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La gestion de l'eau


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il y a 38 minutes, Bisounours a dit :

Si on s'attache à la théorie du cycle de l'eau, il semble que non. Sauf qu'à partir d'un certain point de chaleur, il y ait pénurie et sécheresse, donc l'eau vient à se raréfier en chemin, non ?

Mais je ne suis pas hydrologue.

 

Cycle de l'eau - Vikidia, l'encyclopédie des 8-13 ans

Eau de pluie = non salée. Diluée dans l'océan = salée

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il y a 8 minutes, Philiber Té a dit :

Si tu prélèves trop en hiver, même si les précipitations sont abondantes, etc. et que la nappe ne parvient pas à se régénérer, tu te retrouves avec la même situation de pénurie en été.

 

Sans blague.

 

Merci pour tes précisions très interessantes. Elles ne remettent nullement en cause ce que j'ai dit même si elles précisent le processus.

Les bassines sont un gros progrès car elles permettent une économie d'eau. Je suis persuadé que les leaders anti-bassines ne cherchent pas à améliorer la situation. Ils veulent changer de paradigme agricole et sont prêts à tout pour y arriver, y compris flinguer des solutions qui font perdurer l'agriculture que nous connaissons.

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Je crois que cela dépend des situations locales, discuter globalement du pompage des nappes phréatiques pour les interdire n'a pas bcp de sens. Des nappes se vident, d'autres se régénèrent. C'est un cas typique de la tragédie des communs. Personne n'a intérêt de préserver la ressource. Et tout le monde veut être servi en premier.

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J'ai lu quelque part que quoique l'on fasse, la quantité d'eau sur terre ne variait pratiquement pas, du fait des cycles.

En ce qui concerne notre pays, je pense que l'on a certainement plus à craindre des inondations que de la sécheresse. 

  • Nay 1
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il y a 6 minutes, Waren a dit :

J'ai lu quelque part que quoique l'on fasse, la quantité d'eau sur terre ne variait pratiquement pas, du fait des cycles.

En ce qui concerne notre pays, je pense que l'on a certainement plus à craindre des inondations que de la sécheresse. 

La prévention des inondations est tout à fait possible, ce sont toujours les mêmes quartiers qui sont inondés. Quand on achète un bien, on se renseigne. Il y a des cartes sur les risques d'inondation et feux de forêt qui sont parlantes.

Par contre le pourtour méditerranéen devrait , selon les modèles climatiques ;) , souffrir de sécheresse.

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Mail du maire de la commune en question: la situation s'améliore, on passe à 11h d'eau:

 

"

Bonjour,

Le réseau d'eau potable va être ouvert pour l'instant de 6h30 à 14h30 et de 18 heures à 21h. 

Nous suivons de près l'évolution de la situation.

Si le niveau dans nos bassins ne se dégrade pas, nous laisserons ces plages horaires, en attendant que les sources produisent plus d'eau.

Nous attendons la livraison d'un camion d'eau, mais je vous demande de faire des efforts pour économiser l'eau, de la recycler si possible avant de la rejeter définitivement

Un grand merci aux [habitants] qui ont pris des mesures d'économie, et ils sont nombreux 

Pour les autres faites-en autant !

[Le Maire]"

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Il y a 3 heures, Marlenus a dit :

Nous attendons la livraison d'un camion d'eau

 

Je crois que si j'habitais dans ce coin, je me ferais bâtir un réservoir que je ferai remplir par un camion. Un intermédiaire incompétent de moins.

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Le 24/07/2022 à 19:05, Calembredaine a dit :

 

Sans blague.

 

Merci pour tes précisions très interessantes. Elles ne remettent nullement en cause ce que j'ai dit même si elles précisent le processus.

Les bassines sont un gros progrès car elles permettent une économie d'eau. Je suis persuadé que les leaders anti-bassines ne cherchent pas à améliorer la situation. Ils veulent changer de paradigme agricole et sont prêts à tout pour y arriver, y compris flinguer des solutions qui font perdurer l'agriculture que nous connaissons.

 

Sans blague, mais c'est loin d'être évident !

Si tu pompes durant l'hiver, tu ignores encore s'il y aura suffisamment de précipitations pour régénérer les nappes ou si la vidange ne commencera pas tôt cette année... alors que si tu pompes en été, ton volume est de toute façon contraint par le niveau de la nappe et la question ne se pose plus.

