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Islamophobie


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Tahir de la Nive

Les Croisés de l'Oncle Sam, une réponse européenne à Guillaume Faye at aux islamophobes

Avatar Editions

c/o La Licorne Bleue

3 bis rue Jules Vallès,

75011 Paris

pp. 220, 22 euro

Cet ouvrage de deux cent pages a un immense intérêt, celui de faire le point sur l’anti-islamisme rabique qui s'est développé depuis quelques années dans le mouvement national et qui cache mal un retour des vieux démons : l’occidentalisme, l’américanophilie et l’admiration béate du sionisme le plus extrémiste.

Derrière ce bégaiement de l’histoire, il y a deux hommes qui ne cachaient pas, hier, leurs liens d’amitié : Alexandre del Valle et Guillaume Faye.

Tahir de la Nive, vieux militant nationaliste grand européen, marqué par la pensée de Yockey et de Thiriart, démonte dans son ouvrage les arguments des deux compères et leurs manipulations. Le chapitre où il montre comment Faye «bidouille» le Coran pour en sortir des citations qui n’y sont pas, ou celui où il évoque le passé favorable à l’islamisme du principal rédacteur de J’ai tout compris, sont particulièrement décapants.

Enfin les préfaces - et postfaces - de Claudio Mutti, Tiberio Graziani et Christian Bouchet, éclairent sur l’approche qu’ont du «choc des civilisations» et de l’islam, trois des intellectuels les plus connus de la mouvance nationaliste-révolutionnaire européenne.

Fallait-il répondre à Guillaume Faye, et à la poignée d’islamophobes embringués dans la croisade lancée par l’administration Bush ? Oui !

Et cela pour plusieurs raisons : primo, le débat est toujours préférable au monologue. Secundo, inconsciemment ou non, Faye s’est retrouvé paré d’une titulature quelque peu abusive.

Qui, en effet, à par lui-même, s’est proclamé héraut de la Nouvelle Droite, qui ne l’a mandaté en rien, pour entrer en guerre aux côtés de Washington ? Qui a fait de lui un assez bon connaisseur de l’Islam pour clouer au pilori cette religion ? Assurément pas les extraits de sourates qu’il a inventé de toutes pièces pour étayer sa thèse ?

C’est tout le mérite de Tahir de la Nive, lui-même Européen converti à l’Islam, d’avoir relevé le défi dressé par Faye et par les islamophobes : remettre les pendules à l’heure et rappeler la nature du véritable ennemi de l’Europe : l’hegemon états-unien.

*********

SOMMAIRE

Préface de Claudio Mutti — 11 [v. sotto]

Chapitre 1

De régressions en reniements — 23

Chapitre 2

Quels sont donc les ennemis de l’islam? — 35

Chapitre 3

Les Wahhâbites: Del Valle, Sharon et la CIA — 51

Chapitre 4

Quand Guillaume Faye change son martel d’épaule — 65

Chapitre 5

Islamisme et Nazillons — 79

Chapitre 6

Des versets coraniques truqués et inventés… — 89

Chapitre 7

Terrorisme des uns, bulldozage des autres! — 105

Chapitre 8

De Kelkal au nouveau Fred Astaire à claquettes explosives — 121

Chapitre 9

L’immigration telle que Guillaume Faye la voit de son balcon — 133

Chapitre 10

Faye-Kelkal: même combat! — 145

Chapitre 11

Les effroyables impostures de l’Oncle Sam — 153

Chapitre 12

Quand des adeptes de Haushofer divisent l‘Eurasie et l’Eurafrique au risque d’y faire régner l’Amérique — 165

Conclusion — 187

Postface de Tiberio Graziani

La création de l’ennemi islamique dans le cadre de la géopolitique des USA pour la domination mondiale — 195

Postface de Christian Bouchet

Le choc des civilisations, une arme pour assurer la domination mondiale des USA — 209

Index — 215

**********

PRÉFACE: de Claudio Mutti

«Dans le Coran il y a quelque chose de viril, quelque chose que l’on peut nommer romain.»

Maurice Bardèche in Qu’est-ce que le Fascisme ?

«Osons continuer et explorer les pistes ouvertes par un visionnaire matinal, un certain Friedrich Nietzsche.»

