h16 Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Je crois sincèrement que la première motivation de beaucoup de gens s'investissant dans des partis politiques soit le pouvoir.La première motivation est souvent l'idéalisme, mais le besoin de puissance se développe quand les gens touchent au pouvoir, et comme ce pouvoir est souvent très limité, ils en abusent … On sent Lord Acton : "le pouvoir corrompt, …"
melodius Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Comme je l'ai écrit plus haut, un dirigeant de parti a nécessairement le goût du pouvoir. La question que je pose, c'est si quelqu'un, goût du pouvoir ou pas, s'imagine sérieusement faire main basse sur l'état par le biais d'un parti libéral.
Xav Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Mais, précisément, un parti politique est aussi un moyen de disséminer des idées. <{POST_SNAPBACK}> Pourquoi créer un parti pour faire ce qu'une ou plusieurs associations (ou individus) peuvent faire? En fait, je n'arrive pas à comprendre la logique "créer un parti pour diffuser des idées". Et, je trouve que c'est "trop beau, trop pur" comme ambition politique.
labbekak Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Comme je l'ai écrit plus haut, un dirigeant de parti a nécessairement le goût du pouvoir. La question que je pose, c'est si quelqu'un, goût du pouvoir ou pas, s'imagine sérieusement faire main basse sur l'état par le biais d'un parti libéral. <{POST_SNAPBACK}> Vu l'audience on ne peut plus limitée qu'un parti libéral respectant ses idées pourrait avoir (max. 10% des votants), je pense en effet que c'est une très mauvaise idée …
Invité Aurel Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 le boulot de LC consiste à diffuser, à promouvoir des applications concrètes du libéralisme (et à casse nos ennemis traditionnels et nombreux, en hierarchisant leur nocivité). Point de philosophie mais des raisonnements de bon sens, accessibles à tous. Le boulot d'un parti est d'avoir des élus qui, au sein des différents cénacles du pouvoir, tenteront de constituer un contre-pouvoir à l'idéologie ambiante (plus de restriction, plus de dépenses "pour le bien public"), à le faire savoir dans les médias (qui écoutent beaucoup plus les membres d'un parti qu'une simple association, ce que j'ai compris en parlant à quelques journalistes influents qui ont été très clairs). LC n'aura jamais accès aux médias politiques traditionnels car ceux-ci ne s'intéressent qu'à ceux qui descendent dans l'arène. Je crois que la crainte des libéraux : c'est l'échec. A force d'avoir peur de renouer avec l'échec de Madelin, on se voile la face. Le système étant ce qu'il est, nous sommes solidaires du vote démocratique. Soit notre message est bien tourné (dialectique), bien structuré (prenant en compte avant tout ce qui angoisse et interpelle les gens) et bien promu auprès des médias (organisation performante, bon sens commercial) et nous grimperons à 5, 8, 10 et 15 % rapidement. Soit nous sommes mauvais dans notre organisation et notre communication et nbous resterons des nains : ce sera, come cela l'a été, de notre faute. Si nous nous plantons jusqu'à aujourd'hui, c'est essentiellement de notre faute, nous les libéraux. Nous faisons la morale au monde entier sur le thème de la concurrence, de l'adaptation, de l'échange et nous merdons dans notre propre combat ! Risible. Un parti politique, c'est d'abord la mesure du succès du travail de terrain des différents mouvements libéraux. Ceux qui se cachent la vérité ont en fait peur de leur ombre et déclarent forfait d'avance. A titre personnel, la fatalité et la peur de l'avenir ne sont pas mon truc. Si, dans 10 ans, nous n'avons pas réalisé une percée, alors je me dirai avant tout que je n'ai pas été bon. Et que ceux qui ont agi comme moi ne l'ont pas été non plus. Nous sommes sur un marché : celui des idées. C'est pas plus compliqué que ça !
Serge Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 LC n'aura jamais accès aux médias politiques traditionnels car ceux-ci ne s'intéressent qu'à ceux qui descendent dans l'arène. <{POST_SNAPBACK}> Ce n'est visiblement pas l'avis de M.Masse. Les médias s'intéressent tranquillement de plus en plus à nous.
