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Google, La Menace Numérique...

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http://www.lci.fr/news/multimedia/0,,32160…0lEIDUy,00.html

Un appel à l'UE pour contrer Google

Six pays européens ont formellement demandé à l'Union européenne de lancer une "bibliothèque numérique européenne" pour coordonner les actions des bibliothèques nationales. Le but ? Contrer le gigantesque programme de numérisation de livres lancé fin 2004 par Google.

Six pays européens ont demandé jeudi à l'UE, sur proposition de la France, de lancer une "bibliothèque numérique européenne" pour coordonner les actions des bibliothèques nationales, a annoncé l'Elysée. Les chefs d'Etat et de gouvernement de France, Pologne, Allemagne, Italie, Espagne et Hongrie ont, dans une lettre conjointe rendue publique par la présidence française, demandé une initiative en ce sens aux présidents du Conseil européen Jean-Claude Juncker et de la Commission Jose Manuel Barroso.

Il s'agit, expliquent-ils, de défendre un patrimoine "d'une richesse et d'une diversité sans égale", exprimant "l'universalisme d'un continent qui, tout au long de son histoire, a dialogué avec le reste du monde"  :icon_up:bel exemple de pseudo-poésie énarchique  :doigt: . Pourtant, observent les six leaders européens, "s'il n'est pas numérisé et rendu accessible en ligne, ce patrimoine pourrait, demain, ne pas occuper toute sa place dans la future géographie des savoirs".

La lettre est signée de Jacques Chirac (France), Aleksander Kwasniewski (Pologne), Gerhard Schroeder (Allemagne), Silvio Berlusconi (Italie), Jose Luis Rodriguez Zapatero (Espagne), Ferenc Gyurcsany (Hongrie). Elle intervient au lendemain d'un motion commune de 19 bibliothèques nationales européennes qui avaient appelé à des initiatives communautaires pour contrer le gigantesque programme de numérisation de livres lancé fin 2004 par Google. Cette motion avait été lancée à l'initiative de la Bibliothèque nationale de France dont le président, Jean-Noël Jeanneney, avait été reçu par Jacques Chirac le 16 mars sur ce thème, en compagnie du ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres, rappelle-t-on à l'Elysée.

Le projet de numérisation des bibliothèques de Google: ou comment une entreprise privée américaine affole des ministres européens, ou encore comment montrer qu'une initiative privée est toujours à l'origine des progrès…

Comme le disait quelqu'un ici, le pire, c'est que dans cette guéguerre, on pourrait en venir à croire d'après la teneur des propos européens qu'il existe une "exclusion culturelle" aux USA, comme si les Universités américaines ignoraient les cultures du reste du monde, ce qui est évidemment faux. En revanche, le passage que j'ai surligné en gras laisser filtrer des arrières-pensées impérialistes dont je ne doute même pas que NPAT soit un des plus fervents défenseurs.

Sous-Commandant Marco

Sous-Commandant Marco

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Vite, il faut que l'état finance la création d'un site de recherche sur la toile pour contrer l'initiative ultra-libérale de Google! Je propose un nom de domaine: www.gogol.fr

Sous-Commandant Marco

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Gogole.com est déjà pris par Google. Ah, les salauds.

Et www.alter-gogol.com?

Ils avaient déjà prévu que les alter-gogo et les politiciens français maîtrisaient mal le mulot et se planteraient avec leur clavier azerty. Décidément, l'outrecuidance des ultra-libéraux n'a pas de limite.

Copeau

Copeau

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Scus', leur truc de ouf' m'a tellement fait flipper que j'ai écrit nimp'. Sont vraiment à l'ouest, ces klets (ça, c'est du brusseleir  :icon_up: )

Ouais, parle meilleur, moi je kiffe pas les lascars qui bouffonent.

Ventura

Ventura

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Vite, il faut que l'état finance la création d'un site de recherche sur la toile pour contrer l'initiative ultra-libérale de Google! Je propose un nom de domaine: www.gogol.fr

Je propose la mise en place d'un Observatoire de la Vigilance Numérique, avec un copain expert comme président, un poste de secrétaire pour sa maîtresse, des subventions, et des groupes de travail rassemblant régulièrement des spécialistes issus des différents ministères pour faire le point sur les dossiers en cours :icon_up:

Chitah

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J'ai du mal à croire, quand même, que cette initiative est uniquement due à l'anti-américanisme et/ou le colbertisme….