Et comme je l'expliquais, pour se faire une idée des conséquences possibles, il faut regarder les coins où le dispositif n'est pas adapté et les effets négatifs de ces retenues. A partir de là, il est plutôt logique que les gens soient inquiets... d'autant que :

 

Citation

La présence de retenues sur un bassin versant modifie l’ensemble des caractéristiques fonctionnelles. Cette modification constitue un problème dès lors qu’elle affecte un cours d’eau déjà fragilisé. L’évaluation de la significativité des effets sur un bassin suppose donc d’identifier les enjeux sur ce bassin, et de caractériser son état au vu de ces enjeux. Une démarche en deux étapes, correspondant à deux échelles emboîtées, permettrait de
caractériser un bassin versant dans son ensemble, en identifiant les sous-bassins les plus fragilisés et les enjeux associés, avant d’aborder l’évaluation des effets cumulés de nouveaux projets sur ces sous-bassins.

 

Source : le résumé dont je vous parlais plus tôt.

 

Ce qui implique que cette solution ne soit pas adaptée à certaines régions et qu'il faille éventuellement envisager de changer de paradigme agricole dans ces coins s'il n'y a plus assez d'eau...

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@Philiber Té le problème de ces "études" est qu'elles présupposent que les bassines sont une consommation d'eau supplémentaire. Or c'est l'inverse, elles permettent une économie d'eau puisque leur contenu représente la quantité d'eau qui ne sera pas prélevée dans la nappe durant l'été.

Bien que le remplissage de ces bassines ne soit pas forcément neutre sur le niveau futur de la nappe, compte tenu de l'aléa que représente les précipitations, il est absurde de les interdire.

 

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il y a 4 minutes, Calembredaine a dit :

@Philiber Té le problème de ces "études" est qu'elles présupposent que les bassines sont une consommation d'eau supplémentaire. Or c'est l'inverse, elles permettent une économie d'eau puisque leur contenu représente la quantité d'eau qui ne sera pas prélevée dans la nappe durant l'été.

Bien que le remplissage de ces bassines ne soit pas forcément neutre sur le niveau futur de la nappe, compte tenu de l'aléa que représente les précipitations, il est absurde de les interdire.

 

Je ne sais pas où tu as lu ça (le passage en gras) ou alors ce que tu désignes par ces "études".

 

A priori, ce n'est pas une économie d'eau mais juste un report des prélèvements (en mettant de côté le volume perdu par évaporation dans la bassine en surface qui ne servira pas à l'irrigation). Mais s'il s'agit d'éviter les mesures de restriction d'usage d'eau en été, lors des pénuries, cela signifie de toute manière que les besoins sont supérieurs à la ressource. Il n'y a donc pas de raisons de penser que les prélèvements en été s'arrêteront totalement, ni que les reports en hiver suffiront à atteindre un équilibre.

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18 minutes ago, Calembredaine said:

@Philiber Té le problème de ces "études" est qu'elles présupposent que les bassines sont une consommation d'eau supplémentaire. Or c'est l'inverse, elles permettent une économie d'eau puisque leur contenu représente la quantité d'eau qui ne sera pas prélevée dans la nappe durant l'été.

Bien que le remplissage de ces bassines ne soit pas forcément neutre sur le niveau futur de la nappe, compte tenu de l'aléa que représente les précipitations, il est absurde de les interdire.

 

Donc prélever plus d'impôt en janvier c'est une économie pour le contribuable puisque c'est déjà ça qu'on ne devra pas prélever en été. 😉

/blague

 

Il est sûrement absurde de les interdire, mais ne faudrait-il pas arrêter de les subventionner? Les propriétaires de ces bassines paient pour les remplir en hiver? (je parle de l'eau puisée dans la nappe, pas de l'eau de ruissellement auquel ils ont éventuellement accès)

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3 minutes ago, Philiber Té said:

Il n'y a donc pas de raisons de penser que les prélèvements en été s'arrêteront totalement, ni que les reports en hiver suffiront à atteindre un équilibre.

Oui et non, je lisais que la quantité d'eau nécessaire était bien inférieure à l'ensemble de l'eau (rivières, fleuves) qui par exemple se déverse dans la mer. Donc en théorie, capter une fraction de l'eau de pluie/ruissellement pour remplir des réservoirs l'hiver devraient suffire à résoudre le problème estival. Et donc comme le résumait je pense Calembredaine, qu'il y a bien assez d'eau et que c'est simplement une mauvaise gestion. Oui mais il n'est sans doute ni facile ni économique de capter cette eau, donc les propriétaires de bassins se reportent sur les nappes...

