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Il N’y A Point De Gens Méprisants Chez Nous, La Pr


FRANCK

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Ensuite, le mépris pour les pauvres, je connais peu de libéraux (libertariens ou non) qui l'éprouvent. 

Oui peut-être, mais toi tu en fréquentes beaucoup des pauvres ? Moi pas du tout…

En fait, tu sais pourquoi je ne les fréquente pas, c’est parce que je n’en ai pas le temps, c’est parce que je préfère avant tout me consacrer à mes affaires, qu’à leurs problèmes qui ne m’intéressent guère, et je trouve qu’ils ont des goûts grossiers, peu enclins ou peu « au fait » de l’économie ou de la littérature. Vois-tu j’ai souvent pensé, dans mon intellect libéral et forcément plus raffiné, qu’ils

vivent dans des taudis, se vêtissent mal, se conduisent vulgairement, mais cela m’est égal …

Je n’ai aucune condescendance intellectuelle à l’égard de ces personnes, ( je tiens néanmoins à garder ce terme ) car, il me reste toutefois un semblant de pitié pour eux. Car j’estime, au travers de mes nombreuses réussites, innombrables certes, que je vaux bien plus qu’eux.

Vois-tu ces ratés, n’ont pas su choisir judicieusement les opportunités que leur offre la vie, ce qui n’est pas mon cas … Ce qui entraîne de grosses lacunes voir une ignorance totale en matière d’économie, tant pis pour eux, je reste indifférent, je tourne la tête, ce n’est vraiment pas le cadet de mes soucis …

Il est donc tout naturel, que je ne fréquente que des personnes me ressemblant, dans mes échanges privés ou non. Nous accumulons nos biens de valeur ensemble, sans ce soucier de la précarité de notre prochain. D’ailleurs pourquoi les fréquenter, ils n’ont qu’à s’en référer à d’autres, comme l’Etat.

Comme je ne veux pas les voir, les côtoyer de près ou de loin, c’est la raison pour laquelle, je préfère avant tout me défouler intellectuellement sur ce site en critiquant les gens du socialisme.

Tiens au fait, pour en revenir aux « pauvres », je suis heureux, je me sens bien, chaque fois que je les croise, j’éprouve cette autosatisfaction d’avoir réussi mieux qu’eux dans mon libéralisme et ma condition matérielle.

Moi je ne suis pas comme tous ces pauvres gens du socialisme, qui ne comprennent rien à l’économie de marché ou au capitalisme contrairement à moi. Car MOI, je préfère avant tout lire des textes plus au fait de l’économie, de la philosophie libérale, afin de combler mes goûts raffinés, ainsi sois-Je…

Mais encore, comme je suis à la tête d’une entreprise leader sur le marché international, et comme je me sens aussi plus professionnel à voir, je constate qu’une entreprise fabrique un produit, non pour en donner un meilleur sens à l’homme dans son action ou dans sa vie, mais avant tout pour en retirer un plus grand bénéfice en retour pour ses efforts, et ses investissements afin de mieux satisfaire le consommateur.

De plus, nous savons bien, que sur la place d’un marché, les conséquences d'une action sont bien plus mises en évidence pour le consommateur souverain, qu’à l’intérieur de nos propres boites respectives qu'elles soient positives ou négatives à l’égard d’autrui.

Derrière mon enseigne, et ma côte en bourse, j’éprouve toujours autant plaisir à me cacher, au regard de mes nombreux manquements face à mes employés, de condition modeste, donc beaucoup plus inférieure à la mienne. C’est bien connu, le temps c’est de l’argent, je ne dispose donc d’aucune marge de manœuvre,

à cause de l’Etat, pour me connaître moi-même ou de prendre connaissance

du bien-être ou non de mes employés. C’est vrai, il y a quelque chose de plus derrière le mot "capitalisme". Il y a des hommes, des femmes, et particulièrement des gens, qui comme moi aiment gagner de l’argent et faire des affaires toujours dans l’optique de satisfaire le consommateur.

Ah, si j’étais plus libre, comme je pourrais me conduire comme bon me semble envers celui-ci ou celle que je n’aime pas du tout voir travailler dans la paix contrairement à moi. Et oui, plus je presse mes gens dans la peur d’être moins productif que d’autres, à cause de la concurrence, et plus je prends plaisir à satisfaire les attentes de mes propres actionnaires et des consommateurs pour demain. Ainsi plus je mets la pression morale sur mes gens, plus ils sont productifs et rapides, et alors meilleur je me porte dans mon action, et mes responsabilités. En contre-partie j’en retire un bénéfice complet pour mes usages avant tout, puis pour des services variés, liés au bon fonctionnement de mon entreprise.

