Dostix Posté 14 octobre 2005 Signaler Posté 14 octobre 2005 Hayek tu as dit texto Pourquoi les associations devraient-elles s'unir autour ou dans un parti commun ? => je ne vois pas du tout où tu parles des libéraux, ce qui était le sujet de l'intervention de Pierre. Le fait qu'ils souhaitent regrouper les libéraux est plutôt logique venant d'un parti libéral, non?? QUOTE("Dostix")je rappelle que LC et AL sont indépendantes * Oui, oui, bien sûr. => un certain nombre de personnes resteront à l'UMP sans doute, imaginant qu'il vaut mieux tenter l'entrisme.
Freeman Posté 14 octobre 2005 Signaler Posté 14 octobre 2005 Je crois que ce que craint RH c'est ce qu'avait dit je ne sais plus quel auteur dans un ouvrage que j'avais lu ( Hayek je crois ) : on a à la base un parti libéral, on est d'accord, avec un noyau dur très libéral, pas de toute. Seulement voilà, parce qu'on veut aussi gagner des élections, on doit rassembler de plus en plus de clientèles diverses et donc on perd nos idées, nos valeurs, notre programme perd de plus en plus d'idées libérales au profit d'un social libéralisme mou à l'arrivée qui ne mènera nul part sauf à notre perte. Et ajouter en plus à cela que le pouvoir corrompt et qu'une fois qu'on l'a on ne veut souvent plus le lâcher. Réussira-on à sortir, prendre du recul par rapport à ce pouvoir, à l'Etat en général, et agir pour le détruire, une fois qu'on en est à sa tête ? Bonne question non ? Et puis un parti libéral qui voudra rassembler toujours plus d'électeurs sera obligé de se convertir au consensus sur certains points, pour ne pas trop fâcher les gens ( parce que oui, y'a des électeurs, faut les ménager hélas ) on voit mal en ce cas comment des anarcaps et des libéraux de gauche pourraient s'y sentir bien sans se fritter sur la ligne politique/économique/culturelle. A MOINS QUE On créé véritablement un Parti Libéral basé sur la rupture, mais de là à ce qu'on débouche sur une Révolution Libérale soutenue par le peuple… On peut toujours espérer !
Ronnie Hayek Posté 14 octobre 2005 Signaler Posté 14 octobre 2005 Hayek tu as dit texto=> je ne vois pas du tout où tu parles des libéraux, ce qui était le sujet de l'intervention de Pierre. Le fait qu'ils souhaitent regrouper les libéraux est plutôt logique venant d'un parti libéral, non?? Tu joues à l'imbécile ? Je répondais à ceci: Les associations de la société civile ne parviennent pas à s'unir car chacun s'accroche à son petit pouvoir son son cercle: résultat, les libéraux restent divisés alors que partageant les meme convictions +ou -. Ensuite, je sais que l'Unité à tout prix est un mythe constitutif du paysage politique français, mais 1° je ne suis pas français et 2° c'est une illusion à courte vue. => un certain nombre de personnes resteront à l'UMP sans doute, imaginant qu'il vaut mieux tenter l'entrisme. <{POST_SNAPBACK}> Il y aurait donc des membres de LC qui appartiendraient à l'UMP ? Est-ce diantre possible ?
Ronnie Hayek Posté 14 octobre 2005 Signaler Posté 14 octobre 2005 Bonne question non ? <{POST_SNAPBACK}> Je ne te le fais pas dire !
Etienne Posté 14 octobre 2005 Signaler Posté 14 octobre 2005 Je ne te le fais pas dire ! <{POST_SNAPBACK}> L'adjectif "excellente" me parait plus approprié pour la qualifier.
Ronnie Hayek Posté 14 octobre 2005 Signaler Posté 14 octobre 2005 En effet, cela eût été encore plus judicieux ! Pour revenir au sujet, je note aussi quelque chose de paradoxal (mais qui ne l'est qu'en apparence): les partisans les plus véhéments du libéralo-unitarisme sont aussi les plus timides quand il s'agit de reconnaître que le libéralisme n'est pas une auberge espagnole idéologique.
