Allez zou, à mon tour de me présenter :
Etudiant marseillais à la très libérale faculté de Droit d'Aix-Marseille III, j'ai été initié (et passionné) au libéralisme par deux professeurs d'économie en Licence d'administration publique : Sege Schweitzer et Jean-Yves Naudet.
Mais cette attrait libéral ne date pas de mon entrée à la fac, j'ai découvert Jean-François Revel au lycée via "Le moine et le philosophe", puis "L'obsession anti-américaine" et "Le voleur dans la maison vide", autant d'ouverture d'esprit, de verve, d'acidité dans l'analyse et l'écriture n'a pu que m'enchanter, moi qui pensais être un monstre du fait de ma réticence envers tout ce qui est bien-pensance et dogmatisme.
Je ne suis pas un grand économiste. J'ai passé un bac S, et je dormais davantage que je n'écoutais la rengaine préconçue et antidatée de mon profs d'éco en 2nde, et d'histoire et 1ère et terminale. Pendant des années, j'ai donc été écoeuré et désillusionné de la science économique.
Mais, ô joie, je découvris que je n'étais pas le seul dans cette situation-là, et la véritable économie (même si en droit, ce n'est qu'une approche) enseignée à la fac me plut beaucoup. Elle n'est plus le domaine de la critique, des mots en l'air, et des grands sentiments du secondaire, mais bien celle de l'analyse et de la compétence. Les cours cessaient d'être un meeting antilibéral pour devenir véritablement une science.
Je m'initie donc doucement à l'économie et au libéralisme par les cours et par les bouquins que Schweitzer recommande comme "Outrage à chefs d'état" de L.Spooner, "L'action humaine" de Mises, "Freakonomics" de Levitt, "Pourquoi les intellectuels n'aiment pas le libéralisme" de Boudon… etc. Autant de livre qui luttent contre les idées reçues et garantissent une pensée neuve et débarassée des contraintes bien-pensantes et malhonnêtes.
Donc, je suis ravi d'avoir découvert ce forum ! Aussi surprenant que ça puisse paraître, ce n'est pas un endroit dogmatique, propagandesque ni ultratendancieux, mais un véritable lieu de réflexion, de critique et d'ouverture d'esprit.
En fin de compte, il signifie bien que le libéralisme n'est pas une tendance uniquement politique, mais touchant à la philosophie et au comportement de tous les jours.