Tucroy Posté 11 juillet 2005 Signaler Posté 11 juillet 2005 À quand l'actualisation de notre devise ? Les républiques se succèdent, la constitution se révise, pourquoi notre devise nationale ne s'actualiserait-elle pas ? D'autant que Chateaubriand notait déjà : "Une expérience journalière fait reconnaître que les français vont instinctivement au pouvoir; ils n'aiment point la liberté ; l'égalité seule est leur idole. Et si les pères de cette maxime s'étaient fourvoyés ? Sans porter la moindre atteinte aux valeurs qu'elle cite, il n'y aurait à cela rien de bien surprenant, à y réfléchir calmement et avec un recul de plus de deux siècles. Etant donné le climat euphorique dans lequel elle a été adoptée et l'activisme qui a présidé à sa proclamation, de la part d'intellectuels de l'époque, bobos avant l'heure ; penseurs plus utopistes les uns que les autres, dans un élan de générosité qui a changé bien peu de choses au fond. Force est de le constater, des abus perdurent même s'ils ont changé de nom, comme ceux qui les commettent. De la Liberté d'abord (chaque chose en son temps) : La liberté de chacun finit où commence celle des autres dit le libéral, fondamentalement impliqué dans cette réflexion. Quelle que soit la justesse de la formule, elle conduit à considérer la liberté comme un espace et il est évident que plus le nombre de ceux qui le partagent sera grand, moins la part de chacun le sera. Sauf à concevoir bien entendu qu'il soit extensible l'infini. Or de ce point de vue et en attendant la conquête pour tous de l'espace sidéral, l'humanité est confrontée à ses limites matérielles ; celles de la planète sur laquelle elle vit. Sans compter les effets d'un comportement irresponsable se traduisant par une pollution qui réduit à chaque instant notre espace vital.
Nicolas Luxivor Posté 11 juillet 2005 Signaler Posté 11 juillet 2005 De la Liberté d'abord (chaque chose en son temps) :La liberté de chacun finit où commence celle des autres dit le libéral, fondamentalement impliqué dans cette réflexion. Quelle que soit la justesse de la formule, elle conduit à considérer la liberté comme un espace et il est évident que plus le nombre de ceux qui le partagent sera grand, moins la part de chacun le sera. Sauf à concevoir bien entendu qu'il soit extensible l'infini. Or de ce point de vue et en attendant la conquête pour tous de l'espace sidéral, l'humanité est confrontée à ses limites matérielles ; celles de la planète sur laquelle elle vit. Sans compter les effets d'un comportement irresponsable se traduisant par une pollution qui réduit à chaque instant notre espace vital. <{POST_SNAPBACK}> Pourquoi donc changer ce qui sera toujours une vérité ? Rappelons donc aux despotes, à chaque fois qu'ils franchissent un batiment payé par le contribuable de baisser la tête sous cette devise ! Cette devise est toujours et sera toujours d'actualité. Elle n'a rien d'idéaliste. Et pour mieux la comprendre, commençons par le premier mot… Mais pas avec votre définition. Un libéral défini la liberté : La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi. En d'autres termes, je peux faire brûler mes sardines au barbecul si le coeur m'en dit. Parce que même si l'odeur nuit gravement à autrui, celui ci aura l'égale possibilité de faire cuire de la seiche séchée aux algues. La loi sera la pour abitrer si le fait de faire chauffer du plutonium est dangereux pour mon voisin. Mais c'est à lui de proposer une loi et de prouver la dangérosité de l'action. Cette action nuisant à l'exercice des droits naturels de mon voisin. La définition que vous proposez est à mon avis, non libéral ou trop soumise à abus. D'autre part, le nombre de citoyens votant les lois n'agit en rien sur l'espace de chacun. La liberté n'est pas à répartir, c'est le principe fondamental du "bon libéral". La liberté ce concoit dans l'égalité en droit et génère d'elle même la fraternité. Pas besoin d'un "tier plus intelligent" pour répartir notre liberté.