Libre Posté 14 octobre 2005 Signaler Posté 14 octobre 2005 Je crois que ce que craint RH c'est ce qu'avait dit je ne sais plus quel auteur dans un ouvrage que j'avais lu ( Hayek je crois ) : on a à la base un parti libéral, on est d'accord, avec un noyau dur très libéral, pas de toute. Seulement voilà, parce qu'on veut aussi gagner des élections, on doit rassembler de plus en plus de clientèles diverses et donc on perd nos idées, nos valeurs, notre programme perd de plus en plus d'idées libérales au profit d'un social libéralisme mou à l'arrivée qui ne mènera nul part sauf à notre perte. Et ajouter en plus à cela que le pouvoir corrompt et qu'une fois qu'on l'a on ne veut souvent plus le lâcher. Réussira-on à sortir, prendre du recul par rapport à ce pouvoir, à l'Etat en général, et agir pour le détruire, une fois qu'on en est à sa tête ? Bonne question non ? Et puis un parti libéral qui voudra rassembler toujours plus d'électeurs sera obligé de se convertir au consensus sur certains points, pour ne pas trop fâcher les gens ( parce que oui, y'a des électeurs, faut les ménager hélas ) on voit mal en ce cas comment des anarcaps et des libéraux de gauche pourraient s'y sentir bien sans se fritter sur la ligne politique/économique/culturelle. A MOINS QUE On créé véritablement un Parti Libéral basé sur la rupture, mais de là à ce qu'on débouche sur une Révolution Libérale soutenue par le peuple… On peut toujours espérer ! <{POST_SNAPBACK}> Le parti libéral a avant tout pour but de faire changer la réalité politique. Le simple fait que des libéraux s'exprimeront aura un grand effet positif pour nos valeurs. ensuite, le projet n'est pas du tout à court terme. Si nous voulons créer un parti libéral, si nous voulons avoir un parti libéral, il ne faut pas attendre quela politique soit prête à nous accepter, sinons jamais les libéraux n'auront de réel avenir. Maintenant je comprend très bien la peur qui est exprimée. C'étais moi aussi ma peur au moment de me joindre à ce projet. Mais nous avons une volonté très claire : proner un libéralisme "radical", c'est à dire non pas anarcap forcément, mais en tout cas qui ne fait pas de concessions. Nous aurons ainsi une bien plus forte influence sur l'évolution de la pensée politique. Et en montrant notre différence, cela permet de nous démarquer de cette classe politique que nous ne supportons pas et montrons que nous proposons une vrai alternative politique aux électeurs. Pour revenir au sujet, je note aussi quelque chose de paradoxal (mais qui ne l'est qu'en apparence): les partisans les plus véhéments du libéralo-unitarisme sont aussi les plus timides quand il s'agit de reconnaître que le libéralisme n'est pas une auberge espagnole idéologique Par contre là j'ai du mal à comprendre ce que tu veux dire. Tu pense que ceux qui souhaitent une union libérale pensent que n'importe qui doit pouvoir amener sa pierre à l'édifice philosophique ? Et bien tu as RAISON !!!
Ronnie Hayek Posté 14 octobre 2005 Signaler Posté 14 octobre 2005 Par contre là j'ai du mal à comprendre ce que tu veux dire. Tu pense que ceux qui souhaitent une union libérale pensent que n'importe qui doit pouvoir amener sa pierre à l'édifice philosophique ? Et bien tu as RAISON !!! <{POST_SNAPBACK}> Tu te prépares pour tes prochains meetings électoraux ? Non, mon propos est le suivant: les plus fervents tenants de la solution du type "parti uni(que)" sont aussi les plus relativistes idéologiquement ("chacun sa vérité"; "non aux ayatollahs du libéralisme", etc.). Pourquoi ? Parce que c'est souvent la recherche du pouvoir (et peut-être aussi l'esprit de revanche) qui les guide, et moins le goût de la Vérité et de la Justice (je mets des majuscules exprès pour narguer certains).
