Aller au contenu

Philiber Té

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    5 252
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    5

Tout ce qui a été posté par Philiber Té

  1. Mais j'approuve totalement une approche pragmatique des questions posées, une confrontation à la réalité, etc. Cependant, la réalité est apportée comme un argument magique, sans aucune autre démarche derrière pour expliquer pourquoi le libéralisme est vain dans ce contexte et seul l'État pourra s'en sortir.
  2. Tiens, un article du Parisien Libéral à propos de l'immigration sur Contrepoints. Il est inscrit sur Liborg ? Sinon, je ne comprends pas cette manière qu'ont certains d'invoquer le réel pour justifier moins de libéralisme et plus d'étatisme. C'est tout de même assez récurrent et ça surfe toujours sur l'idée que la société libérale est une forme d'utopie qui ne peut qu'échouer face à la réalité, justifiant alors la mainmise de l'État pour palier à ses faiblesses. C'est un sentiment personnel ou bien il existe vraiment un groupe de libéraux désabusés ?
  3. Oui, ça marche aussi. Si je veux que mon coucou gris puisse nicher tranquillement dans mon arpent de bois, j'espère bien pouvoir invoquer mon attachement à ce patrimoine naturel pour empêcher une foule de promeneurs dominicaux d'arpenter ma propriété. Par contre, je ne vois pas en quoi il est justifié d'interdire toute promenade de plus de 2 personnes dans toutes les forêts de France, parce que la communauté nationale est attachée à cet oiseau. Si la dite communauté nationale l'est vraiment, tous les bons français propriétaires interdiront d'eux même les groupes dans leurs bois, voire même mieux : aucun d'eux n'ira s'y promener, parce que patrimoine naturel !
  4. Si ça concerne un individu qui invoque son sentiment national ou n'importe quelle autre chimère pour décider qui peut ou non entre dans sa propriété : d'accord. Mais pourquoi l'État doit s'en mêler alors ? Le respect de la propriété privée devrait suffire légalement et l'attachement des individus pour leur beau pays fera le reste. L'État ce n'est pas la communauté, ce n'est pas à lui d'entretenir le sentiment national. Comment on passe des barrières de la communauté aux frontières du pays ? Comment la propriété des membres de la communauté devient le territoire national ? Je n'ai pas l'impression que ces choses se confondent dans les faits. Et je ne suis pas un sectaire nanarcapiste.
  5. Je ne sais pas si je suis à côté de la plaque dans cette discussion, mais je ne comprends vraiment pas ce que cela a à voir avec l'immigration. Que des individus se sentent appartenir à une communauté ou un pays parce qu'ils partagent une histoire en commun (fantasmée, artificielle, manipulée, etc... ou bien véritable), pourquoi l'immigration est une inquiétude pour ces individus ?
  6. Donc ce sont tes critères pour définir le "chez soi". Mais qu'est ce que cela implique concrètement derrière ? Quel rapport avec l'immigration ?
  7. C'est amusant, je lisais justement un bouquin qui parle d'un élan écologique durant le XIXème siècle et qui rapporte : "Transformer en enfer des territoires jadis riants, voilà ce qui châtie justement la faute commise. En fait, la sanction porte sur le fol orgueil de ces ingrats, qui ont cru pouvoir refuser la protection de la Nature et édifier un monde ne se pliant plus aux règles divines, mais aux leurs. Ils ont surestimé leur force en méconnaissant la valeur du cadeau que leur donnait Dieu. [...] Ce présent empoisonné que peut être la libre initiative a conduit l'humanité au sacrifice de cet immobilisme béat, que prévoyait le Créateur, pour lui préférer une évolution pernicieuse dont elle ne voyait pas l'affreuse phase terminale." C'est un mouvement porté par des penseurs proches des légitimistes et des bonapartistes, qui rêvent d'un autoritarisme à la Colbert pour endiguer "l'esprit pernicieux des Lumières" et les drames du libéralisme. Apparemment, cet écologisme religieux n'a pas survécu à la vague anticléricale des années 1890. Il y a quand même tout un fantasme autour des jardins de l'Eden et de la cueillette qui rime assez bien avec nos décroissants d'aujourd'hui.
  8. Il n'a pas aussi dit quelque chose du genre : "Aujourd'hui, seuls les rappeurs ont du courage" ?
  9. Oui, il était très probablement leucoderme. C'était une boutade.
  10. On a bien eu le droit à un Ramsès blanc récemment, alors pourquoi pas...
  11. Un arc et des flèches ? Des shurikens ? Sinon j'ai également entendu que l'on pourrait transformer les simples contrôleurs SNCF en agent de l'ordre (pas seulement pour l'arme de service). Il n'y a que moi qui me dit que finalement on cherche des moyens pour déplacer le problème ? Peut être qu'à la longue, on finira par armer tout le monde sauf le client.
  12. M'est avis qu'il y en a un qui va t'attirer plus d'ennuis que l'autre... quoique les gens sont bien incapables de les reconnaitre.
  13. Ouah, c'est la foire aux propositions toutes plus folles les unes que les autres pour lutter contre le terrorisme dans les trains. Certains réclament un shérif du rail, sur le modèle du policier américain dans les avions. D'autres veulent un agent de la SNCF dans chaque voiture pour surveiller les voyageurs. Il y en a même qui critiquent la fin de la gratuité des transports pour les gardiens de la paix en France. Qui est le plus dangereux, le terroriste ou le politicien ?
  14. Je n'ai jamais compris quel paramètre il fallait prendre en compte : la fréquence ? l'intensité ? Ils sont théoriquement incapables de prendre le train / tram / métro ?
