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Philiber Té

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Tout ce qui a été posté par Philiber Té

  1. Commençons par définir "autoritaire" et "démocratique" aussi ! Le sondage est quand même assez flippant au vue des résultats obtenus à droite. Si j'ai bien compris, vous auriez préféré un sondage où les gens sont interrogés sur différents points (quels mécanismes arbitraires, quels mécanismes démocratiques, etc... pour arriver à ses fins) et avec la possibilité d'interpréter par vous même les réponses ? Personnellement, j'ai l'impression que ce qui est à la mode du côté de la gauche en ce moment, c'est la démocratie participative, l'autonomie locale, etc... Pas étonnant donc que ses sympathisants soient attachés à des "mécanismes de contrôle démocratiques", non ?
  2. Tu connais celle du gars qui voulait soulever un lac ? Pas la peine de faire les annales du forum, c'est plus marrant d'entendre les anciens ressasser ces histoires à chaque fois. Sinon, j'ai pris les transports en commun aujourd'hui : c'est fou le nombre de personnes âgées qui ne valident pas leur titre de transport.
  3. Il met le paquet, ça c'est de la mise en scène ! :-°
  4. Pour rappel, les stages ne sont rémunérés que s'ils dépassent une durée de 2 mois. Je ne trouve pas ça aberrant. J'ai fait pas mal de stages durant les vacances scolaires en été et je pense que s'il n'y avait pas eu de rémunération, j'aurais préféré trouver un petit boulot. Par contre, ce genre d'obligations pose clairement problème lorsque des étudiants doivent trouver des stages intégrés à leur cursus scolaire. Dans certains domaines, il y a peu de places, de fonds disponibles, etc... Certaines boîtes essayent même de faire passer 4 mois de stages en 2 fois 2 mois consécutifs mais c'est théoriquement interdit. Par ailleurs, certaines universités ont plongés plus profondément dans la bêtise et ont décidé d'interdire les stages rémunérés hors cursus (autrement dit, les stages durant l'été non obligatoires mais bien utiles pour compléter sa formation). Personnellement, je n'ai jamais connu aucun problème avec mes stages (hormis les tracas administratifs, classique) : ils ont toujours été très formateurs, je n'ai jamais été réduit à faire du café ou des photocopies, j'ai eu la chance d'avoir des encadrants qui s'investissaient mais ne m'étouffaient pas, j'ai pu collaborer (ou produire) des travaux scientifiques de manière quasi-professionnelle, j'ai pu intégrer des domaines très différents pour valider mon projet professionnel, j'ai pu établir plusieurs contacts qui m'ont été utiles par la suite, etc... Par contre, ma compagne qui fait du droit, a une toute autre expérience des stages : elle s'est déjà retrouvée à faire la secrétaire dans un bureau d'avocat (formation niveau 0), elle a galéré pour trouver des stages intéressants car la plupart se décrochent par pistonnage, on lui a reproché de ne pas avoir fait suffisamment de stages avant de postuler à... un stage (?!), etc... Notamment, pour le dernier exemple, ils lui ont préféré une femme qui enchaînait les stages depuis déjà 2 ans (en étant inscrite dans une école fantôme, comme cela a déjà été dit). Difficile de construire un CV attrayant comme ça. Ce que je conclue de tout ça, c'est surtout qu'il y a des domaines où le marché du travail et la formation universitaire fonctionnent très mal, et d'autres où la mécanique a réussi à se mettre en place malgré tout. Or, toutes les règles et les décisions arbitraires pour arranger la situation dans le premier cas ne marchent toujours pas ! Et le second cas finit également par en pâtir. Tenter de réduire mécaniquement le nombre de "mauvais" stages grâce à la législation est une mauvaise idée : les "bons" stages sont toujours aussi rares, la concurrence pour y accéder est encore plus rude et les étudiants doivent finalement se tourner vers des stages moins intéressants en filoutant. La solution serait plutôt d'ouvrir au maximum la possibilité d'accéder à des stages, quelque soit leur qualité ou leurs modalités. Les étudiants (et les plateformes de mise en contact) feront eux-mêmes le tri dans tout ça, ce ne sont pas des incapables et ils connaissent déjà les bons plans.
  5. "S'il est nécessaire et salubre de déconstruire le discours du libéralisme de gauche et de droite actuellement dominant, avec les effets divers qu'il exerce sur l'ensemble du champ idéologique, il n'est pas moins nécessaire d'interroger la posture qui consiste d'un côté à se présenter en porte-parole d'un peuple oublié et à sonner l'alarme au sujet de réalités masquées par la doxa, tout en se montrant, de l'autre, hostiles aux sciences sociales et aux résultats des enquêtes de terrain." Puisqu'on vous dit que le libéralisme c'est la pensée dominante...
