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KVP

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Tout ce qui a été posté par KVP

  1. Et sa taxe, elle touche qui sinon les contribuables? Faire payer des millions de français pour quelques malpolis qui jettent leurs gobelets après un pique-nique, voilà une façon bien ficelée de se ramasser quelques milliards en usant de l'eternel argument de la culpabilisation infantile ("booouh les méchants gobelets en plastique qui polluent, bouuuh les méchants qui font travailler les éboueurs 20 minutes de plus"). Une taxe "pique nique". Non mais on a plus qu'atteint le fond là, on creuse. </h1> C'est orwellien leur truc. Taxer les mouchoirs en papier. On est censé faire comment, se moucher dans notre chemise? Et puis c'est très polluant, les mouchois en papier, ça mérite bien une "taxe verte".
  2. Je ne sais pas si c'est déjà passé:
  3. Et bien sur, on y croit tous, l'Etat et ses services ayant prouvé leur compétence sur le sujet depuis de nombreuses années.
  4. Le crack qui n'engendre pas de criminalité, vous voulez probablement dire que cela n'engendre que peu de violences sur les personnes, pour une bonne raison, ils en sont incapables après quelques mois ou années d'addiction. En revanche, ça se prostitue et ça vole, ce qui crée une autre sorte de nuisances. Et le crack facile à trouver, c'est exagéré.
  5. Non, ils ne le font pas car la première drogue abordable et illicite facile à trouver, c'est le cannabis. L'héroïne et le crack, c'est beaucoup plus dur. Je ne sais pas où vous vivez, mais autant j'ai été de nombreuses fois abordé par des dealers de cannabis, autant le crack et l'héroïne, ça n'est jamais arrivé. En revanche, si vous les mettez en vitrine des supermarchés… Vous m'avez mal compris. Quand je vous demandais de me montrer un consommateur occasionel de crack, c'est le mot occasionel qu'il fallait mettre en exergue. Il n'y en a pas. Soit ils sont complètement fondus et totalement dépendants, comme ces zombies qu'on pouvait croiser dans certains quartiers au nord de Paris, soit ils sont en cure pour un moment. En revanche, je connais des jeunes qui ont grandi à coups de jeux vidéos et qui ont une vie parfaitement conforme aux attentes que l'on peut avoir. Autrement dit et pour en finir avec cette comparaison inepte "Mario Bros contre l'héroïne pure", autant 90% des jeunes qui ont été en contact avec les consoles de jeu n'en sont pas dépendants, autant 99% (je vous laisse 1% de cas douteux, par générosité) des personnes ayant fumé du crack sont en train de penser à comment se payer leur prochain caillou. Nier cela, c'est de la malhonnêteté intellectuelle.
  6. Vous comparez ce qui n'est pas comparable. Les drogues induisent à coup sûr, au moins pour certaines d'entre elles, une dépendance physique extrême, qui se manifeste par des symptômes connus et auxquels aucun consommateur n'échappe. Donnez moi un exemple de fumeur occasionel de crack, par exemple. Bon courage. Mettre les drogues en vente libre, c'est accepter que la découverte de sensations fortes par les ados ne se fasse plus à la vodka ou au shit mais au crack et à l'héroïne. Vous saisissez la différence? Là où une infime partie de la population est dépendante aux jeux vidéos, vous pouvez être sûr que tout fumeur de crack deviendra un camé en puissance. Ca fait une sacrée différence, je trouve. Quant aux arguments sur la disparition des traffics, c'est une vaste blague. Et le traffic de Xanax et autres anxiolitiques? Le Xanax n'est que je sache pas prohibé. La contrebande de cigarettes? Pour pousser l'exemple à l'extrême, la contrefaçon? Et il y un autre élément qui m'a fait doucement rire, quelqu'un disait qu'en cas de légalisation des drogues, les mémés ne se feraient plus agresser. Vous avez déjà croisé un drogué ou bien vous en avez une idée livresque et fantasmée? Le drogué à l'héro, quand il devra passer de 5 doses à 6 par jour, vous croyez qu'il va épargner la mémé parce qu'il a bien compris que vous étiez anarcap, et qu'il doit agir pour lui même et auto-réguler sa consommation?
  7. </h2> J'aime beaucoup le "malus-malus", ça ne se cache même plus d'être une taxe à la con sans bonus pour contrebalancer </h1> Je me demande combien sont payés les fonctionnaires missionés pour vérifier la présence d'une télé chez le contribuable. </h1>
  8. En effet je partais du principe qu'avec une visibilité accrue du produit, le nombre de consommateurs augmenterait en conséquence. Mais je l'admets, ça reste à prouver. Je reste cependant convaincu sur le principe qu'une telle interdiction ne serait en rien incompatible avec une pensée libérale si les nuisances sont supérieures au principe de liberté de se shooter de quelques uns. Certes, mais celles là (les entreprises) seront amenées à se réformer ou disparaitre pour laisser la place à un concurrent aux méthodes plus adaptées au marché. Du reste, même si ce que vous dites est vrai dans nombre d'entreprises françaises, ce n'est pas une fatalité. J'ai pu tester la PME française aux méthodes à tonton, et le groupe pharmaceutique US (avec un management bien français et des employés tout aussi gaulois), la différence est flagrante. Enfin c'est un peu hors sujet.
  9. L'argument qu'on nous sert à longueur de temps, c'est que l'usage de drogues ne nuit aucunement aux libertés d'autrui. Je me permets de réfuter ce constat, qui me semble non seulement doctrinal et péremptoire, mais complètement déconnecté des réalités. Je pars du principe que si une petite partie de la population prend de l'héroïne à des fins récréatives et maitrise sa consommation, ça n'est absolument pas le cas de la majeure partie des usagers, qui tôt ou tard, développe une très puissante addiction au produit. L'engrenage qui suit est connu de tous, même des nos liibertaires hédonistes qui parlent de se faire un fixe comme de déguster un havane: dépendance, désocialisation engendrant la perte de l'emploi et donc du revenu, et notre bon drogué libertaire devient peu à peu un véritable parasite qui a toutes les chances d'aller emmerder le monde pour se procurer l'argent qui lui paiera sa (ses?) dose(s) quotidienne(s), après quoi il tombera malade et se fera soigner aux frais de la collectivité pour finir en cure de désintoxication au frais du travailleur. Ce dernier paragraphe, un gros cliché? Assurément pas. Il faut connaitre les usagers de drogues dures pour pouvoir en parler. Encore une fois, si une infime minorité contrôle sa dépendance, grand bien leur fasse, ça n'est pas le cas de la majorité. Alors en effet, si la prise de substances telles que l'héroine ne nuit pas immédiatement aux libertés des autres, les conséquences des addictions qui ne tarderont pas à se déclarer seront une nuisance que tout Etat, fut-il libéral, se doit de contenir.
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