Dissolutions et législatives de 2024

[Lancelot]

À mon avis Macron savoure cette situation où tous ses opposant sont réduits à attendre et réagir à ce qu'il fait. Le temps joue pour lui également parce que ce sont eux qui passent le plus pour des incompétents tandis qu'il réaffirme sa puissance (ou sa capacité de nuisance, ce qui est à peu près la même chose pour un politicien).

[Prouic]

S'il est impossible de choisir un gouvernement , c'est parce que les conditions relatives à l'acceptation du choix sont incompatibles entre elles , et que vu que le prémise c'est que ces conditions viennent de la géométrie  de l'AN qui est étiré entre deux populismes distincts, on en conclut quand on a envie de réduire sa dissonance cognitive que voter populiste c'est de la merde.

Voilà, maintenant le vrai monde des jmenfoutistes français: "beuuuh c'est la faute des arabes riches". "NON JUSTE LES ARABES" "NON JUSTE LES RICHES" "Bande de gaucho" "non vous! bande de facistes!"

 

[Largo Winch]

1 hour ago, Lancelot said:

À mon avis Macron savoure cette situation où tous ses opposant sont réduits à attendre et réagir à ce qu'il fait. Le temps joue pour lui également parce que ce sont eux qui passent le plus pour des incompétents tandis qu'il réaffirme sa puissance (ou sa capacité de nuisance, ce qui est à peu près la même chose pour un politicien).

 

Heu non, Macron voulait peut-être apparaitre comme le "maitre des horloges" au départ, mais désormais tous les commentateurs s'accordent à dire que le faiseur de roi est maintenant le RN.

[Bézoukhov]

il y a 6 minutes, Largo Winch a dit :

tous les commentateurs s'accordent à dire que le faiseur de roi est maintenant le RN

 

En même temps, si ils avaient regardé la réalité des chiffres au lieu de gloser tous l'été sur des illustres inconnus de gauche afin de faire la propagande de LFI, les commentateurs s'en seraient rendu compte en juillet.

 

il y a une heure, Lancelot a dit :

tandis qu'il réaffirme sa puissance (ou sa capacité de nuisance, ce qui est à peu près la même chose pour un politicien)

 

Honnêtement, là, je pense qu'il est sur la défensive là.

[Marlenus]

4 minutes ago, Bézoukhov said:

 

En même temps, si ils avaient regardé la réalité des chiffres au lieu de gloser tous l'été sur des illustres inconnus de gauche afin de faire la propagande de LFI, les commentateurs s'en seraient rendu compte en juillet.

 

La réalité des chiffres est une chose. Ce que font ces chiffres c'est autre choses.

 

 

Cela n'était pas forcément clair au début de l'été que le RN serait prêt à négocier pour accepter un 1er ministre qui continuerait à appliquer la politique de Macron (vu que c'est ce que veut Macron) alors que le NFP refuserait catégoriquement un ancien ministre de Hollande.

Avec le recul, cela peut sembler logique et encore. Je ne suis vraiment pas sûr que le jeu du RN soit le meilleur ici.

Faiseur de roi, à un moment faudra que tu acceptes le bilan du roi.

 

[Tramp]

Apparemment les « souverainistes » du RN serait prêt à supporter Barnier. La boucle est bouclée. 

[Adrian]

 

[Tramp]

Il était en avance sur son temps. C’est l’agenda féministe des 10 dernières années de pénaliser les relations entre majeur et mineure. 
 

Je passe sur le mensonge de la « dépénalisation de l’homosexualité. »

[Freezbee]

[Freezbee]

[Freezbee]

Article de Blick :

 

Michel Barnier, ce Premier ministre de droite qui pourrait sauver Macron

 

Citation

Le cor des Alpes de l’Élysée va-t-il résonner dans ses oreilles et lui faire quitter ses contreforts savoyards bien aimés ? Son nom, c’est notable, n'a pas encore fait le tour des rédactions parisiennes. Mais il a quand même fait surface dans la soirée du mercredi 4 septembre, après un nouveau tour de chauffe pour David Lisnard, l’élu de Cannes, président de l’influente Association des maires de France.

 

Qui pourrait céder aux sirènes de Matignon, le siège du Premier ministre Français ? Michel Barnier, 73 ans, ancien négociateur européen du Brexit et ex-candidat à la présidentielle française de 2022.

