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Emission Televisee De La Fgtb


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Samedi matin 10h00, mon cerveau n' a pas encore demarre, j' allume la tele tout en sirotant un cafe salvateur; Je zappe sur la rtbf et soudain l' ecran rougit brutalement, le debut d' un film d' horreur a cette heure ? Je me trompe de peu : le logo fgtb apparait et l' emission commence … trop tard je ne peux plus y echapper ….

Trois presentateurs, la cinquantaines, ca parle pension/age/pre-retraite et tout le tralala … la conclusion (je paraphrase a peine) : "Il faut laisser tranquille les travailleurs de 50 ans et plus et laisser les jeunes afin de favoriser l' emploi"

Je comprend donc en substance qu' a partir de 50 ans on est plus bon a rien, poubelle; j' en ai 30 .. plus que 20 ans de productivite … quelle deprime …

Second sujet : securite sociale ;

Debut d' un reportage : "Nous allons interviewer le Docteur Gary machin, Americain professant en Belgique, bonjour Docteur, que pensez-vous du systeme social Belge ? "

Gary : (sans aucun accent Americain)" C' est tres bien car il assure l' universalite des soins de sante tout en fournissant un service de qualite compare a nos voisins comme la France; Par exemple les files d' attentes y sont beaucoup moins longues et techniquement les hopitaux Belges sont loins d' etres mauvais"

Reporter : "Merci, et maintenant que pensez vous du systeme Americain ?"

Gary : "Le systeme Americain est liberal, c' est a dire qu' il est soumis aux forces du marche et que donc tout le monde n' a pas acces au soins de sante; Environs 40.000.000 d' Americains sont dans cette situation; Il est cependant techniquement a la pointe dans le monde et il n' y a quasi aucune file d' attente.

Il coute cependant beaucoup plus cher qu' en Belgique ! "

Quoi ? On m'a donc menti ?Tout va bien dans la secu Belge ? VOUS m' avez mentis ???? N' y connaissant pas grand chose au systeme ricain, je decide donc de faire qq recherches, je tombe sur l' institut economique de Montreal, ca a l' air assez serieux d' autant plus qu' il semble que le Canada ait privatise sa secu recemment :

http://www.iedm.org/main/show_editorials_e…itorials_id=295

Premier mythe non fondé: celui du grand nombre de non assurés qui n’auraient accès à aucun soin.

Il est vrai qu’un grand nombre d’Américains, soit 45 millions, ne sont pas assurés pour leurs soins de santé mais il faut mettre cette situation en perspective. Ce nombre ne représente qu’une minorité (15,6%) par rapport à la population totale de 288 millions d’habitants. Le fait de ne pas avoir d’assurance santé est bien souvent une situation temporaire causée par des changements d’emploi ou de situation familiale.

Une portion non négligeable des non-assurés auraient par ailleurs les moyens financiers de se payer une assurance mais choisissent volontairement de ne pas le faire.

De plus, et contrairement à une idée répandue, même les non-assurés ont accès à des soins de santé gratuits offerts par les hôpitaux publics, les centres de santé communautaires, les hôpitaux universitaires, etc., où les conditions sont similaires à celles des établissements de santé au Canada.

Il y a donc un filet de sécurité pour les Américains qui ne sont pas officiellement assurés.

Deuxième mythe sans fondement: celui d’un marché entièrement privé où règnerait le «capitalisme sauvage».

Même si la plupart des établissements de santé américains sont privés, il existe aux États-Unis d’importants régimes publics d’assurance maladie: Medicare pour les 65 ans et plus et Medicaid pour les faibles revenus.

Les dépenses publiques de santé par habitant sont dans les faits plus élevées aux États-Unis (2364$US) qu’au Canada (2048$US).

Parmi les 30 pays de l’OCDE, les États-Unis sont au neuvième rang (6,6%), juste derrière le Canada (6,7%), pour ce qui est du ratio de dépenses publiques de santé sur le PIB.

Effets pervers de la réglementation

Contrairement aux idées reçues, le marché américain des soins de santé est lourdement réglementé. Cette réglementation est en partie responsable des difficultés qu’éprouvent de nombreux Américains à se payer des assurances privées puisqu’elle a pour effet de limiter la mise en marché de polices d’assurances moins chères et plus accessibles.

…. (suite cf site web)

L' emission qui durait deja plus d' une demi-heure continue, j' en ai deja assez entendu … je retourne me coucher tiens …..

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Encore une illustration de la phrase aux cent auteurs :

"Mentez, mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose."

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