Punu Posté 25 août 2005 Signaler Posté 25 août 2005 Les hommes ont un QI plus élevé que les femmes (étude) (25/08/2005 21:04)Une étude britannique affirme que les hommes ont en moyenne un quotient intellectuel plus élevé que les femmes, selon les premiers chiffres révélés jeudi. Selon cette étude, conduite par les professeurs Paul Irving et Richard Lin du Centre de psychologie de l'université de Manchester, au dessus de 14 ans les hommes ont en moyenne un QI de cinq points supérieur à celui des femmes. Et cet écart grandirait dans les QI élevés. L'étude, dont les résultats complets seront publiés d'ici la fin 2005 dans la Revue britannique de psychologie, la différence de QI entre hommes et femmes est inexistante jusqu'à l'âge de 14 ans. Il y aurait par contre deux fois plus d'hommes que de femmes au niveau des QI de 125 points, alors qu'au niveau de 155 points, celui censé distinguer les génies, il n'y aurait qu'une seule femme pour 5,5 hommes. Le professeur Irving a cependant souligné que "certains éléments démontrent qu'à niveau de QI égal, les femmes sont plus efficaces que les hommes car elles sont plus consciencieuses et plus à même de supporter de longues périodes de travail". (NLE) Cela fait plus de 20 ans que c'est connu, mais ça commence seulement à filtrer dans la presse francophone. Ce n'est tout de même pas pour rien que seuls 3.5 % des lauréats du prix Nobel sont des femmes. A ce sujet, le livre de référence (comme par hasard non traduit en français) : Le promoteur de l'étude dit quelque chose de pertinent : l'assiduité est un critère important. Mais le journaliste fait totalement l'impasse sur le seul fait vraiment intéressant : la distribution du QI diffère selon le sexe. Par exemple, les Mongols (merci de ne pas faire de blague conne) ont apparemment un QI moyen plus élevé que les Caucasiens, de l'ordre de 112 (caucasiens = 100), mais ils n'ont jamais connu de civilisation brillante : ni grands scientifiques, ni grands artistes, etc. C'est parce que l'écart-type est sensiblement différent et que les plus hauts QI sont beaucoup moins nombreux - or une civilisation est presque uniquement le produit des hommes les plus brillants qui la composent. Ainsi, si l'on part d'un exemple erroné d'un QI égal entre les hommes et les femmes, mais qu'on lui applique l'écart-type qui semble valable, soit 15.5 pour les hommes et 14.5 pour les femmes, il apparaît que : Ecart-Type 15,5 (H) 14,5 (F) 15 (T)Pourcentage de personnes ayant un QI supérieur à 100 50,00% 50,00% 100% Pourcentage de personnes ayant un QI supérieur à 115 16,66% 15,04% 15,87% Pourcentage de personnes ayant un QI supérieur à 130 2,65% 1,93% 2,28% Pourcentage de personnes ayant un QI supérieur à 145 0,18% 0,10% 0,14% Pourcentage de personnes ayant un QI supérieur à 160 0,006% 0,002% 0,003%
Lilith Posté 25 août 2005 Signaler Posté 25 août 2005 Bien qu´étant une femme et donc devant m´insurger de cet état de fait je pense tout de même que cela est vrai (je suis d´ailleurs l´exception qui confirme la régle )… Par contre il serait interessant de voir si d´autres mesures de l´intelligence comme le Q E révéle la même inégalité….
von Hayek Posté 25 août 2005 Signaler Posté 25 août 2005 Cela fait plus de 20 ans que c'est connu, mais ça commence seulement à filtrer dans la presse francophone. Ce n'est tout de même pas pour rien que seuls 3.5 % des lauréats du prix Nobel sont des femmes. A ce sujet, le livre de référence (comme par hasard non traduit en français) : Le promoteur de l'étude dit quelque chose de pertinent : l'assiduité est un critère important. Mais le journaliste fait totalement l'impasse sur le seul fait vraiment intéressant : la distribution du QI diffère selon le sexe. Par exemple, les Mongols (merci de ne pas faire de blague conne) ont apparemment un QI moyen plus élevé que les Caucasiens, de l'ordre de 112 (caucasiens = 100), mais ils n'ont jamais connu de civilisation brillante : ni grands scientifiques, ni grands artistes, etc. C'est parce que l'écart-type est sensiblement différent et que les plus hauts QI sont beaucoup moins nombreux - or une civilisation est presque uniquement le produit des hommes les plus brillants qui la composent. Ainsi, si l'on part d'un exemple erroné d'un QI égal entre les hommes et les femmes, mais qu'on lui applique l'écart-type qui semble valable, soit 15.5 pour les hommes et 14.5 pour les femmes, il apparaît que : <{POST_SNAPBACK}> C'est plaisant de lire ces résultats. Cependant on va encore se faire traiter de machiste.
