labbekak Posté 7 août 2005 Signaler Posté 7 août 2005 Mort du chanteur cubain Ibrahim Ferrer Mis en ligne le 07/08/2005 à 07:37 - - - - - - - - - - - LA HAVANE (AFP) Le chanteur cubain , un des membres les plus célèbres du mythique groupe musical "Buena Vista Social Club", est mort samedi à l'âge de 78 ans à La Havane, a annoncé son épouse Caridad Diaz à l'AFP. Ferrer est décédé à 17H20 locales (22H20 GMT) au Centre d'Investigations médico-chirurgical de la Havane où il avait été admis il y a quelques jours pour des symptomes de gastroentérite alors qu'il revenait d'une tournée d'un mois en Europe, a précisé Caridad Diaz. Il venait de se produire notamment mardi dernier au festival Jazz in Marciac (sud-ouest de la France). "Ibrahim était une personne digne d'admiration, non seulement comme musicien, mais aussi comme père et comme époux. Il a terminé sa tournée avec beaucoup de courage. Nous sommes très affectés", a ajouté son épouse. Né en 1927 à San Luis, près de Santiago, Ibrahim Ferrer était orphelin depuis l'âge de 12 ans, ce qui l'avait contraint d'exercer d'innombrables petits boulots : vendeur de journaux, de gâteaux. Cette situation difficile ne l'empêchait pas de pousser la chansonnette dans les bals de quartier et il s'était fait remarquer par le célèbre Orquesta Chepin-Choven. Son tube, de 1955 "El Platanar de Bartolo", avec cette formation, connut un succès local, mais sans lui être attribué. Il intègra ensuite l'Orquesta Ritmo Oriental de Benny Moré. Mais condamné à jouer les seconds couteaux, écoeuré, il arrêta tout en 1991. Il était venu très tardivement à la notoriété internationale, après sa retraite, avec ses camarades Compay Segundo, décédé en juillet 2003, Ruben Gonzalez, mort en décembre 2003, Eliades Ochoa et Omara Portuondo, grâce au film "Buena Vista Social Club" du cinéaste allemand Wim Wenders, sorti en 1997, deux ans après l'album du même nom enregistré avec le guitariste américain Ry Cooder. Depuis le succès du film, Ibrahim Ferrer a enregistré deux albums en solo : "Buena Social Club presents Ibrahim Ferrer" et "Buenos Hermanos".
labbekak Posté 7 août 2005 Auteur Signaler Posté 7 août 2005 Quel mauvais film, Buena vista social club. <{POST_SNAPBACK}> Wenders n'est pas mort non plus !
Invité jabial Posté 8 août 2005 Signaler Posté 8 août 2005 Oin oin oin. Bon, je le connaissais même pas, et j'en ai rien à foutre.
labbekak Posté 8 août 2005 Auteur Signaler Posté 8 août 2005 Oin oin oin.Bon, je le connaissais même pas, et j'en ai rien à foutre. <{POST_SNAPBACK}> Moi, j'aime bien ce genre de musiciens super doués que le régime castriste avait mis à la pension pcqu'ils avaient l'âge et que les sales capitalistes sont allés rechercher des années plus tard !
Chitah Posté 8 août 2005 Signaler Posté 8 août 2005 Wenders n'est pas mort non plus ! <{POST_SNAPBACK}>
José Posté 9 août 2005 Signaler Posté 9 août 2005 Moi, j'aime bien ce genre de musiciens super doués que le régime castriste avait mis à la pension… Le régime castriste n'a pas "mis à la pension" ces musiciens : ils subirent une véritable persécution (car trop "emblématique" de la Cuba pré-castriste), raison pour laquelle tout les musiciens qui le purent désertèrent l'île (Celia Cruz, Tito Puente, La Lupe, etc.). Ce n'est que maintenant que le Coma-andante se rend compte que ces vieillards peuvent constituer une rentrée de devises pour sa dictature aux abois.
Constantin_H Posté 10 août 2005 Signaler Posté 10 août 2005 Les musiciens de jazz ont été chassés de Cuba. La musique cubaine a été "persécutée". Son enseignement dans les écoles de musique a été arrêté en même temps que celui du jazz et des professeurs de musique classique ont été importés de Russie pour apprendre aux petits cubains à jouer Rachmaninov, Prokofiev et Shostakowitch. Cela fait partie des choses que les gauchistes passent sous silence quand ils parlent de Cuba. Comme d'ailleurs le racisme du régime, pour lequel les "morenos" (les noirs) sont des citoyens de seconde zone.
Taisei Yokusankai Posté 10 août 2005 Signaler Posté 10 août 2005 Son enseignement dans les écoles de musique a été arrêté en même temps que celui du jazz et des professeurs de musique classique ont été importés de Russie pour apprendre aux petits cubains à jouer Rachmaninov, Prokofiev et Shostakowitch. <{POST_SNAPBACK}> En es-tu certain pour Chostakovich? On ne peut pas dire qu'il fut grandement apprécié du régime soviétique après la deuxième guerre mondiale (et en plus ce n'est pas un compositeur facile). A lire à ce sujet: Et sur la thématique plus large des compositeurs en général sous l'URSS (Chosta encore et toujours, Stravinsky, mais aussi Gubaidulina, Ustvolksaya, etc)
labbekak Posté 11 août 2005 Auteur Signaler Posté 11 août 2005 En es-tu certain pour Chostakovich? On ne peut pas dire qu'il fut grandement apprécié du régime soviétique après la deuxième guerre mondiale (et en plus ce n'est pas un compositeur facile). Il n'a jamais vraiment eu de liberté de sa création. Il a d'ailleurs été mis de côté pendant les années 30 pour le caractère "subversif" de son opéra Lady Mcbeth. Il a toujours été obligé par la suite de faire de la musique officielle pour pouvoir continuer à composer. Il a été député au soviet suprême à la fin de sa carrière en tant que représentant du monde artistique (comme quoi, le régime pouvait être incohérent) Et sur la thématique plus large des compositeurs en général sous l'URSS (Chosta encore et toujours, Stravinsky, mais aussi Gubaidulina, Ustvolksaya, etc) <{POST_SNAPBACK}> Je le lirai avec plaisir. Quand BMG a repris le label Melodiya (marque officielle du régime soviétique) il y a quelques années, ils ont republié une série de disques de compositeurs soviétiques indésirables (Musica non grata) malheureusement plus disponible comportant des oeuvres de Galina Ustvolskaya, Sofia Gubaidulina, Giya Kancheli, Valentin Silvestrov, Vyacheslav Artyomov, Edison Denisov, Alexander Mossolov, Alfred Schnittke, Avet Terteryan, Nikalai Roslavets, Vladimir Deshevov, Leonid Polovinkin, Lev Knipper, Alexei Zhivotov, Gavriil Popov. Point commun de tous ces compositeurs : ils ont été brisés par le régime et sont pour la plupart excellents. La musique classique n'était pas la panacée du régime soviétique, mais uniquement un outil de propagande !
José Posté 11 août 2005 Signaler Posté 11 août 2005 Point commun de tous ces compositeurs : ils ont été brisés par le régime et sont pour la plupart excellents. Très juste : la dictature soviétique a été un fabuleux filtre, ce qui fait que, pratiquement, la seule musique classique de la seconde moitié du 20e siècle qui vaille la peine vient d'Europe orientale (tous les Russes cité par toi, mais également Gorecki, Pärt, Vasks, etc.)
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