Aller au contenu

Sécurité routière


Messages recommandés

Vous pouvez retrouver cet article sur mes blogs.

_____________________

Je sais d'avance ce qu'on va me répondre : " pauvre mec t'es à côté de la plaque, s'il n'existait pas ce fichu Code de la route personne ne respecterait rien, ce serait l'anarchie la plus totale, il y aurait beaucoup plus de victimes d'accidents, de blessés et de morts ".

Bien sûr qu'il convient de fixer un minimum de règles et responsabiliser les conducteurs, personne ne le niera. D'ailleurs, la base du libéralisme se résume en ces trois principes fondamentaux : liberté, responsabilité, propriété. On est libre d'aller où on veut, de travailler comme on veut et de se marier avec qui on veut. On est responsable, ça veut dire qu'on ne cherche à nuire à personne, ce qui n'empêche pas de faire des affaires. On est propriétaire de sa demeure et même de son corps, à partir de là, les comportements imbéciles et irresponsables ne seraient pas tolérés, et les coupables seraient sévèrement châtiés.

Cependant, au nom de la sécurité, doit-on faire passer les lois les plus liberticides qui soit, au prétexte qu'il faut préserver l'ordre public ? On voit trop souvent aux USA notamment des politiques quasiment d'extrême droite imposer, grâce au Congrès, des lois volontairement attentoires aux libertés individuelles et violant délibérément la Constitution. Aux USA, des jeunes qui ont commis un simple excès de vitesse se retrouvent par terre, un fusil à pompe braqué sur leur tête. Aux USA encore, si vous avez bu un verre ou deux avant de prendre le volant, vous serez alors arrêté, et vous croupirez en taule pendant plusieurs années. Vous avez dit justice ?

Prenons un exemple concrêt : il fait beau, normal nous sommes au mois de juin. J'ai validé mes examens, je suis content. Pour la peine, je décide de faire une promenade en voiture. Je sors ma Lamborghini décapotable du garage, que je me suis offerte grâce à mes actions. Je m'engage sur l'autoroute en direction de Chambery. Il n'y a personne, pas un chat. Je roule à tombeau ouvert. Je fais une pointe à 190 kilomètres heure, c'est hyper-excitant et jouissif ( plus qu'avec une meuf au plumard, croyez-moi ! ) et puis vingt minutes après, je ralentis. Malheureusement, il se trouve qu'un radar m'a flashé. Les flics me ceuillent à un péage. Ils me collent une amende, m'ôte six points de mon permis. Vous allez me dire, bien fait pour ma gueule ? Pourtant, étais-je un danger pour les automobilistes ? Risquais-je d'écraser un quidam sur une autoroute déserte ? Alors ? Etait-elle juste, la loi ? Attentatoire à ma liberté ? Mais aux Etats-Unis, pour la même chose, on m'aurait menotté de force et on m'aurait mis en prison.

Je n'ai jamais vraiment aimé me soumettre à des règles. Un jour que j'étais en conduite accompagnée avec mon père, bien avant la victoire de Chirac en 2002, j'ai roulé à 170 kilomètres heure vers Sisteron. Mais il n'y avait personne, là non plus. Quand mon père s'en était aperçu, il s'était affolé, il m'avait dit que je roulais trop vite. Et puis en plus, en conduite accompagné, vous devez rouler moins vite que quand vous vous y connaissez bien. Un critère fixé par l'Etat, là encore. Pourtant je n'ai blessé personne. Le même jour, j'ai traversé une bourgade à 90 kilomètres heure. Je n'ai renversé ni tué personne. Je n'avais pas bu, certes, je ne m'étais pas drogué avant de prendre le volant. A mon sens, tout le monde devrait être responsable au volant. Mais si tout le monde l'était, alors on n'aurait même plus besoin de Code de la route, ni de quelque réglementation que ce soit. Et on pourrait se passer de l'Etat. Ce jour viendra… Croyez-moi…

Lien vers le commentaire
Je fais une pointe à 190 kilomètres heure, c'est hyper-excitant et jouissif ( plus qu'avec une meuf au plumard, croyez-moi ! ) .

