Antoninov Posté 23 février 2005 Signaler Share Posté 23 février 2005 Les sympathies nazies de Waldemar Bonsels, le père de Maya l'abeilleAFP | 22.02.05 | 19h14 Les enfants du monde entier ne le savent sûrement pas, mais la virevoltante Maya l'abeille a près de 100 ans. Et son père, l'écrivain allemand Waldemar Bonsels, aujourd'hui largement oublié, s'est distingué dans les années 30 et 40 par ses écrits antisémites."Très peu d'Allemands savent qui était Bonsels, et encore moins que c'est le père de Maya l'abeille", déclaré à l'AFP Hans Sarkowicz, auteur d'un livre intitulé "Les artistes d'Hitler". A part quelques articles dans la presse, le 125e anniversaire de la naissance de Waldemar Bomsels le 21 février est d'ailleurs passé quasiment inaperçu.En 1912, quand Bonsels écrit "Maya l'abeille et ses aventures", l'ouvrage connaît un succès mondial. Bonsels, né en 1880 près de Hambourg (nord), parti de chez lui à 17 ans pour parcourir le monde, devient alors un écrivain célèbre.Mais en 1933, les nazis l'inscrivent sur la liste des auteurs interdits. "Certains de ses ouvrages étaient considérés comme anarchistes ou trop érotiques", explique Hans Sarkowicz.Dès lors, Bonsels n'hésite pas à marquer sa sympathie pour les nazis. "En grande partie par opportunisme, mais aussi parce qu'il était profondément antisémite", explique Hans Sarkowicz. En 1943, Bonsels écrit "Dositos", un livre à l'antisémitisme virulent dédié au ministre de l'Intérieur Wilhelm Frick. L'ouvrage sera publié en 1949, après avoir été largement expurgé.Mort en 1952, Bonsels n'a pas connu l'envol de Maya et de son copain Willie sur les écrans à partir de 1975, ni le succès mondial qui a suivi. En Allemagne, "Maya l'abeille" est diffusé du lundi au vendredi sur les chaînes Kika et Junior. Dans un pays de tous les temps, vit la plus belle des abeilles que l'on ait vu depuis longtemps, s'envoler à travers le ciel Race supérieure et éternité du IIIème Reich, tout y est! Lien vers le commentaire
Punu Posté 23 février 2005 Signaler Share Posté 23 février 2005 Mais qu'est-ce qu'on s'en fout ! Habitude délétère héritée de la police politique et, à l'origine, de la psychanalyse. C'est l'oeuvre qu'il faut considérer, pas l'artiste. Lien vers le commentaire
gem Posté 23 février 2005 Signaler Share Posté 23 février 2005 Mais qu'est-ce qu'on s'en fout ! Habitude délétère héritée de la police politique et, à l'origine, de la psychanalyse. C'est l'oeuvre qu'il faut considérer, pas l'artiste. <{POST_SNAPBACK}> Lien vers le commentaire
melodius Posté 23 février 2005 Signaler Share Posté 23 février 2005 Puisqu'il n'en est fait aucune mention, nous pouvons au moins être certains que "Maya l'abeille" ne contient aucun message antisémite subliminal ! Lien vers le commentaire
slak Posté 23 février 2005 Signaler Share Posté 23 février 2005 Puisqu'il n'en est fait aucune mention, nous pouvons au moins être certains que "Maya l'abeille" ne contient aucun message antisémite subliminal ! <{POST_SNAPBACK}> Et les rayures des abeilles alors, c'est pas subliminal peut-être ? Lien vers le commentaire
gem Posté 23 février 2005 Signaler Share Posté 23 février 2005 tiens, ça me fais pense à "Arc-en-Ciel, le plus beau poisson des océans". Alors là, question subliminal, c'est pas rien. Lien vers le commentaire
slak Posté 23 février 2005 Signaler Share Posté 23 février 2005 tiens, ça me fais pense à "Arc-en-Ciel, le plus beau poisson des océans". Alors là, question subliminal, c'est pas rien. <{POST_SNAPBACK}> Euh, mais de quoi s'agit-il ? Lien vers le commentaire
gem Posté 23 février 2005 Signaler Share Posté 23 février 2005 Euh, mais de quoi s'agit-il ? <{POST_SNAPBACK}> Tu ne dois pas avoir d'enfants, sinon tu connaitrais. C'est une espèce de ressucée moderne et politiquement correcte de l'impératif chrétien du don. L'histoire d'un poisson tout fier d'être le plus beau (grace à ses écailles brilliantes), qui perd ses copains parce qu'il refuse de donner une écaille à un tapeur, et qui récupère ses copains en leurs distribuant (il n'en garde qu'une, comme les autres). bref : fondez vous dans la masse et achetez-vous des potes, vous trouverez la joie. Lien vers le commentaire
slak Posté 23 février 2005 Signaler Share Posté 23 février 2005 Tu ne dois pas avoir d'enfants, sinon tu connaitrais. C'est une espèce de ressucée moderne et politiquement correcte de l'impératif chrétien du don. L'histoire d'un poisson tout fier d'être le plus beau (grace à ses écailles brilliantes), qui perd ses copains parce qu'il refuse de donner une écaille à un tapeur, et qui récupère ses copains en leurs distribuant (il n'en garde qu'une, comme les autres). bref : fondez vous dans la masse et achetez-vous des potes, vous trouverez la joie. <{POST_SNAPBACK}> J'ai une fille, mais je suis passé à côté de cet ouvrage fondamental Lien vers le commentaire
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