Tiens, une petite comparaison, vous savez que j'aime bien les petites boites qui démarrent, intéressons-nous à un moteur de recherche puissant, des deux côtés de l'Atlantique.

——————--

A ma gauche, Google, né aux USA en 1998

Google, en plus de leurs deux boxeurs vedettes, MM Page et Brin, a eu deux coach dont j'ai déjà parlé ici: Kleiner Perkins Caufield & Byers, et Sequoia. Visitez donc leur site pour voir leur tableau de chasse

In 1980, John Doerr [au board de Google] joined Kleiner Perkins Caufield & Byers and sponsored a series of investments including Compaq, Cypress, Intuit, Macromedia, Netscape, Lotus, Millennium Pharmaceuticals, S3, Sun Microsystems, Amazon.com, and Symantec.

C'est pas une tapette, ce M.Doerr. (ils sont une vingtaine comme lui chez KPCB)

Chez Sequoia, c'est un peu pareil.

Chiffre d'affaires 2004, 2003, 2002, en millions de dollars: $3,189, $1,465 $439

Ca va vite, hein? (3 milliards et quelques l'an dernier)

———--

A ma droite, Exalead (http://beta.exalead.com/search), né en France en 2000 (à ma connaissance, un moteur de recherche frenchie à peu près crédible, je n'en connais pas d'autres)

Ses entraineurs, c'est……. ben personne. Sauf le fondateur, et une société du nom de Qualtech:

QUALTECH est une société anonyme indépendante créée en 1994, filiale de l’Institut Français des Boissons, de la Brasserie et de la Malterie (IFBM), le Centre Technique de la Malterie et de la Brasserie française.

:icon_up: C'est un fond d'investissement, ça?

Et son chiffre d'affaires 2003, c'est 1 million d'euros., doit 400 fois moins que Google, trois ans après sa création.

————

Evidemment, comme j'ai la flemme, je n'ai pas cherché le nombre de créations d'emplois, mais vous imaginez bien que les courbes de CA et d'employés étant en général correlées, il y a un gouffre entre les deux.

———--

Comment se fait-il que personne ne parle de cette crise de l'entrepreunariat dans notre pays, ainsi que des problèmes de la chaîne de financement??

Ah oui, aller chialer auprès du Président de la République, c'est plus simple.

Chitah

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Bon, mon post n'est pas très clair, je résume: pourquoi n'y-a-t-il aucun Google né d'une iniative privée en France et en Europe?

* pas d'argent pour financer les jeunes pousses, de manière professionnelle, sur le mode de sociétés comme Sequoia ou KPCB (notamment, pas de fonds de pension, les seules sources d'argent sont les réseaux bancaires et les assureurs, qui ont une aversion au risque élevée)

* jusqu'en 1999, avant la Loi sur l'Innovation (pour faire simple) un chercheur ne pouvait pas monter d'entreprise (donc, pas de boite de haute technologie)

* la culture entrepreunariale est, de toutes façons, anémique dans ce pays.

Pas de création d'entreprise, pas d'emploi. Pas d'emploi, pas d'argent. Pas d'argent, pas de création d'entreprise.

C'est le cercle vicieux classique des économies ultra-etatisées.

Comme par hasard, pour un domaine que je connais, le logiciel, une grosse partie des créations à lieu en Irlande, pays relativement libéral tout de même (du point de vue du business, tout du moins, c'est déjà pas trop mal).

William White

William White

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C'est une des choses qui me choque le plus ces temps ci: lutter contre, s'opposer à, se défendre, menaces, etc….

On se croirait revenu au temps de la Guerre Froide avec cette fois ci comme protagonistes l'UE et la Chine, en plus des USA.

Si la construction de l'UE, c'est ca, c'est pas la peine de venir nous voir.

Sous-Commandant Marco

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Bon, mon post n'est pas très clair, je résume: pourquoi n'y-a-t-il aucun Google né d'une iniative privée en France et en Europe?

* pas d'argent pour financer les jeunes pousses, de manière professionnelle, sur le mode de sociétés comme Sequoia ou KPCB (notamment, pas de fonds de pension, les seules sources d'argent sont les réseaux bancaires et les assureurs, qui ont une aversion au risque élevée)

* jusqu'en 1999, avant la Loi sur l'Innovation (pour faire simple) un chercheur ne pouvait pas monter d'entreprise (donc, pas de boite de haute technologie)

* la culture entrepreunariale est, de toutes façons, anémique dans ce pays.