William White Posté 14 octobre 2005 Signaler Posté 14 octobre 2005 Tu te prépares pour tes prochains meetings électoraux ? Non, mon propos est le suivant: les plus fervents tenants de la solution du type "parti uni(que)" sont aussi les plus relativistes idéologiquement ("chacun sa vérité"; "non aux ayatollahs du libéralisme", etc.). De toute façon, les libéraux ne sont pas faits pour "faire de la politique". Ils sont là pour préparer les utopies de rechange le jour où les politiques auraient fait faillite. (référence Hayek) Remarquons que les autres ont le même problème: qui voit des différences entre LO et LCR? Et pourtant…
h16 Posté 14 octobre 2005 Signaler Posté 14 octobre 2005 De toute façon, les libéraux ne sont pas faits pour "faire de la politique". Ils sont là pour préparer les utopies de rechange le jour où les politiques auraient fait faillite. (référence Hayek)Remarquons que les autres ont le même problème: qui voit des différences entre LO et LCR? Et pourtant… Exactement. Le libéralisme est (à mon avis) un courant de pensée basé sur le bon sens, et le seul des courants qui mène le raisonnement de la liberté individuelle jusqu'au bout (raisonnement complet). La politique, au départ, est l'organisation du pouvoir dans l'Etat. Comme le libéralisme par nature est individuel, et que la politique, par nature, étatiste, j'ai du mal à voir comment on peut concilier les deux. Etendre le liberalisme, ce n'est pas faire de la politique : c'est faire réfléchir les gens sur leur statut d'être humain, leur faire prendre conscience qu'ils existent en dehors d'un appareil d'état ou d'un pouvoir politique penché au dessus d'eux. (évidemment, tout ceci est sujet à débat, mais c'est mon avis).
Ronnie Hayek Posté 14 octobre 2005 Signaler Posté 14 octobre 2005 La politique, au départ, est l'organisation du pouvoir dans l'Etat. Comme le libéralisme par nature est individuel, et que la politique, par nature, étatiste, j'ai du mal à voir comment on peut concilier les deux. <{POST_SNAPBACK}> L'organisation du pouvoir dans l'Etat ressortit, en effet, à de la technique politique. De son côté, le libéralisme s'intéresse aux limites du pouvoir étatique - et c'est très différent.
h16 Posté 14 octobre 2005 Signaler Posté 14 octobre 2005 L'organisation du pouvoir dans l'Etat ressortit, en effet, à de la technique politique. De son côté, le libéralisme s'intéresse aux limites du pouvoir étatique - et c'est très différent. Je suis d'accord. Mais si on pousse le raisonnement à son terme, un parti politique réellement libéral, après avoir réduit l'état à sa plus simple expression, le faire disparaître, devrait disparaître à son tour, non ?
Adam69 Posté 14 octobre 2005 Signaler Posté 14 octobre 2005 Ce n'est pas Bastiat qui disait que s'il devenait ministre de l'économie (ou l'équivalent de son époque) la meilleure chose qu'il aurait à faire serait de dissoudre son propre ministère ?
Etienne Posté 14 octobre 2005 Signaler Posté 14 octobre 2005 Le parti libéral a avant tout pour but de faire changer la réalité politique. Le simple fait que des libéraux s'exprimeront aura un grand effet positif pour nos valeurs. ensuite, le projet n'est pas du tout à court terme. Si nous voulons créer un parti libéral, si nous voulons avoir un parti libéral, il ne faut pas attendre quela politique soit prête à nous accepter, sinons jamais les libéraux n'auront de réel avenir. <{POST_SNAPBACK}> Désolé de te le dire, mais ça, c'est du pur blabla - et Dieu sait pourtant que je suis en général beaucoup moins frileux sur la "politique" que RH. La réalité politique comme tu dis si bien, elle est avant tout dans la tête des gens - et un parti est fait pour créer des polarités et non un consensus succeptible de convaincre certains. L'impact principal d'un parti politique est celui-ci : ça m'intéresse, je prends, sinon, je jete. J'avoue que pour changer les esprits, j'ai connu franchement mieux. Et je me repéte : la meilleure façon de se griller encore plus est de se tapper un score tout à fait minable à des elections, et de se faire phagociter par un effet "groupuscule" (le MNR, le MRC, le PRG, le PT, en France, par ex.) Et puis, ça serait cool de faire des phrases avec un sens, franchement ça veut dire quoi "la politique soit prête à nous accepter" ?! Sinon, je suis de moins partisan d'une ligne d'un parti politique de rupture totale : je dirai plutôt qu'il faut éradiquer des élements de discours madelinesques ou à la sauce medef, qui nuissent considérablement, et bien plus que de ne pas trop se démarquer, au libéralisme. Il s'agit d'abord de le rendre sexy, sans se compromettre - cibler l'accent "Justice & Vérité" et non un imonde mixage utilitariste nauséabond. Après on vera. (Mais, j'ai une définition du libéralisme, plus large que RH - sans Rousseau pour autant ). Le libéralisme est (à mon avis) un courant de pensée basé sur le bon sens <{POST_SNAPBACK}> Ca, c'est du blabla également. Je me joins aux méloronniens, pour signaler qu'en français, on n'écrit pas "par contre" mais "en revanche" ; pas plus que "basé", mais "fondé". La dictature sera parfaite ainsi, quand on aura éradiqué les anglicismes. Etienne, de plus en plus corrosif.