Ainsi, nous exhorte Guillaume Faye, dans son Archéofuturisme [Paris 1998], qui cite L’AntéChrist comme l’un des deux livres qui l’ont «marqué à toujours». Mais, il est à noter que le paragraphe 60 n’a pas laissé une trace très profonde chez notre théoricien archéofuturiste.

C’est bien dommage, car Nietzsche y exalte la culture de l’Espagne musulmane, «à nous plus familière, plus éloquente pour le sens et le goût, que Rome et la Grèce» et adhère au programme de Frédéric II de Hohenstaufen, résumé dans ces termes : «Paix, amitié avec l’islam» [1].

Peut être qu’une adéquate réflexion sur ces pages de Nietzsche aurait pu pousser Guillaume Faye à méditer avantageusement sur le rôle joué par l’islam dans la vision politique et métapolitique de cet Empereur… archéofuturiste, auquel les musulmans s’adressaient avec la formule de salutation réservée aux Fidèles.

Des historiens comme Michele Amari, Ernst Kantorowicz et Raffaello Morghen se sont penchés sur l’«inclination à l’islamisme» [2] du grand Staufen et sur son admiration pour l’institution du Califat ; ils ont montré de quelle façon cet Empereur, qui «avait été exalté au dessus de tous les princes de la terre par le coranique Roi des rois, plutôt que par le dieu chrétien» [3], caressait l’idée d’un Empire théocratique semblable à l’Empire islamique, de sorte que ses adversaires, non à tort, l’appelaient le «sultan baptisé».

Sans doute Nietzsche a eu, chez d’autres lecteurs de son œuvre, une fortune meilleure que chez Guillaume Faye. Déjà en 1913, par exemple, Nietzsche et le Coran [4] étaient les lectures de Benito Mussolini, qui, à l’occasion de sa triomphale visite en Libye, rendra hommage au tombeau d’un Compagnon du Saint Prophète et brandira à la main l’Épée de l’islam ; ensuite, au point 8 du Manifesto de la Repubblica Sociale Italiana, il établira que le «respect absolu pour les peuples musulmans» devait être un principe fondamental dans la politique extérieure de l’Europe Nouvelle.

En même temps, à Berlin, où le drapeau de la Palestine avait été le seul à avoir le privilège de flotter à côté du drapeau du Reich, le chancelier Adolf Hitler favorisait les conversions à l’islam et déclarait: «Les seuls que je considère dignes de confiance sont les musulmans» [5]. Assimilant les idées formulées par Nietzsche dans L’AntéChrist, le Führer, que les musulmans appelaient par l’épithète honorifique de Hajji ou bien par les noms de Abu Ali et de Haydar, disait à ses intimes: «En Espagne, au temps des Arabes la civilisation a culminé à un niveau qu’elle a rarement atteint. L’intrusion du christianisme a porté le triomphe de la barbarie. L’esprit chevaleresque des Castillans est une hérédité laissée par les Arabes. Si à Poitiers Charles Martel eut été vaincu, le monde aurait changé de visage. Comme le monde était déjà condamné à l’influence judaïque [et son produit, le christianisme, est une chose si insipide], il eut été préférable que l’islam triomphe. Cette religion récompense l’héroïsme, promet aux guerriers les joies du septième ciel…[6]. Selon Hans F.K. Günther, d’ailleurs, «Hitler pourrait bien évoquer la figure d’un Mahomet» [7].

Sur la terre de Nietzsche, un autre grand Européen avait déclaré son adhésion aux principes de l’islam. Les lettres de Wolfgang Goethe contiennent des phrases comme celles qui suivent: «Tôt ou tard nous devrons professer l’islam.» ; «C’est dans l’islam que je trouve parfaitement exprimées mes idées.» ; «Que le Coran soit le Livre des livres, je le crois comme le croit un musulman.» ; «Nous devons persévérer dans l’islam.»

