Salatomatonion Posté 30 août 2005 Signaler Posté 30 août 2005 Je ne voudrais pas également être grossier, mais la dernière fois (et unique, d'ailleurs) que quelqu'un m'a parlé des thèses de Murray lors d'une discussion, c'était précisement un même du FNJ (Front National de la Jeunesse) sur Internet… <{POST_SNAPBACK}> HAYEK était cité jadis comme référence du programme du FN sur leur site. Ce fut d'ailleurs le déclic de Fabrice notre grand maître pour la création de sites d'information libérale dignes de ce nom. Libre à nous de ne pas laisser le monopole des commentaires à ceux qui détournent et déforment des résultats d'études. Mais si on se fait déjà entre nous des procès d'intention lors de la discussion d'éléments factuels, les salopards de tout poil vont se régaler du champ libre que nous leur laissons.
Patrick Smets Posté 30 août 2005 Signaler Posté 30 août 2005 Jeme rappelle avoir lu dans une revue de vulgarisation (inutile de demander la source), le compte -rendu d'une expérience intéressante. On faisait passer des test de QI à des femmes asiatiques. Dans le premier groupe, on leur explique qu'on fait une expérience sur la différence de qi entyre homme et femme, dans le deuxième entre asiatiques et caucasiens. Du point de vue des clichés sociaux, elles sont donc dans un groupe faible la première fois, dans un groupe fort la deuxième fois. Les stats montrent une différence significative entre les résultats du premier et du second groupe. Donc l'image qu'on a de soi-même (ou plus précisément, l'image activée au moment du test) a une influence sur les résultats. Je ne sais pas si Gadrel connait cette expérience et ce qu'il en pense. La question de statistiques de "the bell curve", jem'en fous un peu. C'est un débat de spécialiste que je peux pas traiter sans avoir lu le bouquin. Par contre, j'ai tjs des problèmes avec le QI. C'est quoi ce foutu facteur g qui varie en fonction de l'age et des conditions de passage du test ? Qu'est-ce qu'il permet de prédire comme comportement, efficacité, etc ? En bref, ca sert à quoi (hormis les usages idéologiques des deux camps) ?
antietat Posté 30 août 2005 Signaler Posté 30 août 2005 Dans ce genre d'étude si l'on veut savoir ce qui revient de la génétique et ce qui dépend du milieu, de l'éducation, etc., pratiquement la meilleure façon de faire est de travailler avec une population de jumeaux homozygotes dont certains ont été séparés et élevés dans des contextes et par des personnes. différentes. Hélàs il n'y en a pas beaucoup, et il faut de la rigueur. Ainsi on a souvent vérifié (alcoolisme par ex) que certains phénomènes relèvent à la fois des gènes ET du mileu. Donc la réponse n'est pas l'un ou l'autre (inné ou acquis), c'est oublier qu'il y a aussi interaction. Les tenants de chaque extrême peuvent parfois se révéler aussi stupides les uns quue les autres, aussi réductionnistes. Reste à savoir quelle est la part respective des deux.(40/60 ou l'inverse par exemple pour ne retenir que ce couple de %). Pour ma part je pense que les mécanismes intellectuels sont le résultat d'une auto programmation de ce réseau neuronal qu'est notre cerveau. Elle a lieu en interaction avec le milieu bien sûr mais il faut bien voir que ce processus est relativement indépendant à la fois des influences génétiques et culturelles. Chez un individu normal, en bonne santé et convenablement nourri. Ce qui explique qu'on trouve des surdoués dans tous les milieux. Quant à la nature du cerveau de ceux qu'on considère comme des génies je pense qu'il est parfaitement ordinaire. Une petite histoire pour illustrer mon propos. (dont je n'ai plus la référence) Un type une fois était intéressé par le calcul mental et il avait mis au point une méthode lui permettant de manipuler les grands nombres. Il s'est naturellement exercé pendant des semaines et des mois et cela donnait d'assez bons résultats. Jusqu'au jour ou face à un calcul la réponse lui est apparue avant même qu'il ne commence à mettre en oeuvre sa méthode. Son cerveau était passé en mode automatique. Vu de l'extérieur il était aussi devenu exceptionnel. Je pense qu'il a réussi a réactiver un mode de fonctionnement qui doit être plus facile à activer pendant la petite enfance et qui se perd par la suite. Reste a savoir maintenant si ce mode de fonctionnement, au lieu d'être le produit de l'activité de l'individu, ne serait pas plutôt dû à l'hérédité ou aux influences du milieu culturel ?
melodius Posté 31 août 2005 Signaler Posté 31 août 2005 Je ne suis pas le dernier a être mal à l'aise en lisant les textes que Gadrel nous propose, ni à faire preuve d'un certain scepticisme, malheureusement peu informé. Ceci étant, je ne cache pas que les procès d'intention que lui font certains me choquent, ainsi d'ailleurs que le quasi-lyssenkisme de Valentin. Aucun de ceux qui lâchent ce genre d'accusations n'a jamais rencontré personnellement Gadrel ni eu l'occasion d'observer son comportement envers les "non-blancs" qui gravitent autour de l'AGLLB (sisi, il y en a). Dans ces conditions, je leur suggère aimablement de fermer leur grande jatte et, s'ils ont le moindre reste de correction, de lui présenter leur plus plates excuses.