Soit c'est moi qui ne sait pas ce que c'est de rouler à du 190, soit la seule femme qui s'est approchée de ton lit est celle qui change tes draps.

Lien vers le commentaire
j'ai roulé à 170 kilomètres heure vers Sisteron. Mais il n'y avait personne, là non plus. Quand mon père s'en était aperçu, il s'était affolé, il m'avait dit que je roulais trop vite. Et puis en plus, en conduite accompagné, vous devez rouler moins vite que quand vous vous y connaissez bien. Un critère fixé par l'Etat, là encore. Pourtant je n'ai blessé personne. Le même jour, j'ai traversé une bourgade à 90 kilomètres heure. Je n'ai renversé ni tué personne. Je n'avais pas bu, certes, je ne m'étais pas drogué avant de prendre le volant. A mon sens, tout le monde devrait être responsable au volant. Mais si tout le monde l'était, alors on n'aurait même plus besoin de Code de la route, ni de quelque réglementation que ce soit.
un exemple de non pensée pseudo-libérale. Cette phrase est entièrement fausse à mon sens.

-digression- D'ailleursn rouler à 90km dans un village ce n'est pas à proprement parler d'un comportement responsable mais celui d'un comportement dangereux. La véritable responsabilité c'est de jauger le risque et surtout d'en assumer les conséquences. Mais revenons à ce qui nous intéresse.

Les libéraux ne sont pas contre toute forme de réglement. Ils se battent contre l'abritraire des règlements, et leur tendance à brider la liberté individuelle et le droit naturel de chacun, nuance.

La liberté n'est pas l'absence de contrainte. Et toute société libérale, tout lieu privé dispose et disposera aussi d'un règlement, Etat ou pas.

Pour en revenir au code la route, rouler c'est de la navigation. La navigation c'est une question d'information, mettre son cligno, par exemple, c'est donner une information supplémentaire aux autres automobilistes-navigateurs qui peuvent du coup s'orienter et anticiper plus vite, donc naviguer-rouler plus efficacement.

Les codes peuvent aider en ce sens. Je suis libéral et pourtant je suis pas contre le code de la route, bien contraire, je pense même qu'il devrait être appliqué plus sévèrement et plus strictement (limitation de vitesse, alcoolémie). Simplement, ce qui m'ennuie c'est que l'Etat fait des lois en dépit du bon sens. Trop souvent l'Etat empèche les gens de circuler sous prétexter de les protéger. Trop souvent l'Etat prend le parti à l'aide d'une diarée législative d'imposer, confisquer, contraindre par des moyens détournés, au lieu de mettre en place des règles simples, stables, transparentes et précises. Du coup les gens ne sont pas responsable, agissent en dépit de leurs intérêts, et l'Etat en profite pour les traiter un peu plus comme des gamins.

Le problème avec l'Etat par rapport au code de la route, c'est qu'il devrait déjà appliquer/faire respecter ce qui existe (le code la route) et foutre la paix au gens pour le reste (en attendant une privatisation des routes;)).

Freeman, même dans une société libérale où les routes seront privées il est fort à parier qu'il y aura un code/règlement à respecter. Il est donc imbécile de vouloir abolir les règlements sur la route. A mon sens il est autrement plus intelligent de vouloir (et libéral) de vouloir un règlement (et une société) respectant les droits naturels de chacun.

Lien vers le commentaire
Les libéraux ne sont pas contre toute forme de réglement. Ils se battent contre l'abritraire des règlements, et leur tendance à brider la liberté individuelle et le droit naturel de chacun, nuance.

La liberté n'est pas l'absence de contrainte. Et toute société libérale, tout lieu privé dispose et disposera aussi d'un règlement, Etat ou pas.

Pour en revenir au code la route, rouler c'est de la navigation. La navigation c'est une question d'information, mettre son cligno, par exemple, c'est donner une information supplémentaire aux autres automobilistes-navigateurs qui peuvent du coup s'orienter et anticiper plus vite, donc naviguer-rouler plus efficacement.

