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Musk, moskhos, muṣká.. Bref : la testicule de l'ère moderne


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3 minutes ago, NoName said:

Si demain mon management passait en mode Leodagan avec la jatte sur la tête pour expliquer que les gens vont devoir se mettre un bon coup de pied au cul s'ils veulent pas qu'on leur mette et que les tire au flanc peuvent faire leurs bagages, je sens que j'aurais quelques collègues qui iraient chercher du boulot ailleurs et personnellement ça pourrait améliorer mes conditions de travail au lieu de les détériorer. 

Chaos is a ladder, tout ça.

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3 hours ago, NoName said:

 

 

Ben écoute pour prendre un exemple concret, il existe un monde où personnellement, à une échelle beaucoup plus raisonnable, c'est le genre de discours qui pourrait me remotiver (parce que bon, je suis grouillot dans une SSII quand même, pas dev chez Twitter) 

 

Ma boîte a fait preuve de beaucoup trop de complaisance pour une partie des effectifs en laissant certains éléments du middle management faire nimp et en laissant des collabs clairement pas au niveau se toucher pendant que d'autres pelletaient plus fort derrière pour que ça suive. 

 

Si demain mon management passait en mode Leodagan avec la jatte sur la tête pour expliquer que les gens vont devoir se mettre un bon coup de pied au cul s'ils veulent pas qu'on leur mette et que les tire au flanc peuvent faire leurs bagages, je sens que j'aurais quelques collègues qui iraient chercher du boulot ailleurs et personnellement ça pourrait améliorer mes conditions de travail au lieu de les détériorer. 

Perso si demain mon management se met en mode Léodagan et dit:"

 

Les tire au flanc, tirez vous.

Les autres vous allez faire des heures sup' gratos"

 

Perso je regarde comment partir.

 

 

 

La même avec:

 

"

Les tire au flanc, tirez vous.

Les autres vous allez faire des heures sup' et vous allez avoir une récompense en monnaie sonnante et trébuchante".

 

Là oui, je veux bien l'envisager.

Les défis, oui, mais si il y a quelque chose à gagner d'autre que la gloire du Patron.

Je bosse avant tout pour moi, pas pour le patron. 

 

Mais hors de question que je me donne à fond pour une boite si je n'ai pas au moins une récompense pécuniaire au bout.

Je ne suis pas là pour bosser 80h payé au SMIC pour la gloire du patron où je peux me gratter pour espérer une augmentation de 1€ au bout de 10ans.

 

Maintenant,, j'ai peut être tort et peut-être que cela va marcher.

L'avenir le dira.

 

 

 

 

 

 

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On peut aussi envisager que les tire-au-flanc / parasites nuisent à l'activité quotidienne ou à l'ambiance de la boîte (par exemple, en politisant tout), et que les productifs se retrouvent ravis de leur départ et prêts à enfin appuyer sur le champignon. Bref, l'avenir nous le dira.

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Je rappelle, juste pour remettre les pendules à l'heure, qu'un ingénieur logiciel "senior" (dans le jargon, 5-7 ans d'xp environ, donc moins de 30 ans) a une paye moyenne de 250000$ chez Twitter. Ce ne sont pas des gens à plaindre.

 

Maintenant, objectivement, quand, pour reprendre uniquement l'exemple de la journée, on t'empêche de rentrer dans les locaux parce qu'on ne sait pas si tu veux rester ou non parce que tout le monde s'y est pris dans l'urgence et donc mal, et que c'est la douzième foies en 3 semaine que ce genre de choses lunaires arrive, on peut commencer à admettre que c'est devenu une société gérée à la truelle et que le respect humain du management est totalement inexistant.

 

Il existe un juste milieu entre une boîte rongée de l'interieur comme pouvait l'etre le Twitter d'il y a un mois et la boîte esclavagiste qu'est en train de devenir le Twitter d'aujourd'hui. Ne mentez pas : si on vous faisait le quart de ce qu'on fait aux employés de Twitter en ce moment, vous seriez quasiment tous en train de chercher du taf ailleurs. Musk sait que le marché est de son côté temporairement, et ce qu'il fait est immoral et il le paiera quand le marché sera repassé de l'autre côté.

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Il y a 10 heures, cedric.org a dit :

Je rappelle, juste pour remettre les pendules à l'heure, qu'un ingénieur logiciel "senior" (dans le jargon, 5-7 ans d'xp environ, donc moins de 30 ans) a une paye moyenne de 250000$ chez Twitter. Ce ne sont pas des gens à plaindre.