Invité Aurel Posté 15 octobre 2005 Signaler Posté 15 octobre 2005 La politique, au départ, est l'organisation du pouvoir dans l'Etat. Comme le libéralisme par nature est individuel, et que la politique, par nature, étatiste, j'ai du mal à voir comment on peut concilier les deux. Le libéralisme rend à l'homme le plus de liberté possible afin qu'il puisse s'associer, coopérer ou entrer en concurrence le plus librement du monde. La notion associative, le sens de l'organisation et de la hierarchie et d'autres concepts fondateurs de la performance et du succès ne sont par conséquents absolument pas étrangers (ou contraires) à la philosophie libérale. Ca m'horripile d'entendre des libéraux commencer en disant "nous sommes une organisation libérale, donc chacun peut s'exprimer librement et faire ce qu'il veut" : quand on rentre dans une organisation, un contrat moral lie l'entrant à l'organisation en place. Il en respecte les règles, quitte à les changer un jour parce qu'il ne les approuve pas, ou s'en va. Je suis encore plus surpris par l'idée selon laquelle seul ce qui est petit, sans organisation, genre monomoléculaire, est sain et doit émerger. Je pense au contraire que l'homme est fait pour se regrouper, s'associer, s'organiser dans une perspective de réussite dans un projet. Maintenant, le projet de LC n'est pas de diffuser nos idées de beuverie en soirée, auprès de nos potes ou de curieux qui viennnent à nous mais d'organiser des actions sur le terrain qui perturbent un large public profane et qui n'a pas envie de venir à nous à priori, de développer un rapport avec les médias qui nous permette de nous exprimer dans toutes sortes de supports : radio, presse, TV, sites Internet. Et pour être crédible, pour avoir les moyens d'agir ainsi, pour trouver des sponsors qui croient en la liberté et sont prêts à soutenir un projet qui se tient, il faut constituer une organisation solide, pérenne et dynamique. Je comprends tout à fait que certains souhaitent rester dans leur coin en espérant que l'Etat va tomber de lui-même. Pour ma part, j'attends de voir les résultats depuis le temps : personne ne sait ce qu'est le libéralisme en France, les médias nous ignorent parce qu'ils pensent que nous sommes quelques groupuscules marginaux qui imaginent qu'il y a un complot contre eux afin qu'ils ne puissent s'exprimer alors qu'ils ne représentent tout simplement rien sinon eux-mêmes, leurs rêves et leur aigreur. Bref, l'éclatement groupusculaire n'a rien donné, qu'il continue dans la voie de l'éhec en faisant la morale au monde en ce qui concerne la concurrence. Tout le monde doit se remettre en question sauf nous parce que nous, ce n'est pas notre faute, c'est le système.
