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Education, jeunesse et sport


Messages recommandés

Faut il privatiser l'ensemble du système éducatif ? 

 

Je ne sais pas. Cette proposition serait probablement difficile à défendre médiatiquement. 

 

Faut il un pole public d'éducation ? Dans cette recherche permanente du choix laissé au citoyen cela me parait une bonne solution. 

vous avez le choix entre public et privé à vous de décider. 

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Réformer le pole public d'éducation ? 

 

Laisser l'autonomie totale aux directeurs d'établissement : budget, RH et pour une partie, pédagogie. 

 

Réduire très fortement le nombre de salariés des rectorats ? Il doit y avoir à faire sans réduire la qualité de service. 

 

Transformer les rectorats en assistants des dirigeants d'établissements ? 

 

le rectorat doit être le garant du respect des règles du jeu

 

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Le 31/12/2022 à 09:32, PABerryer a dit :

Mise en place de l'autonomie des écoles, collèges et lycée et instauration du chèque éducation.

 

Renomer l'EN en Ministère de l'instruction.

Dans l'idée je me méfie des chèques et autres aides. Le moteur de ma réflexion c'est l'autonomie et on ne peut pas être autonome si quelqu'un paye à votre place. 

Quel est le fonctionnement exacte du chèque éducation ?

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C'est une proposition de Milton Friedman. L'Etat ne faut que supporter de coût de l'instruction, le système éducatif est entièrement libre et c'est aux parents de choisir l'école. In fine, les parents ne touchent pas l'argent mais un bon qu'ils donnent à l'école qui ensuite le communique à l'Etat pour recevoir le financement.

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5 minutes ago, PABerryer said:

C'est une proposition de Milton Friedman. L'Etat ne faut que supporter de coût de l'instruction, le système éducatif est entièrement libre et c'est aux parents de choisir l'école. In fine, les parents ne touchent pas l'argent mais un bon qu'ils donnent à l'école qui ensuite le communique à l'Etat pour recevoir le financement.

Il faut se méfier de l'effet CPF (en gros des "écoles" qui ne se forment que pour toucher le chèque).


Ce qui n'est pas grave pour des adultes peut vite devenir problématique pour des enfants (et on pourra dire que c'est le problème des parents, je répondrais oui, mais socialement est-ce tenable?).

 

Et ensuite faut voir la différence avec le privé sous contrat actuel (l'état prend beaucoup en charge dans ces cas).

J'ai l'impression que cela revient juste à accepter les hors contrats en plus.

Et là je vois bien les discussions quand l'état financera des écoles salafistes.

 

 

Je me demande à quel point ce ne serait pas plus efficace de favoriser le développement des écoles privés "sous contrat" (en diminuant leur fiscalité par exemple, en autorisant le recrutement des profs fonctionnaire actuel, etc.) et en étant plus souple sur ce qu'il faut pour être sous contrat.

2-3 trucs pour éviter les écoles salafistes (les fameuses valeurs de la république) et on te demande juste à ce que tes élèves réussissent des examens pour prouver qu'ils apprennent à des âges déterminé tous les 2-3ans, sinon tu perds ton contrat.

Si tu veux être salafiste ou que tu dis que tu ne veux pas apprendre que 2+2=4, très bien, tu restes juste hors contrat.

Il resterait une base publique car il faudra bien des écoles pour scolariser ceux que personne ne voudra.

 

Alors ce n'est pas 100% libéral (l'état décidant des valeurs de la république, de ce qu'il faut savoir pour réussir son examen, une base publique, etc.).
Mais ce serait largement mieux que ce que l'on a actuellement, et à mon sens socialement acceptable.

 

 

 

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Je ne dis pas qu'il ne faille pas un minimum de contrôle, en particulier au début. Par contre, le problème du sous contrat actuel est qu'il doit suivre le programme de l'édnat alors que c'est précisément le problème, c'est la liberté scolaire qui doit restaurée.

 

Autre point annuler la dernière réforme concernant l'éducation à domicile qui revient à tuer ce droit.

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Est ce trahir la cause libérale que de dire que le système éducatif, au moins jusqu'au bac doit rester public ? Disons que le sous contrat est, si ce n'est public, du moins para public. 

A mon sens l'action libérale dans ce cas serait déjà de laisser les mains libres aux directeurs d'établissements sur le recrutement et sur la méthode pédagogique. 

Un programme national pour le collège comme cela se fait aujourd'hui ne me parait pas être la pire des solutions. Ce qui pose problème est le controle permanent et probablement pas très efficace voir destructeur de créativité actuel. 

La créativité puis le partage d'expérience entre écoles me parait une solution à privilégier. 

