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axrevi

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  1. Oui, j'imagine qu'il connait mieux l'Argentine que moi. Merci !
  2. Je vois. Merci beaucoup ! Hélas il semblerait que tu ne saches pas vraiment de quoi tu parles mon cher ami.
  3. Bonjour, bonsoir. Je suis un jeune expatrié de 22 ans, habitant dorénavant en Argentine. Si je suis formellement libéral depuis peu (un an et demi), j'ai en fait toujours eu un mode de raisonnement libéral, ce qui fait que je me suis toujours senti mal à l'aise dans les autres opinions que j'ai eu avant. C'est comme si, malgré toute la bonne foi que j'y mettais, il y avait quelque chose qui clochait. C'est en lisant par curiosité un article sur le nationalisme révolutionnaire sur Wikipedia, que j'ai été interpellé par le mot "libéralisme" dans l'article, en me demandant "pourquoi ils détestent tous ça ?". Et finalement, c'est à grands coups de lectures sur Wiki que je me suis forgé mon libéralisme, assez radical, en partant de sa philosophie, qui m'avait beaucoup frappé par sa logique, pure et froide. D'ailleurs, si je puis donner mon avis, je pense qu'il est primordial d'adhérer au libéralisme par son principe. Pas parce que c'est bien, pas parce que ça donne de bons effets, pas parce que ça apporte de la richesse, mais parce que ça doit être comme ça et non autrement; la liberté n'est pas une idéologie mais un principe logique qui part d'une philosophie, il n'y a pas de but dedans, il n'y a qu'un moyen mis en place. C'est à partir de cette vision que j'ai développé mon libéralisme assez extrême, anarcho-capitaliste à une époque, j'ai changé d'avis en me rendant compte que l'Etat était indispensable pour établir une matrice où l'homme sera libre. Ayant envie de partager mon opinion, je participe pas mal dans le groupe La Main Invisible sur facebook (enfin il y a un an surtout), et j'ai même créé un blog, assez désert, où je m'efforce de constituer un exposé très varié - voire extrapolant - expliquant mon point de vue. Voili voilou - EDIT : je n'arrive pas à insérer correctement le lien
  4. - La liberté s'arrête là ou commence celle d'autrui (ni avant, ni après). - Dans cette phrase est contenu tout le libéralisme appliqué; en d'autres termes elle pourrait faire, à elle seule, office de constitution libérale. Il est donc primordial de comprendre ce qu'on entend par "liberté". En général, la non-agression est considérée comme le principe à partir duquel découle le libéralisme juridique, par agression, on parle d'agression physique, effective, réelle. Seule l'action est liberticide, celle qui empêche physiquement et directement autrui d'accomplir ce qui est dans ses capacités. En revanche, ce qui touche au domaine intellectuel, c'est-à-dire ce qui n'est pas physique, ne peut - et ne doit - pas être pris en compte par la justice. Et cela concerne évidemment la diffamation. Le monde des idées est une nébuleuse où chacun est centre de son propre monde, subjectif et personnel, aucune idée ne peut donc être appréciée dans sa qualité originelle par un autre. Cette conception découle d'une philosophie qui constitue le noyau du libéralisme, l'empirisme sceptique et relativiste. De ce principe nous provient le concept d'Etat objectif, où tout ce qui n'est pas directement perceptible par les sens ne peut constituer une base pour une quelconque action coercitive, puisque cela ne constituerait en aucun cas une entité absolue et indépendante, pouvant justifier la subordination de l'individu. Pour le reformuler d'une façon plus claire, l'individu, en tant qu'être charnel et physique, doit être la seule réalité envisageable, appréciable, par l'Etat. Il doit être le sommet de la pyramide des droits, comme intouchable et inaliénable. Quant au monde des idées, il ne serait que le souterrain d'une société privée, régulant implicitement la société sans coercition formelle (une sorte de seconde réglementation comme diraient les marxistes) et de façon absolument séparée de l'Etat. Voilà sans doute un aspect essentiel du libéralisme, la distinction claire entre Etat et intellect. Dès lors, la diffamation ne doit constituer un motif de régulation juridique, sous peine de dénaturer totalement le libéralisme, et de le transformer en une sorte d'idéologie.
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