Re – bonjour à tous,
L’histoire de ma conversion commence lorsque j’ai intégré l’université de la Sorbonne où, le temps de mon Deug, je me suis retrouvé sur le site de Tolbiac (un des bastions de l’ultra-gauche et de l’UNEF). Comme de nombreux jeunes de mon age, j’avais alors une sensibilité de gauche (« l’Etat Providence qui s’occupe de vous de la naissance à votre mort », « les riches sont des salauds, faut reprendre leur argent » …).
Le mouvement alter mondialiste venait à peine d’éclore au grand jour (nous sommes en l’an 2000, juste après les événements de Seattle) et une certaine effervescence militante régnait sur le campus (création de la section ATTAC – Tolbiac …). Je me retrouve assez vite à graviter autour de cette nébuleuse (réunions, manifestations, lecture du Monde Diplomatique, haine du libéralisme et de la mondialisation, anti–américanisme primaire …).
Cela dure 3 ans mais, durant cette période, je commence peu à peu à douter, à prendre du recul par rapport au discours d’embrigadement ambiant. Cette prise de conscience est facilitée par le fait que je suis maintenant en Science Politique (à la Sorbonne toujours) et que j’ai quitté le site de Tolbiac.
Les raisons de mon éloignement : absence totale d’un réel projet alternatif concret en dehors des vielles utopies marxistes, un certain fond d’antisémitisme dans la rhétorique « alter », découverte de la philosophie libérale et de la réalité Nord – Américaine à travers mes cours de licence.
A partir de là, j’ai commencé à m’intéresser au libéralisme par le biais de lecture, de rencontre. Je découvre alors que les bienfaits de la mondialisation, les réussites de certaines politiques libérales menées hors de France (Canada …). C’est à partir de ce moment que c’est opéré ma conversion. Depuis, je continue mon « éducation libérale » et je me morfonds en voyant la France sombrer dans l’immobilisme.
P-S : Mon pseudo est bien une référence au film de Fritz Lang dont je suis un grand fan. Cependant, je dois bien avouer que la version D-A est une assez belle réussite, bien qu’ elle soit incomparable par rapport à l’œuvre originale de Lang.