiter convenablement ses manifestations extérieures. Mais une difficulté survient : si on considère fou celui qui prétend être une tomate celui qui se dit à tort une tomate, pourquoi moi, un sain d'esprit qui se dit a tort pour un fou ne serait pas qualifié de fou lui même ? On aboutit à une contradiction. Le critère serait la sincérité (l'homme sain ne pense pas réellement etre fou) mais comment en etre certain ?

Donc soit le fou n'est pas fou par ce qu'il se pretend tomate mais pour une autre raison qui implique ce comportement soit l'imitation d'une tomate est différent de nature de l'imitation d'un fou.

Si je résume: "C'est quoi la différence entre être fou et faire semblant d'être fou?" Avec l'idée que seul un fou a certaines idées "folles" (qu'on trouve déjà dans Descartes). La réponse c'est qu'être fou ce n'est pas seulement dire certains trucs. On n'est pas consciemment fou. La manière dont les idées "folles" te viennent n'est pas triviale. Mais si tu te demandes si des gens peuvent faire semblant d'être "fous", oui bien sûr. C'est assez connu que les hystériques de Charcot en rajoutait pour mimer exactement la théorie de Charchot sur les hystériques. Edit: Mieux dit: c'est la manière dont les idées viennent qui fait le fou, pas les idées. C'est la manière dont tu le dis, pas ce que tu dis. Il y a l'énonciation et il y a l'énoncé. Sinon je peux réciter par coeur les Mémoires du président Schreber, ça fera pas de moi un névropathe.

il y a 24 minutes, Lancelot a dit :

Si j'étais minéralogiste tu ne me dirais pas "ça ne sert à rien d'étudier ce caillou, tu devrais étudier directement le monde extérieur".

Evidemment, mais quand tu étudies le caillou tu ne dis pas que tu étudies le "monde intérieur" ou les représentations du caillou. Il y a quand même un truc particulier dans les relations sociales qui est que ma relation avec un autre homme détermine sa relation avec moi et vice-versa (il me "renvoie mon regard" comme l'abyme), alors qu'un objet, non. Enfin en vrai je suis d'accord que c'est plus compliqué, mais c'est en soi significatif qu'on voie et vive les choses comme je les décris là.

il y a 24 minutes, Lancelot a dit :

Dans la seconde branche parce que même si on admet qu'une partie de ce qui se passe dans la tête de Tomato-man n'est pas objectivable, ça n'empêche pas qu'il existe aussi à côté une partie qui le soit, et c'est intéressant à explorer en soi.

J'ai un peu de mal à diviser l'expérience d'un homme en parts de gâteau avec ce qui est objectivable et ce qui ne l'est pas. Ça me fait un peu penser à quelqu'un qui se demanderait ce qui, dans un solo de batterie, est causalement provoqué par le mouvement des bras du batteur et ce qui est causalement provoqué par le contact entre la baguette et l'instrument. The point being que c'est un tout.

 

Peut-être que c'est un peu ce que Heidegger veut dire quelque part d'ailleurs: en résumé son analyse de l'outil c'est que soit j'utilise l'outil, et donc je l'oublie (les lunettes que je porte maintenant, maintenant que j'ai écrit cette proposition, j'y pense, mais je n'y pensais pas avant et pourtant elles étaient là et causalement opérantes dans mon expérience, mais à l'arrière-plan au sens rigoureux du terme, comme la "connaissance d'arrière-plan" en philo du langage), soit j'arrête de l'utiliser pour arrêter de l'oublier, mais alors ce n'est plus un outil (ça se passe notamment quand l'outil se casse). The point being que c'est un tout, c'est-à-dire plus que ces deux modes d'apparaître (que Heidegger appelle à-portée-de-la-main et sous-la-main), mais qui est "retiré" dans une sorte de sous-sol ontologique. Bien sûr c'est assez kantien: à chaque fois que je me mets en contact avec la chose, il y a une relation, et donc ce n'est plus la chose en soi. Sauf que la différence, c'est que Heidegger ne considère plus seulement les relations  homme-monde ou homme-chose comme l'apanage des relations tout court, comme le fait la philo transcendantale, mais aussi les relations chose-chose (l'intentionnalité étant le fait, pour une chose, d'être à propos d'autre chose; différence avec Husserl).

 

Sur tout ça récemment j'ai lu un chouette bouquin, L'objet quadruple de Graham Harman d'ailleurs, je dis ça comme ça si certains sont intéressés par la métaphysique contemporaine.

