Adrian Posted January 15, 2023 Report Share Posted January 15, 2023 Sans président, députés ni sénateurs, la démocratie se meurt en Haïti Citation Faute d'élections organisées depuis 2016, Haïti ne compte depuis lundi plus aucun représentant élu au niveau national, alors que les gangs règnent en maîtres sur le territoire Je lis sur wikipedia que le chef du gang le plus important est un ancien policier 🤔 Link to comment
Daumantas Posted January 15, 2023 Report Share Posted January 15, 2023 Les casques bleus reviendront sans doute sur place et cela amènera à un semblant d'ordre durant quelques années jusqu'à ce qu'ils partent de nouveau et que les affaires repartent de plus belles pour les criminels. Sur un ton plus léger, si Haïti vire à l'anarcapie je pense que nombre de liborgiens vont voir leur idéal crucifié par la réalité de l'anarchisme. 2 Link to comment
Rincevent Posted January 15, 2023 Report Share Posted January 15, 2023 il y a une heure, Daumantas a dit : Les casques bleus reviendront sans doute sur place et cela amènera à un semblant d'ordre durant quelques années On peut peut-être déjà compter sur une nouvelle vague de choléra ? En même temps, si ils emmènent avec eux assez d'ONGs, on peut se préparer à un boom du secteur de la pédoprostitution. 1 1 2 Link to comment
Carl Barks Posted January 15, 2023 Report Share Posted January 15, 2023 Il y a 1 heure, Daumantas a dit : Les casques bleus reviendront sans doute sur place et cela amènera à un semblant d'ordre durant quelques années jusqu'à ce qu'ils partent de nouveau et que les affaires repartent de plus belles pour les criminels. Sur un ton plus léger, si Haïti vire à l'anarcapie je pense que nombre de liborgiens vont voir leur idéal crucifié par la réalité de l'anarchisme. Tu sais, les anarcaps ont déjà passé 25 ans à se répéter que leur idéal n'a rien à voir avec la Somalie. Ils sont entraînés. 1 1 5 Link to comment
Bézoukhov Posted January 15, 2023 Report Share Posted January 15, 2023 Mmmmmh. Au XVIème siècle, quelques dizaines d'espagnols et trois caravelles auraient résolu le problème fissa et mis tout le monde au pas. 1 Link to comment
Mégille Posted January 16, 2023 Report Share Posted January 16, 2023 Bon, d'accord, de portugais, si tu y tiens... 2 Link to comment
Mégille Posted September 13 Report Share Posted September 13 il y a 13 minutes, Adrian a dit : Et c'est pour cette raison qu'à Haïti, les polonais sont considérés comme légalement noirs, à titre honoraire ! (je me demande ce qu'en pensent les polonais et polonais-américains actuels, d'ailleurs ! ) Link to comment
Tramp Posted September 13 Report Share Posted September 13 Complices de genocide et du rétablissement de l’esclavage au profit de la clique de cinglés qui avaient pris le pouvoir. 2 Link to comment
Adrian Posted September 13 Author Report Share Posted September 13 Travail forcé plus qu'esclavage même si ça reste du travail dans la plantation. D'ailleurs le type qui l'a instauré s'est fait tuer par la foule pour cela. L'article wikipedia a l'air pas mal : https://en.wikipedia.org/wiki/1804_Haitian_massacre Citation Henri Christophe's personal secretary,[15][16] who was enslaved for much of his life, attempted to explain the incident by referencing the cruel treatment of black slaves by white slaveholders in Saint-Domingue:[17] Have they not hung up men with heads downward, drowned them in sacks, crucified them on planks, buried them alive, crushed them in mortars? Have they not forced them to consume faeces? And, having flayed them with the lash, have they not cast them alive to be devoured by worms, or onto anthills, or lashed them to stakes in the swamp to be devoured by mosquitoes? Have they not thrown them into boiling cauldrons of cane syrup? Have they not put men and women inside barrels studded with spikes and rolled them down mountainsides into the abyss? Have they not consigned these miserable blacks to man-eating dogs until the latter, sated by human flesh, left the mangled victims to be finished off with bayonet and poniard? Citation During February and March, Dessalines traveled among the cities of Haiti to assure himself that his orders were carried out. Despite his orders, the massacres were often not carried out until he visited the cities in person.