Punu Posté 25 août 2005 Auteur Signaler Posté 25 août 2005 Le QE, ou quotient émotionnel, est surtout un beau coup marketing. Rien à voir avec quelque chose de tangible.
Lilith Posté 25 août 2005 Signaler Posté 25 août 2005 Je ne citais le QE que comme un exemple mais il est clair a mon avis que le QI ne mesure pas toute l intelligence, donc si j´accepte une inegalite entre homme et femme en ce qui concerne le QI je ne pense pour autant pas que les femmes soient moins intelligentes que les mâles… Donc que si on regarderait d´autres indicateurs alors on verrait peut être la tendance contraire…
(V) Posté 25 août 2005 Signaler Posté 25 août 2005 « Il ne faut pas oublier que les tests d’intelligence sont faits dans le but de prouver que les personnes intelligentes sont celles qui ont un esprit identique à l’esprit des… inventeurs de tests d’intelligence. » (Bernard Werber)
Punu Posté 25 août 2005 Auteur Signaler Posté 25 août 2005 « Il ne faut pas oublier que les tests d’intelligence sont faits dans le but de prouver que les personnes intelligentes sont celles qui ont un esprit identique à l’esprit des… inventeurs de tests d’intelligence. » (Bernard Werber) <{POST_SNAPBACK}> Bullshit con-sensuel (auquel j'ai déjà répondu d'ailleurs, mais il ne sert à rien de répondre à la non-pensée et aux bons sentiments aprioriques).
Fourmi Posté 25 août 2005 Signaler Posté 25 août 2005 « Il ne faut pas oublier que les tests d’intelligence sont faits dans le but de prouver que les personnes intelligentes sont celles qui ont un esprit identique à l’esprit des… inventeurs de tests d’intelligence. » (Bernard Werber) <{POST_SNAPBACK}> "Le QI est un outil de mesure, et ce qu'il mesure, je l'appelle Quotient Intellectuel" - Un des gars qui a conçu ces tests, me semble.
Punu Posté 25 août 2005 Auteur Signaler Posté 25 août 2005 Je ne citais le QE que comme un exemple mais il est clair a mon avis que le QI ne mesure pas toute l intelligence, donc si j´accepte une inegalite entre homme et femme en ce qui concerne le QI je ne pense pour autant pas que les femmes soient moins intelligentes que les mâles… Donc que si on regarderait d´autres indicateurs alors on verrait peut être la tendance contraire… <{POST_SNAPBACK}> Si tu intègres le sentiment maternel dans l'intelligence, sûr que les résultats seront différents. De là à dire qu'ils seront pertinents.
Punu Posté 25 août 2005 Auteur Signaler Posté 25 août 2005 "Le QI est un outil de mesure, et ce qu'il mesure, je l'appelle Quotient Intellectuel" - Un des gars qui a conçu ces tests, me semble. <{POST_SNAPBACK}> Source ?
(V) Posté 25 août 2005 Signaler Posté 25 août 2005 Gadrel, C’est fou le besoin que tu as de toujours vouloir te rassurer à propos de ces conneries de test d’intelligence, et le pire c’est que ce n’est pas seulement en tant que MÂLE mais également -pour t’avoir lu ailleurs- en tant que BLANC. Pourquoi parler au nom d’une collectivité, masculine, blanche ou autre : c’est parce que tu as un faible QI et que tu en as honte ? Je ne vois pas l’intérêt de dégager des tendances générales relatives à certains types d’individus si ce n’est pour ranger ces individus dans des petites cases. C’est le premier pas vers le fascisme.
Fourmi Posté 25 août 2005 Signaler Posté 25 août 2005 Source ? <{POST_SNAPBACK}> Tu vas pas me croire, mon chien a mangé le bouquin … Bon l'idée étant que, etant pas foutus de définir clairement ce qu'est l'intelligence, il est absurde de croire aveuglement en des tests censés la mesurer.