Dans Noten und Abhandlungen zum West-östlichen Divan, Goethe s’exprime d’une façon tout à fait claire sur les deux points fondamentaux qui constituent l’essence de la doctrine islamique. Il atteste dans les termes suivants la doctrine de l’unité divine : «La foi dans le Dieu Unique a toujours cet effet, qu’elle élève l’esprit, parce qu’elle indique à l’homme l’unité dans son propre être.» Pour ce qui est de la mission prophétique de Mohammed, Goethe la reconnaît par ces mots : «Il est un prophète, il n’est pas un poète; donc le Coran doit être considéré comme une loi divine, non pas comme le livre d’un être humain, écrit pour l’instruction ou le loisir.»

Après avoir parlé de Nietzsche et de Goethe, nous pensons qu’il est intéressant de citer le cas, pas très connu, d’un autre écrivain allemand. Du 16 au 18 octobre 1989 il y eut à Bilbao un symposium en honneur de Ernst Jünger, qui se conclut avec la remise d’un diplôme honoris causa de l’Universidad del Paìs Vasco à cet écrivain. A la manifestation prirent part quelques personnalités de la culture européenne, dont le roumain Vintila Horia, qui traita du rapport de Jünger avec Heidegger et Heisenberg.

De son côté, le Cheikh Abdelqader el-Murabit, chef d’un groupe soufique actif surtout en Espagne, Allemagne et Ecosse, sembla vouloir suggérer l’atterrage islamique comme solution des problèmes posés par l’œuvre de Jünger: «Freiheit ist Existenz. Liberté est existence. C’est-à-dire, qu’il ne peut y avoir de soumission si ce n’est au Divin, et cela s’appelle islam. Mais ceci», termina le Cheikh, «est un sujet pour une autre fois».

De meme le professeur Omar Amin Kohl, du Freiburg Institut für Freiheitstudien, envisagea l’œuvre de Jünger et l’œuvre de Heidegger selon un point de vue semblable. [D’ailleurs, en ce qui concerne Heidegger en particulier, on connaît l’intérêt manifesté pour son œuvre par certains milieux musulmans]. À la fin du symposium, Jünger déclara publiquement qu’il reconnaissait la validité des principes de l’islam. À cet égard, le texte de la dédicace que l’écrivain rédigea sur une photo de lui et qu’il donna au Cheikh Abdelqader est très éloquent.

L’autre auteur par lequel Guillaume Faye dit avoir été «marqué à jamais» est Walter F. Otto.

Mais dans ce cas non plus la lecture ne semble pas avoir été très profitable pour le lecteur archéofuturiste, puisque ce dernier est convaincu que le «polythéisme» constitue l’aspect caractéristique de la tradition européenne et, en particulier, du «paganisme», de sorte qu’il y aurait un contraste irrémédiable entre l’Europe et l’islam.

Néanmoins Walter Otto a été très clair: «La multiplicité des dieux de la religion grecque (…) n’est pas en contradiction avec le monothéisme, mais elle en constitue peut-être la forme la plus vive et la plus ouverte. Quoiqu’on puisse dire, dans le cas particulier, sur ce qui vient des dieux, c’est la volonté de Zeus qui est omnidéterminante. La grandeur de Zeus est donc unique et contient tout ce qui existe» [8].

Qu’on écoute la voix d’Eschyle [Agamemnon, vv. 160-165]: «Zeus, qui soit-il, […] je ne peux lui comparer personne en dehors de Zeus» [Zeus, hostis pot’estin […] ouk echo proseikasai plen Dios]. Ce sont des mots qui semblent anticiper la première partie de la Chahâda islamique [lâ ilâha illâ Allâh] et qui confirment dans la tradition grecque la doctrine de l’unité divine, trois siècles après que Homère, dans un fameux passage du chant VIII de l’Iliade, ait déclaré que la multiplicité des dieux est simplement une apparence.

Mais l’école dans laquelle Guillaume Faye a été élevé veut nous persuader que la pensé religieuse de l’antiquité européenne a été «polythéiste», parce que le «monothéisme » appartiendrait exclusivement à la «famille abrahamique».

Pour démentir une telle thèse, nous nous réclamerons de l’autorité de l’Empereur Julien. Celui-ci a écrit que Abraham, en tant que chaldéen, «donc d’une souche sacrée et versée dans la théurgie», offrait de fréquents sacrifices de même que les Hellènes et pratiquait des méthodes divinatoires analogues à celles pratiquées par Julien lui même [Contra Galilaeos, 354B-358D].