Ronnie Hayek Posté 15 octobre 2005 Signaler Posté 15 octobre 2005 Ca m'horripile d'entendre des libéraux commencer en disant "nous sommes une organisation libérale, donc chacun peut s'exprimer librement et faire ce qu'il veut" : quand on rentre dans une organisation, un contrat moral lie l'entrant à l'organisation en place. Il en respecte les règles, quitte à les changer un jour parce qu'il ne les approuve pas, ou s'en va. Tu parles des arguments de Libre, je suppose ? Je suis encore plus surpris par l'idée selon laquelle seul ce qui est petit, sans organisation, genre monomoléculaire, est sain et doit émerger. Je pense au contraire que l'homme est fait pour se regrouper, s'associer, s'organiser dans une perspective de réussite dans un projet. Pourquoi un petit parti serait-il dépourvu d'organisation ? Quant aux regroupements, ils peuvent être ponctuels et se décliner sur différents modes. Mais le regroupement massif et décidé une fois pour toutes ne me paraît guère souhaitable. Je comprends tout à fait que certains souhaitent rester dans leur coin en espérant que l'Etat va tomber de lui-même. Pour ma part, j'attends de voir les résultats depuis le temps : personne ne sait ce qu'est le libéralisme en France, les médias nous ignorent parce qu'ils pensent que nous sommes quelques groupuscules marginaux qui imaginent qu'il y a un complot contre eux afin qu'ils ne puissent s'exprimer alors qu'ils ne représentent tout simplement rien sinon eux-mêmes, leurs rêves et leur aigreur. Bref, l'éclatement groupusculaire n'a rien donné, qu'il continue dans la voie de l'éhec en faisant la morale au monde en ce qui concerne la concurrence. Tout le monde doit se remettre en question sauf nous parce que nous, ce n'est pas notre faute, c'est le système. <{POST_SNAPBACK}> Le problème est que les libéraux français n'arrivent pas à rendre leur philosophie attrayante, si bien que pour la plupart des gens "libéralisme=arguments d'experts-comptables". C'est, en effet, pourquoi les libéraux devraient se remettre en question. Mais, bon, je ne donne qu'un avis extérieur, vu que je ne suis pas français.
Harald Posté 15 octobre 2005 Signaler Posté 15 octobre 2005 Le problème est que les libéraux français n'arrivent pas à rendre leur philosophie attrayante, si bien que pour la plupart des gens "libéralisme=arguments d'experts-comptables". C'est, en effet, pourquoi les libéraux devraient se remettre en question. Mais, bon, je ne donne qu'un avis extérieur, vu que je ne suis pas français. <{POST_SNAPBACK}> C'est un point sur lequel je ne vous contredirais pas. Je pense que les libéraux français doivent du piège où on les a enfermés, le domaine économico-politique, pour investir le terrain du droit, de l'éthique,… C'est en surprenant que l'on intéressera. En attaquant l'adversaire là où il se sent le plus fort, en démontant ses fragiles constructions bâties sur le vent et le mensonge, en proposant un autre angle pour décrypter les relations humaines les libéraux intéresseront.
Ronnie Hayek Posté 15 octobre 2005 Signaler Posté 15 octobre 2005 C'est un point sur lequel je ne vous contredirais pas. Je pense que les libéraux français doivent du piège où on les a enfermés, le domaine économico-politique, pour investir le terrain du droit, de l'éthique,… C'est en surprenant que l'on intéressera. En attaquant l'adversaire là où il se sent le plus fort, en démontant ses fragiles constructions bâties sur le vent et le mensonge, en proposant un autre angle pour décrypter les relations humaines les libéraux intéresseront. <{POST_SNAPBACK}> Oui, parfaitement d'accord. A ce propos, permettez-moi de revenir à une idée qui m'est chère, mais que je n'ai plus exprimée depuis longtemps: il est capital que les libéraux montrent la supériorité morale de leurs idées. Ils doivent anéantir la carapace de suffisance soi-disant éthique de leurs adversaires (je dis bien "adversaires", donc les idéologues et politiciens hostiles au libéralisme) pour que ceux-ci soient couverts de honte et définitivement décrédibilisés.
Harald Posté 15 octobre 2005 Signaler Posté 15 octobre 2005 Je n'ai pas osé utiliser le terme "morale", ce dernier ayant la fâcheuse habitude de hérisser le poil de pas mal de monde. Mais le fait est que vous avez raison.