Pas de création d'entreprise, pas d'emploi. Pas d'emploi, pas d'argent. Pas d'argent, pas de création d'entreprise.

C'est le cercle vicieux classique des économies ultra-etatisées.

Comme par hasard, pour un domaine que je connais, le logiciel, une grosse partie des créations à lieu en Irlande, pays relativement libéral tout de même (du point de vue du business, tout du moins, c'est déjà pas trop mal).

Bernard Zimmern, lui-même entrepreneur, explique la faiblesse de la création d'entreprises de haute technologie en France par le faible nombre de "business angels", ces individus qui financent le démarrage et font bénéficier les jeunes entreprises de leur expérience:

http://bastiat.net/fr/cercle/rencontres/2000-1.html

D'après Claude Rameau, co-président de l'association France Angels, il n'y aurait que 5000 business angels en France contre 50000 en Grande-Bretagne, pays de taille comparable.

Je pense qu'il y a beaucoup d'argent en France, mais il est capté par les déficits publics. Un investisseur a plus intérêt à prêter son argent à l'état qu'à de jeunes entrepreneurs.

S'ajoutent à cela une réglementation trop contraignante et un poids des impôts qui rendent plus difficile la rentabilité.

Bref, l'étatisme dans toute sa splendeur.

Chitah

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:icon_up: Absolument; Marco, absolument!

Les raisons sont d'une part, bien sûr, qu'il n'y a pas d'entrepreneurs (souvent, les business angels sont des entrepreneurs eux-mêmes, ayant réussi: ils donnent donc argent, conseils, carnets d'adresse et savoir-faire), mais aussi des raisons structurelles telles que l'ISF, etc….

Voir ici: http://www.franceangels.org/

EDIT: et encore 5000 pour la France, je pense qu'il compte très très large!

Coldstar

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http://www.lci.fr/news/multimedia/0,,32169…0lEIDUy,00.html

"Parce que l'Europe ne doit pas se soumettre devant la virulence de l'attaque  :icon_up:  :doigt: des autres", Jean-Claude Juncker, le président en exercice de l’Union européenne, a répondu favorablement mardi à l'initiative de la France consistant à lancer une bibliothèque numérique européenne.

Six pays européens (France, Pologne, Allemagne, Italie, Espagne et Hongrie)  avaient demandé jeudi à l'UE, sur proposition de la France, de lancer une  "bibliothèque numérique européenne" pour coordonner les actions des  bibliothèques nationales. Cette initiative intervenait au lendemain d'une motion commune de 19 bibliothèques nationales européennes qui avaient appelé à des initiatives communautaires, pour contrer le gigantesque programme de numérisation de livres lancé fin 2004 par le moteur de recherche américain Google. Cette motion avait été lancée à l'initiative du président de la Bibliothèque  nationale de France, Jean-Noël Jeanneney.

Pour que des projets européens de ce type puissent se réaliser, a toutefois prévenu Jean-Claude Juncker, il faut sortir le budget culturel de l'UE (0,12% du budget européen) "de sa médiocrité". Le premier ministre Luxembourgeois, qui s'est attiré avec cette déclaration les applaudissements d'un parterre d'artistes et personnalités de la Culture européenne, a estimé "évident que nous devons mettre à la disposition de l'Europe des volumes financiers autrement plus importants".

C'est officiel: nous sommes rentrés dans l'ELB! Electronic Libraries War!

Sous-Commandant Marco

Sous-Commandant Marco

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http://www.lci.fr/news/multimedia/0,,32169…0lEIDUy,00.html

C'est officiel: nous sommes rentrés dans l'ELB! Electronic Libraries War!

Consternant. Les cultureux subventionnés et les politocards vont encore se goberger d'argent public au nom de l'exception culturelle et de la lutte contre l'impérialisme américain. :icon_up:

Toast

Toast

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Il me semblait que Juncker était un abruti, maintenant j'en ai la confirmation.

melodius

melodius

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Je ne sais qui est le plus con: celui qui dit ce genre de trucs ou celui qui l'applaudit.

