enitria Posté 23 mai 2005 Signaler Posté 23 mai 2005 Ma question est la suivante (je suis loin d'être un pro en économie ): Dans la mesure où un marché peut arriver à son équilibre, se rapprocher de maxima, la croissance (une fois le marché saturé globalement) ne vient-elle pas de l'innovation et seulement d'elle ? Pour être plus concrêt, une fois que les 6 milliards d'humians terrestre possèdent une voiture (en prenant en compte l'âge légal de conduite etc…), il ne reste que de l'entretien et du renouvellement à faire. Sans innovations notables dans le domaine de l'automobile, le consommateur n'a donc aucun intérêt à acheter fréquemment une nouvelle voiture, ce qui ralentis considérablement la croissance de la production dans ce secteur (voir une annulation ou une régression des ventes). Bref, y a t'il un économiste pour éclairer ma lanterne ?
Coldstar Posté 23 mai 2005 Signaler Posté 23 mai 2005 Ma question est la suivante (je suis loin d'être un pro en économie ):Dans la mesure où un marché peut arriver à son équilibre, se rapprocher de maxima, la croissance (une fois le marché saturé globalement) ne vient-elle pas de l'innovation et seulement d'elle ? Pour être plus concrêt, une fois que les 6 milliards d'humians terrestre possèdent une voiture (en prenant en compte l'âge légal de conduite etc…), il ne reste que de l'entretien et du renouvellement à faire. Sans innovations notables dans le domaine de l'automobile, le consommateur n'a donc aucun intérêt à acheter fréquemment une nouvelle voiture, ce qui ralentis considérablement la croissance de la production dans ce secteur (voir une annulation ou une régression des ventes). Bref, y a t'il un économiste pour éclairer ma lanterne ? <{POST_SNAPBACK}> Primo, la situation que tu décris: tout le monde sur Terre possède une voiture, n'a rien à voir avec la notion d'équilibre sur un marché. On parlerait plutôt de saturation. Pour le reste, si tout le monde possède sa voiture et sans innovation quelconque (technologie, design), il est sûr que les rares transactions possibles s'inscriraient probablement dans une recherche de renouvellement, la déterioration du capital aidant. Je ne vois rien d'autre. En revanche, les consommateurs peuvent se tourner vers des produits de substitution à la voiture, qui permettraient une poursuite de la création de richesse. Il faut donc verrouiller toute idée de progrès technologique, technique, toute inventivité pour "figer" la croissance. Cependant, en économiste lucide, je te dirai: attention! Ce constat est théorique, et ne permet de rien démontrer. Déjà, ton exemple pose deux hypothèses fortes et fausses - marché saturé - plus de progrès Un marché saturé n'est pas chose courante, et plus de progrès du tout c'est complètement irréaliste.
Fredo Posté 23 mai 2005 Signaler Posté 23 mai 2005 Je ne suis pas un grand spécialiste de l'économie non plus. Ceci dit, je trouve ton idée assez logique a priori. Cependant est-ce vraiment le cas dans les faits ? Le marché se sature-t-il vraiment ? Dans ton exemple, tous les jours de jeunes gens deviennet majeurs et puis passent le permis, créant une nouvelle demande. même si très faible par rapport à l'ensemble des possesseurs de voitures. Pour raisonner, j'ai pris des exemples à moins long terme : télévision par ex. Je remarque, qu'à côté des consommables (nourriture, lessive, etc.) les produits s'usent. Et il faut les renouveler. la durée de vie est, on le sait, plus ou moins grande selon les produits. Ensuite il y a des gens qui vont chercher à avoir deux voitures, deux télés. J'ai cherché un exemple de produit qui pourrait vraiment saturer un secteur en répondant à toute la demande, et qui ne s'use presque pas. Une maison, un appart ? Mais le jour où tout le monde sera propriétaire, qui dit qu'on ne voudra pas une maison secondaire ? En fait je me demande finalement s'il existe des secteurs où le "point d'équilibre" ait vraiment été atteint, des marchés vraiment saturés. Des idées, des exemples ?