Xav Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 LC n'aura jamais accès aux médias politiques traditionnels car ceux-ci ne s'intéressent qu'à ceux qui descendent dans l'arène. Bové s'est-il lancé dans la politique pour attirer les médias? Comment a fait ATTAC pour être médiatisée? Certes, cela ne viendra pas du jour au lendemain. Mais LC a eu quelques résultats quand même, non?
Invité Aurel Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Ca fait 20 ans que l'Ifrap travaille, 28 ans que l'Aleps fournit des textes, Contribuables a au moins 15 ans. Que retiennent les Français du libéralisme ? Madelin le looser. CA, l'Ifrap et l'Aleps sont inexistants dans les médias alors que le moindre mouvement de gauche comme SOS Racisme, NPNS ou l'UNL ont tout de suite une audience. Ils savent COMMUNIQUER et ils ont un débouché politique qui les porte, que ce soit le PS, le PCF ou la LCR. Ils n'hésitent pas à faire de l'entrisme sans se demqnder si cela trahit leurs idées. Bref, ils ont une vraie stratégie tant de conquête des esprits que de maillage du terrain et du monde associatif. Et, encore une fois, le soutien actif de partis politiques qui leur ouvrent les portes des medias. Les derniers sondages montrent que les grèves, les monopoles et Attac ont toujours la cote. Franchement, c'est grotesque.
Xav Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Ils savent COMMUNIQUER et ils ont un débouché politique qui les porte, que ce soit le PS, le PCF ou la LCR. Ne serait-ce pas plutôt ces associations qui portent les partis? La taxe Tobin n'a pas été popularisée par le PS ou l'UDF… pourtant ces partis reprennent cette idée. Comme dit G. Majax: "Magiiiiiiiie!"
melodius Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 le boulot de LC consiste à diffuser, à promouvoir des applications concrètes du libéralisme (et à casse nos ennemis traditionnels et nombreux, en hierarchisant leur nocivité). Point de philosophie mais des raisonnements de bon sens, accessibles à tous. Ca, en dehors des tracts politiques, ça ne veut rien dire. Le boulot d'un parti est d'avoir des élus qui, au sein des différents cénacles du pouvoir, tenteront de constituer un contre-pouvoir à l'idéologie ambiante (plus de restriction, plus de dépenses "pour le bien public"), à le faire savoir dans les médias (qui écoutent beaucoup plus les membres d'un parti qu'une simple association, ce que j'ai compris en parlant à quelques journalistes influents qui ont été très clairs). LC n'aura jamais accès aux médias politiques traditionnels car ceux-ci ne s'intéressent qu'à ceux qui descendent dans l'arène. Je crois que tu forces le trait et surtout que tu sous-estimes l'importance que peut avoir un changement qui vient "du bas". Je crois que la crainte des libéraux : c'est l'échec. Non, c'est plutôt de nourrir de futurs Chiracs… A force d'avoir peur de renouer avec l'échec de Madelin, on se voile la face. Le système étant ce qu'il est, nous sommes solidaires du vote démocratique. Soit notre message est bien tourné (dialectique), bien structuré (prenant en compte avant tout ce qui angoisse et interpelle les gens) et bien promu auprès des médias (organisation performante, bon sens commercial) et nous grimperons à 5, 8, 10 et 15 % rapidement. Soit nous sommes mauvais dans notre organisation et notre communication et nbous resterons des nains : ce sera, come cela l'a été, de notre faute. Crois-tu qu'il y a, pour l'instant, une audience libérale potentielle qui pèse 15 % en France ? Si nous nous plantons jusqu'à aujourd'hui, c'est essentiellement de notre faute, nous les libéraux. Nous faisons la morale au monde entier sur le thème de la concurrence, de l'adaptation, de l'échange et nous merdons dans notre propre combat ! Risible. Un parti politique, c'est d'abord la mesure du succès du travail de terrain des différents mouvements libéraux. Ceux qui se cachent la vérité ont en fait peur de leur ombre et déclarent forfait d'avance. A titre personnel, la fatalité et la peur de l'avenir ne sont pas mon truc. Si, dans 10 ans, nous n'avons pas réalisé une percée, alors je me dirai avant tout que je n'ai pas été bon. Et que ceux qui ont agi comme moi ne l'ont pas été non plus. Nous sommes sur un marché : celui des idées. C'est pas plus compliqué que ça ! <{POST_SNAPBACK}> Tu es surtout opposé à un système qui n'est pas apparu par hasard. C'est là que le bât blesse, tu as l'air de croire qu'il suffit d'expliquer convenablement nos idées pour remporter un triomphe. La réalité est que le système arrange, sinon une majorité, du moins les gens qui comptent.