Etienne Posté 15 octobre 2005 Signaler Posté 15 octobre 2005 Je suis encore plus surpris par l'idée selon laquelle seul ce qui est petit, sans organisation, genre monomoléculaire, est sain et doit émerger. Aurel, tu as oublié qu'un des mots d'ordre des anarchistes, et particulièrement les moins éloignés des libéraux (comme Proudhon), est "small is beautiful". C'est un point sur lequel je ne vous contredirais pas. Je pense que les libéraux français doivent du piège où on les a enfermés, le domaine économico-politique, pour investir le terrain du droit, de l'éthique,… C'est en surprenant que l'on intéressera. En attaquant l'adversaire là où il se sent le plus fort, en démontant ses fragiles constructions bâties sur le vent et le mensonge, en proposant un autre angle pour décrypter les relations humaines les libéraux intéresseront. <{POST_SNAPBACK}> Totalement d'accord sur ce point avec RH et Harald. C'était bien ce que j'exprimais également ci-dessus.
Freeman Posté 15 octobre 2005 Signaler Posté 15 octobre 2005 Bon Etienne, tu as gagné : on te nomme responsable de la stratégie et de la com' d'Alternative Libérale ! Tu es content ?
Dilbert Posté 15 octobre 2005 Signaler Posté 15 octobre 2005 Quant au point de vue de RonnieHayek selon lequel LC serait un sous-marin de l'UMP, je le trouve un peu etrange. Cela supposerait qu'une certaine partie de la droite tenterait d'avancer masquee sous le voile liberal: or les membres de LC ne se cachent absolument pas de venir de l'UMP ou meme d'y etre encore inscrit! LC-UMP meme combat! LC ne semble pas etre un "sous-marin" de l'UMP mais bien l'une de ses ramifications clairement avouee. <{POST_SNAPBACK}> Tiens, histoire de mettre un peu d'huile sur le feu, voici ce que cette mauvaise langue de Prégentil en disait en 2003 : Sabine Herold still hasn’t contact us and publicized her resolution to be a member of the UMP party, president and governmental party. Maybe she will begin a successful political career in the social-democrat system or maybe this party will forget her but she will remember she has once been a classical liberal. http://www.libertarian.to/NewsDta/template….php?art=art341
Freeman Posté 15 octobre 2005 Signaler Posté 15 octobre 2005 Je ne sais même pas si Sabine sera candidate à Alternative Libérale… Tout le monde y a sa place, même des anciens UMP ( ce serait d'ailleurs tout à leur honneur qu'on arrive à changer leur point de vue ) ! Merde, Alternative Libérale ça me fait penser à Alternative Libertaire… Ca se résume pareil ( AL ) pourvu que les gens se trompent pas
Dilbert Posté 15 octobre 2005 Signaler Posté 15 octobre 2005 Merde, Alternative Libérale ça me fait penser à Alternative Libertaire… Ca se résume pareil ( AL ) pourvu que les gens se trompent pas <{POST_SNAPBACK}> En attendant Alternative Libertarienne, parti des Dilbertariens, ou Randianische Armee Fraktion, le parti des Jabialiens…
Invité khano-et-khayek Posté 15 octobre 2005 Signaler Posté 15 octobre 2005 Quant à "stériliser" le débat, va voir le niveau de débat sur le forum de LC par rapport à celui de liberaux.org, forum pourri par les "ayatollahs" du libéralisme, et on en rediscute. <{POST_SNAPBACK}> En effet, c'est effarant. Nous préférons nous faire démonter par certains, ici, à la plume aussi acérée que l'étendue de leurs connaissances est grande, que de lire ce labyrinthe ennuyeux où le fil de la discussion n'est tenu que pour s'en échapper le plus vite possible… Avoir des adversaires de valeur est une grande chance.
h16 Posté 16 octobre 2005 Signaler Posté 16 octobre 2005 En effet, c'est effarant. Nous préférons nous faire démonter par certains, ici, à la plume aussi acérée que l'étendue de leurs connaissances est grande, que de lire ce labyrinthe ennuyeux où le fil de la discussion n'est tenu que pour s'en échapper le plus vite possible… Avoir des adversaires de valeur est une grande chance. … Et par "pression naturelle", c'est le meilleur moyen d'affûter ses arguments.