Tucroy Posté 12 juillet 2005 Auteur Signaler Posté 12 juillet 2005 Restons en pour l'instant, si vous le voulez bien à "Liberté". Egalité et Fraternité se définissant effectivement, comme vous le dites, en fonction de ce premier terme, il sera temps d'en parler le moment venu. Vous ne semblez pas d'accord avec le fait que la liberté de chacun finisse où commence celle d'autrui. C'est pourtant bien pour fixer ces limites que la loi existe et c'est bien là que doit s'exercer le rôle de l'Etat ; ce que vous admettez (d'ailleurs assez contradictoirement) en disant que "Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi". Mais là n'est pas l'essentiel. Selon moi, il se trouve dans la croissance démographique et ses conséquences en termes de réduction des libertés individuelles et il en naît une quetion spécialement posée au libéral que je suis. En effet, si chacun est libre de griller des sardines ou de la seiche là, où et quand il veut, c'est la moindre des choses que chacun soit libre de procréer ou non, sans se soucier de l'intérêt commun. Mais la réduction de mes libertés étant due à une croissance démographique provoquée par d'autres, comment faire pour empêcher ces autres d'empiéter ainsi sur mon espace de liberté ? Que ce soit possible par la contrainte ou par la raison, il s'agit bien de limiter leur liberté ? Alors dans ce cas que devient le libéralisme ? Je m'interroge d'autant plus je ne crois pas comme vous que la liberté plus que tout autre valeur soit impérissable et j'ai banni par sagesse les mots "jamais" et "toujours" de mon vocabulaire. Enfin, si comme vous le dites, "La loi sera la pour arbitrer si le fait de faire chauffer du plutonium est dangereux pour mon voisin", la loi risque être bien peu efficace si plus personne n'est là pour la faire respecter.
Nicolas Luxivor Posté 12 juillet 2005 Signaler Posté 12 juillet 2005 Restons en pour l'instant, si vous le voulez bien à "Liberté". Egalité et Fraternité se définissant effectivement, comme vous le dites, en fonction de ce premier terme, il sera temps d'en parler le moment venu.Vous ne semblez pas d'accord avec le fait que la liberté de chacun finisse où commence celle d'autrui. C'est pourtant bien pour fixer ces limites que la loi existe et c'est bien là que doit s'exercer le rôle de l'Etat ; ce que vous admettez (d'ailleurs assez contradictoirement) en disant que "Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi". En fait ce que je conteste dans votre définition est le coté "fixe" et immuable des "limites" de la liberté. Je voulais préciser que personne (selon mon point de vue), ni vous ni moi, n'avons la vérité première sur les limites de la liberté. C'est là qu'intervient la loi. La loi est une norme entre les individus et ne défini que ce qui concerne les droits naturels (les besoins vitaux). Mais je crois que finalement, nous sommes d'accord sur ce point. Mais là n'est pas l'essentiel. Selon moi, il se trouve dans la croissance démographique et ses conséquences en termes de réduction des libertés individuelles et il en naît une quetion spécialement posée au libéral que je suis. En effet, si chacun est libre de griller des sardines ou de la seiche là, où et quand il veut, c'est la moindre des choses que chacun soit libre de procréer ou non, sans se soucier de l'intérêt commun. Mais la réduction de mes libertés étant due à une croissance démographique provoquée par d'autres, comment faire pour empêcher ces autres d'empiéter ainsi sur mon espace de liberté ? Que ce soit possible par la contrainte ou par la raison, il s'agit bien de limiter leur liberté ? Alors dans ce cas que devient le libéralisme ?Je m'interroge d'autant plus je ne crois pas comme vous que la liberté plus que tout autre valeur soit impérissable et j'ai banni par sagesse les mots "jamais" et "toujours" de mon vocabulaire. Enfin, si comme vous le dites, "La loi sera la pour arbitrer si le fait de faire chauffer du plutonium est dangereux pour mon voisin", la loi risque être bien peu efficace si plus personne n'est là pour la faire respecter. <{POST_SNAPBACK}> La façon de réguler et de planifier, j'ai failli écrire la seule façon de réguler, les naissances par exemple est de laisser le libre arbitre à tous les individus. La nature fait très bien les choses à tout point de vue. Mon opinion est que c'est l'intervention "humaine" d'apprentis sorciers qui nous propulse dans des inepties insolubles. Le mieux, c'est que pour les résoudre, il suffit de redonner le libre arbitre à tous. En parlant des naissances puisque ce domaine vous préoccupe, nous pouvons tous constater que dans les pays riches il y a moins de naissances que dans les pays pauvres. Simplement, parce que notre nature "constate" que le taux de mortalité infantile est plus faible dans les pays riches. (Même si beaucoup de mécanismes rentrent en jeu et que j'en conviens, c'est un résumé…) La solution est donc que tous les individus soient riches. Facile à dire… Et à faire. Laissez les libres ! Parce que la volonté est le moteur de l'humanité. Si le moteur est libre, le résultat est inévitablement au rendez vous.
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