[23] The course of the massacre showed an almost identical pattern in every city he visited. Before his arrival, there were only a few killings, despite his orders.[30] When Dessalines arrived, he first spoke about the atrocities committed by former white authorities, such as Rochambeau and Leclerc, after which he demanded that his orders about mass killings of the area's white population should be put into effect. [...] he French, who were one of the two main targets of the 1804 Haiti Massacre that Dessalines and his company specifically declared a massacre on,[12] made up the overwhelming majority of the white population [..] n 1 January 1804, Dessalines proclaimed Haiti an independent nation.[27] Mid-February, Dessalines told some cities (Léogâne, Jacmel, Les Cayes) to prepare for mass massacres.[24] On 22 February 1804, he signed a decree ordering that all whites in all cities should be put to death Horrible période 1 Link to comment
Tramp Posted September 13 Report Share Posted September 13 Le Zimbabwé a fait pareil et avec les mêmes résultats Link to comment
Jean_Karim Posted September 13 Report Share Posted September 13 il y a 9 minutes, Tramp a dit : Le Zimbabwé a fait pareil et avec les mêmes résultats Des anciens esclaves et métis ont pris le pouvoir au Zimbabwe ? Link to comment
Tramp Posted September 13 Report Share Posted September 13 il y a 14 minutes, Jean_Karim a dit : Des anciens esclaves et métis ont pris le pouvoir au Zimbabwe ? C’était un statut un peu mieux qu’esclave. Link to comment
Adrian Posted September 26 Author Report Share Posted September 26 Haïti 2010-2018 : histoire d’un désastre Citation Tout d’abord, la recherche de la cause de l’épidémie se fait sur un fond de controverse scientifique. La bactérie du choléra était-elle déjà présente à l’état latent dans les eaux d’Haïti ? C’est cette thèse que l’ONU va mettre en avant pour essayer d’exonérer sa responsabilité : la bactérie se serait « réveillée » sous l’influence d’événements climatiques. Une scientifique de renommée internationale va tenter d’expliquer l’épidémie en Haïti à l’aune de cette théorie, dont elle est l’une des inspiratrices. R. Piarroux nous révèle comment des faits sont alors manipulés et des données transformées pour les faire coller à une explication qui présente l’avantage de mettre hors de cause les troupes népalaises de l’ONU. C’est sur le terrain de la science que la démonstration de la responsabilité des casques bleus va être apportée. En effet, une analyse génomique de l’ADN de la bactérie va montrer de façon certaine que la souche qui sévit en Haïti est bien une souche importée du Népal, d’où étaient originaires les soldats du campement incriminé. Cette démonstration va venir en point d’orgue d’un ensemble de faits qui pointaient tous vers le campement. Ainsi, par exemple, c’est deux ans après les faits, et un peu par hasard, que R. Piarroux se voit confirmer par le ministre de la Santé d’Haïti en poste au moment des faits qu’ « une citerne de vidange [de fosses septiques] avait bel et bien été déversée dans l’eau de la rivière » p. 62). C’est encore plus tard que, à l’encontre des premiers rapports de la mission de l’ONU affirmant l’absence d’infection dans le camp, des témoignages confirmeront le fait que de nombreux soldats étaient en réalité malades et souffraient de vomissements. On lira également avec intérêt, et aussi inquiétude, comment l’information a été manipulée dans la presse ainsi que dans certains journaux scientifiques. On apprendra que les prestigieux CDC américains (Centres de prévention et de contrôle des maladies), « ne [mènent] pas l’enquête épidémiologique de terrain qui les conduirait inexorablement aux abords du camp népalais » p. 74), attitude d’autant plus critiquable qu’ils disposent de la souche de la bactérie et pressentent les résultats de l’analyse ADN qui va disqualifier l’hypothèse d’une contamination d’origine locale. Le récit