En outre, cet Empereur dicta des nombreuses inscriptions qui, selon Oswald Spengler, peuvent être traduites seulement de cette façon: «Il y a un Dieu seul et Julien est son prophète» [9]. Assez récemment, d’ailleurs, Jacques Fontaine a proposé encore une fois, pour ce qui est de la religion officiée par Julien en tant que Pontifex maximus, le syntagme «monothéisme solaire».

Selon ce professeur de la Sorbonne, à qui l’on doit un curieux parallèle entre Julien et l’Imam Khomeyni [10], la forme traditionnelle gréco-romaine à l’époque de cet Empereur fut «une synthèse de toutes les religions et de toutes les théologies païennes, sous le signe du monothéisme solaire» [11]. En d’autres termes: «Julien veut démontrer à tous que le dieu Hélios est le seul vrai dieu» [12], de meme que dans le dialogue De E apud Delphos Plutarque avait indiqué dans l’Apollon solaire le principe de la manifestation universelle, le Suprême Soi de tout ce qui existe; de meme que Plotin avait reconnu dans l’Un le principe de tout l’être et le centre de la possibilité universelle; de meme que Porphyre, qui avait fait du néoplatonisme une sorte de «religion du Livre» [13], et qu’avait dédié un traité entier à la théologie du monothéisme solaire.

La parenté idéale entre la théologie solaire ancienne et l’islam a été soulignée par un savant comme Franz Altheim, lequel appela les néoplatoniciens «les précurseurs de Mohammed et de son hostilité fervente à l’égard de toutes les croyances qui attribuaient à Dieu un associé» [14], tandis qu’un célèbre essai d’Henry Corbin sur la doctrine de l’unité divine en islam chi’ite s’ouvre avec une mention de la littérature qui dans la troisième décade du XXe siècle fleurit autour du «drame religieux de l’Empereur Julien» [15].

De son côté l’islam a reconnu en plusieurs représentants de la sagesse grecque les messagers de cette doctrine de l’unité [tawhîd] qui constitue le noyau et le fondement essentiel de la Tradition primordiale, c’est à dire la Tradition que l’islam, loin de se vouloir une nouvelle religion, présente à nouveau dans la forme la plus convenable à la phase actuelle de notre cycle d’humanité.

Parmi les maîtres de l’Antiquité européenne que l’islam a reconnu comme tels, il faut citer en premier lieu Platon, qui a été appelé par les musulmans «l’imâm des philosophes» et qui, dans les pages inspirées de Jalaleddine Roumi figure comme «le Pôle de son époque», c’est-à-dire comme la plus grande autorité spirituelle de l’humanité qui lui était contemporaine. Une fonction analogue a été attribuée à Pythagore, qui, dans un texte du Moyen Age provenant du monde islamique, la Turba Philosophorum, préside l’assemblée des savants anciens ; et à Aristote, qui fut symboliquement nommé le « vizir d’Alexandrie » lorsque les armées musulmanes conquirent la ville fondée par Alexandre le Grand, c’est-à-dire par celui qui, selon un hadith prophétique, a été parmi les hommes le plus semblable à Mohammed. Enfin, parmi les étoiles grecques du firmament sapientiel islamique ne peuvent pas manquer Plotin [le «Cheikh des Grecs»], le néoplatonicien Proclus [ubruqlus pour les Arabes] et Apollonius de Thyane [bâlînûs], pour n’en citer que quelques autres.

Mais les anciens, selon Guillaume Faye, doivent être associés avec les futuristes ; comme il le dit lui-même, il faut «réconcilier Evola avec Marinetti». Peut-être Faye ne se souvient-il pas qu’Evola a qualifié l’islam de «tradition de niveau supérieur non seulement au judaïsme, mais aussi aux croyances qui se sont emparées de l’Occident» [16] ; peut-être ne sait-il pas que dans un texte du 1933 intitulé Il fascino dell’Egitto [Le charme de l’Égypte] l’attention de Marinetti fut attirée par le «mécanisme sacré des Derviches».

