Chitah Posté 25 juillet 2005 Signaler Posté 25 juillet 2005 Je lance un nouveau fil à la suite de ces trois: Textile, Chine vs Europe, La France envahie par le textile chinois, et enfin Le Textile Chinois, interview de X. Mera sur BFM Parlons donc des résultats de cette ouverture des marchés textile: La baisse des prix textiles reste modeste depuis janvier Le consommateur voit-il vraiment la couleur des baisses de prix spectaculaires des produits textiles chinois dont il entend parler depuis janvier, date de la fin des quotas ? Les répercussions restent modestes et ne sautent pas aux yeux. Sur les quatre premiers mois de 2005, les prix des articles d'habillement n'ont reculé que de 0,8 % par rapport à la même période de 2004, selon le Centre textile de conjoncture et d'observation économique (CTCOE) de l'Institut français de la mode, qui surveille - à la différence de l'Insee - l'évolution des prix moyens des articles réellement achetés par les consommateurs. Ce repli est « sans commune mesure avec le recul des prix à l'importation en provenance de Chine », pouvant atteindre 40 % sur certains articles, relève l'étude. Dans l'Union européenne, les prix à l'importation, toutes provenances confondues, ont baissé de 4 % en vêtements tissés et de 12 % pour les vêtements en maille au premier trimestre par rapport aux mêmes mois de 2004. La fin des quotas a eu un effet mécanique. Déjà armé d'articles parmi les plus compétitifs de la planète, l'exportateur textile chinois n'a plus à payer le prix du quota. Le nombre d'intermédiaires s'est réduit et les expéditions se sont simplifiées, le transit par Hong Kong, Macao ou Taiwan n'étant plus nécessaire. Le recul moyen de 0,8 % observé masque en réalité des évolutions contrastées, note le CTCOE. La baisse des prix à l'importation a été plus prononcée pour les produits basiques de faible valeur unitaire, pour lesquels la part du quota dans le prix de vente était importante, que pour les produits qualitatifs. Cette distinction s'est retrouvée sur les étiquettes. Entre janvier et avril, les tarifs à la consommation des bas et collants ont ainsi chuté de 10 % et ceux des tee-shirts de 7,5 %. En revanche, ils ont légèrement progressé pour les pantalons. Stratégies variées des distributeurs Les distributeurs appliquent en outre des stratégies assez différentes. Non seulement ils ne font pas tous leurs emplettes dans un seul pays, mais ils adoptent des positionnements plus ou moins haut de gamme. La direction de la chaîne suédoise H&M indiquait pour sa part fin juin avoir pratiqué des « baisses de prix sur des articles comparables » et amélioré, en parallèle, « la qualité ainsi que l'assortiment sur de grandes parties de la collection ». Elle ne cachait pas avoir aussi renforcé ses marges. Au cours du premier semestre clos fin mai, H&M a ainsi dégagé un résultat net en hausse de 31,8 %, à 3,85 milliards de couronnes (419 millions d'euros). Difficile en tout cas de pronostiquer, à ce stade, l'ampleur de la baisse des prix des produits textile-habillement pour les consommateurs, évolution qui tient compte des effets de substitution entre articles, mais aussi des promotions et de la concentration de la distribution, précise-t-on au CTCOE. Le repli a atteint 2,2 % en 2003, puis 4,5 % en 2004 (avec une accélération dans la deuxième partie de l'année). Il y a six mois, le chiffre de 5 % était avancé par les experts pour 2005. La réévaluation du yuan, la semaine dernière, pourrait peser un peu sur les marges du textile chinois et donc freiner légèrement les baisses de prix. A défaut de ralentir les exportations. NADINE BAYLE
Legion Posté 25 juillet 2005 Signaler Posté 25 juillet 2005 Bah si on en croit Bastiat, c'est un résultat tout à fait normal : Quand on enlève une barrière douanière, l'offre augmente, mais la demande aussi. Que les prix restent stables voir même augmentent n'est donc absolument pas un résultat innatendus, même si la richesse globale augmente dans tous les cas.
Chitah Posté 25 juillet 2005 Auteur Signaler Posté 25 juillet 2005 Personellement, je crois que la méthode employée par cet organisme n'est pas la bonne, comme je l'avais souligné dans l'un des trois fils pour le cas de la marque de vêtements Camaieu, c'est en 2003 et 2004 que les baisses de prix ont commencé, cette entreprises ayant repercuté les conséquences de son approvisionnement en Chine sur ses prix de détail. En d'autres termes, c'est la crédibilité de l'étude que je mets en doute.
von Hayek Posté 25 juillet 2005 Signaler Posté 25 juillet 2005 C'est sur il peut nous paraitre logique que les prix diminue dans cette situation cependant si nous nous mettons à la place des entrepreneurs il peut également paraitre évidant qu'ils ont tout interet a augmenter leur EBE (excédent Brut d'Exploitation). En effet il se rattrappe ainsi d'une certainne manière sur toute les cotisations sociales abberantes qu'ont pu leur ponctionner les Etats européens auparavant lorsqu'ils étaient installées dans ces pays.
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