antietat Posté 25 août 2005 Signaler Posté 25 août 2005 Le QE, ou quotient émotionnel, est surtout un beau coup marketing. Rien à voir avec quelque chose de tangible. <{POST_SNAPBACK}> Quelques remarques méthodologiques. (bien que je n'ai pas lu "the bell curve") Le QI n'existe pas. L'initiateur du concept, Binet, utilisait un test ou l'âge mental était mis en rapport avec un niveau de performance moyen. Intitulé QI il s'agit en fait d'un QD, un quotient de développement. Mais l'appelation QI a été conservé parce que l'idée d'un indice numérique pour caractériser l'intelligence est séduisante. Dans les faits il n'existe pas un test permettant de cerner cettte notion. Il existe plusieurs tests qui mettent en évidence un certain niveau de performance dans certains secteurs de l'intellect. C'est la raison pour laquelle on ne fait pas passer un test mais une batterie de tests. Et les résultats changent d'une batterie à l'autre. En toute rigueur une comparaison entre deux populations d'individus devrait porter sur la même batterie de tests. Ce qui n'est pas toujours le cas. Ce qui se rapproche le plus du QI c'est le fameux facteur G qui est ce que l'analyse factorielle fait ressortir comme étant le point commun aux différents facteurs mis en jeu dans la passation d'une batterie de test. Rappelons aussi que les tests dits d'intelligence ne couvrent pas la totalité des activités intellectuelles. La créativité n'est pas prise en compte, ni l'intuition, ni l'anticonformisme, qui est du ressort de la personnalité, mais qui doit jouer un rôle dans les découvertes scientifiques quand il s'agit de s'opposer à ce qui est communément admis. D'autres facteurs entrent également en ligne de compte. Ce qui est beaucoup plus, excuse moi, sérieux, c'est pour un test en particulier de mettre en évidence les différences de résultats entre hommes et femmes de même niveau culturel (idéalement même milieu social et même diplôme). Là on peut noter effectivement certains écarts. Enfin dernier point, ce qui est mesuré c'est un rendement. On peut bien sûr en inférer un potentiel à condition de garder à l'esprit que de faibles potentiels peuvent avoir de hauts rendements et l'inverse.
Taranne Posté 26 août 2005 Signaler Posté 26 août 2005 Source ? <{POST_SNAPBACK}> Alfred Binet, l'inventeur du concept de "quotient intellectuel". Stephen Jay Gould a longuement réfuté The Bell Curve dans son livre La Mal-mesure de l'Homme. Michel de Pracontal (certes un abruti complet) y consacre un chapitre de son bouquin L'Imposture scientifique en dix leçons.
melodius Posté 26 août 2005 Signaler Posté 26 août 2005 Je ne trouve pas que les arguments opposés à Gadrel soient extraordinairement convaincants et pertinents (surtout ceux qui consistent à dire "c'est parce que t'as une petite bitte que tu parles autant de sexe ?")
Punu Posté 26 août 2005 Auteur Signaler Posté 26 août 2005 Gadrel, C’est fou le besoin que tu as de toujours vouloir te rassurer à propos de ces conneries de test d’intelligence, et le pire c’est que ce n’est pas seulement en tant que MÂLE mais également -pour t’avoir lu ailleurs- en tant que BLANC. Pourquoi parler au nom d’une collectivité, masculine, blanche ou autre : c’est parce que tu as un faible QI et que tu en as honte ? Je ne vois pas l’intérêt de dégager des tendances générales relatives à certains types d’individus si ce n’est pour ranger ces individus dans des petites cases. C’est le premier pas vers le fascisme. <{POST_SNAPBACK}> T'as rien de mieux à proposer que des déconnades ad personam ? Au fond de toi, trouves-tu que ce genre d'argument DE MERDE a une quelconque pertinence ? Si oui, j'argumente comme toi : Valentin, c'est fou le besoin que tu as de toujours vouloir te rassurer à propos de ces conneries de test d'intelligence, à croire que tu en as passé un et que ton résultat t'a déçu. En fait, je suis sûr que c'est depuis que tu as eu un résultat lamentable à l'un de ces tests que tu es persuadé de leur nullité - ressort psychologique bien connu de négation de la réalité.
melodius Posté 26 août 2005 Signaler Posté 26 août 2005 Tu as oublié: "C'est le premier pas vers le communisme."
Ronnie Hayek Posté 26 août 2005 Signaler Posté 26 août 2005 Cela fait plus de 20 ans que c'est connu, mais ça commence seulement à filtrer dans la presse francophone. Ce n'est tout de même pas pour rien que seuls 3.5 % des lauréats du prix Nobel sont des femmes. A ce sujet, le livre de référence (comme par hasard non traduit en français) : La banalité du mâle, en somme. Je ne trouve pas que les arguments opposés à Gadrel soient extraordinairement convaincants et pertinents (surtout ceux qui consistent à dire "c'est parce que t'as une petite bitte que tu parles autant de sexe ?") <{POST_SNAPBACK}> Ce n'est pas une bitte d'amarrage !
