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La Revanche De L'hébreu Au Quai D'orsay


Invité pafblog

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  h16 a dit :
il me semble que les entreprises "libéralisée" ou "privatisée" l'ont été en distribuant les parts de l'entreprises aux ouvriers qui y travaillent, et que le directeur est normalement tenu de se référer aux avis donnés par le conseil des ouvriers. En pratique, les directeurs font ce qu'ils veulent.

Ce n'est hélas pas de cette manière que j'ai l'impression que cela se passe (ça, ç'aurait été bien !) La "privatisation" se fait en douce, au bénéfice d'apparatchiks qui étaient déjà dans la place, comme en Russie. Une fois de plus, bon nombre de libéraux se focalisent sur le mot "privatisation" au détriment de la réalité, qui s'apparente plutôt à un vol.

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pour en revenir au post initial, je doute que l'on puisse classer le swahili, le malgache, le mandingue,l'amharique, le yorouba et le haoussa parmi les langues orientales. Mais bon comme il s'agit d'un ministère français…

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  Harald a dit :
pour en revenir au post initial, je doute que l'on puisse classer le swahili, le malgache, le mandingue,l'amharique, le yorouba et le haoussa parmi les langues orientales. Mais bon comme il s'agit d'un ministère français…

:icon_up:

L'amharique est une langue sémitique (et donc de la même famille que l'arabe et l'hébreu). Le swahili étant partiellement dérivé de l'Arabe, on peut discuter, mais les autres en effet…

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  melodius a dit :
Ce n'est hélas pas de cette manière que j'ai l'impression que cela se passe (ça, ç'aurait été bien !) La "privatisation" se fait en douce, au bénéfice d'apparatchiks qui étaient déjà dans la place, comme en Russie. Une fois de plus, bon nombre de libéraux se focalisent sur le mot "privatisation" au détriment de la réalité, qui s'apparente plutôt à un vol.

En fait, même "ça" n'aurait pas été bien. Distribuer des actions d'une société sans en passer par une valorisation, sans injection de fonds propres et/ou sans appel au capitalisme réel (qui achète ces actions) revient à faire des assignats. Cette forme de "privatisation" a été en vogue dans certains pays de l'Est après la chute du mur et cela n'a effectivement permis qu'aux apparatchiks de se sortir de l'impasse du communisme.

(cela est très bien décrit par Guy Sorman notamment :

)

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Stop!

Je me demande s'il ne s'agit pas encore d'un article déconnant de Paf. La liste des langues orientales données concerne la section "Orient-Afrique". Cela dit, l'Hebreu ne figure pas dans les autres sections non plus. Voir la page 20 de:

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/saeobroc-2.pdf

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  melodius a dit :
Ce n'est hélas pas de cette manière que j'ai l'impression que cela se passe (ça, ç'aurait été bien !) La "privatisation" se fait en douce, au bénéfice d'apparatchiks qui étaient déjà dans la place, comme en Russie. Une fois de plus, bon nombre de libéraux se focalisent sur le mot "privatisation" au détriment de la réalité, qui s'apparente plutôt à un vol.

C'est vrai pour ce qui est "privatisé", mais il y a aussi des créations d'entreprise par des personnes privées. Je me souviens d'ailleurs du scandale dans les milieux gauchistes lorsque, il y a deux ans, le parti a autorisé les adhésions de ses hommes d'affaires. C'était, paraît-il, la preuve que la Chine versait dans le "néolibéralisme".

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  Taisei Yokusankai a dit :
C'est vrai pour ce qui est "privatisé", mais il y a aussi des créations d'entreprise par des personnes privées. Je me souviens d'ailleurs du scandale dans les milieux gauchistes lorsque, il y a deux ans, le parti a autorisé les adhésions de ses hommes d'affaires. C'était, paraît-il, la preuve que la Chine versait dans le "néolibéralisme".

Je trouve que nous faisons preuve d'une remarquable patience avec cette engeance.

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  Sous-Commandant Marco a dit :
Stop!

Je me demande s'il ne s'agit pas encore d'un article déconnant de Paf. La liste des langues orientales données concerne la section "Orient-Afrique". Cela dit, l'Hebreu ne figure pas dans les autres sections non plus. Voir la page 20 de:

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/saeobroc-2.pdf

PAF ne déconne pas, lire l'article en bas de la page de la revue de presse de l'ambassade de France en Israël.

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L'intention du journal israélien est en tout cas clairement malveillante. On parvient à la fois à se plaindre de ce que les diplomates français n'apprendraient pas l'hébreu (antisémitisme, es-tu là ?) et à insinuer qu'ils ne l'apprendraient désormais que pour échapper à des postes dangereux.

Puant.