 

Maintenant, objectivement, quand, pour reprendre uniquement l'exemple de la journée, on t'empêche de rentrer dans les locaux parce qu'on ne sait pas si tu veux rester ou non parce que tout le monde s'y est pris dans l'urgence et donc mal, et que c'est la douzième foies en 3 semaine que ce genre de choses lunaires arrive, on peut commencer à admettre que c'est devenu une société gérée à la truelle et que le respect humain du management est totalement inexistant.

 

Il existe un juste milieu entre une boîte rongée de l'interieur comme pouvait l'etre le Twitter d'il y a un mois et la boîte esclavagiste qu'est en train de devenir le Twitter d'aujourd'hui. Ne mentez pas : si on vous faisait le quart de ce qu'on fait aux employés de Twitter en ce moment, vous seriez quasiment tous en train de chercher du taf ailleurs. Musk sait que le marché est de son côté temporairement, et ce qu'il fait est immoral et il le paiera quand le marché sera repassé de l'autre côté.


 

Je pense que pour les gens compétents dans les postes vitaux dont Twitter a besoin, il n’y a pas le plus grand des parcours du combattant pour retrouver un job. Et pas mal ont un peu de fuck you money.

 

Tout ce que je peux dire, c’est que dans ma boîte, ça ne passerait pas du tout. Il faut comprendre que l’on parle de gens pour qui les boîtes se battent (du moins, pendant longtemps) et qui n’en ont rien à foutre de remettre en question le senior leadership voire de les troller publiquement (j’ai des tas d’exemples en tête).

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Mais pourquoi tout le monde s'excite sur la fin de twitter depuis hier?
Le service tourne toujours, à part une palanquée de gens qui annoncent à grand bruit la fin de twitter... sur twitter, ou bien leur départ du service, ce qui est assez amusant, je ne vois pas trop ce qui a changé.

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Le 18/11/2022 à 08:07, cedric.org a dit :

la boîte esclavagiste qu'est en train de devenir le Twitter d'aujourd'hui

 

En cible, Twitter sera comme Tesla ou SpaceX. C'est à dire des boîtes exigeantes où on te demande d'être passionné [je pense que c'est plus difficile à faire avec de la tech qu'avec des voitures ou des fusées, mais bon :D ]. Au bout d'un moment, c'est la culture de l'entreprise qui devient comme ça, les salaires et le recrutement seront ajustés à cette donne.

C'est comme quand tu vas bosser chez Rotschild ; tu demandes pas pendant les entretiens si tu peux éteindre ton téléphone le week-end. Personne ne le précise non plus. Pourtant, à la fin, tu recrutes que des gens qui laissent le téléphone allumé pendant le week-end (et l'ordinateur, et le fichier Excel :D ).

 

Le problème c'est que Musk veut aligner brutalement la culture d'entreprise à son besoin. Donc il dit clairement les choses et demande aux gens qui ne veulent pas s'adapter de partir.

 

Le 18/11/2022 à 18:31, Johnnieboy a dit :

Tout ce que je peux dire, c’est que dans ma boîte, ça ne passerait pas du tout. Il faut comprendre que l’on parle de gens pour qui les boîtes se battent (du moins, pendant longtemps) et qui n’en ont rien à foutre de remettre en question le senior leadership voire de les troller publiquement (j’ai des tas d’exemples en tête).

 

C'est quand même une remarque de vieux barbon ça. Si le toi de 23 ans ne rêve pas de pouvoir bosser en direct avec Elon Musk (c'est un peu sa promesse ; bossez comme une brute et vous apprendrez énormément avec moi), c'est que tu n'as jamais eu 23 ans :D .

 

 

 

 

 

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10 minutes ago, Lameador said:

Disons que les salariés politiquement à gauche et comptablement à droite de Twitter partent, et que resteront ceux qui rêvent de côtoyer l'excellence.

Restent donc les politiquement à droite et comptablement à gauche.

Bon on verra dans l'avenir si ils ont fait le bon choix.

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il y a 32 minutes, Lameador a dit :

comptablement à droite

 

Même pas. Le salaire quand tu es jeune et qu'il est correct on s'en fout. Ce qui est intéressant c'est c'est ce que tu apprends et à quel point ça te permettra d'avoir de bons postes et salaires ensuite.

 

C'est une sélection sur la préférence temporelle.

