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Philiber Té

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Tout ce qui a été posté par Philiber Té

  1. Philiber Té

    Qui a dit ?

    "Il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la République !"
  2. Oui mais je suis vachement libertaire quand même !
  3. La fac nous annonce qu'avec les nouvelles dispositions budgétaires / salariales, il reste des dizaines de milliers d'heures d'enseignements qui ne sont pas pourvues. Je sens qu'on va encore nous proposer de bosser gratuitement...
  4. 72.2% Droite, 86.1% Libertaire Il y a des questions surprenantes, comme cette histoire de christianisme et de Grèce antique.
  5. Alors qu'ils boivassent (boivussent ?) eux-même de l'alcool, le comble ! Pour revenir au sujet (?), il y a l'Irak : les chiffres du terrorisme avant et après l'intervention militaires américaines. Pourtant le pays était déjà musulman...
  6. Dernièrement, un ami (qui connait mes accointances politiques) a réussi à m'attirer dans un camp de migrants mineurs à Lille, installé depuis un an déjà dans un parc de la ville. La Voix du Nord a déjà réalisé plusieurs articles à ce sujet : http://www.lavoixdunord.fr/region/camp-de-jeunes-etrangers-a-lille-moulins-une-possible-ia19b0n2961446 http://www.lavoixdunord.fr/region/lille-un-sangatte-bis-s-installe-dans-ia19b57396n2957337 http://www.lavoixdunord.fr/region/lille-une-journee-avec-les-mineurs-isoles-etrangers-du-ia19b0n3364887 Je ne vais donc pas répéter ce qui est rapporté dans ces liens mais quelques remarques personnelles tout de même : - Les français qui viennent en aide aux migrants m'ont l'air finalement assez peu "politisés". Il y a effectivement des militants de gauche, d'extrême gauche ou encore anarchistes, qui ont généralement l'habitude de ce genre d'investissement personnel. Ils exploitent au mieux leur expérience en terme de logistique et d'organisation, ils sont bien renseignés sur les démarches administratives et les lois, etc. Ce sont eux aussi qui gèrent les squats (j'y reviendrais). D'autre part, il y a de nombreux associatifs : la lutte politique n'est quasiment jamais mis en avant, pour eux l'essentiel est de palier à l'urgence et de venir en aide aux gens dans l'immédiat. J'ai été assez surpris du nombre d'habitants du quartier et de locaux qui s'investissent mais c'est apparemment très variable suivant l'endroit. On trouve aussi évidemment des religieux (cf le prêtre mentionné dans un des articles). - Les militants ne sont pas tous des no-borders, même pour ceux d'extrême gauche. On trouve pas mal de gens qui ont l'habitude des squats, de l'autogestion, de la marginalité, etc. principalement du côté des anarchistes. Ce sont bien souvent eux qui organisent puis gèrent les squats qui accueillent les migrants. Ils sont très attentifs et vigilants à ce sujet. Ils choisissent des lieux "véritablement" abandonnés pour éviter de se faire déloger trop rapidement et ils attendent d'être suffisamment installés pour y inviter des migrants. Par expérience, ils savent qu'ils seront chassés très violemment (à côté des manifs et de nuit debout, un bobo n'y survivrait pas...) et qu'ils perdront quasiment tout. Les migrants supportent très mal ce genre d'événements et sont donc méfiants. Très exceptionnellement, un propriétaire tolère cette occupation. La justification des squatteurs est la même que partout : "Pas question de laisser survivre des gens dehors alors qu'il y a un abris juste à côté". - Il y a apparemment une pression qui est exercée sur les habitants qui aident les migrants. Le voisinage voit d'un mauvais oeil l'installation d'un camp près de chez eux. La municipalité essaye aussi de les dissuader en invoquant parfois des questions de responsabilité, de légalité, etc. Idem pour certains commerces qui refusent de servir les migrants (voire parfois même les militants / associatifs). Les politiciens locaux s'inquiètent et rechignent à apporter de l'aide ou un minimum de confort aux migrants en espérant ainsi les dissuader de rester. On m'a expliqué qu'à Lille, la mairie avait installé des WC mobiles pour les jeunes de Moulins puis les a retiré. C'est finalement Médecins Sans Frontières qui est venu les remplacer. Je cite : "Dans quel pays vit-on ? C'est MSF qui s'en charge, comme si on était un pays en guerre !". A côté de ça, certains migrants ont une carte de bibliothèque pour apprendre à lire. Évidemment, il y en a eu pour s'en plaindre et fantasmer sur des dégradations et des vols de livres... - Je n'ai pas beaucoup discuter avec les migrants, j'ai surtout vu des jeunes d'origine africaine. Ce sont tous des mineurs, ce qui leur donne un statut légal bien particulier et le traitement qui va avec (on passera sur la manière abjecte qu'à l'État pour prouver le contraire). Ce sont donc surtout les associatifs qui m'ont parlé des migrants qu'ils ont rencontrés sur différents camps. Les jeunes sont persuadés que s'ils font profil bas, ne réclament rien, se tiennent à carreau, cela augmentera leur chance d'obtenir un titre de séjour par la suite. Ceux qui sont en France depuis un moment commencent à désespérer. Les plus anciens finissent même par perdre tout espoir et se disent qu'ils n'ont plus rien à perdre. C'est d'autant plus vrais pour des migrants comme ceux à Calais par exemple. Rajoutez à ça, ceux qui ont connu la guerre et qui s'en sortent avec des traumatismes psycho, on a le cocktail parfait pour obtenir des fous et des violents. Lorsque c'est possible, les militants essayent de maintenir les jeunes, les femmes et les enfants à l'écart de ces individus... mais plus la situation s'embourbe et les solutions s'évaporent, plus la tension augmente. En conclusion, tout ça est très dramatique. On se sent vraiment impuissant et dépassé par l'ampleur de la détresse de ces migrants. Je ne sais pas comment ils font pour tenir, migrants comme français.