 

Emmanuel Macron a déjà pensé dans le passé à recruter ce politicien de droite, gaulliste de conviction, toujours resté fidèle à son parti Les Républicains. Ancien vice-président de la Commission européenne en charge du marché intérieur et des services, cet excellent skieur qui avait superbement co-présidé le comité d’organisation des Jeux olympiques d’hiver d’Albertville en 1992, aurait pu être l’un des « ralliés » des débuts, comme Bruno Le Maire (ministre des finances démissionnaire) ou Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur démissionnaire).

 

Sauf que le tempérament présidentiel ne s’est jamais accommodé de l’intransigeance du montagnard. Michel Barnier n’aime les slaloms que sur les pentes enneigées. Pour le reste, son itinéraire a plutôt été droit, et à droite, comme ministre et parlementaire sous les présidences de François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy.

 

Pourquoi donc jouer le jeu d’Emmanuel Macron in extremis, et prendre le risque de terminer sa carrière politique en queue de poisson, à la tête d’un gouvernement qui pourrait, à tout moment, être renversé par une majorité de députés d’opposition à l’Assemblée nationale? La réponse, selon plusieurs sources, tient en cinq « moments » à surveiller de près dans les heures et les jours qui viennent.

 

1. Le « moment » Macron : Rallier le président de la République aujourd’hui n’aurait pas du tout, pour Michel Barnier, le même sens que s’il avait répondu présent plus tôt. D’abord parce qu’Emmanuel Macron, en difficulté, se retrouve contraint d’accepter une forme de cohabitation avec son futur Premier ministre. Ensuite parce que le chef de l’État ne peut pas se représenter pour un troisième mandat en mai 2027. Il ne s’agira dès lors pas d’un ralliement. Ou plutôt si, disent ceux qui le connaissent bien: « Ce sera Macron qui se sera rallié à Barnier, pas le contraire. »

 

2. Le « moment » RN : Michel Barnier se targue, parmi les politiciens de la droite traditionnelle, d’avoir toujours entretenu des relations correctes avec le Rassemblement National, qu’il a politiquement combattu, en particulier au Parlement européen. L’intéressé avait aussi, lors de sa candidature présidentielle de 2022, tapé très dur sur le laxisme migratoire. Il proposait alors « un moratoire pour reprendre le contrôle de la politique d’immigration ». De quoi permettre un éventuel cessez-le-feu avec le puissant groupe parlementaire de Marine Le Pen, qui compte 126 députés, le plus important de l’Assemblée. Une chose est sûre en revanche : la détestation est maximale entre l’autre candidat sérieux de la droite, Xavier Bertrand, et le RN.

 

3. Le « moment » européen et financier : La France est, depuis la fin juillet, sous surveillance de la Commission européenne pour son déficit budgétaire excessif. Et le futur projet de loi de finances pour 2025 sera très dur à faire voter par une majorité de députés. Or Barnier a l’expérience des marchés financiers. Il peut incarner un recours, une sorte de gardien de la stabilité comme le furent, dans une Italie au bord du gouffre, l’ancien commissaire européen Mario Monti (2012-2013) et Mario Draghi (2021-2022)

 

4. Le moment « à droite » : Michel Barnier, septuagénaire, aura 76 ans lors de la prochaine présidentielle de 2027. Un âge qui pourrait le dissuader d’entrer dans la course. Ce qui laissera la voie ouverte à Edouard Philippe, qui vient de déclarer sa candidature, et à Laurent Wauquiez, l’actuel chef de la droite qui rêve aussi de l’Élysée (« Ils ne s'apprécient pas du tout, mais il ne s'opposerait plus à lui car Barnier n'est plus un rival et un danger immédiat, contrairement à Xavier Bertrand » estime un proche). Bref, le savoyard ne fâcherait personne dans son camp, d’autant que le Premier ministre nommé sera sur un siège éjectable. Mieux : il connaît très bien les arcanes du Parlement. Et il est apprécié à gauche. Il pourrait même annoncer des mesures sociales pour désamorcer le risque de grandes manifestations.

 

5. Le moment « international » : La France est en crise. Elle est, depuis 50 jours, dirigée par un gouvernement en « affaires courantes ». Elle sort d’une belle réussite olympique dont Michel Barnier n’hésitera pas à porter l’étendard. Lui et Macron sont d’accord sur l’agenda européen, le soutien à l’Ukraine, le besoin de souveraineté de l’UE. Son expérience passée à négocier le Brexit avec l’ex-Premier ministre britannique Boris Johnson l’a aussi préparé à affronter, s’il le faut, les méthodes populistes d’un certain Donald Trump.