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il y a 3 minutes, Antoninov a dit :

Oui et non, je lisais que la quantité d'eau nécessaire était bien inférieure à l'ensemble de l'eau (rivières, fleuves) qui par exemple se déverse dans la mer. Donc en théorie, capter une fraction de l'eau de pluie/ruissellement pour remplir des réservoirs l'hiver devraient suffire à résoudre le problème estival. Et donc comme le résumait je pense Calembredaine, qu'il y a bien assez d'eau et que c'est simplement une mauvaise gestion. Oui mais il n'est sans doute ni facile ni économique de capter cette eau, donc les propriétaires de bassins se reportent sur les nappes...

 

Oui, si tu compares les centaines de milliards de m3 de ressource en eau disponible aux quelques dizaines de milliards de m3 de besoins annuels, la balance est évidemment dans le positif. Mais s'il y a des pénuries, c'est bien que ça coince quelque part et notamment au niveau local.

Et oui, tu évoques les eaux de surface alors qu'ils se reportent sur les nappes phréatiques...

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il y a 45 minutes, Antoninov a dit :

Oui mais il n'est sans doute ni facile ni économique de capter cette eau, donc les propriétaires de bassins se reportent sur les nappes...

entre autres car les nappes sont déjà d'excellents (les meilleurs du coin) collecteurs, avec coût de ce collecteur égal à zéro.

Alors que bricoler un collecteur qui fonctionne et résiste aux événements extrêmes (orages etc), c'est autrement compliqué (et les zécocolos agrariens qui se pointeraient évidemment aussi).

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Il y a 1 heure, Philiber Té a dit :

 

Je ne sais pas où tu as lu ça (le passage en gras) ou alors ce que tu désignes par ces "études".

 

Je le déduis car sinon, les critiques des bassines n'ont aucun sens, si tu pars du principe que les bassines représentent une économie d'eau. Si c'est une consommation supplémentaire alors les bassines n'ont aucune raison d'être et leur construction n'est que perte de temps et de pognon.

 

Il y a 1 heure, Philiber Té a dit :

 

A priori, ce n'est pas une économie d'eau mais juste un report des prélèvements (en mettant de côté le volume perdu par évaporation dans la bassine en surface qui ne servira pas à l'irrigation). Mais s'il s'agit d'éviter les mesures de restriction d'usage d'eau en été, lors des pénuries,

 

C'est une argumentation absurde. Je passe sur le moyen de contourner les restriction d'eau (la collectivité décide des restrictions et simultanément finance des solutions pour contourner les restrictions? C'est absurde). 

Si c'est juste un report des prélèvements, alors les agriculteurs et la collectivité dépensent du pognon, du temps et de l'énergie pour rien, pire, pour s'appauvrir.

Quoiqu'il en soit, les bassines, qui au pire, sont un report de consommation, ne font pas de mal sinon aux finances de leurs propriétaires. Inutile donc de les interdire. Comme le souligne @Antoninov, le seul combat légitime serait alors de lutter contre les subventions à la création d'un dispositif inutile.

 

Il y a 1 heure, Philiber Té a dit :

cela signifie de toute manière que les besoins sont supérieurs à la ressource. Il n'y a donc pas de raisons de penser que les prélèvements en été s'arrêteront totalement, ni que les reports en hiver suffiront à atteindre un équilibre.

 

Oui, encore que je ne suis même pas sûr que les prévisions soient bonnes et pas manipulées. Mais partons du principe que les besoins sont supérieurs à la ressource. Dans ce cas, la seule solution envisageable c'est un développement des infrastructures pour amener davantage d'eau et les bassines n'ont plus lieu d'être. Or la seule "solution" proposée par les opposants aux bassines, c'est la restriction d'eau. Comme il s'agit d'un besoin, restriction = mort.

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il y a une heure, Calembredaine a dit :

 

Je le déduis car sinon, les critiques des bassines n'ont aucun sens, si tu pars du principe que les bassines représentent une économie d'eau. Si c'est une consommation supplémentaire alors les bassines n'ont aucune raison d'être et leur construction n'est que perte de temps et de pognon.