Les codes peuvent aider en ce sens. Je suis libéral et pourtant je suis pas contre le code de la route, bien contraire, je pense même qu'il devrait être appliqué plus sévèrement et plus strictement (limitation de vitesse, alcoolémie). Simplement, ce qui m'ennuie c'est que l'Etat fait des lois en dépit du bon sens. Trop souvent l'Etat empèche les gens de circuler sous prétexter de les protéger. Trop souvent l'Etat prend le parti à l'aide d'une diarée législative d'imposer, confisquer, contraindre par des moyens détournés, au lieu de mettre en place des règles simples, stables, transparentes et précises. Du coup les gens ne sont pas responsable, agissent en dépit de leurs intérêts, et l'Etat en profite pour les traiter un peu plus comme des gamins.

Le problème avec l'Etat par rapport au code de la route, c'est qu'il devrait déjà appliquer/faire respecter ce qui existe (le code la route) et foutre la paix au gens pour le reste (en attendant une privatisation des routes;)).

Freeman, même dans une société libérale où les routes seront privées il est fort à parier qu'il y aura un code/règlement à respecter. Il est donc imbécile de vouloir abolir les règlements sur la route. A mon sens il est autrement plus intelligent de vouloir (et libéral) de vouloir un règlement (et une société) respectant les droits naturels de chacun.

:icon_up:

Lien vers le commentaire
Soit c'est moi qui ne sait pas ce que c'est de rouler à du 190, soit la seule femme qui s'est approchée de ton lit est celle qui change tes draps.

MORT DE RIRE ! :warez:

Cette phrase est entièrement fausse à mon sens.-digression- D'ailleursn rouler à 90km dans un village ce n'est pas à proprement parler d'un comportement responsable mais celui d'un comportement dangereux.

Je ne m'en suis pas rendu compte, puisque je roulais déjà à plus de 170 sur l'autoroute. Même à 90 on a l'impression d'être lent… Et puis il n'y avait personne, la rue était large. J'étais dangereux pour qui ?

La véritable responsabilité c'est de jauger le risque et surtout d'en assumer les conséquences. Mais revenons à ce qui nous intéresse. Les libéraux ne sont pas contre toute forme de réglement. Ils se battent contre l'abritraire des règlements, et leur tendance à brider la liberté individuelle et le droit naturel de chacun, nuance. La liberté n'est pas l'absence de contrainte. Et toute société libérale, tout lieu privé dispose et disposera aussi d'un règlement, Etat ou pas.

:icon_up:

Mais à trop réglementer, on réduit aussi les libertés !

Pour en revenir au code la route, rouler c'est de la navigation. La navigation c'est une question d'information, mettre son cligno, par exemple, c'est donner une information supplémentaire aux autres automobilistes-navigateurs qui peuvent du coup s'orienter et anticiper plus vite, donc naviguer-rouler plus efficacement.

Les codes peuvent aider en ce sens. Je suis libéral et pourtant je suis pas contre le code de la route, bien contraire, je pense même qu'il devrait être appliqué plus sévèrement et plus strictement (limitation de vitesse, alcoolémie). Simplement, ce qui m'ennuie c'est que l'Etat fait des lois en dépit du bon sens. Trop souvent l'Etat empèche les gens de circuler sous prétexter de les protéger. Trop souvent l'Etat prend le parti à l'aide d'une diarée législative d'imposer, confisquer, contraindre par des moyens détournés, au lieu de mettre en place des règles simples, stables, transparentes et précises. Du coup les gens ne sont pas responsable, agissent en dépit de leurs intérêts, et l'Etat en profite pour les traiter un peu plus comme des gamins.

Le problème avec l'Etat par rapport au code de la route, c'est qu'il devrait déjà appliquer/faire respecter ce qui existe (le code la route) et foutre la paix au gens pour le reste (en attendant une privatisation des routes;)).

:warez:

Freeman, même dans une société libérale où les routes seront privées il est fort à parier qu'il y aura un code/règlement à respecter. Il est donc imbécile de vouloir abolir les règlements sur la route. A mon sens il est autrement plus intelligent de vouloir (et libéral) de vouloir un règlement (et une société) respectant les droits naturels de chacun.

:doigt:

Lien vers le commentaire

Freeman: ce qu'a écrit Eskoh est très important et très juste.