Evildeus Posté 23 mai 2005 Signaler Posté 23 mai 2005 Ma question est la suivante (je suis loin d'être un pro en économie ):Dans la mesure où un marché peut arriver à son équilibre, se rapprocher de maxima, la croissance (une fois le marché saturé globalement) ne vient-elle pas de l'innovation et seulement d'elle ? <{POST_SNAPBACK}> Non, il suffit d'un changement des gouts, une augementation des revenus etc.Pour être plus concrêt, une fois que les 6 milliards d'humians terrestre possèdent une voiture (en prenant en compte l'âge légal de conduite etc…), il ne reste que de l'entretien et du renouvellement à faire.Encore une fois non, ou plus exactement pas uniquement. Cela dépend aussi des gouts, de la hiérarchie des valeurs et de la contrainte de cout des individus.Sans innovations notables dans le domaine de l'automobile, le consommateur n'a donc aucun intérêt à acheter fréquemment une nouvelle voiture, ce qui ralentis considérablement la croissance de la production dans ce secteur (voir une annulation ou une régression des ventes).Oui, cela peut aider comme les différents points évoquer précédemment. Il ne faut pas oublier que "posséder une voiture" cela ne veut rien dire en soit. Est ce la meme chose de posséder une Citroen AX qui est en train de rendre l'ame qu'une Ferrari? En quoi le fait de posséder une AX t'empeche-t-elle de vouloit une C4? Ou une Ferrari? Et ceci n'a rien à voir avec le renouvellement.Bref, y a t'il un économiste pour éclairer ma lanterne ? Non
Invité critico Posté 23 mai 2005 Signaler Posté 23 mai 2005 [quote=enitria,23-May-05, 10:46 Ma question est la suivante (je suis loin d'être un pro en économie ): Dans la mesure où un marché peut arriver à son équilibre, se rapprocher de maxima, la croissance (une fois le marché saturé globalement) ne vient-elle pas de l'innovation et seulement d'elle ? Pour être plus concrêt, une fois que les 6 milliards d'humians terrestre possèdent une voiture (en prenant en compte l'âge légal de conduite etc…), il ne reste que de l'entretien et du renouvellement à faire. Sans innovations notables dans le domaine de l'automobile, le consommateur n'a donc aucun intérêt à acheter fréquemment une nouvelle voiture, ce qui ralentis considérablement la croissance de la production dans ce secteur (voir une annulation ou une régression des ventes). Bref, y a t'il un économiste pour éclairer ma lanterne ? Aucun économiste ne pourra te répondre utilement car il va tout de suite s'embarquer dans des théories ….nuageuses . Si quelqu'un doit t'éclairer, c'est bien La Palisse : " Les besoins étant infinis et changeants, les marchés ne seront jamais saturés " . Mais comme je n'ai pas la science infuse, je te propose de me reposer ta question existentielle en …3287 . A bientôt .
Chitah Posté 23 mai 2005 Signaler Posté 23 mai 2005 Ma question est la suivante (je suis loin d'être un pro en économie ):Dans la mesure où un marché peut arriver à son équilibre, se rapprocher de maxima, la croissance (une fois le marché saturé globalement) ne vient-elle pas de l'innovation et seulement d'elle ? Pour être plus concrêt, une fois que les 6 milliards d'humians terrestre possèdent une voiture (en prenant en compte l'âge légal de conduite etc…), il ne reste que de l'entretien et du renouvellement à faire. Sans innovations notables dans le domaine de l'automobile, le consommateur n'a donc aucun intérêt à acheter fréquemment une nouvelle voiture, ce qui ralentis considérablement la croissance de la production dans ce secteur (voir une annulation ou une régression des ventes). Bref, y a t'il un économiste pour éclairer ma lanterne ? <{POST_SNAPBACK}> Des entreprises peuvent disparaître, ou voir leur activité baisser. Plus tout ce qui a été dit. J'ajoute un point, sur la notion complexe de "marché": si l'on prend l'exemple de l'hôtellerie, il faut bien avoir à l'esprit que les opérateur télécoms sont des concurrents. Comment est-ce possible? Tout simplement parce que maintenant, tout le monde ayant un portable, plus personne n'utilise les téléphones des hotels, sur lesquels les hoteliers gagnaient beaucoup d'argent. Bref, la voiture étant concurrencée par beaucoup de chose, ce marché n'est pas si facile que cela à circonscrire si lo'n veut raisonner dans le domaine de l'économie.