Et plus j’agis de la sorte, et plus je me sens réalisé dans ma vie aux yeux des autres, la preuve, j’ai une grosse voiture, toutes les femmes que je convoite tombent à mes pieds, je ne fréquente que des bien arrivés comme moi, et ma villa est équipée d’une piscine en marbre, c’est bien enviable, n’est ce pas ?

Pour moi, l'économie de marché est seule efficace, pour mon propre intérêt, une fois de plus, et tant pis pour les autres, après tout ne suis-je pas libre de vivre comme je l’entends ?

Et oui, la conception très éclairée du libéralisme qui m’anime et à laquelle je souscris totalement avec mes pieds, établit les conditions de liberté qui permettent aux individus de faire des expériences sans échapper aux inévitables sanctions de leurs décisions. Tant pis pour les pauvres, ils ont décidé de vivre dans la précarité, chacun pour soi, chacun sa M……, chacun sa vie.

Mais bon, on ne va pas polémiquer davantage sur ce sujet, car si le capitalisme est toujours aussi mal vu ce n’est certainement pas à cause de capitalistes ou libéraux comme moi, mais à cause de gens qui ne veulent toujours rien comprendre à l’économie de marché.

Voilà pourquoi je pense que la réelle vertu du capitalisme est fondée sur la réelle mise en évidence des conséquences et des actions de chacun; d'une façon ou d'une autre, toute action « hautaine » ou pas à l’égard d’autrui n’entraîne pas forcément de mauvaises conséquences en retour à l’égard du capitalisme ou du propre ressenti d’autrui.

Par exemple, moi lorsque je me suis engagé à publier en toute fausse modestie ma propre conception des choses dans ce fil, j’ai bien pris conscience que tout le monde m’approuverait, lorsque je dirais encore une fois de plus: « Aucun mépris pour les pauvres, car je connais bien peu de libéraux ( libertariens ou non) qui l'éprouvent dans ce forum ». Car nous sommes bien évidemment tous des gens pleinement accomplis dans le libéralisme, des gens faisant preuve aussi de plus de sensibilité humaine à l’égard des propres états d’âme d’autrui.

En effet, mon intellectuel aussi libéral qu’il soit, ne me permet pas à l’heure actuelle d’accepter d'entendre de la part de gens plus modestes que moi, une conduite défaillante à l’égard des rapports humains dans l’économie de marché. En conséquence, il n’y a point de gens méprisants à voir chez nous, la preuve, regardez-moi, qui m’aime me suive….

:icon_up:

Posté
Très fier de moi … je suis arrivé au bout !

J'aurais pu devenir confesseur  :icon_up:

respect

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Les pauvres ont mauvais goût. Vous ne verrez jamais un pauvre au bras d'un mannequin, hé, hé.

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Boubou a raison, ils vivent dans des caisses pourries, sont mal fringués, et vivent dans de vrais taudis où n'importe qui de censé n'aimerait pas vivre… tout en se faisant assister par l'Etat.

Et puis c'est bien connu : ils ont jamais rien branlé de leurs dix doigts à l'école, mais bon, c'est l'Etat qui leur a donné cette mentalité là, d'assistés, alors…

En minarchie, ceux qui seront pauvres, soit c'est un accident de parcours qui sera très vite rattrapé, soit ce sera un choix volontaire. Raisons de plus pour ne rien leur donner, à l'exception de la charité bien entendu.

Posté

La seule mesure keynésienne qui m'ait jamais intéressé, c'est de désinciter fiscalement la pauvreté, en introduisant l'impôt dégressif. :icon_up:

Posté
Boubou a raison, ils vivent dans des caisses pourries, sont mal fringués, et vivent dans de vrais taudis où n'importe qui de censé n'aimerait pas vivre… tout en se faisant assister par l'Etat.

Ben Freeman, ironie du sort: j'ai une caisse réputée pourrie, je suis pas un modèle de dandysme, et mes collègues surnomment mon quartier "la bande da Gaza". En terme d'assistance, je suis par ailleurs fonctionnaire (mais pas toujours fier de l'être quand même).

En minarchie, ceux qui seront pauvres, soit c'est un accident de parcours qui sera très vite rattrapé, soit ce sera un choix volontaire.

Dieu merci je suis sympathisant minarchiste !

Raisons de plus pour ne rien leur donner, à l'exception de la charité bien entendu.

… A vot' bon coeur, m'sieurs dames !