Je vais te le réécrire sous une autre forme, avec un autre contexte: tu n'es plus sur la route dans ta Mercedes, mais tout simplement assis sur un sofa, chez Chitah.

Penses-tu que tu peux poser tes pieds sur la table basse sans me demander?

Quand tu auras envie d'aller au toilettes, est-ce que tu vas t'excuser de me laisser tout seul et me demande poliment où elles sont?

Quand ce sera l'heure de manger, vas-tu attendre que les maîtres de maison donnent le signal de commencer à manger, ou vas-tu te jeter sur les plats en prenant les plus grosses parts pour toi et sans proposer de servir les autres?

Aucune de ces règles n'est conforme à tes droits naturels: pourtant, si tu ne les respectes pas, je te foutrai hors de chez moi à coup de pompes dans le cul.

Sur la route, c'est pareil: tu es chez quelqu'un, et si ce quelqu'un ordonne, dans son règlement, qu'on a seulement le droit de rouler en marche arrière, à une vitesse impaire, et face au soleil, tu n'as pas le choix. "Take it or leave it", c'est tout.

Lien vers le commentaire
Freeman: ce qu'a écrit Eskoh est très important et très juste.

Je n'ai pas dit qu'il avait écrit des conneries.

Je vais te le réécrire sous une autre forme, avec un autre contexte: tu n'es plus sur la route dans ta Mercedes, mais tout simplement assis sur un sofa, chez Chitah.

Un jour, pourquoi pas ? :warez:

Penses-tu que tu peux poser tes pieds sur la table basse sans me demander?

Ben déjà ça ne me viendrait pas à l'idée. :icon_up:

Quand tu auras envie d'aller au toilettes, est-ce que tu vas t'excuser de me laisser tout seul et me demande poliment où elles sont?

Ben oui, c'est comme ça que je fais quand je suis au restaurant.

Quand ce sera l'heure de manger, vas-tu attendre que les maîtres de maison donnent le signal de commencer à manger, ou vas-tu te jeter sur les plats en prenant les plus grosses parts pour toi et sans proposer de servir les autres?

Oh ben non… :doigt: Il y a des règles de savoir vivre, tout de même.

Aucune de ces règles n'est conforme à tes droits naturels: pourtant, si tu ne les respectes pas, je te foutrai hors de chez moi à coup de pompes dans le cul.

Hé oui… Même chose pour un individu qui chercherait à rentrer chez moi par effraction.

Sur la route, c'est pareil: tu es chez quelqu'un, et si ce quelqu'un ordonne, dans son règlement, qu'on a seulement le droit de rouler en marche arrière, à une vitesse impaire, et face au soleil, tu n'as pas le choix. "Take it or leave it", c'est tout.

Le problème dans ces cas là c'est que s'il n'existe plus que des villes privées, avec leur propre réglement, n'importe quel réglement pourrait être rédigé. Non ? J'imagine déjà les dérives possibles… Une ville qui a trop de chiens contraindrait les gens à les écraser ? Le pire, c'est que s'il n'y a plus d'institutions du tout, qui empêcherait ça ? C'est peut-être idiot, mais j'ai vu un film sur une ville privée aux USA justement, imaginaire, faut voir !

Lien vers le commentaire

Tiens, à propos de ville privée, il y a nos amis Русские qui s'y mettent

2005-02-14 12:45    * RUSSIE * NAFTA-MOSKVA * VILLE * CONSTRUCTION *

Une première ville privée verrait le jour en Russie

MOSCOU, 14 février - RIA Novosti. La société Nafta-Moskva créée sur la base du groupe Soyouznefteexport se propose de construire une ville privée, la première en Russie, sur la chaussée Novorijskoïé, non loin de l'autoroute périphérique, informe le quotidien "Vedomosti".

Les managers de Nafta évaluent le projet à 3 milliards de dollars, en précisant que pour le moment la société finance les travaux avec ses fonds propres et mène des négociations avec des co-investisseurs éventuels.