Freeman Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Le Pen a réussi par ses talents de communicateur, a passer de 0,5 % à 18 %, qualifié au second tour, alors que ses idées sont franchement très anti-libérales, anti-humaines, etc… Il est la pire ordure que la France n'a jamais connu, un nazi, un facho, et pourtant… Il s'est retrouvé au second tour face à Chirac… Alors franchement, bougeons nous le cul et manions nous, nos idées sont justes, serviront tout le monde, alors que celles des gauchos ne mèneront nul part sauf à la pauvreté, le chômage, la misère… C'est quand même incroyable, nom d'un chien, que tous les pays autour de nous ( GB, Espagne, pays de l'Est, USA ) soient tous libéraux et que nous soyons encore laissés sur le bas côté.
Harald Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Ce n'est visiblement pas l'avis de M.Masse. <{POST_SNAPBACK}> Son avis vaut pour la presse québecoise qui ne fonctionne pas nécessairement sur le même mode que la presse française. Le journaliste français s'occupe essentiellement de ce qui de près ou de loin ressemble à de l'institutionnel ou du mainstream. Les articles sur LC sont incroyablement plus rares que ceux sur je ne sais quel assoce ou groupe gauchisto-bien-pensant. C'est à mon sens un signe qui ne trompe pas. Quant à l'ALEPS et à l'IFRAP, avant de venir au libéralisme je n'en connaisait pour ainsi dire pratiquement rien.
Serge Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Son avis vaut pour la presse québecoise qui ne fonctionne pas nécessairement sur le même mode que la presse française. <{POST_SNAPBACK}> Pas nécessairement, non. Mais rien ne l'exclut.
Harald Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Le Pen a réussi par ses talents de communicateur, a passer de 0,5 % à 18 %, qualifié au second tour, alors que ses idées sont franchement très anti-libérales, anti-humaines, etc… Il est la pire ordure que la France n'a jamais connu, un nazi, un facho, et pourtant… Il s'est retrouvé au second tour face à Chirac… Alors franchement, bougeons nous le cul et manions nous, nos idées sont justes, serviront tout le monde, alors que celles des gauchos ne mèneront nul part sauf à la pauvreté, le chômage, la misère… C'est quand même incroyable, nom d'un chien, que tous les pays autour de nous ( GB, Espagne, pays de l'Est, USA ) soient tous libéraux et que nous soyons encore laissés sur le bas côté. <{POST_SNAPBACK}> 1- JMLP a réussi grâce au coup de pouce du florentin et à ses fameuses saillies non politiquement correctes qui choquaient le bobo. Qu'il ne soit pas fréquentable n'autorise pourtant pas l'outrance verbale digne de ceux que nous combattons. JMLP=nazi est aussi stupide que "le libéralisme serait pire que le communisme pour l'Europe". 2- Le libéralisme est certes la solution qui permettrait à tout le monde de s'en sortir mais convient elle pour autant à tout le monde ? J'en doute. Je suis fonctionnaire et lorsque j'aborde la nécessaire réforme du statut des fonctionnaires je deviens le pire des salauds de la terre, idem lorsque j'évoque la fin du princippe de représentation irréfragable pour les syndicats. Quid des RMIstes et autres assistés nourris au lait étatique sans contrepartie ? Quid de tous ceux qui se sont trouvés une niche écologique dans notre économie pour vivre et profiter du système ?
melodius Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Comme Harald. Sauf que je ne suis pas fonctionnaire.