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45 minutes ago, Vilfredo said:

Evidemment, mais quand tu étudies le caillou tu ne dis pas que tu étudies le "monde intérieur" ou les représentations du caillou. Il y a quand même un truc particulier dans les relations sociales qui est que ma relation avec un autre homme détermine sa relation avec moi et vice-versa (il me "renvoie mon regard" comme l'abyme), alors qu'un objet, non. Enfin en vrai je suis d'accord que c'est plus compliqué, mais c'est en soi significatif qu'on voie et vive les choses comme je les décris là.

Je ne dis pas qu'il n'y a pas un truc particulier qui différencie les humains des cailloux, mais si on admet ta première hypothèse alors tout ça est objectivable par définition et ce n'est donc pas un souci.

 

45 minutes ago, Vilfredo said:

J'ai un peu de mal à diviser l'expérience d'un homme en parts de gâteau avec ce qui est objectivable et ce qui ne l'est pas. Ça me fait un peu penser à quelqu'un qui se demanderait ce qui, dans un solo de batterie, est causalement provoqué par le mouvement des bras du batteur et ce qui est causalement provoqué par le contact entre la baguette et l'instrument. The point being que c'est un tout.

Pourtant si tu remplaces la baguette par une fourchette et l'instrument par un poteau téléphonique tu n'auras pas le même résultat. Sinon on peut dire que la baguette c'est aussi un peu le batteur, puis aussi la pièce dans laquelle les résonances ont lieu, puis au final tout est dans tout et tout est le batteur et on ne peut plus rien dire sur rien. Ce qui est un peu stérile. Bref moi ça ne me défrise pas de différencier des trucs mentaux.

Sinon pour respecter la tradition, si l'utilisation d'outils t'intéresse il y a de la recherche dessus : https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fnhum.2020.579378/full

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Il y a 1 heure, Lancelot a dit :

Je ne dis pas qu'il n'y a pas un truc particulier qui différencie les humains des cailloux, mais si on admet ta première hypothèse alors tout ça est objectivable par définition et ce n'est donc pas un souci.

Oui c'est objectivable mais c'est un peu bizarre d'admettre que l'expérience humaine (j'évite "subjective") est plus riche que celle d'un caillou et de dire ensuite que ce qui t'intéresse, c'est l'aspect par lequel elle ne s'en distingue pas (i.e. ses propriétés "objectives").

 

Edit si je le dis d’une autre façon, la différence entre un homme et un caillou c’est qu’un homme s’auto objective. Bien sûr que le processus d’auto objectivation peut être objectivé. Mais cet objet ne s’auto objective pas parce que l’auto objectivation n’est pas une propriété des objets (à moins d’en revenir à la thèse que les hommes sont des cailloux). donc ça ne nous avance pas beaucoup . L’esprit n’est pas un os, tout ça.

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Tout ça n'a pas d'importance puisqu'on est dans l'hypothèse où tout est objectivable. Si j'ai envie de comprendre un caillou, j'étudie le caillou. Si j'ai envie de comprendre Tomato-man, j'étudie Tomato-man. Tomato-man n'est pas un caillou (c'est une tomate) mais les deux partagent la capacité d'être un objet d'étude. Maintenant si l'expérience de Tomato-man n'est pas (complètement) objectivable on a un autre problème.

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il y a 11 minutes, Lancelot a dit :

Maintenant si l'expérience de Tomato-man n'est pas (complètement) objectivable on a un autre problème.

Ben elle ne l'est pas justement. Parce que "l'expérience" ici ne fait pas seulement référence à un contenu.

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Dans ce cas tu prends partie pour l'autre branche de l'alternative, où on fait l'hypothèse qu'une partie de ce qui se passe dans la tête de Tomato-man n'est pas objectivable (et je suppose que tu admets qu'il n'y a pas de problème dans la première branche). Je dis "une partie" parce si rien de ce qui se passe dans la tête de qui que ce soit n'est objectivable ça nous amène vers des prises de position métaphysiques problématiques, du genre qui sont contredites par le concept même de langage.

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En lisant le post de @Rinceventsur la monarchie de Juillet, je me suis souvenu d'un fait assez largement oublié concernant les Trois Glorieuses et la révolution de 1848: dans les deux cas le prince heritier, dans lequel on plaçait les espoirs de changement, était mort : le duc de Berry, fils de Charles X, assasine en 1820 et Ferdinand Phillipe d'Orléans mort accidentellement en 1842.