La société veut construire en cinq ans 2,7 millions de mètres carrés d'habitat et une infrastructure globale (centres d'affaires, magasins, établissements d'enseignements et de divertissements). A titre de comparaison : en 2004, 5 millions de mètres carrés de surface habitable ont été construits à Moscou. La partie centrale de la nouvelle ville sera réservée aux quartiers d'habitation de quelques étages et la périphérie recevra des villas et des cottages. Le projet est à l'étape de concertation. Les travaux doivent commencer dans un an.

Si le projet est approuvé par le service d'expertise écologique, rien n'empêchera de le réaliser, affirment les représentants du Service fédéral de surveillance des ressources naturelles.

L'idée de Nafta a intéressé les intervenants du marché. Le projet est fort prometteur, d'après le directeur des extensions de la société "Region Development", Natalia Prokopieva. Son point de vue est partagé par le directeur du service immobilier de la société d'investissement "Veles Capital", Vladlen Volochine, qui ne trouve pas "inconcevable" le montant des investissements estimé par Nafta. "Si le projet est divisé en plusieurs tranches, comme le propose Nafta, les travaux seront parfaitement réalisables pour un pool d'investisseurs", a-t-il déclaré.

Le directeur du département de marketing et de publicité de la société "Incom-Nedvijimost", Serguéi Eliseïev, craint que la construction d'habitat de qualité au rythme d'au moins 300 000 mètres carrés par an dans un secteur puisse faire effondrer le marché. Quant à la circulation sur l'autoroute Novorijskaïa, les experts ne pensent pas qu'elle puisse être encombrée parce qu'elle est actuellement exploitée à 50% ou 60% de sa capacité. Autant dire que de ce côté, il n'y a rien à craindre.

Lien vers le commentaire
Le problème dans ces cas là c'est que s'il n'existe plus que des villes privées, avec leur propre réglement, n'importe quel réglement pourrait être rédigé. Non ? J'imagine déjà les dérives possibles… Une ville qui a trop de chiens contraindrait les gens à les écraser ? Le pire, c'est que s'il n'y a plus d'institutions du tout, qui empêcherait ça ? C'est peut-être idiot, mais j'ai vu un film sur une ville privée aux USA justement, imaginaire, faut voir !

Si la société qui gère la ville privée que t'imagines s'adonne à ce genre de pratiques, c'est qu'elle ne tient pas beaucoup à garder ses clients. Irréaliste, à moins que l'écrasement de chiens devienne sport national.

Lien vers le commentaire

On tue bien des taureaux en Espagne.

Il faut se rassurer et se dire que justement, si l'on se réfère au Droit naturel et non plus au droit positif étatique, les sanctions contre ceux qui ne respectent pas la vie d'autrui ( être vivants et humains ) sont beaucoup plus lourdes… Cela permettrait d'éviter que des militants FN nazis créent leur propre ville avec leur réglement. On imagine déjà le réglement !

Edit : ils font chier ces russes ! C'est de la concurrence déloyale :icon_mrgreen: :icon_up::doigt:

Lien vers le commentaire
Freeman: ce qu'a écrit Eskoh est très important et très juste.

Je vais te le réécrire sous une autre forme, avec un autre contexte: tu n'es plus sur la route dans ta Mercedes, mais tout simplement assis sur un sofa, chez Chitah.

Penses-tu que tu peux poser tes pieds sur la table basse sans me demander?

Quand tu auras envie d'aller au toilettes, est-ce que tu vas t'excuser de me laisser tout seul et me demande poliment où elles sont?

Quand ce sera l'heure de manger, vas-tu attendre que les maîtres de maison donnent le signal de commencer à manger, ou vas-tu te jeter sur les plats en prenant les plus grosses parts pour toi et sans proposer de servir les autres?

Aucune de ces règles n'est conforme à tes droits naturels: pourtant, si tu ne les respectes pas, je te foutrai hors de chez moi à coup de pompes dans le cul.

Sur la route, c'est pareil: tu es chez quelqu'un, et si ce quelqu'un ordonne, dans son règlement, qu'on a seulement le droit de rouler en marche arrière, à une vitesse impaire, et face au soleil, tu n'as pas le choix. "Take it or leave it", c'est tout.

