Aller au contenu

Y'a Pas Si Longtemps...


Freeman

Messages recommandés

Posté

Trouvé sur le site Canöé

______________________________

Les présidentielles américaines

Michael Badnarik, le candidat libertaire

Associated Press (AP) 26/10/2004 16h17

Michael Badnarik

© AP

Retour au dossier

Il est un peu l'oublié, l'inconnu de la campagne. Mais Michael Badnarik, 50 ans, candidat du Parti libertaire et partisan d'un retrait immédiat d'Irak, compte bien remporter des voix à l'élection présidentielle américaine du 2 novembre.

En campagne à travers les États-Unis, à l'instar de John Kerry et de George W. Bush, il devrait se retrouver le 2 novembre prochain sur les listes électorales d'une quarantaine d'États, certains toujours très indécis à sept jours de l'échéance présidentielle.

Au programme du candidat Badnarik figurent entre autres, l'abrogation du Patriot Act instauré après le 11 septembre, le retrait des troupes américaines de l'Irak, l'approbation du mariage homosexuel, ainsi que l'amnistie pour tous les détenus condamnés pour des délits non violents liés à la drogue.

Parallèlement à ces idées progressistes, ce consultant en informatique originaire du Texas chasse aussi sur les terres républicaines, en défendant également un programme qui peut séduire les ultra-conservateurs: il appelle notamment à la suppression du salaire minimum et du service des impôts (Internal revenue Service-INS), au retrait américain des Nations Unies et à l'abrogation des lois sur le contrôle des armes.

Selon les experts, le message du candidat libertaire pourrait séduire nombre d'électeurs indépendants, lassés du classique bras-de-fer démocrate-républicain, notamment dans les États disputés du Midwest, Wisconsin, Minnesota ou Iowa.

Même en remportant 1% des voix dans ces États-clés, Michael Badnarik pourrait alors faire basculer l'élection, à l'instar du candidat indépendant Ralph Nader.

Il a ainsi fait savoir récemment qu'il souhaitait influencer le vote dans le Nevada, État indécis qui penche tantôt pour le sénateur Kerry, tantôt pour le président Bush.

Tout comme Nader, Michael Badnarik se défend pourtant de jouer un rôle de trublion dans l'élection américaine: «je ne vole pas des votes à qui que ce soit. Je gagne des votes pour la liberté».

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...