nous conduit bien au-delà de cette controverse déplorable, véritable scandale international sur fond de désinformation. Il nous décrit aussi tout le travail mis en œuvre pour essayer d’enrayer l’épidémie, le rôle des associations sur le terrain, l’importance des mesures sanitaires et de l’implication des communautés, les différentes stratégies qui se sont opposées, le manque criant de moyens financiers et les engagements souvent non respectés des organismes internationaux. Sans oublier la réalité d’un pays secoué par une instabilité politique souvent exacerbée par les poussées de choléra. L’auteur apporte aussi sa part d’optimisme dans un récit où transparaît tout l’humanisme du médecin de terrain, toujours au plus près de l’épidémie et des personnes atteintes. A l’issue d’une visite en Haïti, un expert de l’ONU décrit un sombre tableau Citation Malgré un embargo international, les armes et munitions continuent d’être acheminées illégalement dans le pays, permettant aux gangs de mener des attaques de grande ampleur et d’étendre leur contrôle et leur influence sur de nouveaux territoires, a-t-il noté lors d’une conférence de presse à Port-au-Prince. L’Expert indépendant des Nations Unies sur la situation des droits humains en Haïti s’est rendu dans le sud, aux Cayes et à Jérémie, et a pu constater que des zones encore non affectées par la violence des gangs subissent leur impact direct avec une inflation galopante, le manque de produits de première nécessité, et des flux de déplacés internes qui accroissent encore la vulnérabilité des populations, en particulier celle des enfants et des femmes. [...] La Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS), autorisée par le Conseil de sécurité des Nations Unies en octobre 2023, n’a pour le moment déployé que moins d’un quart de son effectif prévu. « Le matériel reçu est inadapté et les ressources sont insuffisantes », a souligné l’expert. « En attendant, la population continue de souffrir de la violation de tous ses droits humains. Les violences sexuelles, utilisées comme armes par les gangs pour contrôler la population, ont drastiquement augmenté ces derniers mois. Les gangs se livrent de manière croissante à la traite des enfants, aux recrutements forcés, et les utilisent souvent pour mener des attaques contre les institutions publiques et les opérations de police. Les jeunes perdent l'espoir d'un avenir meilleur », a-t-il déploré Au cours de sa visite, il a rencontré des jeunes Haïtiens, anciens membres de gangs, qui lui ont dit avoir l'impression d'être pris en otage. « Lorsqu'on leur demande ce à quoi ils aspirent, ils évoquent une vie normale, un travail, la scolarisation des enfants, de quoi subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille. Grâce au soutien d'une organisation de la société civile, ils ont réussi à quitter le gang et ont maintenant un emploi », a expliqué William O’Neill. Il a noté que ces organisations se substituent souvent à l’Etat pour fournir des besoins de base à la population qui manque de tout. C'est notamment le cas dans les quartiers contrôlés par les gangs, mais aussi dans les camps de déplacés et dans les prisons, « là où l'État devrait justement tout mettre en œuvre pour protéger les plus vulnérables ». A ce jour, seuls 28% des services de santé fonctionnent normalement en Haïti et près de 5 millions de personnes souffrent d'insécurité alimentaire aiguë. 1 Link to comment
Rincevent Posted September 26 Report Share Posted September 26 il y a 51 minutes, Adrian a dit : véritable scandale international sur fond de désinformation Désinformation menée tambour battant par les organisations intergouvernementales, il faut toujours le rappeler. 4 Link to comment