Jojo Posté 31 août 2005 Signaler Posté 31 août 2005 Je crois comprendre que Gadrel aime bien provoquer. Personnellement, ce qui me met le plus "mal à l'aise", ce sont les réactions de "sympathie" a ses message (je parle de ses messages…pas de lui, ça ne me regarde pas), qui sont du genre : "ah ah, un bon coup de pied pour les adeptes de la "bien pensance" etc… Je n'ai pas les arguments pour contredire (vous êtes trop intellos pour moi), mais je trouve quelque chose d'assez malsain dans la surenchère, et d'intellectuellement pas très honnète. Un type aussi intelligent que Gadrel devrait quand même bien comprendre que pour ce genre d'études (sur le QI), toutes les données ne sont pas mesurables, et que dans le fait de le médiatiser (tout le monde en parle)… il y a forcement un sous entendu idéologique. Ce genre de choses est connu depuis longtemps, et je pense qu'il n'y a pas besoin d'être scientifique pour se douter qu'en moyenne les filles ont un QI moins élevé…puisqu'elles ont moins de facilité pour s'épanouir… mais quel interet de le médiatiser comme ça l'est, et de le balancer à la manière de Gadrel ? C'est le sous entendu qui me met mal à l'aise…
melodius Posté 31 août 2005 Signaler Posté 31 août 2005 Tu t'enfonces. On croirait assister à une réunion de cellule où on dénonce le camarade x pour trotskysme.
Jojo Posté 31 août 2005 Signaler Posté 31 août 2005 Tu t'enfonces.On croirait assister à une réunion de cellule où on dénonce le camarade x pour trotskysme. <{POST_SNAPBACK}> Bah, je ne m'enfonce pas, je suis content de ma réponse. Toi aussi tu me dénonces au "parti", et tu nous donnes des leçons de morale.
Tarzan Posté 31 août 2005 Signaler Posté 31 août 2005 Objectivement, je crois que tout le monde s'est déjà trop emballé, car il me semble qu'une métaphore intéressante est de dire que la mesure du QI est à l'intelligence, ce que la cadence de fonctionnement du processeur est à la puissance de l'ordinateur. Puissance de l'ordinateur, ça veut dire quoi? Pour faire des jeux? Surfer sur le net? Servir de serveur web? Pour chacun de ces usages, des tonnes de paramètres sont à prendre en compte pour juger de la puissance: vitesse d'écriture du disque dur (pour servir de serveur), version de l'OS (surfer sur le net), type de carte graphique (pour les jeux), etc… Mais à l'inverse, un ordinateur ayant tel cadencement pour son processeur (mettons 2Ghz) comprend des éléments cohérents avec cela: on n'a jamais vu un tel processeur couplé à un disque tur à 5400 tr/min, il "faut" au minimum 7200. De même, si la carte graphique est toute pourrie, cela n'est pas cohérent. Et je crois que si la polémique enfle autant par ici, c'est parce que l'intelligence est quelquechose de très important dans ce pays et sur ce forum (voir remarque de Salatomatonion sur le point de la force physique des femmes, évidemment très inférieure), et que l'on touche là à un tabou. Mais à l'inverse, je crois que ce que dit Jojo est tout de même simple: comme par hasard, on observe parfois que ceux qui publient ces études sont souvent dans le groupe "gagnant" de leurs études: si c'est "hommes versus femmes", ce sont des hommes qui les présentent, si c'est "noir versus blanc", alors ce sont des blancs qui la présentent. Ce n'est qu'une impression qu'il nous livre là à mon avis, que je peux comprendre même si elle est tout de même un petit peu parano il faut bien le reconnaître.
melodius Posté 31 août 2005 Signaler Posté 31 août 2005 tu nous donnes des leçons de morale. <{POST_SNAPBACK}> Sache que c'est faute de pouvoir vous botter le cul.
Jojo Posté 31 août 2005 Signaler Posté 31 août 2005 Sache que c'est faute de pouvoir vous botter le cul. <{POST_SNAPBACK}> J'avais bien compris
Salatomatonion Posté 1 septembre 2005 Signaler Posté 1 septembre 2005 Sache que c'est faute de pouvoir vous botter le cul. <{POST_SNAPBACK}> J'aurais cru botter le Q.I.
ShoTo Posté 3 septembre 2005 Signaler Posté 3 septembre 2005 Ce n'est tout de même pas pour rien que seuls 3.5 % des lauréats du prix Nobel sont des femmes. Cet argument ne démontre pas la supériorité du qi moyen des hommes, il démontre simplement l'instabilité du facteur g des hommes par raport à celui des femmes.
Fredo Posté 4 septembre 2005 Signaler Posté 4 septembre 2005 Objectivement, je crois que tout le monde s'est déjà trop emballé, car il me semble qu'une métaphore intéressante est de dire que la mesure du QI est à l'intelligence, ce que la cadence de fonctionnement du processeur est à la puissance de l'ordinateur. <{POST_SNAPBACK}> Tout le monde, vraiment ? Sinon, je trouve pas mal l'analogie avec la puissance du proc.
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