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Jean-Baptiste Bersac

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Tout ce qui a été posté par Jean-Baptiste Bersac

  1. Bonjour à tous, Je suis Jean-Baptiste Bersac, l'auteur du blog, longuement cité lors du premier post de ce fil. Après une longue hésitation à me risquer dans un débat qui me semble avoir tourné un peu au troll, et en profitant du fait que les esprits doivent maintenant s'être réposés (dernier message il y a 8 jours), je risque une réponse courte (promis), sur les trois points argumentatifs importants qui semblent bloquer la discussion. Quelqu'un avait écrit que ma citation faisait plus chapitre de livre que billet de blog. C'est vrai, parce qu'il s'agissait d'un condensé des bases à savoir pour maîtriser le néochartalisme, et parce que j'ai effectivement écrit un livre qui développe tout cela et d'autres choses encore (lien de téléchargement gratuit en bas à droite, licence Creative Commons BY-NC-ND. Attention, on peut y sentir un ton assez anti-libéral, dû au fait que je m'étais senti intimement trahi lorsque j'avais étudié les maîtres à penser et avais comparé leurs promesses et leurs réalisations…), ça permettra à ceux qui le veulent d'approfondir ma réponse courte que voici : 1. Réponse à Robert Murphy L'article de Murphy du Mises Institute semble étrangement en convaincre plus d'un. Très brièvement : Certes, on peut se faire sa production de noix de coco et la stocker. Mais ça ne vaut pas l'épargne en devise nationale. Le premier intérêt d'épargner en devises nationales est de se savoir en capacité de payer ses impôts. Si on ne dispose pas de ces devises mais qu'on se présente au guichet de simpôts avec des noix de coco, même une montagne ça ne marche pas. Tentez l'expérience, vous verrez c'est très concluant. 2. La théorie de l'éviction Le crédit privé est incapable dee supplanter la devise publique. Tout ce qu'il sait faire, c'est démultiplier l'utilisation des devises disponibles moyennant un risque financier accru. Jamais dans l'histoire on n'est parvenu à stabiliser le crédit. Dernière crise en date avec les subprimes. Alors supprimer entièrement la devise publique et ne fonctionner qu'à crédit… Impossible. Donc, pour que l'activité économique soit possible au sein d'une économie avec État, il faut éparner en sa devise. Sur l'épuisement du crédit je vous recommande particulièrement l'effondrement des taux directeurs et la prédiction de ce phénomène par Kalecki dès 1943. 3. Monnaie libre ? En théorie, chacun pourrait créer sa propre monnaie et la proposer comme étlon universel de la valeur. En pratique, l'État ne peut plus efficacement fonctionner par simple réquisition dans nos économies très complexe, donc il taxe en monnaie pour décentralsier et assouplir l'effort demandé. or, cette monaie devient aussi obligatoire que les impôts qu'elle seule peut payer. Du coup, comme on peut le constater facilement en voyageant, sur le territoire contrôlé par un État souverain donné, la monnaie utilisée de manière hégémonique est celle choisie par cet État. Oui, mais si on se passait d'État et ne fonctionait qu'en troc avec des mercenaires ? Avec des si on peut tout imaginer. Que ceux qui promettent monts et merveilles par ce biais se débrouillent pour faire fonctionner leur rêve et qu'ils laissent ceux qui fonctionennt avec États avoir les déficits publics dont ils ont besoin… Voilà. J'espère avoir fait clair, percutant et concis. Cordialement, Jean-Baptiste Bersac
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