Cela répondra aussi à la question des écoles religieuses. Enseigner la religion dans une école religieuse, admettons, même si de mon point de d'athée... No comment. En revanche le programme d'enseignement doit être appliqué partout. 

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49 minutes ago, zzdid said:

Est ce trahir la cause libérale que de dire que le système éducatif, au moins jusqu'au bac doit rester public ? Disons que le sous contrat est, si ce n'est public, du moins para public. 

 

Oui.

 

Déjà car tu refuse le hors contrat et surtout l'instruction parentale (ou par précepteur).

 

A partir du moment où tu confie un monopole hors régalien à l'état, tu peux partir du principe que tu trahis la cause libérale.

 

 

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11 hours ago, zzdid said:

Est ce trahir la cause libérale que de dire que le système éducatif, au moins jusqu'au bac doit rester public ? Disons que le sous contrat est, si ce n'est public, du moins para public. 

A mon sens l'action libérale dans ce cas serait déjà de laisser les mains libres aux directeurs d'établissements sur le recrutement et sur la méthode pédagogique. 

Un programme national pour le collège comme cela se fait aujourd'hui ne me parait pas être la pire des solutions. Ce qui pose problème est le controle permanent et probablement pas très efficace voir destructeur de créativité actuel. 

La créativité puis le partage d'expérience entre écoles me parait une solution à privilégier. 

Cela répondra aussi à la question des écoles religieuses. Enseigner la religion dans une école religieuse, admettons, même si de mon point de d'athée... No comment. En revanche le programme d'enseignement doit être appliqué partout. 

 

Note que la Suède a résolu cela avec le chèque éducation. Cherche donc "chèque éducation" sur ce forum ou sur Contrepoints, beaucoup de trucs ont déjà été écrits à ce sujet.

L'état finance, mais c'est le citoyen qui choisit l'école des ses enfants.

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Le 03/01/2023 à 07:39, Marlenus a dit :

Il faut se méfier de l'effet CPF (en gros des "écoles" qui ne se forment que pour toucher le chèque).


Ce qui n'est pas grave pour des adultes peut vite devenir problématique pour des enfants (et on pourra dire que c'est le problème des parents, je répondrais oui, mais socialement est-ce tenable?).

 

Et ensuite faut voir la différence avec le privé sous contrat actuel (l'état prend beaucoup en charge dans ces cas).

J'ai l'impression que cela revient juste à accepter les hors contrats en plus.

Et là je vois bien les discussions quand l'état financera des écoles salafistes.

 

 

Je me demande à quel point ce ne serait pas plus efficace de favoriser le développement des écoles privés "sous contrat" (en diminuant leur fiscalité par exemple, en autorisant le recrutement des profs fonctionnaire actuel, etc.) et en étant plus souple sur ce qu'il faut pour être sous contrat.

2-3 trucs pour éviter les écoles salafistes (les fameuses valeurs de la république) et on te demande juste à ce que tes élèves réussissent des examens pour prouver qu'ils apprennent à des âges déterminé tous les 2-3ans, sinon tu perds ton contrat.

Si tu veux être salafiste ou que tu dis que tu ne veux pas apprendre que 2+2=4, très bien, tu restes juste hors contrat.

Il resterait une base publique car il faudra bien des écoles pour scolariser ceux que personne ne voudra.

 

Alors ce n'est pas 100% libéral (l'état décidant des valeurs de la république, de ce qu'il faut savoir pour réussir son examen, une base publique, etc.).
Mais ce serait largement mieux que ce que l'on a actuellement, et à mon sens socialement acceptable.

 

 

 

En résumé l'état fixe le niveau à atteindre pour obtenir un diplome quel qu'il soit. Et le citoyen choisi l'école qui permettra à ses enfants de l'atteindre. 

On va nous accuser de faire de l'élitisme mais dans les faits, c'est déjà ce qui passe. 

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  • 2 months later...

Ca sert à quelque chose un rectorat ? 

Des inspecteurs d'académie ? 

 

Cette structure administrative n'a pas d'utilité concrète à partir du moment ou le référentiel de chaque diplome est disponible. 

 

 

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  • 4 weeks later...

Les établissements sont indépendants dans leur gestion. Le chef d’établissement recrute son personnel et gère ses moyens. Le budget de l’état est distribué en fonction du nombre d’élèves présents.

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L’examen reste national mais les corrections sont locales. C’est la fin des commissions d’ajustement. La note est la note.

Fin des objectifs de performance. Ca n’a aucun sens de fixer un objectif de réussite au bac.

Certains sont faits pour les études longues d’autres non.

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Il y a 3 heures, zzdid a dit :

Y’a-t-il u n moyen de faciliter le retour à l’école à l’age adulte ? Un congé école sur le modèle du congé maternité ?

Regarde comment ça se passe en Suisse, c'est assez courant là-bas. 

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