S’il y a eu une tentative pour réconcilier le traditionalisme et le futurisme, il a été accompli sous le signe de l’islam, alors que Valentine de Saint-Point, la nièce de Lamartine auteur du Manifeste de la femme futuriste, entra en islam et fréquenta la maison de René Guénon jusqu’à la mort de ce dernier.

Nous souhaitons à l’archéofuturiste Guillaume Faye de faire mieux que cette femme…

Notes

1. Pour ce qui est du rapport entre Nietzsche et l’islam et du succès de Nietzsche parmi les musulmans. Nous renvoyons le lecteur, faute de mieux, à notre étude Nietzsche et l’islam, Éditions Hérode, Chalon-sur-Saône 1994.

2. Michele Amari, Storia dei Musulmani di Sicilia, Catania 1933, vol. III, p. 659.

3. Raffaello Morghen, Medioevo cristiano, Laterza, Bari 1970, p. 175.

4. Leda Ravanelli, Una donna e Mussolini, Rizzoli, Milano 1946, p. 24.

5. «Die einzigen, die ich für zuverlässig halte, sind die reinen Mohammedaner» [Hitlers Lagebesprechungen im Führerhauptquartier, a cura di H. Heiber, Darmstadt-Wien 1963, p. 46].

6. Adolf Hitler, Bormann-Vermerke ; édition italienne: Idee sul destino del mondo, Edizioni di Ar, Padova 1980, vol. III, pp. 582-583.

7. Hans F. K. Günther, Mon témoignage sur Adolf Hitler, Pardès, Puiseaux 1990, p. 42.

8. Walter F. Otto, Theophania. Der Geist der altgriechische Religion, Klostermann Verlag, Frankfurt am Main 1975; édition italienne : Theophania. Lo spirito della religione greca antica, Il Melangolo, Genova 1983, p. 95.

9. Oswald Spengler, Der Untergang des Abendlandes, vol. II [WelthistorischePerspektiven], Beck, München 1922; édition italienne : Il tramonto dell’Occidente, Longanesi, Milano 1957, p. 970.

10. Sandro Ottolenghi, Imperatore e khomeinista, entretien avec Jacques Fontaine, Panorama, 7 juin 1987, p. 143.

11. Jacques Fontaine, Introduzione, dans: Giuliano Imperatore, Alla Madre degli dèi e altri discorsi, Fondazione Lorenzo Valla, Mondadori, Milan 1990, p. lv.

12. Ibidem.

13. Nuccio D’Anna, Il neoplatonismo. Significato e dottrine di un movimento spirituale, Il Cerchio, Rimini 1988, p. 22.

14. Franz Altheim, Dall’antichità al Medioevo. Il volto della sera e del mattino, Sansoni,Firenze 1961, p. 15. Du même auteur, Der unbesiegte Gott, édition italienne: Il dio invitto. Cristianesimo e culti solari, Feltrinelli, Milano 1960. Dans cet ouvrage, la relation entre la théologie solaire et l’islam est placée dans la perspective de la graduelle affirmation du monothéisme solaire dans l’antiquité tardive. «Récemment on a souligné l’intime affinité du monophysisme avec l’islam. On a défini Eutychès, l’un des pères de la doctrine monophysite, comme un précurseur de Mohammed. En fait, la prédication de Mohammed était était inspirée par l’idée de l’unité, par l’idée que Dieu n’as pas d’ «associé», et se plaçait ainsi dans la même perspective que les néoplatoniciens et les monophysites. Mais l’ardeur religieuse du Prophète sut donner un relief bien plus vigoureux à ce que d’autres avaient senti et désiré avant lui» [F. Altheim, Il dio invitto, cit., p. 121]. Ce livre n’a pas été réédité chez Feltrinelli; peut-être parce qu’on a fait remarquer à l’éditeur que Franz Altheim n’est pas «politiquement correct», ayant été SS sous le IIIe Reich et national-communiste en RDA?

15. Henry Corbin, Il paradosso del monoteismo, Marietti, Casale Monferrato 1986, p. 3.

16. Julius Evola, Rivolta contro il mondo moderno, Bocca, Milano 1951, p. 324. Pour ce qui est du rapport d’Evola avec l’islam, nous renvoyons à notre étude Evola e l’islam, in Avium voces, Edizioni all’insegna del Veltro, Parma 1998, pp. 67-87.