Biensur que ces règles sont conforment aux droits naturels… C'est même fondamental : la responsabilité de ses actes.

Si je met les pieds sur la table basse, je sais que je ne serais pas responsable de mon acte puisque que quelqu'un d'autre va nettoyer derrière. Ma liberté, ma volonté, s'exprimera en ne fesant pas supporter mon inconséquence aux autres et surtout pas à un ami.

Ce n'est pas le fait qu'il y a des règle qui est gênant. C'est toujours leur légitimité. Dans le code la route comme ches un ami, le respect, la fraternité fait qu'à l'unanimité, on ne mettra pas les pieds sur la table basse chez ses amis comme on écrasera pas un pieton parce qu'il traverse la rue hors des clous.

Lien vers le commentaire
Dans la mienne on pourra faire tout ce qu'on voudra, tant qu'on ne nuit pas aux autres. :icon_up:

Beau projet! Maintenant amuse toi bien pour la réalisation. Tout le monde voudrait fonctionner comme ça le problème est que chacun est différent et donc que ce qui est considéré comme nuisance par l'un peut ne pas l'être par l'autre (et peut même lui faire plaisir: je peux apprécier jouer de la trompette avec mes collègues de la fanfare à 3h du matin, mon voisin aura plus de mal)

Lien vers le commentaire
Biensur que ces règles sont conforment aux droits naturels… C'est même fondamental : la responsabilité de ses actes.

Ce n'est pas le fait qu'il y a des règle qui est gênant. C'est toujours leur légitimité.

A mon sens, en effet, la question de la légitimité du Code de la route ne se pose pas en terme de liberté individuelle. Il me semble que la première des libertés est la sécurité, vis à vis des autres comme de l'Etat. Si ma vie ne tient qu'au fil du bon-vouloir des autres, alors je ne suis qu'un esclave….

En revanche, toute la politique des transports, y compris parfois celle de répréssion routière, des gouvernements français m'intérresse. Son objectif me semble assez clair : remplir les TGV de la SNCF, et tous les transports collectifs de l'Etat, du para-Etat, ou des collectivités locales.

La voiture individuelle est plus que jamais la cible des collectivistes de tout poil qui rêvent tout haut de moutons obéissants bien rangés dans des bétaillères menées si possible par des fonctionnaires.

A ce sujet, il faut lire : SNCF, TRANSPORTS PUBLICS ET AUTRES-Les danseuses de la République de Christian Gerondeau… édifiant.

Et puis sur le budget d'une ligne de tramway, on peut ponctionner discrètement combien…

Lien vers le commentaire
C'est difficile comme langue le russe  :icon_up: ?

C'est assez difficile en effet, sauf si on aime les déclinaisons,

les verbes irréguliers avec leurs "aspects", etc. (l'alphabet, lui,

ne présente aucune difficulté).

J'en ai fait 3 ans il y a longtemps et à force de ne pas pratiquer, j'ai beaucoup oublié.

Tiens, est-ce que vous comprenez la phrase en russe qui est dans ma signature ??

Lien vers le commentaire
Trop souvent l'Etat empèche les gens de circuler sous prétexter de les protéger.

S'il empêche les gens de circuler c'est que dans notre système, lorsqu'un automobiliste prend des risques, il en fait prendre à toute la société et non qu'à lui.

Si l'Etat oblige le motard à porter un casque et l'automobiliste à porter une ceinture, c'est plus pour limiter les frais d'hopital en cas d'accidents (frais qui seront à la charge de la société dans son ensemble) que pour protéger l'individu de lui même.

L'existence de sociétés de secours mutuel comme les décrivait Bastiat était (et serait) amplement en mesure de corriger ce problème là.

Lien vers le commentaire
Si l'Etat oblige le motard à porter un casque et l'automobiliste à porter une ceinture, c'est plus pour limiter les frais d'hopital en cas d'accidents (frais qui seront à la charge de la société dans son ensemble) que pour protéger l'individu de lui même.

en anarcapie, les assurances nous obligeraient à porter le casque ou la ceinture, pour leur eviter des frais..

tout comme un assureur obligera par contrat à ne pas rouler vite env ille (si vous le faites, vous ne serez pas asuré)

Lien vers le commentaire
S'il empêche les gens de circuler c'est que dans notre système, lorsqu'un automobiliste prend des risques, il en fait prendre à toute la société et non qu'à lui.