  7. Loin, il est certain qu'on les surveillera mieux.
  8. Ces postes seront-ils remplacés ? :-°
  9. La raison échappe totalement aux français : tu critiques l'état d'urgence et on te renvoie la détresse des familles des victimes. Je suis surpris que l'escalade dans le sécuritaire et le liberticide n'ait pas été encore plus importante du côté des politiciens (et pourtant ils y vont déjà fort).
  10. Mince, la prochaine fois prévenez les femmes !
  11. Tututut et la suspicion de dérives terroristes, tu en fais quoi ? C'est préventif...
  12. Quand ça ?
  13. Le secret pour les agents de l'État mais pas imposé aux civils, aux journalistes, etc ? C'est ce qui parait la démarche la plus saine, après tout c'est le boulot des premiers d'être discrets et efficaces.
  14. Comment fait-on le tri ? Ou bien plus largement le secret est acceptable durant l'opération mais n'a pu lieu d'être une fois qu'elle a abouti ?
  15. Il y a un point qui me surprend régulièrement : lorsqu'on parle de politique économique ou sociale, les gens aiment bien avoir des résultats à disposition pour montrer que ça marche (ou pas). Ça rejoint l'idée que le citoyen doit pouvoir juger personnellement de l'utilisation de ses impôts et autres histoires de transparence. Par contre, pour la sécurité, on accepte sans trop se poser de questions le secret dans certains domaines. Alors que pourtant l'enjeu est vachement important ! Certains sont prêts à abandonner une partie de leur liberté plus ou moins aveuglément pour leur sécurité, sur les conseils (la promesse ?) de ceux qui en sont justement chargés. Le conflit d'intérêt et le caractère incertain sont pourtant assez évidents, non ? Quid de ces problèmes en Libéralie d'ailleurs ? Peut-on accepter que certains sujets ne soient connus que par des fonctionnaires ou des politiciens ? La prérogative du secret est-elle indépassable ?
  16. En voila toute une liste : https://wiki.laquadrature.net/État_urgence/Recensement Sinon, les français en redemandent ! "Selon une enquête Ifop pour Le Figaro, 67 % des personnes interrogées au lendemain de l'attentat de Nice n'accordent pas leur confiance au président et à son gouvernement pour faire face et lutter efficacement contre le terrorisme. 81 % des Français interrogés se disent prêts à accepter davantage de contrôles et une certaine limitation de leur liberté." http://www.lefigaro.fr/politique/2016/07/17/01002-20160717ARTFIG00144-sondage-les-francais-ne-font-pas-confiance-au-gouvernement-pour-lutter-contre-le-terrorisme.php Ça m'a l'air plutôt logique de leur part de s'inquiéter, surtout quand d'autres parlent de menaces de guerre civile en France, etc... Pas de mort à ma connaissance, mais des menaces, des dégradations, des agressions, etc. oui. Un exemple parmi d'autres : http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/02/26/un-an-de-prison-ferme-pour-le-lanceur-de-grenades-contre-une-mosquee-du-mans_4583465_3224.html
  17. Tiens, on est passé de la question à la conclusion en deux phrases. On est passé de culture musulmane à musulmans maintenant ? Tant qu'à parler du monde, que doit-on faire des individus qui ne sont pas nés et qui n'ont pas été élevés dans "la" culture musulmane, et qui pourtant se sont radicalisés et sont partis se battre en Syrie par exemple ? Ce sont des données aberrantes que l'on écarte systématiquement ? Amen ! Un ami musulman continue de rabâcher que "les terroristes ne sont pas des musulmans !", surtout depuis les attentats lors du Ramadan et ceux visant Médine. Mais il explique aussi qu'on demande aux "bons" musulmans d'identifier et de dénoncer les terrorises en puissance; sauf que justement ces deux populations ne fréquentent pas les mêmes milieux, etc. Les derniers passent parfois totalement sous le radar des premiers, sachant que la famille ou les proches ne s'en aperçoivent parfois même pas ou bien trop tard.
  18. Quand je pense à ces pays musulmans avec tant de... musulmans !
  19. A propos de ça et de la remarque précédente de Fagotto concernant les statistiques pour des périodes plus anciennes : avez-vous une idée d'études ou de données disponibles à ce sujet ? Tant qu'à se pencher sur un phénomène, autant voir comment le racisme s'exprimait concrètement à une époque où tout le monde admet qu'il était bien présent.