Tahir de la Nive.

Élevé dans le culte de la Patrie et de l'Empereur, Tahir de la Nive est adolescent lors du Putsch des généraux de 1961 dans lequel il croit reconnaître un 18 Brumaire. Aussi, à l'âge d'entrer à Saint-Cyr il est déjà «marqué» et il abandonne la perspective du métier des armes pour celui du service du Seigneur des Mondes, à la façon de Bonneval, après s'être converti à l'Islam. Dans les années 1980, tout en s'intéressant aux conflits des Balkans et de Birmanie, il séjourne en Afghanistan où il échappe de peu à un assassinat organisé par les futurs Taliban.

En 1991, il ne peut tolérer de savoir les Paras et Légionnaires qu'il rêva, enfant, de mener un jour au feu, engagés comme mercenaires de Bush senior.

C'est dans cet esprit qu'il créée alors, autour du concept d'Eurislamisme, le Conseil Islamique de Défense Européenne et qu'il anime la revue Centurio, dédiée aux traditions militaires de l'Europe.

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source : www.aljazira.it

Trouvé sur forum politique, of course. La partie intéressante doit être celle sur les citations tronquées. Le reste est probablement assez distrayant ! :icon_up:

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Trouvé sur forum politique, of course. La partie intéressante doit être celle sur les citations tronquées. Le reste est probablement assez distrayant ! :icon_up:

j'ai lu récemment le pdf de faye sur la colonisation de l'europe.

je l'ai trouvé faible dans le sens où il considère pas les individus en tant que tel mais des groupes, des masses aliénées par une idéologie.

dansson texte il exprimait déjà ses divergeances avec les autres penseurs de la Nouvelle droite. quand je lis Vox NR ou les éditos de De benoist on y retouve un subtil mélange de nationalisme "européiste", d'anti-mondialisation libérale, de haine de l'amérique. une sorte de mix Brun-Rouge et parfois Vert. cocktail explosif.

pour faye l'amérique est un adverssaire, l'islam un ennemi.

cela les autres intellos nationaux-révolutionnaires ne le lui pardonent pas…

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Tu confonds. C'est rare que je cite, et c'est encore plus rarement bon signe pour l'auteur (je cite pour répondre ou commenter, et quand j'approuve j'ai rarement besoin).

Dis donc, c'est gratiné forum politique.

Cf. par exemple http://www.forum-politique.org/phpBB2/viewtopic.php?t=15873

Je crois que je peterait vite les plombs avec les graves qui circulent là-bas

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Tu confonds. C'est rare que je cite, et c'est encore plus rarement bon signe pour l'auteur (je cite pour répondre ou commenter, et quand j'approuve j'ai rarement besoin).

Dis donc, c'est gratiné forum politique.

Cf. par exemple http://www.forum-politique.org/phpBB2/viewtopic.php?t=15873

Je crois que je peterait vite les plombs avec les graves qui circulent là-bas

Ce topic est quand même très très très fort, genre le gars lance un sondage sur les représentants du libéralisme, choisit 6 noms: Quesnay, Smith, Ricardo, Pareto, L. Walras, M. Friedman !!!! :icon_up:

Dans une telle liste, que Quesnay ait été "préféré" à Turgot m'échappe complétement , mais le plus beau est de citer Walras, qui se déclarait… socialiste!!!! :doigt: Quand à Pareto, je suppose qu'il est là car l'optimum de Pareto est une des premières notions du cours d'initiation à la microéconomie…

Je vois qu'Eti-N se ballade là-bas, si à l'occasion il pouvait jouer au rabatteur pour les 2-3 libéraux sincères perdus dans ce forum entre Emmanuellistes et Pasquaïens…

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e vois qu'Eti-N se ballade là-bas, si à l'occasion il pouvait jouer au rabatteur pour les 2-3 libéraux sincères perdus dans ce forum entre Emmanuellistes et Pasquaïens…

Je vais également régulièrement faire un tour là-bas, c'est horrible comme forum, un paquet de fachos se revendiquent "national-libéraux"… Pour passer pour des nazis et décridibiliser le libéralisme il n'y a rien de mieux !

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