Adrian Posted Wednesday at 09:20 PM Author Report Share Posted Wednesday at 09:20 PM Haïti : Des enfants pris au piège de la violence criminelle et de la faim Citation Des centaines, voire des milliers, d’enfants en Haïti, poussés par la faim et la pauvreté, ont rejoint des groupes criminels, où ils sont contraints de participer à des activités illégales et sont confrontés à des abus, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Les groupes criminels ont augmenté leur recrutement d’enfants en réponse aux opérations de maintien de l’ordre de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS) et de la Police nationale d’Haïti (PNH), selon des organisations humanitaires et de droits humains locales et internationales. « Leurs options pour survivre étant limitées, de nombreux enfants en Haïti sont attirés par des groupes criminels, au sein desquels ils se livrent à des activités illégales et s’exposent à de graves risques », a déclaré Nathalye Cotrino, chercheuse à la division Crises et conflits à Human Rights Watch. « Pour endiguer la violence, le gouvernement de transition devrait se concentrer sur l’amélioration de la vie des enfants en leur fournissant une protection, un accès aux biens et services essentiels, notamment à l’éducation, et à des opportunités légales pour garantir leur réhabilitation et leur réintégration. » [...] Les groupes criminels contrôlent près de 80 pour cent de Port-au-Prince, la capitale d’Haïti, et de sa zone métropolitaine, et ce contrôle s’étend à d’autres zones. Environ 2,7 millions de personnes, dont un demi-million d’enfants, vivent sous leur contrôle selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). Bien qu’aucun chiffre officiel ne soit disponible, les organisations humanitaires et des droits humains et les représentants du gouvernement estiment qu’au moins 30% des membres des groupes criminels sont des enfants alors même que les représentants du gouvernement haïtien estiment à plusieurs milliers les membres de groupes criminels qui opèrent dans le pays. Les enfants participent à des activités criminelles allant de l’extorsion au pillage en passant par des actes de violence graves, notamment des meurtres et des enlèvements. Plusieurs enfants associés à des groupes criminels ont déclaré à Human Rights Watch que la faim était le principal facteur qui les contraignaient à rejoindre ces groupes ou qui incitaient leurs familles à les autoriser à les rejoindre. Ces groupes sont souvent leurs seules sources de nourriture et de revenus, et les seuls à leur procurer un abri. [...] Mathis F., un orphelin de 14 ans, vit dans la rue et s’occupe de son frère de 13 ans. Il a expliqué : « J’ai rejoint le gang parce que je n’avais rien. Je ne suis jamais allé à l’école... J’étais dans la rue, affamé, sans endroit où dormir, sans vêtements, sans rien.... Le jour où j’ai rejoint le gang, ils m’ont donné 1 150 gourdes [9 dollars US] et de la nourriture. Ils m’ont emmené dans une maison où vivaient plusieurs [membres du gang]... J’étais le seul enfant là-bas. Deux jours plus tard, cinq autres enfants sont arrivés. [Le gang] m’a donné du travail. » Plusieurs enfants ont indiqué avoir également été hébergés dans des maisons occupées par des personnes. La rémunération de leurs activités était leur seul moyen de subvenir à leurs besoins de base et de contribuer aux maigres ressources de leur famille. Les groupes criminels utilisent également la faim pour faire pression sur les enfants afin qu’ils restent dans leurs rangs. « Quand j’ai décidé de partir, ils m’ont dit : "chez toi, il n’y a pas de nourriture, alors si tu nous quittes, tu mourras de faim" », raconte un jeune de 16 ans de Port-au-Prince. « C’est comme ça qu’ils ont essayé de me forcer à rester. » Les filles qui sont forcées à rejoindre des groupes criminels sont particulièrement exposées aux violences sexuelles. « Gabriel, le chef du gang de Brooklyn [à Cité Soleil], demande à ses hommes de main de lui amener une fille vierge chaque mois. Si le chef agit de la sorte, il n’y a aucun moyen d’empêcher les autres de faire de même », a déclaré un travailleur humanitaire. En ce qui concerne les filles du gang de Tibwa, un garçon de 16 ans membre de ce groupe a déclaré : « Ils les violent – et pas seulement le patron, tout le monde, quiconque en a envie peut les violer. Elles sont dans le groupe pour servir leurs besoins sexuels, pour faire la cuisine et la lessive. » Link to comment
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