Kimon Posté 26 août 2005 Signaler Posté 26 août 2005 Ce n'est pas une bitte d'amarrage ! <{POST_SNAPBACK}> Comme dans la chanson de Renaud : "Assise sur une bitte d'amarrage elle pleure"
Punu Posté 26 août 2005 Auteur Signaler Posté 26 août 2005 Quelques remarques méthodologiques. (bien que je n'ai pas lu "the bell curve") <{POST_SNAPBACK}> Je ne vais pas reprendre la liste de toutes les inexactitudes (surtout le premier slogan, qui ne ressemble - comme tous les slogans - -à rien). Le QI cherche à mesurer l'Intelligence Générale, c'est-à-dire le Facteur g, c'est-à-dire une Caractéristique Biologique. Il ne s'agit pas d'une mesure directe (comme on peut mesurer directement la taille de quelqu'un avec un mètre), mais d'une mesure indirecte (comme si on mesurait la taille de quelqu'un en se référant à son ombre sur un sol inégal) : la mesure n'est donc pas parfaite. Mais, avec l'avancement des tests, on estime la fiabilité des tests de QI comme supérieure à 70%, ce qui n'est pas mal. QI (Quotient Intellectuel) est le terme générique employé depuis 1912, pour désigner les différents tests psychométriques d'intelligence, ou pour désigner le résultat obtenu à un de ces tests. Il existe plusieurs types de QI, qui donnent des notations différentes (voir ci-après). Cependant tous sont des tests psychométriques : c'est-à-dire des tests normalisés qui comparent les performances d'un individu à des questions précises par rapport aux réponses de l'ensemble de la population aux mêmes questions. Les tests de QI peuvent se passer soit en face à face avec le psychologue, qui pose les problèmes et mesure les résultats (il peut y avoir chronométrage), soit seul devant une feuille avec un temps limité (QCM), ou avec un temps illimité (notamment pour mesurer la haute efficience intellectuelle : les QI extrêmes). Ils comprennent un certain nombre de questions, parfois regroupées en plusieurs subtests. On distingue généralement : Les (sub)tests verbaux : basés sur la connaissance de la langue, ce peut être trouver le mot qui ne correspond pas dans une liste (ex : dans la liste (maison, demeure, château, masure, niche), c'est "niche" qui ne correspond pas à un habitat humain) Les (sub)tests de performance : ce peut être des tests de mémoire (lisez une fois : 1, 3, 2, 7, 9, 6 et récitez-le à l'envers) ; ce peut être des tests de construction (à partir de cube colorés, reconstituer une image) ; Les (sub)tests logiques : les plus célèbres, souvent basés sur les suites (ex : 1, 3, 5, 7, 9, 11 … le suivant est 13)
Punu Posté 26 août 2005 Auteur Signaler Posté 26 août 2005 Alfred Binet, l'inventeur du concept de "quotient intellectuel".Stephen Jay Gould a longuement réfuté The Bell Curve dans son livre La Mal-mesure de l'Homme. Michel de Pracontal (certes un abruti complet) y consacre un chapitre de son bouquin L'Imposture scientifique en dix leçons. <{POST_SNAPBACK}> Très très fort… c'est Cattel qui a inventé ce concept, Binet (par ailleurs auteur de romans) et Simon ayant été les premiers à créer un test fiable. Charles Murray a également réfuté les divagations nombreuses, celles de Gould comprises, dans "The Bell Curve" and its critics. (social consequences of intelligence).
Punu Posté 26 août 2005 Auteur Signaler Posté 26 août 2005 Tu as oublié: "C'est le premier pas vers le communisme." <{POST_SNAPBACK}> C'est juste. Mais ça c'était vraiment tellement con que je ne l'ai pas relevé.
melodius Posté 26 août 2005 Signaler Posté 26 août 2005 Le problème de fond est qu'on critique les tests de QI en se bornant généralement au truisme ("ils mesurent l'aptitude à résoudre un test de QI") ou à l'indignation "morale" ("quoi, tu affirmes que les femmes et les noirs sont cons, espèce de salaud ?") Je ne suis pas le dernier à éprouver un gros malaise moral face à des théories du genre de celles de Murray, mais il faut bien reconnaître que le malaise n'est pas un argument.
Kimon Posté 26 août 2005 Signaler Posté 26 août 2005 Il y a quelques années, j'ai entendu dire qu'au début, les noirs se faisaient massacrer aux tests de QI, puis qu'ils ont commencé à performer quand on s'est mis à construire des tests à partir d'histoires de parentés complexes, etc. Je cite ça de mémoire, peut-être Gadrel pourra-t-il nous en dire plus ?