Ces gens sont des ennemis de la civilisation et du genre humain.

José

José

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Vite, il faut que l'état finance la création d'un site de recherche sur la toile pour contrer l'initiative ultra-libérale de Google! Je propose un nom de domaine: www.gogol.fr

Mais non, vopyons, il doit s'appeler www.kafka.com. :icon_up:

Evildeus

Evildeus

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J'ai du mal à voir ce que le multilartéralisme à avoir dedans, mais bon. Que des européens veulent faire une bibliothèque concurrente me gène pas, que ce soit les états sur le dos du contribuable, si.

  • 4 weeks later...
Chitah

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Apparemment, Jeanneney a même commis un livre:

Le 14 décembre 2004, nous avons appris que Google, cette entreprise américaine proposant le moteur de recherche le mieux installé dans nos ordinateurs, projette de numériser, selon un plan de six ans, une quinzaine de millions de livres imprimés. Il s'agira au total, chiffre vertigineux, de 4,5 milliards de pages. La première réaction, devant cette perspective gigantesque, pourrait être de pure jubilation. Prendrait ainsi forme le rêve messianique qui a été défini à la fin du siècle dernier : tous les savoirs du monde accessibles gratuitement sur la planète entière. Il faut pourtant y regarder de plus près. Et naissent aussitôt de lourdes préoccupations. Voici que s'affirme le risque d'une domination écrasante de l'Amérique dans la définition de l'idée que les prochaines générations se feront du monde. Dans cette affaire, la France et sa Bibliothèque nationale ont une responsabilité particulière. Mais aucune nation de notre continent n'est assez forte pour assurer seule le sursaut nécessaire. Une action collective de l'Union européenne s'impose. L'enjeu est immense.

Trouvé via cet excellent commentaire, sur un site très intéressant, Innovation Tribune

J'en reproduis ici le meilleur morceau, j'adore:

Il faut d'urgence créer un commissariat à l'information doté de 500 millions d'Euros. Ce commissariat aura pour tâche:

    * De développer un Web enfin sérieux, débarrassé de tout mensonge américain;

    * De développer un moteur de recherche Web; ce moteur aura pour mission de présenter à l'inernaute des résultats français, et éventuellement européens à condition qu'ils soient en langue française. La société Bull, leader français de l'informatique, et habituée aux projets stratégiques, sera chargée du projet. :icon_up:  :doigt:  :warez:

    * De numériser tous les livres français, de les stocker à la BNF, et d'en interdire l'accès, sauf aux professionnels dûment accrédités.

Ce commissariat sera doté d'un bureau politique chargé de valider les contenus et de s'assurer qu'ils ne sont pas anti-français. Il travaillera en étroite collaboration avec le ministère de la guerre économique et la cellule d'intelligence économique détachée auprès du Premier Ministre. Il formera des officiers seuls habilités à effectuer des recherches pour le compte des internautes, qui feront leur demandes motivées sur papier libre (prévoir un délai de trois semaines). :warez:  :ninja:

Nous avons raté le plan calcul, nous avons raté le Concorde, nous avons raté les biotechs, nous avons raté l'informatique, nous avons raté l'Europe, nous avons raté l'emploi, nous avons raté l'éducation, mais nous ne raterons pas Google.

Mobius

Mobius

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Voici que s'affirme le risque d'une domination écrasante de l'Amérique dans la définition de l'idée que les prochaines générations se feront du monde. Dans cette affaire, la France et sa Bibliothèque nationale ont une responsabilité particulière. Mais aucune nation de notre continent n'est assez forte pour assurer seule le sursaut nécessaire. Une action collective de l'Union européenne s'impose.

:icon_up::doigt::warez:

Sous-Commandant Marco

Sous-Commandant Marco

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[…]

J'en reproduis ici le meilleur morceau, j'adore:

[…]

Cela me rappelle la fameuse phrase de Chirac: "Internet est un très bon réseau mais il y en a d'autres. Le Minitel notamment." Je préconise que le nouveau gouvernement ressuscite le Minitel, prématurément abandonné, car il n'avait que 10 ans de retard.

Legion

Legion

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* De numériser tous les livres français, de les stocker à la BNF, et d'en interdire l'accès, sauf aux professionnels dûment accrédités.

Ça aussi c'est pas mal, vive la "démocratisation du savoir" à la française :icon_up:

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