  15. Je déterre ce sujet pour parler de corrélation entre délinquance et chômage. J'ai regardé quelques vidéos suite à celle postée par Jean D. ici et face aux profils des délinquants similaires, je me suis mis en tête de trouver des chiffres sur le nombre de délinquants au chômage, etc... J'ai déjà trouvé ceci : "L'analyse économétrique de la délinquance. Une synthèse de résultats récents" (qui date de 2005). Avez vous des articles similaires sur le sujet ou bien un avis éclairé à partager ?
  16. "Choisir entre la peste ou le choléra" n'aura jamais été aussi à propos...
  17. En France, avant la révolution, le parlement était effectivement une cour de justice mais il enregistrait / validait également certaines décisions d'autres cours de justice ou bien du Conseil.
  18. Gagné ! C'est la dissertation d'un psychanalyste (je n'ai pas l'article en entier par contre).
  19. Pour FabriceM, lit ceci : marronage. Je veux bien qu'on m'explique en quoi ce que j'imagine pour remplacer l'État qui se charge de la préservation du patrimoine naturel, est liberticide. Effectivement, c'est très vague, très théorique, "flou et mou" même. Mais je suis persuadé que les individus, débarrassés de l'État, penseront et appliqueront leurs propres méthodes. Il y a déjà des exemples de parcs naturels privés financés par le mécénat, c'est tout à fait compatible avec le libéralisme et ça permet certainement de protéger des espèces. Vous vouliez une définition du patrimoine naturel (où comment les individus accordent une valeur à une espèce sauvage, un écosystème, un paysage...), en voila une qui ne met pas plus en péril la liberté que la propriété privée. Par exemple, je connais un conservateur qui ne peut pas s'en remettre à l'expropriation ou à l'instauration de normes ou de zones protégées pour gérer sa forêt. C'est évidemment mal venu lorsqu'on est un politique qui pense à sa carrière de contraindre des maires ou des électeurs influents. Par conséquent, la gestion et les objectifs environnementaux reposent en partie sur des négociations et des compromis avec les propriétaires voisins. Le conservateur créé de nouveaux outils, sans aucun accessoire coercitif, qui ne reposent que sur la bonne volonté des co-signataires. Concrètement : certains agriculteurs acceptent la mise en place de fauches tardives, de corridors écologiques, etc... Le gros soucis de cet exemple, c'est évidemment que c'est toujours financé par l'État, la Région, les collectivités, etc... mais la démarche n'a rien de liberticide.
  20. C'est simple, comme le patrimoine culturel, le patrimoine naturel est défini arbitrairement par les gens selon ce qu'ils apprécient ou non. Ensuite, lorsque ça leur appartient (directement ou indirectement), libres à eux de sauvegarder ce qu'ils souhaitent, de la manière qu'ils l'entendent, avec leurs fonds propres, en écoutant ou non l'avis d'écologues, de naturalistes, d'amateurs ou de gourous. Simple et liberhalal. Exemple : les habitants d'une commune aiment beaucoup la petite chapelle / le petit bosquet dans un coin de leur village, et veulent continuer d'en profiter lors de leur balade dominicale. Ils montent une association de passionnée, achètent le bâtiment / la parcelle, l'entretiennent, la restaure, l'aménage (ou sous traitent) grâce à leur petite cotisation annuelle. Et s'ils sont ambitieux, ils organisent des visites / balades thématiques pendant l'été, s'associent à l'école du village pour y trainer les enfants, etc... Ça s'étend sur combien de génération ? Aussi longtemps qu'il y aura des gens pour trouver ça intéressant ou digne d'y débourser de l'argent. Et si un truc doit disparaître parce que genre son temps est venu, que c'est comme ça, pourquoi on doit s'acharner, le sauver à tout prix ? Soit nos passionnés ignorent cette fatalité et s’échinent à sauver quelque chose vouer à disparaître (ça leur apprendra à ne pas avoir fait appel à un architecte / forestier), soit ils acceptent leur sort et se débarrassent d'un patrimoine qui n'aura bientôt plus de valeur pour personne. Libre à eux d'échouer. Et qui décide ? Les propriétaires, les membres de l'association, le président du Comité de Sauvegarde de la Chapelle de Saint-Glandon... Pourquoi ? Parce que c'est humain de s'attacher à des choses comme un vieux tas de pierre du XIIème siècle ou un petit vallon boisé. Quelles différences avec la situation actuelle (ou pourquoi c'est liberhalal) ? Cela doit appartenir à quelqu'un d'autre que l'État, cela doit être géré par quelqu'un d'autre qu'un fonctionnaire, cela doit être financé sans subvention et enfin les gens doivent s'impliquer directement dans leurs hobbies. Même chose pour la sous-espèce de rainette endémique du ruisseau voisin, l'enjeu est rarement le traitement de l'animal en lui même mais plutôt son milieu. Ce n'est qu'une affaire de gestion de sa propriété privée.
  21. On va probablement me traiter de bousémotiviste (en même temps je suis vegan, n'est ce pas...) mais je comprends tout à fait qu'on soit attaché à un patrimoine naturel, comme on peut l'être pour un patrimoine culturel. Donc quand on me parle d'espèces en voies de disparition / disparue, je parle des bienfaits du marché libre qui permettrait aux intéressés de mettre des moyens efficaces au service de leur attachement. Après, ça n'empêche évidemment pas de relativiser l'état dudit patrimoine naturel et de la disparition d'une sous-espèce (et non d'une famille ou d'un règne), etc... Et je conclus toujours par une critique de l'hypocrisie / inefficacité / gaspillage de l'État.
  22. Je ne suis pas convaincu, il y avait beaucoup de viande sur leurs pizzas et dans leurs sandwichs... C'est vrai que c'est totalement mon genre d'essayer de me faire bien voir ici.
×
×
  • Créer...