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1 hour ago, Bézoukhov said:

 

Même pas. Le salaire quand tu es jeune et qu'il est correct on s'en fout. Ce qui est intéressant c'est c'est ce que tu apprends et à quel point ça te permettra d'avoir de bons postes et salaires ensuite.

 

C'est une sélection sur la préférence temporelle.

Oui c'est aussi le principe de:

"Un CDI? Vous rêvez, par contre on a un stage, cela vous donnera de l'expérience sur votre CV"

Ou de:

"Payer votre travail de créatif/artistique? Vous rêvez, par contre ce sera bien pour vous car vous aurez de la visibilité"

 

Alors je ne parle pas du cas particulier de Twitter sous Musk (ça on verra plus tard si c'est un bon pari) mais plus généralement.

 

Pour accepter ce genre de deal, faut vraiment savoir que cela va donner un plus à ton CV.

Car ce n'est pas toujours le cas, loin de là.

(Et les entreprises dites de gauche, sont pas les dernières à en abuser, loin de là).

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Les ateliers yoga ont été annulés ?

 

Sinon une interprétation de la méthode Elon :

Révélation

Bon, je vais vous expliquer ce qu'Elon Musk est en train de faire sur Twitter. Il ne s'agit pas de savoir si c'est BON OU MAUVAIS, mais simplement ce qui se passe.

Si je me trompe, je suis sûr qu'il viendra me le dire.

Ce qu'Elon est en train de faire, c'est ce qu'on appelle "la chasse à la baleine et l'abattage".

D'abord, la "chasse à la baleine" :

C'est un refrain commun que vous avez probablement entendu à un moment ou un autre "10% des gens font 90% du travail". C'est à cela que servait ce délai serré de 2 semaines pour Twitter Blue ; il était parfaitement conscient que c'était un délai irréaliste. C'était un test.

En imposant un délai aussi serré, Elon a pu voir qui travaillait réellement et qui se reposait sur ses lauriers. En outre, il a prouvé qui pouvait réellement être performant sous une pression extrême.

Vous savez, le niveau de pression "faites-le ou vous êtes viré".

Par conséquent, Elon recherchait les baleines dans l'entreprise. Les gens qui frappent fort, qui produisent vraiment et qui sont là depuis un moment. Lorsque les baleines n'ont pas à porter de poids mort, elles sont aussi performantes que l'équivalent de 10 personnes.

La seconde est "l'abattage". Lorsque 90 % des personnes ne sont pas performantes, elles ont en fait un impact négatif sur les 10 % qui sont plus performants que les autres. Et c'est pourquoi les licenciements ont eu lieu. Paraphrasé, "les choses vont changer par ici, montez à bord ou partez".

Donc en éliminant le personnel improductif, il a en fait délié les mains du personnel PRODUCTIF. Moins d'obstacles à franchir pour faire avancer les choses. Cela lui a également révélé qui était là pour faire de Twitter un meilleur produit, par opposition à qui était là pour être des "activistes".

Vous avez donc réduit vos effectifs à des personnes réellement performantes, mais qui ne suffisent pas à tout diriger.

C'est pourquoi, après le licenciement de tous ces gens, il y aura une embauche surprise d'un nouveau groupe de personnes. Pourquoi ?

Parce que les personnes productives savent ce dont elles ont besoin pour faire avancer les choses. Ne soyez pas surpris si les personnes qui restent font partie du processus d'entretien pour les nouvelles personnes. Ils rechercheront l'efficacité et les personnes qui ne rendent pas LEUR travail plus difficile.

Ainsi, lorsque vous éliminez continuellement les mauvaises parties de quelque chose, tout ce qu'il vous reste est 1 des 2 résultats potentiels :

1) Rien d'utilisable. C'était pourri jusqu'à la moelle.

2) Quelques morceaux substantiellement bons que vous pouvez récupérer et construire.

Elon parie sur le 2.

C'est ce dont il parlait avec "Twitter 2.0". Ce n'est probablement pas un "nouveau Twitter". Pas pour nous. C'est un nouveau Twitter INTERNE. Comment les choses sont faites, comment les choses sont déployées, reconstruire l'entreprise avec des personnes productives et plus efficaces.

Ce que je veux dire, c'est qu'il faut regarder les réactions : Les gens qui restent chez Twitter se retranchent et travaillent. Les gens qu'il a laissé partir sont ceux qui crient au pessimisme. Et ils n'ont pas tort. La façon dont "les choses étaient faites" est finie chez Twitter.