Freeman Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Le libéralisme est certes la solution qui permettrait à tout le monde de s'en sortir mais convient elle pour autant à tout le monde ? J'en doute. Je suis fonctionnaire et lorsque j'aborde la nécessaire réforme du statut des fonctionnaires je deviens le pire des salauds de la terre, idem lorsque j'évoque la fin du princippe de représentation irréfragable pour les syndicats. Quid des RMIstes et autres assistés nourris au lait étatique sans contrepartie ? Quid de tous ceux qui se sont trouvés une niche écologique dans notre économie pour vivre et profiter du système ? Je regrette vraiment de ne pas pouvoir crier sur tous les toits : I WAS BOOOOOOOORN IN USA ! Il a fait des réformes assez proches de ce que les libertariens proposent sur certains sujets. Moins de gouvernement, moins d'impôts ! Sans doute le nouveau Reagan Une petite pensée pour lui Tiens, qui voilà, en train de travailler ?
labbekak Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Je regrette vraiment de ne pas pouvoir crier sur tous les toits : I WAS BOOOOOOOORN IN USA ! Toute l'Amérique n'a pas l'aspect cartepostalesque que tu décris
Freeman Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 C'est où ça ? On dirait un pays du tiers monde
labbekak Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 C'est où ça ? On dirait un pays du tiers monde <{POST_SNAPBACK}> Ca ? c'est la banlieue de New York … … et ça, c'est carrément à Manhattan !
Harald Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 C'est où ça ? On dirait un pays du tiers monde <{POST_SNAPBACK}> Et encore tu n'as pas vu les états du Sud par exemple avec les fameuses "shotgun house". "Jolies" maisons construites par les blancs pour les blacks Le plan est explicite. Les pièces sont en enfilade comme ça les tireurs du KKK n'ont pas à courir partout. Simple et efficace.
William White Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 … et ça, c'est carrément à Manhattan ! <{POST_SNAPBACK}> héhé! Attention! il s'agit sans doute de la partie de l'immeuble qui ne donne pas sur l'avenue ou le boulevard. Beaucoup de ruelles en arrière des buildings sont comme cela en Amérique du Nord, mais sans aucun danger. Pas du tout esthétiques, mais fonctionnelles.
Harald Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 héhé! Attention! il s'agit sans doute de la partie de l'immeuble qui ne donne pas sur l'avenue ou le boulevard. Beaucoup de ruelles en arrière des buildings sont comme cela en Amérique du Nord, mais sans aucun danger. Pas du tout esthétiques, mais fonctionnelles. <{POST_SNAPBACK}> Il est vrai que les arrière-cours des bâtiments parisiens ne sont pas plus agréables.
Freeman Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Toute l'Amérique n'a pas l'aspect cartepostalesque que tu décris Salaud, tu casses le mythe Bah de toute façon, y'aura toujours des pauvres, on n'y peut rien, même dans une société libre y'en aura. On y peut rien, c'est comme ça, y'aura toujours des riches d'un côté, et des pauvres de l'autre. Et d'ailleurs aux USA, j'ai remarqué que les politiques ont fait bâtir les quartiers pauvres très loin des quartiers riches, ainsi ceux ci ne peuvent jamais se croiser. Tout le monde vit chacun de son côté. D'ailleurs moi, à Waikiki, des pauvres j'en ai pas vu beaucoup, et à Park Avenue non plus.
Invité Aurel Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Freeman, je sens que t'es un futé. T'es un winner, toi !!!
Harald Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Freeman, je sens que t'es un futé. T'es un winner, toi !!! <{POST_SNAPBACK}> Une bonne tête de vainqueur ?
ricotrutt Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Je viens de me souvenir d'un billet de Martin masse sur leQL.Rejoignant sa position, je me permets de vous en citer des extraits. Cela sera peut-être plus clair que mon charabia. <{POST_SNAPBACK}> Xav je crois que nous nous entendons sur un point: il faut proposer des idées. Mais moi je ne suis pas d'accord avec M.Masse parce que ce qu'il dit s'applique peut être au Quebec ou à la Belgique, mais pas à la France. Ici pour être entendu il faut avoir un parti politique. Après comme le disait aurel il est clair que l'objectif du parti peut être dévoyé et peut devenir la prise de pouvoir politicienne. Mais pour l'instant ce n'est pas le cas. Je refuse de croire que toute politique est forcément politicienne; elle peut aussi être tout simplement de communiquer des idées. Ne soyons donc pas si sombres !
Freeman Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Freeman, je sens que t'es un futé. T'es un winner, toi !!! C'est d'ailleurs pour ça que je suis en tête dans les sondages
labbekak Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 C'est d'ailleurs pour ça que je suis en tête dans les sondages <{POST_SNAPBACK}> Tu finiras syndic de ton immeuble !
labbekak Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Pardon ? <{POST_SNAPBACK}> Le début de la gloire, mon cher !
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