L'existence de sociétés de secours mutuel comme les décrivait Bastiat était (et serait) amplement en mesure de corriger ce problème là.

Donc on est d'accord, je ne vois pas pourquoi tu prends la peine de réécrire ce que j'ai déjà dit.
Si l'Etat oblige le motard à porter un casque et l'automobiliste à porter une ceinture, c'est plus pour limiter les frais d'hopital en cas d'accidents (frais qui seront à la charge de la société dans son ensemble) que pour protéger l'individu de lui même.
Je ne crois pas en la bienveillance désintéressée de l'Etat soit-disant gestionnaire et dépositaire de la sécurité de ses citoyens. Ta vision de l'Etat (que je partageais encore il y a peu) me semble aussi fausse que la vision de l'Etat des socialistes (qui eux aussi croient en la capacité de l'Etat d'assurer sécurité et bonheur à ses citoyens). Je crois que cette vision de l'Etat qui aurait pour raison économique et utilitariste d'imposer des codes pour limiter les frais des dépenses publiques est très puérile et en dehors de toute réalité. Le business de l'Etat c'est le business des gens de l'Etat, autrement dit comment justifier le plus de rentrée d'argent publique par n'importe quelle prétexte possible (sécurité, santé, solidarité, emploi, loisir, guerre, etc…). L'Etat et ses membres bossent pour la pérénité de leur affaire, autrement dit, ils bossent pour gagner un peu plus d'influence (donc d'argent et de pouvoir) sur la vie de leur concitoyen. Donc le code de la route de l'Etat est ni plus ni moins - comme la santé publique - un prétexte pour se rendre indispensable, et justifier de nouvelles rentrées d'argents et de nouvelles prérogatives.

Ce qui ne veut pas dire que le code de la route en lui même est inutile ou n'existerait pas dans une société où l'Etat ne s'en occuperait pas (voire, n'existerait pas). Comme je l'ai expliqué ici, la navigation sur la route, est un protocole de communication en commun tout comme le http pour nos machines qui circulent sur le web. C'est le respect d'un protocole commun de communication qui nous permet de nous déplacer/communication/échanger. Le code de la route, c'est le langage des navigateur de la route, tout comme le http est celui des navigateurs web. Cependant, il n'y a aucune raison que l'Etat s'en occupe puisque de tels procoles sont de toute façon naturels. En effet, ce n'est pas parce que l'Etat ne s'occupe pas du langage que ce dernier disparait pour autant.

Je crois qu'il est très important de bien de se rendre compte que les règlements existent dans n'importe quelle société à partir du moment où le lieu dans lequel s'applique un tel règlement appartient clairement à quelqu'un. Ce qui est important n'est pas tant la dérèglementation, mais de redonner le pouvoir de réglementation à ceux qui en sont les légitimes propriétaires. C'est de là que vient la responsabilité. Ensuite, on pourrait débattre sur l'articulation la forme du système d'organisation du règlement permettant de répondre au mieux à l'exercice et le respect du droit naturel des individus. Mais ça c'est une autre histoire.

Lien vers le commentaire
en anarcapie, les assurances nous obligeraient à porter le casque ou la ceinture, pour leur eviter des frais..

tout comme un assureur obligera par contrat à ne pas rouler vite env ille (si vous le faites, vous ne serez pas asuré)

Oui c'est clair, comme dans une société de secours mutuel où l'on pourrait facilement imaginer qu'en cas de prise de risque inconsidérée (à définir dans les statuts) le fond mis en commun ne serait pas à la disposition de l'irresponsable. C'est effectivement ce qui semble le plus logique.

Mais il n'y aurait pas de règles générales, on pourrait aussi bien imaginer une association de même type, qui vise à diviser les risques, entre plusieurs "réfractaires à la ceinture": ils pairaient peut être leurs cotisations plus chères, mais ils pourraient alors rouler sans ceinture.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...