Donc, de l'extérieur, cela ressemble à un regroupement géant.

Mais ce qui va vous surprendre, c'est qu'un grand nombre d'entreprises sont gérées exactement comme ça.

Il y a une raison pour laquelle des licenciements ont lieu chaque année dans le monde entier. La chasse à la baleine et l'abattage. Elon est juste TRÈS VOCAL.

Et comme je l'ai dit au début de ce post. Je n'ai pas dit que c'était BON OU MAUVAIS. Juste ce qui est susceptible de se passer.

Mais si vous n'y avez jamais pensé avant, maintenant vous avez quelque chose à penser.

 

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Je comprends pas, on dit tous ca depuis le début, y'a aucune nouvelle info. Ca change rien au fait que même si tu comprends le Morpion 3D auquel il joue, tu peux quand même penser que ca va pas marcher. Et tu peux aussi penser qu'il a fait fuir de bonnes personnes dans le tas. Et tu peux aussi penser qu'agir aussi rapidement sur un site tech va faire casser pas mal de choses en prod et que c'est pas bon pour le business et la réputation du site. Faut argumenter sur cela

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Oui, c'est la différence entre stratégie, tactique et exécution.

 

Tout le monde peut faire de la tactique. C'est plus compliqué de l'insérer dans une stratégie. Et les gens qui savent exécuter sont rares.

Virer les gens, c'est un des aspects de la tactique. Transformer Twitter vers une autre plateforme, c'est la stratégie de Musk. L'exécution de cette stratégie, c'est là où on l'attend et où on a un doute.

 

Il y a 2 heures, Kyouki a dit :

Sinon une interprétation de la méthode Elon :

 

J'ai toujours un a priori négatif sur les gens qui disent en 25 tweets ce qui tient en deux (*).

 

(*) Le champion étant l'idole des demi-habiles de centre-gauche, Corentin Sellin.

 

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Il y a 16 heures, Bézoukhov a dit :

 

En cible, Twitter sera comme Tesla ou SpaceX. C'est à dire des boîtes exigeantes où on te demande d'être passionné [je pense que c'est plus difficile à faire avec de la tech qu'avec des voitures ou des fusées, mais bon :D ]. Au bout d'un moment, c'est la culture de l'entreprise qui devient comme ça, les salaires et le recrutement seront ajustés à cette donne.

C'est comme quand tu vas bosser chez Rotschild ; tu demandes pas pendant les entretiens si tu peux éteindre ton téléphone le week-end. Personne ne le précise non plus. Pourtant, à la fin, tu recrutes que des gens qui laissent le téléphone allumé pendant le week-end (et l'ordinateur, et le fichier Excel :D ).

 

Le problème c'est que Musk veut aligner brutalement la culture d'entreprise à son besoin. Donc il dit clairement les choses et demande aux gens qui ne veulent pas s'adapter de partir.

 

 

C'est quand même une remarque de vieux barbon ça. Si le toi de 23 ans ne rêve pas de pouvoir bosser en direct avec Elon Musk (c'est un peu sa promesse ; bossez comme une brute et vous apprendrez énormément avec moi), c'est que tu n'as jamais eu 23 ans :D .

 

 

 

 

 

 

Il y a 14 heures, Bézoukhov a dit :

 

Même pas. Le salaire quand tu es jeune et qu'il est correct on s'en fout. Ce qui est intéressant c'est c'est ce que tu apprends et à quel point ça te permettra d'avoir de bons postes et salaires ensuite.

 

C'est une sélection sur la préférence temporelle.


Je ne connais pas la démographie chez Twitter mais je suis à peu près sûr qu’ils n’embauchent plus en entry level depuis fort longtemps.
Du coup, les employés développeurs ne sont pas si jeunes, à moins d’être des petits génies. Je dirais qu’ils sont plus entre 29 et 39 qu’entre 23 et 28. Donc plus vers l’âge où tu commences à faire des gosses et avoir autre chose que le boulot dans la vie.
Dans ces cas-là, tu recherches plutôt une boîte dans laquelle tu te fais engueuler quand tu fais des heures sup’ ou que tu réponds lors d’un jour off qu’un délire de start-up. 

 

Mais je sais qu’il existe beaucoup de no life qui se définissent par leur travail donc il peut quand même réussir à convaincre suffisamment d’individus.

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