Les deux laissent derrière eux un enfant tres jeune nécessitant  une régence. Ces deux morts privent en quelque sorte la monarchie de prospectives d'avenir et d'un remplaçant directement à même de régner sur le pays. Quant on sait à quel point les naissances d'un heritier est un acte politique, je me demande à quel point ce facteur, l'absence d'une figure credible pour incarner la succesion, a pu jouer dans la chute de ces deux dynasties (je ne dis pas que c'est le facteur principal ou que sans ces 2 accidents elles auraient continuer à diriger le pays sans accroc mais tout de même cela fragilise considérablement le régime). 

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Est-ce que seuls les sucres sont cariogènes ? Pour raffiner la question : est-ce que les bactéries responsables des caries ne peuvent se nourrir que de sucres, ou bien est-ce qu'elles peuvent utiliser d'autres nutriments ?

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Les caries en fait ce sont des déminéralisations de l'émail (le tissu protecteur de la dent). Ces déminéralisations sont liées à l'acidité. Les bactéries, quand elles mangent du sucre, rejettent de l'acide. Donc ça créé des caries. Mais globalement tout ce qui est acide créé des caries si tu en manges trop souvent.

La salive a un pouvoir tampon. Donc ceux qui manquent de salive ont beaucoup plus de caries.

Les boissons type coca c'est le combo gagnant : acide et sucré.

et les remèdes de grands mere sur internet pour fabriquer son propre dentifrice à base de citron c'est de la merde.

15 hours ago, Rincevent said:

Est-ce que seuls les sucres sont cariogènes ? Pour raffiner la question : est-ce que les bactéries responsables des caries ne peuvent se nourrir que de sucres, ou bien est-ce qu'elles peuvent utiliser d'autres nutriments ?

 

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il y a 26 minutes, calypso13 a dit :

Ma sœur (qui est dentiste) n'est pas certaine. Selon elle ça va dépendre du pH de la glycine.

Elle recommande d'au moins se rincer la bouche après.

Le pH de la glycine ? Heu, c'est un acide aminé (avec deux pKa, l'un à 2,4 et l'autre à 9,6, c'est un ampholyte chiant comme tous les AA), j'en mets 3 grammes (soit 40 millimoles, merci fr:WP ) dans 100 mL d'eau. Il y a un chimiste dans la salle pour faire le calcul chiant ? :lol:

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il y a 30 minutes, Liber Pater a dit :
Il y a 2 heures, Mégille a dit :
D'ailleurs, shower thought : l'acidité, c'est le goût du proton.

Toi tu as vu la vidéo de Mould

Non, connaissais pas.

 

il y a 17 minutes, Pelerin Dumont a dit :

Dans le sens "acidité d'une solution"= PH = -log [H+] ? ou c'est plus general ? 

Ca, et le fait que nos cellules gustatives sensibles à l'acidité sont justement des détecteurs d'ions h+, c'est à dire, de protons libres.

  • Yea 1
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Si. Un membre m'a dit que les "jours gagnés" sur ton profil, c'étaient les jours que tu passais au liborghalla après ta mort. Pendant ce temps qui t'est imparti, tu vas, à l'état de fantôme, visiter les membres du forum (en commençant par les modos) pour les informer de ton décès (d'où l'importance de la section "lieu" du profil) en allant chanter du Wham! dans leurs oreilles la nuit.

  • Love 1
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Après tous les livres lus pour moi (je ne sais pas se beaucoup mais une sélection de qualité) et des réflexions je pense que c'est inutile parler ou discuter sur quelque chose, c'est le silence comme moyen de vie.

 

Les gens ne sont pas capables de penser ou réfléchir. N'est pas possible discuter sur quelque chose avec un monsieur/madame qui ne sait pas le même qui vous et il n'est veut pas savoir. être dans la marche 10 et parler avec quelqu'un dans la marche 1? Et vouloir évoluer mais les gens ne veulent pas, c'est une ancre.

 

Même les spécialistes regardent un coup de pinceau mais non le cadre (they don't see the big picture or any picture) ou le musée ou l'époque, et donc quoi?

 

Le silence et l'isolationnisme (un reclus intellectuel volontaire) sont inévitables.

 

Jeter les mots au vent est perdre le temps, c'est autre ancre, attachant vous et empêchant que vous s'élève plus.

 

Les gens sont chaque fois plus des automates, l'individu n'est pas plus un individu mais une foule, chaque fois plus ignorant et sans penser/réfléchir.

 

Comme parler avec un automate? Pourquoi parler avec un automate?

 

Non. Le silence est la seule option, et probablement aussi l'isolationnisme (un reclus volontaire).

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