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  melodius a dit :
L'intention du journal israélien est en tout cas clairement malveillante. On parvient à la fois à se plaindre de ce que les diplomates français n'apprendraient pas l'hébreu (antisémitisme, es-tu là ?) et à insinuer qu'ils ne l'apprendraient désormais que pour échapper à des postes dangereux.

Puant.

Difficile de leur en vouloir au vu de la politique moyen-orientale française des 20 ou 30 dernières années. Les diplomates français ne brillant pas non plus par leur courage…

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  Harald a dit :
Difficile de leur en vouloir au vu de la politique moyen-orientale française des 20 ou 30 dernières années. Les diplomates français ne brillant pas non plus par leur courage…

Ce sont en effet les Français qui ont permis à Israël d'acquérir l'arme nucléaire, tu fais bien de le rappeler.

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  Harald a dit :
PAF ne déconne pas, lire l'article en bas de la page de la revue de presse de l'ambassade de France en Israël.

Il s'agit d'un ouï-dire, du style: "Mon voisin de bureau s'est mis à l'hébreu". L'expression "Une nouvelle ère s’ouvre dans les relations franco-israéliennes…" m'a fait penser aux marronniers que J.P. Pernaut présente complaisamment à la fin de son journal.

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Je poste une fois de plus un extrait de ce magnifique texte:

  Citation
INSTABILITY The intensity with which they are held does not prevent nationalist loyalties from being transferable. To begin with, as I have pointed out already, they can be and often are fastened up on some foreign country. One quite commonly finds that great national leaders, or the founders of nationalist movements, do not even belong to the country they have glorified. Sometimes they are outright foreigners, or more often they come from peripheral areas where nationality is doubtful. Examples are Stalin, Hitler, Napoleon, de Valera, Disraeli, Poincare, Beaverbrook. The Pan-German movement was in part the creation of an Englishman, Houston Chamberlain. For the past fifty or a hundred years, transferred nationalism has been a common phenomenon among literary intellectuals. With Lafcadio Hearne the transference was to Japan, with Carlyle and many others of his time to Germany, and in our own age it is usually to Russia. But the peculiarly interesting fact is that re-transference is also possible. A country or other unit which has been worshipped for years may suddenly become detestable, ans some other object of affection may take its place with almost no interval. In the first version of H.G. Wells's Outline of History, and others of his writings about that time, one finds the United States praised almost as extravagantly as Russia is praised by Communists today: yet within a few years this uncritical admiration had turned into hostility. The bgoted Communist who changes in a space of weeks, or even days, into an equally bigoted Trotskyist is a common spectacle. In continental Europe Fascist movements were largely recruited from among Communists, and the opposite process may well happen within the next few years. What remains constant in the nationalist is his state of mind: the object of his feelings is changeable, and may be imaginary.

But for an intellectual, transference has an important function which I have already mentioned shortly in connection with Chesterton. It makes it possible for him to be much more nationalistic -- more vulgar, more silly, more malignant, more dishonest -- that he could ever be on behalf of his native country, or any unit of which he had real knowledge. When one sees the slavish or boastful rubbish that is written about Stalin, the Red Army, etc. by fairly intelligent and sensitive people, one realizes that this is only possible because some kind of dislocation has taken place. In societies such as ours, it is unusual for anyone describable as an intellectual to feel a very deep attachment to his own country. Public opinion -- that is , the section of public opinion of which he as an intellectual is aware -- will not allow him to do so. Most of the people surrounding him are sceptical and disaffected, and he may adopt the same attitude from imitativeness or sheer cowardice: in that case he will have abandoned the form of nationalism that lies nearest to hand without getting any closer to a genuinely internationalist outlook. He still feels the need for a Fatherland, and it is natural to look for one somewhere abroad. Having found it, he can wallow unrestrainedly in exactly those emotions from which he believes that he has emancipated himself. God, the King, the Empire, the Union Jack -- all the overthrown idols can reappear under different names, and because they are not recognized for what they are they can be worshipped with a good conscience. Transferred nationalism, like the use of scapegoats, is a way of attaining salvation without altering one's conduct.

http://www.resort.com/~prime8/Orwell/nationalism.html

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  melodius a dit :
Le swahili étant partiellement dérivé de l'Arabe, on peut discuter, mais les autres en effet…

Heu, oui mais en fait non, ou alors au même titre que le persan, l'espagnol ou le turc. Le swahili est une langue bantou (sous groupe de la très grande famille des langues niger-congo - 1514 langues référencées, 3 fois plus que la famille indo-euopéenne, en fait c'est la famille de langues la plus importante au monde en nombre de langues) avec un très grand nombre de mots empruntés à l'arabe, il est vrai.

Mais ce n'est pas du tout la même famille (je ne suis pas sûr que tu le pensais, mais la formulation de ton propos était pour le moins ambigüe).

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