  6. Le fait que ces pratiques soient anciennes n'a pas valeur d'argument. L'accord n'est pas tacite puisque ces pratiques sont destinées à la formation de médecins et non directement à l'intervention médicale pour laquelle le patient a donné son accord. Si ces pratiques n'avaient rien d'illégales, certains médecins n'auraient pas commencé par nier les faits comme ça a été le cas avant que l'étude ne sorte. L'exemple donné valait pour la victime endormie mais la surprise concerne également les cas d'une victime anesthésiée, droguée, inconsciente, etc. Pour conclure, un article d'une magistrat sur le sujet : http://blog.francetvinfo.fr/judge-marie/2015/02/12/des-viols-nies-en-bloc.html La décision de la Cour de Cassation du 22 mars 2000 évoquée dans l'article : http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechExpJuriJudi&idTexte=JURITEXT000007068327&fastReqId=1761714673&fastPos=1
  7. Rassurez moi, mon pseudo n'est pas devenu une insulte quand même ? "L'élément intentionnel réside dans l'intention de se livrer à un attouchement, tout en sachant que l'autre n'y consent pas ou en ne se souciant pas de recueillir son consentement ou en étant dans un état d'aveuglement volontaire à l'égard du consentement." http://www.blogavocat.fr/space/catherine.perelmutter/content/les-agressions-sexuelles_29180884-88fb-4205-acf5-cb8c3361d7e3 "La surprise consiste à obtenir des faveurs sexuelles en trompant la victime, ou quand la victime est endormie ( Cass crim 25 juin 1857 S1857, 1 711)." "Le mobile et l'intention de jouissance sexuelle n'est pas exigé par la définition de l'infraction." L'objectif des collectifs féministes impliqués n'est pas de voir les établissements ou le personnel médical couvrir ces pratiques derrière une "ligne sur un formulaire", mais bien de s'assurer que les patients soient avertis en amont et qu'ils aient la possibilité de refuser. Dans les faits, il y a de forte chance que ces actes ne soient pas qualifiés de viol mais d'abus sexuels : "Viol, art. 190 CP (voir p. 20) Actes d’ordre sexuel commis sur une personne incapable de discernement ou de résistance, art.191 CP Celui qui, sachant qu’une personne est incapable de discernement ou de résistance, en aura profité pour commettre sur elle l’acte sexuel, un acte analogue ou un autre acte d’ordre sexuel, sera puni d’une peine privative de liberté de dix ans au plus ou d’une peine pécuniaire. Pour rappel, les articles de loi du code pénal mentionnent les peines maximales qui peuvent être octroyées pour chaque délit ou crime. Dans la pratique, les peines sont la plupart du temps bien moins importantes. Les tribunaux ont par exemple jugé que l’art. 191 CP était violé dans le cas d’actes commis sur une femme placée sur le siège du gynécologue, ou sur celui du dentiste, ou allongée chez le physiothérapeute." http://www.centrelavi-ge.ch/index.php?q=victimes-que-faire/violences-sexuelles/que-faire-specifiquement-en-cas-dabus-sexuels-commis-par-des
  8. Ouah, avec cette barbe il ressemble à un méchant caricatural pioché dans un album des aventures de Tintin !
  9. Justement, il s'agit bien de s'assurer du consentement des patients et des patientes, pas d'empêcher la formation des médecins.
  10. Personne n'a pris la peine de lire les articles et les témoignages ? "Selon l'étude, qui repose sur les chiffres déclarés par les doyens de facultés de médecine, le consentement préalable des patients n'est demandé que dans 67% des cas, quand ces examens sont effectués, sur des personnes sous anesthésie générale, par des étudiants dans les trois premières années du cursus général de médecine. Pour les étudiants de deuxième cycle (quatrième, cinquième et sixième année), le consentement n'est toujours pas demandé dans 20% des cas." Suivant des chiffres déclarés, le phénomène ne m'a pas l'air si anecdotique.
  11. Le second était même pas génial, le loyer dans la moyenne du quartier, 5ème sans ascenseur, etc... Oui, les propriétaires sont de plus en plus paranos, c'est limite s'ils ne demandent pas une caution des grands parents ! Entre ça et les "logements contre services", c'est vraiment la galère...
  12. Ma compagne cherche un appartement sur Paris, c'est la deuxième fois en une semaine qu'elle tombe sur une arnaque au mandat cash, c'est rageant !
  13. Ce serait marrant à établir comme prédiction. Il faudrait aussi écrire un article alarmiste bidon sur le sujet.
  14. Un jour il n'y aura plus d'acronymes disponibles et l'État s'effondrera sur lui-même.
  15. Si l'avenir c'est la jeunesse, alors ça sent déjà fort l'échec du collectivisme...
  16. Mais à quoi va servir l'argent ??
  17. Parce que plusieurs collectifs féministes se sont emparés du sujet, ont récolté des témoignages de patientes (et patients) et ont fait remonter l'affaire jusqu'à la Ministre. Et que le sujet fait évidemment échos au féminisme (consentement, pratiques médicales, etc...).
  18. Je suis bien content de lire ça de votre part ! Voila une news qui aurait pu se trouver sur le sujet sur le féminisme pour une fois.
  19. Et tu es certain que tous ces changements physiologiques sont seulement imputables au changement d'alimentation ?
  20. Après l'épisode de la chemise, le gouvernement devait s'afficher en faveur des pilotes, voila tout.
  21. Correction : des vegans ! Vous ne m'avez et ne me verrez jamais soutenir l'idée que l'espèce humaine est herbivore ou frugivore. Bien marrant comme témoignage. « Quand nous sommes arrivés, il n’y avait que des ronces ici, rien d’autre ne poussait », me raconte Polo. Peu à peu, grâce à l’inextinguible appétit des chèvres, les buissons épineux reculent, laissant place aux prairies. Le paysage s’ouvre, les sols gagnent en fertilité. « Aujourd’hui, le lieu s’est transformé, il est devenu vivable. On peut s’y promener, planter des arbres fruitiers, et même cultiver un potager ! » Les caprins ont toujours été l'ennemi des environnements boisés et aujourd'hui pourtant il y a des écolos pour adorer ces animaux et leur fromage bio. Ne devrait-elle pas plutôt crier face à l'anthropisation du milieux et à sa transformation en cultures ?
  22. Yeah, un débat sur "l'Homme est-il omnivore ?" !
  23. Merci beaucoup pour vos liens !
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