 

Enfin, puisqu’il faut bien trouver un motif de satisfaction helvétique : Michel Barnier connaît très bien la Suisse, et le dossier des négociations bilatérales entre Berne et Bruxelles.

 

Vous avez dit, candidat idéal ?

 

[Freezbee]

C'est officiel :

 

[Lameador]

L'homme du Brexit a t'il une chance de nous offrir le Frexit ?

[Alchimi]

il y a 21 minutes, Freezbee a dit :

cet excellent skieur qui avait superbement co-présidé le comité d’organisation des Jeux olympiques d’hiver d’Albertville en 1992

 

[Astral]

A quel point LFI et Mélenchon crient au coup d'état?

[fm06]

A 73 ans ils est dans la catégorie Biden / Trump.

[fm06]

44 minutes ago, Astral said:

A quel point LFI et Mélenchon crient au coup d'état?

 

ça n'a pas tardé...

« L’élection a été volée au peuple français », dénonce Jean-Luc Mélenchon.  Il appelle à manifester dès samedi.

 

https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/michel-barnier-premier-ministre-la-gauche-denonce-une-insulte-au-peuple-francais_239219.html

 

 

[Adrian]

 

[Lameador]

La fin du régime arrive vite au NFP. Pour Mathilde et Ersilia, on peut même se demander si le régime a commencé.

[Silence]

à l’instant, Lameador a dit :

L'homme du Brexit a t'il une chance de nous offrir le Frexit ?

Le Frexit, ça m'...

[Silence]

Breaking Impasse, Macron Names Michel Barnier as French Prime Minister https://www.nytimes.com/2024/09/05/world/europe/france-prime-minister-barnier-macron.html?unlocked_article_code=1.IU4.HaP6.3eXbxy4grjf1

[Liber Pater]

Barnier, le Thiers de la cinquième

[Rübezahl]

Il y a 3 heures, Bézoukhov a dit :

Honnêtement, là, je pense qu'il est sur la défensive là.

C'est lui prêter la conscience de la situation, or elle est au-delà du bout de son monde (son nez).

[Tramp]

il y a une heure, Adrian a dit :

 

Le parti qui est arrivé 4e c’est le PS d’après le site de l’AN. 

[PABerryer]

il y a une heure, Liber Pater a dit :

Barnier, le Thiers de la cinquième

 

C'est insultant et pour Thiers et pour Barnier.

[DeadBot]

Je me rappelle avoir lu que Barnier n'avait pas particulièrement brillé lors des négociations pour le Brexit. 

[Tramp]

il y a 16 minutes, DeadBot a dit :

Je me rappelle avoir lu que Barnier n'avait pas particulièrement brillé lors des négociations pour le Brexit. 

Deja, il faudrait savoir quel était l’objectif réel des négociations pour en juger. 

[fm06]

You: Michel Barnier est-il un bon choix comme Premier minitre de la France?

 

Copilot: Michel Barnier a été nommé Premier ministre de la France par le Président Emmanuel Macron le 5 septembre 2024. Cette nomination intervient après une période d’instabilité politique suite aux élections législatives de juin et juillet 2024.

Barnier, ancien négociateur en chef pour le Brexit de l’Union européenne et membre du parti Les Républicains, est perçu comme une figure expérimentée et respectée sur la scène politique européenne. Son expérience pourrait être un atout pour stabiliser le gouvernement et naviguer dans un contexte parlementaire fragmenté.

Cependant, son succès dépendra de sa capacité à rassembler une majorité à l’Assemblée nationale et à travailler avec diverses factions politiques. Les réactions à sa nomination sont variées, certains saluant son expérience et d’autres exprimant des réserves sur sa capacité à unir les différentes forces politiques.

 

[Mégille]

il y a 29 minutes, DeadBot a dit :

Je me rappelle avoir lu que Barnier n'avait pas particulièrement brillé lors des négociations pour le Brexit. 

De mémoire, il s'était énervé du fait que les anglais parlent trop de "souveraineté" à son goût, et il avait fini par bouder silencieusement dans son coin en laissant son assistante conclure les négociations à sa place.

[DeadBot]

il y a 20 minutes, Mégille a dit :

De mémoire, il s'était énervé du fait que les anglais parlent trop de "souveraineté" à son goût, et il avait fini par bouder silencieusement dans son coin en laissant son assistante conclure les négociations à sa place.

 

Ça correspond à peu près à mes souvenirs. Il était mal préparé ou peu interressé et c'est ses assistants qui géraient tout vers la fin.