  20. Je suis d'accord avec Tramp. A priori, je suis innocent et je n'ai rien à me reprocher. Si le policier agit dans la légalité, il n'est pas déraisonnable de lui demander de se justifier et de le prouver. Il faudrait pas non plus que s'enquérir du respect de ses droits devienne un refus de coopérer. Et encore une fois, considérer qu'il existe un cadre légal et que ce qui en sort sera nécessairement ramené dans les clous après coup, je veux bien. Mais il faut que cela se vérifie concrètement. Est-ce que les recours existent ? Est-ce qu'ils sont efficaces ? Est-ce que les sanctions sont dissuasives ? Peut-être que je me trompe et que tout se joue dans les règles de l'art. Mais il y a alors un gros soucis de communication car la défiance envers les forces de l'ordre semble être un phénomène assez généralisé. De la même manière qu'on se méfie de l'État et des manigances du secteur public, qu'on veut tant qu'à faire éviter de s'y confronter trop directement, etc.
  21. D'après vous, après les vacances, on entendra encore parler de cette fameuse loi travail ?
  22. Le truc que je ne comprends pas, c'est que théoriquement ce genre de production appartient aux exceptions du droit d'auteur (comme les recettes, les légendes, etc...). Mais finalement, avec les droits voisins et le bidouillage législatif, on peut se rattraper aux branches et venir piquer du pognon. Plus on m'explique les lois et le droit français, moins j'y comprends quelque chose !
  23. Mouai... Le cambrioleur tu sais pertinemment qu'il s'en torche de tes droits. Le policier tu t'attends quand même à ce qu'il ne se conduise pas comme un criminel et qu'il soit un peu au fait de tes droits. En fait, je pense que les gens seraient plus à même de coopérer s'ils savaient qu'après coup, il existe des moyens efficaces pour se défendre. L'impunité de la police ça n'aide pas franchement à se dire qu'on obtiendra justice au final. Quoi ? Moi qui croyait que la police de proximité c'était top pour sympathiser avec les suspects locaux.
  24. Parce que ce topic est la décharge de Liborg. Je me demande si c'est à cause des féministes ou du reste d'ailleurs... C'est quand même dingue. Des femmes viennent raconter ce qu'elles vivent mais comme certains ne le perçoivent pas ainsi, ça n'existe pas ou alors c'est exceptionnel, marginal. Ça échappe à votre radar omniscient donc, c'est bon, c'est anecdotique et on devrait arrêter d'en faire des caisses ? Ou c'est le grand coup du complot castrateur contre l'honorable drague de rue, les femmes sont devenues ultra-susceptibles, elles exagèrent et s'offusquent pour des broutilles... D'ailleurs on esquive sournoisement le problème, on passe d'attouchements et d'insultes, à de braves gars qui abordent maladroitement les nanas ou se contentent de les mater. Yep, on entend de plus en plus parler du harcèlement de rue. Oui, de plus en plus de femmes s'en plaignent et voudraient que ça cesse. C'est incroyable de penser que c'est une chose normale et que si les femmes veulent y échapper, elles n'ont qu'à éviter certains quartier, se vêtir "correctement", ne pas sortir le soir ou je ne sais quelle règle absurde. Mais non, le destin d'une femme c'est de se faire emmerder. Tenez, une petite histoire qui m'est arrivée il y a quelques semaines. On allait au resto avec des amies pour un repas de gala; elles sont habillées pour l'occasion. Dans le métro, ça n'a pas loupé : entre les mecs qui viennent se coller à elles alors que la rame est quasiment vide et ceux qui posent tranquillement leur main sur la cuisse de la voisine. Et non, il ne s'agissait pas d'une meute de "cailleras". A un moment donné, on se retrouve sur un quai à attendre le prochain métro. A côté de nous, un groupe d'hommes avec des cravates et de belles vestes qui vont certainement en afterwork (sobres donc). Il y en a un qui s'approche et attrape deux amies par les hanches. Il doute de rien et avec un grand sourire nous demande ce qu'on fait ce soir. Évidemment, les nanas n'apprécient pas trop et lui demandent de retirer ses mains. Il fait semblant d'ignorer et les agrippe alors que l'une d'elles tente de le repousser. Après la deuxième sommation, elle lui a mis un bourre-pif. Le gars est tombé par terre, le nez en sang et a commencé à faire un scandale. Il a gueulé qu'on l'agressait et qu'on voulait lui faire du mal ! Ses potes qui ont tout vu et qui étaient en train de se marrer jusque là, sont venus vers nous et nous ont menacé. J'en revenais pas. La nana qui a balancé le coup de poing fait de la boxe et elle sait pertinemment qu'elle ne peut pas réagir comme ça avec tous les connards : si c'est tombé sur celui-là, c'est parce qu'il était le Xème connard de la soirée et qu'on était en groupe.
  25. Les anarcaps ?? C'est fou tous ces musulmans qui vivent pacifiquement en France. Pourvu qu'ils n'ouvrent jamais un exemplaire du Coran...
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