Coldstar Posté 23 mai 2005 Signaler Posté 23 mai 2005 Cependant est-ce vraiment le cas dans les faits ? Le marché se sature-t-il vraiment ? Dans ton exemple, tous les jours de jeunes gens deviennet majeurs et puis passent le permis, créant une nouvelle demande. même si très faible par rapport à l'ensemble des possesseurs de voitures. Exact: cela implique une troisième hypothèse induite dans l'exemple d'Enitria: on raisonne à population donnée. Il n'y a pas de renouvellement des générations. L'absence d'innovation et l'absence de repopulation sont des hypothèses soutenables uniquement dans le très court terme. Ca tombe bien, la croissance est quasiment nulle dans le très court terme Pour Fredo: dès lors que cette dernière hypothèse n'est - justement - pas retenue, aucun marché ne peut être nécessairement saturé. Par contre, il faut prendre en compte la demande réelle. Un exemple: les télés standards en noir et blanc. On peut penser que c'est un marché sans croissance, saturé. Pourquoi? parce que plus personne n'en veut, et ceux qui en voudraient quand même sont trop peu nombreux pour ne pas être capable de s'en procurer sur le marché des occasions. C'est un marché si peu porteur que plus aucune firme ne produit de télé standard N&B, pas de demande, en plus le coût de fabrication est devenu aussi voir plus cher que celui de la couleur. Donc plus de croissance sur CE marché car elle s'est déplacée sur des substituts. Non-croissance et saturation renvoient ici vers les notions de cycle de vie des produits, et d'obsolence. On ne peut transposer une analyse réaliste des phénomènes de saturation qu'en terme d'équilibre partiel.
Pierre-Ernest Posté 23 mai 2005 Signaler Posté 23 mai 2005 Je ne suis pas économiste, mais ex "business manager" (à la retraite). Mon expérience m'a montré 2 choses : 1) les marchés sont en perpétuelle évolution. Oui, certains marchés se saturent, régressent et meurent. Mais, il sont toujours remplacés par d'autre opportunités sur lesquelles on peut replacer les éléments adéquats (moyens, études etc…) 2) Il ne faut pas s'accrocher aux situations existantes lorsqu'elles montrent des signes d'obsolescence. On voit actuellement un exemple saisissant en France de personnes accrochées à une situation (qui n'est quelquefois plus qu'un souvenir) et qui sont incapable d'évoluer. Là est le vrai problème : motiver le changement, et lui donner un aspect positif. Les anti-tout, les catastrophistes, les nostalgiques et les planqués ont très vite compris qu'en développant la notion de "risque", le sentiment d'affolement gagne rapidement et permet d'éviter tout changement. - Le monde est en changement perpétuel : seule l'adaptation perpétuelle permet, non seulement d'en profiter pleinement, mais même de survivre. - Le monde appartient à ceux qui se montrent capable d'y créer de la richesse. Mais ceux qui refusent cette notion seront toujours là pour s'opposer à cette idée.
enitria Posté 23 mai 2005 Auteur Signaler Posté 23 mai 2005 merci beaucoup pour les réponses. Il est bien évident que j'étais dans un raisonement 'toute choses égales par ailleurs'… J'observai le marché d'un produit hors contexte global. Mais c'est bien ce que je voulais savoir le Marché avec un grand M, ne continue sa croissance que parce qu'entre les marchés qui le composent changent, meurent, naissent etc, et que dans l'ensemble il y a plus de richesse produite (pour toutes les raisons que nous avons évoquées). Du point de vue mathématique, il existe une focntion qui décrit la façon dont un marché nait, grandit, puis stagne… elle ne prend pas en compte la mort de celui-ci… essentiel au renouvellement. Bref, la marché, c'est la vie (ou plutôt l'Homme a créé le marché à son image)
alain227 Posté 24 mai 2005 Signaler Posté 24 mai 2005 merci beaucoup pour les réponses.Il est bien évident que j'étais dans un raisonement 'toute choses égales par ailleurs'… J'observai le marché d'un produit hors contexte global. Mais c'est bien ce que je voulais savoir le Marché avec un grand M, ne continue sa croissance que parce qu'entre les marchés qui le composent changent, meurent, naissent etc, et que dans l'ensemble il y a plus de richesse produite (pour toutes les raisons que nous avons évoquées). Du point de vue mathématique, il existe une focntion qui décrit la façon dont un marché nait, grandit, puis stagne… elle ne prend pas en compte la mort de celui-ci… essentiel au renouvellement. Bref, la marché, c'est la vie (ou plutôt l'Homme a créé le marché à son image) <{POST_SNAPBACK}> Ricardo avait prévu que l'économie atteindrait un niveau stationnaire. Marx avit prédit que le capitalisme s'effondrerait à cause de ses contradictions internes. Shumpeter a mis en avant le rôle de l'entrepreneur : par ses inventions et innovations, il devrait empêcher que le marché se fige. S distingue les inventions des innovations. Les premières sont purement techniques : par exemple l'invention du moteur à explosion. Les secondes relèvent plus de l'organisation : c'est autant la mise en place du travail à la chaîne que l'invention de la Ford T qui ont permis la croissance, au cours du XXème siècle de GM.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.