Punu Posté 26 août 2005 Auteur Signaler Posté 26 août 2005 Les problèmes principaux, et j'en discutais encore avec Constantin récemment, c'est que : - du côté francophone, l'attitude de la presse et des éditeurs vis-à-vis du QI est du même tonneau que vis-à-vis du libéralisme. Mensonges, méconnaissance du sujet, a priorisme, désinformation, publication de textes n'allant que dans un seul sens. On peut également rapprocher cela de l'attitude envers la psychanalyse : cette charlatanerie tient toujours le haut du pavé dans les livres et dans la presse francophones, alors que le monde entier la regarde comme on regarde le mesmérisme, par exemple. - des gens qui n'y connaissent strictement rien (et dont les seules "références" sont un auteur de romans animaliers pour adolescents - enfin on a échappé aux citations d'Albert Jacquard, dont les critiques sont encore plus connes) s'imaginent avoir un avis pertinent sur une question débattue depuis plus d'un siècle et pour laquelle il existe actuellement des preuves scientifiques (mais on n'en prend pas connaissance dans les émissions de Michel Drucker, ça c'est sûr). Toute la psychologie est d'ailleurs touchée par ce phénomène : alors qu'en physique, en mathématiques, par exemple, les gens qui n'y connaissent rien ne viennent pas polluer les débats, en psychologie, en musique, en art, les canules s'imaginent qu'elles savent quelque chose lorsqu'elles ont lu un deux articles à ce sujet.
melodius Posté 26 août 2005 Signaler Posté 26 août 2005 J'avoue que je suis toujours assez frappé dans les librairies par la comparaison entre le rayon "spiritualités" et "sciences" et au sein du rayon "spiritualités", le rapport entre bouquins sérieux et conneries new-age. Itou pour le rapport entre les rayons "économie" et "altermondialisme". Pourtant, je fréquente de "bonnes" librairies (Tropismes, Filigranes, Libris, parfois la Fnac…)
Punu Posté 26 août 2005 Auteur Signaler Posté 26 août 2005 Il y a quelques années, j'ai entendu dire qu'au début, les noirs se faisaient massacrer aux tests de QI, puis qu'ils ont commencé à performer quand on s'est mis à construire des tests à partir d'histoires de parentés complexes, etc.Je cite ça de mémoire, peut-être Gadrel pourra-t-il nous en dire plus ? <{POST_SNAPBACK}> C'est l'argument le plus souvent cité : les biais culturels. Né dans les années '50, cet argument a depuis lors été totalement battu en brèche par de très très nombreuses études. La question qui intéresse maintenant la communauté scientifique, ce n'est plus de savoir si certains groupes sont moyennement plus ou moins élevés que d'autres, mais de comprendre pourquoi. On n'a pas de réponse définitive à cette question. On peut cependant remarquer qu'un certain nombre de contraintes pendant le pléistocène ont eu un impact. A noter aussi que des choix politiques peuvent avoir des conséquences à long terme : un pays qui choisirait de défavoriser les intellectuels ferait baisser son QI moyen pour les générations à venir, tandis qu'un autre qui priviligierait économiquement les intellectuels le ferait augmenter de générations en générations (l'explication n'est pas que génétique, mais se situe aussi au niveau de l'éducation, de l'alimentation, etc.).
Ronnie Hayek Posté 26 août 2005 Signaler Posté 26 août 2005 J'avoue que je suis toujours assez frappé dans les librairies par la comparaison entre le rayon "spiritualités" et "sciences" et au sein du rayon "spiritualités", le rapport entre bouquins sérieux et conneries new-age.Itou pour le rapport entre les rayons "économie" et "altermondialisme". Pourtant, je fréquente de "bonnes" librairies (Tropismes, Filigranes, Libris, parfois la Fnac…) <{POST_SNAPBACK}> Dans une des librairies que tu cites, j'ai un jour vu "Vers une société sans Etat" au rayon "altermondialisme"…
melodius Posté 26 août 2005 Signaler Posté 26 août 2005 C'est l'argument le plus souvent cité : les biais culturels. Né dans les années '50, cet argument a depuis lors été totalement battu en brèche par de très très nombreuses études. <{POST_SNAPBACK}> Je n'oserais mettre en doute tes affirmations, mais pourrais-tu creuser un peu ce point-là ?
Punu Posté 26 août 2005 Auteur Signaler Posté 26 août 2005 Je ferai ça ce week-end, car j'ai bcp de boulot maintenant.
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