 

Il y a probablement une incompréhension de ma part concernant les études que tu évoques et ce que tu entends par économie d'eau... ou bien la fatigue de fin de journée.
Si c'est une consommation supplémentaire, cela permet potentiellement d'augmenter le volume d'irrigation disponible en été et donc un investissement comme un autre.

 

il y a une heure, Calembredaine a dit :

 

C'est une argumentation absurde. Je passe sur le moyen de contourner les restriction d'eau (la collectivité décide des restrictions et simultanément finance des solutions pour contourner les restrictions? C'est absurde). 

Si c'est juste un report des prélèvements, alors les agriculteurs et la collectivité dépensent du pognon, du temps et de l'énergie pour rien, pire, pour s'appauvrir.

Quoiqu'il en soit, les bassines, qui au pire, sont un report de consommation, ne font pas de mal sinon aux finances de leurs propriétaires. Inutile donc de les interdire. Comme le souligne @Antoninov, le seul combat légitime serait alors de lutter contre les subventions à la création d'un dispositif inutile.

 

Tu trouves peut-être cet argument absurde mais c'est pourtant l'une des raisons avancées pour justifier la création de ces infrastructures : lutter contre la sécheresse et le manque d'eau en été, en constituant des réserves durant l'hiver, par la FNSEA ou encore l'ancien ministre de l'agriculture, Julien Denormandie.

 

Avec le passage en gras, j'ai l'impression que tu ne lis pas mes messages... Tu as loupé les posts où j'évoquais les conséquences négatives entrainées par l'installation de ces bassines ? Tu devrais prendre la peine de lire le résumé que j'ai partagé plus tôt.

 

il y a une heure, Calembredaine a dit :

 

Oui, encore que je ne suis même pas sûr que les prévisions soient bonnes et pas manipulées. Mais partons du principe que les besoins sont supérieurs à la ressource. Dans ce cas, la seule solution envisageable c'est un développement des infrastructures pour amener davantage d'eau et les bassines n'ont plus lieu d'être. Or la seule "solution" proposée par les opposants aux bassines, c'est la restriction d'eau. Comme il s'agit d'un besoin, restriction = mort.

 

Ce n'est pas la seule solution.

Si on ne peut pas augmenter les ressources disponibles, il y a tout de même des alternatives possibles comme réduire les besoins en évitant par exemple les cultures trop gourmandes en eau comme le maïs ou gérer différemment les eaux de ruissellement, etc. :

 

Citation

Pour retenir l'eau, Christian Amblard plaide pour un changement de politique sur l'aménagement du territoire. Il faut lutter contre le ruissellement des eaux et favoriser l'infiltration de l'eau dans les sols.

Depuis de nombreuses années, que ce soit en milieu urbain ou en milieu agricole on a limité l'infiltration naturelle de l'eau dans les sols. "Pour avoir une bonne gestion de la ressource en eau, il faut tout faire pour qu'elle s'infiltre dans le sol, explique Christian Amblard, il faut donc limiter l'usage du bitume et du goudron et favoriser la création de zones humides qui fonctionnent comme des éponges". Les zones humides permettent de stocker l'eau lors des épisodes de fortes pluies, et de la restituer lors des périodes de sécheresse.

Selon le spécialiste de l'eau, il faut aussi conserver les arbres et avoir un maillage de haies important, car elles créent un climat local humide. Il estime qu'il faut aussi limiter le nombre de sols nus en hiver, car ils favorisent l'évaporation de l'eau.


Source : Les réserves d'eau sont-elles une bonne solution pour affronter les périodes de sécheresse ?

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il y a 17 minutes, Philiber Té a dit :

 

Il y a probablement une incompréhension de ma part concernant les études que tu évoques et ce que tu entends par économie d'eau... ou bien la fatigue de fin de journée.
Si c'est une consommation supplémentaire, cela permet potentiellement d'augmenter le volume d'irrigation disponible en été et donc un investissement comme un autre.

 

 

Tu trouves peut-être cet argument absurde mais c'est pourtant l'une des raisons avancées pour justifier la création de ces infrastructures : lutter contre la sécheresse et le manque d'eau en été, en constituant des réserves durant l'hiver, par la FNSEA ou encore l'ancien ministre de l'agriculture, Julien Denormandie.