Posté
La seule mesure keynésienne qui m'ait jamais intéressé, c'est de désinciter fiscalement la pauvreté, en introduisant l'impôt dégressif. :warez:

Je connaissais l'impôt progressif, l'impôt proportionnel, et l'impôt per capita, mais l'impôt dégressif, je n'y avais jamais pensé :icon_up:

Une idée à creuser ! :doigt:

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Je connaissais l'impôt progressif, l'impôt proportionnel, et l'impôt per capita, mais l'impôt dégressif, je n'y avais jamais pensé  :icon_up:

Ben si, la poll tax. N'est-ce pas Thatcher qui avait proposé ça, et n'est-ce pas ce qui l'a conduit à être explusée de son fauteuil de PM?

Posté

Ah l'impôt ! :doigt:

J'aaaaaaaime signer des chèque sur mes revenus de placement !

C'est jouissif de prendre des risques et de passer du temps à la fin de la journée pour financer l'Etat… à ce rythme je vais finir par financer les banques suisses…

Dîtes, vous avez déjà tenté d'expliquer à un fonctionnaire des impôts qu'il y avait d'autres moyens que le travail salarié pour s'enrichir ? Non parce que la dernière fois que j'ai eu affaire à lui (il m'aime bien il m'envoie des courriers :icon_up: ), il n'a pas compris comment mes revenus pouvaient varier du simple au double d'une année sur l'autre.

Je vous jure, c'est toute une éducation à refaire…

Sinon pour en revenir au sujet de l'impôt dégressif, avant de mettre en place une telle mesure, il serait déjà judicieux d'instituer un plafonnement de l'irpp, cela éviterait en grande partie, j'en suis certain, les 50 milliards annuels d'évasion fiscale, et la fuite des grandes fortunes.

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Ben si, la poll tax. N'est-ce pas Thatcher qui avait proposé ça, et n'est-ce pas ce qui l'a conduit à être explusée de son fauteuil de PM?

From Wikipedia, the free encyclopedia.

A poll tax, head tax, or capitation is a tax of a uniform, fixed amount per individual (as opposed to a percentage of income).

La poll tax est donc bien la même chose que ce que je nommais impôt per capita.

Posté
Ben Freeman, ironie du sort: j'ai une caisse réputée pourrie, je suis pas un modèle de dandysme, et mes collègues surnomment mon quartier "la bande da Gaza". En terme d'assistance, je suis par ailleurs fonctionnaire (mais pas toujours fier de l'être quand même).

Ooops :icon_up:

Qu'est-ce que t'appelles une caisse pourrie ? J'espère qu'elle a pas pris feu, parce que c'est chaud dans les banlieues ( tiens ça rime, c'est même pas fait exprès, je fais du Villepin maintenant :warez: ) !

Dieu merci je suis sympathisant minarchiste !

:doigt:

… A vot' bon coeur, m'sieurs dames !

Ben oui.

PS : tiens j'ai une idée qui popularisera le libéralisme : on exonère uniquement les riches, et on écrase de taxes les pauvres. Comme sous l'Ancien Régime !

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tiens j'ai une idée qui popularisera le libéralisme : on exonère uniquement les riches, et on écrase de taxes les pauvres. Comme sous l'Ancien Régime !

Quoi, c'est pas comme ça que ça se passe ?

Posté

Ouais mais pour ceux que c'est pas encore clair, on l'inscrit dans le marbre de la Constitution et on le dit à la télé ! Nous les riches, on enc… les pauvres, allez vous faire f…. ! :icon_up:

Super, trop bien !

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La poll tax n'est pas dégressive, pour autant que je sache, elle est fixe.

Itou pour la TVA qui est la même pour tous.

L'impôt dégressif, ce serait que plus tu gagnes, plus le taux d'imposition diminue… :icon_up:

Posté
La poll tax n'est pas dégressive, pour autant que je sache, elle est fixe.

Itou pour la TVA qui est la même pour tous.

L'impôt dégressif, ce serait que plus tu gagnes, plus le taux d'imposition diminue… :icon_up:

Monsieur ferait bien de réviser ses maths:

(a) La fonction f : x ↦ (x - P) / x est décroissante sur (P,+∞)

(:doigt: le taux de taxation peut être le même, mais la part de dépenses effectivement taxées varie. Un pauvre ne peut pas échapper à la taxe. Un riche peut mettre la dépense sur le dos d'une entreprise, collectivité, fondation, entité étrangère, etc., et autre montage fiscal. Ou autrement faire ses dépenses sur des activités moins taxées (par exemple, taxées dans un pays étranger plus fiscalement clément).

© Le taux de taxation moyen effectif et/ou marginal décroît donc pour la poll tax et une TVA assise sur les dépenses ménagères.

Bref, les impôts c'est pour les caves. (On peut être riche et cave, mais alors on ne reste pas riche longtemps.)

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