Ronnie Hayek Posté 16 octobre 2005 Signaler Posté 16 octobre 2005 En effet, c'est effarant. Nous préférons nous faire démonter par certains, ici, à la plume aussi acérée que l'étendue de leurs connaissances est grande, que de lire ce labyrinthe ennuyeux où le fil de la discussion n'est tenu que pour s'en échapper le plus vite possible… Avoir des adversaires de valeur est une grande chance. <{POST_SNAPBACK}> Je ne me considère nullement comme votre adversaire.
Invité Aurel Posté 16 octobre 2005 Signaler Posté 16 octobre 2005 RH, La remise en question du discours (ou DES discours puisque nous avons évoqué la diversité des sensibilités) passe par l'écoute des non-libéraux :non seulement de leurs assauts contre le libéralisme, mais aussi de leurs aspirations et de leurs problèmes. On ne peut défendre des idées si on ne fonde pas sur l'autre. Donc ce que de purs esprits apportent à la réflexion sur lib.org est important, mais la discussion ouverte avec des sociaux démocrates ne l'est pas moins. Ce qu'on retrouve sur le forum de LC, c'est le type de discussion qu'on retrouve dans la rue, lors des tractages et au comptoir de bistro. Selon les interlocuteurs, il y a toujours une ligne rouge au-delà de laquelle le contact se rompt à cause de la peur ou de l'incompréhension trop grande. Il faut avoir cette ligne en tête pour garder le contact le plus longtemps possible, garder de la crédibilité dans le regard de l'autre afin de continuer à lui ouvrir l'esprit sur un sujet ou deux. Vouloir tout remettre en cause chez un individu lamdba un peu curieux, c'est un échec 99 fois sur 100, et le 100eme risque d'être un schizo ou un doux dingue. C'est dans cette perspective que de nombreux anar-caps tiennent des discours intermédiaires entre leur idéal philosophique et la réalité telle que la perçoivent les individus dans leur ensemble. C'est tout le travail de pédagogie de LC.
Ronnie Hayek Posté 16 octobre 2005 Signaler Posté 16 octobre 2005 RH,La remise en question du discours (ou DES discours puisque nous avons évoqué la diversité des sensibilités) passe par l'écoute des non-libéraux :non seulement de leurs assauts contre le libéralisme, mais aussi de leurs aspirations et de leurs problèmes. On ne peut défendre des idées si on ne fonde pas sur l'autre. Avec quoi viens-tu, maintenant ? A quoi se raccroche cette remarque (avec laquelle je suis assez d'accord) ? Donc ce que de purs esprits apportent à la réflexion sur lib.org est important, mais la discussion ouverte avec des sociaux démocrates ne l'est pas moins. Tu n'en as pas marre de toujours revenir avec cette rhétorique usée et peu respectueuse de la réalité ? Les "purs esprits", j'te jure… Ce qu'on retrouve sur le forum de LC, c'est le type de discussion qu'on retrouve dans la rue, lors des tractages et au comptoir de bistro. Heureusement qu'un certain projet de fusion (mise sous tutelle, en vérité) de forums n'a pas réussi ! J'imagine ce que cela aurait donné… Selon les interlocuteurs, il y a toujours une ligne rouge au-delà de laquelle le contact se rompt à cause de la peur ou de l'incompréhension trop grande. Il faut avoir cette ligne en tête pour garder le contact le plus longtemps possible, garder de la crédibilité dans le regard de l'autre afin de continuer à lui ouvrir l'esprit sur un sujet ou deux. Vouloir tout remettre en cause chez un individu lamdba un peu curieux, c'est un échec 99 fois sur 100, et le 100eme risque d'être un schizo ou un doux dingue. So what ? C'est dans cette perspective que de nombreux anar-caps tiennent des discours intermédiaires entre leur idéal philosophique et la réalité telle que la perçoivent les individus dans leur ensemble. C'est tout le travail de pédagogie de LC. <{POST_SNAPBACK}> Et ?
Invité Aurel Posté 16 octobre 2005 Signaler Posté 16 octobre 2005 Heureusement qu'un certain projet de fusion (mise sous tutelle, en vérité) de forums n'a pas réussi ! J'imagine ce que cela aurait donné…
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