 

Avec le passage en gras, j'ai l'impression que tu ne lis pas mes messages... Tu as loupé les posts où j'évoquais les conséquences négatives entrainées par l'installation de ces bassines ? Tu devrais prendre la peine de lire le résumé que j'ai partagé plus tôt.

 

 

Ce n'est pas la seule solution.

Si on ne peut pas augmenter les ressources disponibles, il y a tout de même des alternatives possibles comme réduire les besoins en évitant par exemple les cultures trop gourmandes en eau comme le maïs ou gérer différemment les eaux de ruissellement, etc. :

 


Source : Les réserves d'eau sont-elles une bonne solution pour affronter les périodes de sécheresse ?

Ta référence c'est franceinfo, pas très scientifique. D'ailleurs l'intervenant, Christian Amblard, dit:

"Mettre en avant des mesures artificielles comme celle-ci empêche la prise de conscience et la transition agricole : ces « solutions » vont en fait aggraver la vulnérabilité de l’agriculture, parce qu’elles bloquent le passage vers une agriculture responsable, résiliente, économe en eau. "

Tout est dit, une solution qui fonctionne doit être interdite car elle permet à la culture intensive de se pérenniser.

 

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il y a 1 minute, GilliB a dit :

D'ailleurs l'intervenant, Christian Amblard, dit:

"Mettre en avant des mesures artificielles comme celle-ci empêche la prise de conscience et la transition agricole : ces « solutions » vont en fait aggraver la vulnérabilité de l’agriculture, parce qu’elles bloquent le passage vers une agriculture responsable, résiliente, économe en eau. "

Tout est dit, une solution qui fonctionne doit être interdite car elle permet à la culture intensive de se pérenniser.

Follow zeu soyence ! Zeu soyence is settled !

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il y a 6 minutes, GilliB a dit :

Ta référence c'est franceinfo, pas très scientifique. D'ailleurs l'intervenant, Christian Amblard, dit:

"Mettre en avant des mesures artificielles comme celle-ci empêche la prise de conscience et la transition agricole : ces « solutions » vont en fait aggraver la vulnérabilité de l’agriculture, parce qu’elles bloquent le passage vers une agriculture responsable, résiliente, économe en eau. "

Tout est dit, une solution qui fonctionne doit être interdite car elle permet à la culture intensive de se pérenniser.

 

 

Le passage que je cite (et donc la référence) vient de Christian Amblard, directeur honoraire de recherche au CNRS. Je peux partager des rapports de l'INRA si vous voulez mais faut avoir le courage de les lire...

L'idée est que dans certaines régions, les activités agricoles actuelles ne sont pas pérennes et qu'il vaudrait mieux trouver de nouvelles pratiques culturales pour s'adapter aux conditions à venir, plutôt que d'investir dans des solutions qui n'en sont pas sur le long terme. D'ailleurs, la restauration des haies et le maintien d'un couvert végétal en hiver sont également des solutions à l'érosion des sols... plus durables et résilientes que le transport de terre par camion.

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il y a 20 minutes, Philiber Té a dit :

 

Le passage que je cite (et donc la référence) vient de Christian Amblard, directeur honoraire de recherche au CNRS. Je peux partager des rapports de l'INRA si vous voulez mais faut avoir le courage de les lire...

L'idée est que dans certaines régions, les activités agricoles actuelles ne sont pas pérennes et qu'il vaudrait mieux trouver de nouvelles pratiques culturales pour s'adapter aux conditions à venir, plutôt que d'investir dans des solutions qui n'en sont pas sur le long terme. D'ailleurs, la restauration des haies et le maintien d'un couvert végétal en hiver sont également des solutions à l'érosion des sols... plus durables et résilientes que le transport de terre par camion.

Je préfère un papier de l'INRA que franceinfo dont on connaît la partialité. Je voyais cette affirmation car elle est anti scientifique. Les bassines sont de peut-être de mauvaises solutions, mais dire que les bassines ne vont pas dans son positionnement idéologique, c'est tout sauf scientifique.

Mais on est habitué avec ces loustics, des responsables du GIEC disaient bien qu'il fallait noircir le tableau du climat, même si c'était faux, mais que cela allait dans le bon sens ,détruire la société de consommation, alors que les 2/3 de la population mondiale n'y a pas encore accès.

  • Yea 2
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Pour moi c'est comme  "The Coca Cola Company" dire: "il y a trop consommation de Coca-Cola, donc c'est nécessaire consommer moins. Nous allons limiter la consommation"

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