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L'iran Menace Ouvertement Israël

pierreyves

Par pierreyves
dans Europe et international

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Hellboy

Hellboy

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@h16

Oui j'ai mentionné Asterix car c'est un peu dans le même esprit. :icon_up:

Merci pour la référence.

C'est ce que j'aime avec ce forum, on ne cesse de s'instruire. :doigt:

Etienne

Etienne

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Et j'ai pas fait latin au lycée… (J’ai choisi grec pour des raisons inavouables…)

J'ai choisi grec également, mais mes raisons furent tout à fait avouables. En revanche, j'imagine volontiers les raisons non avouables.

:icon_up:

walter-rebuttand

walter-rebuttand

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Lors de mon voyage au Liban je n'ai rencontré pratiquement que des chrétiens (car je ne fréquente guère les pauvres) et ils m'ont décrit la période pré-guerre comme un moment ou des brutes palestiniennes bloquaient les portes des restaurants ou ils dinaient et la kalash à la main demandaient "une petite contribution pour la cause palestinienne".

Ils ne voyaient pas d'un mauvais oeil une intervention Israelienne contre les Palestiniens.

Par contre il ne s'attendaient pas à voir leur ville bombardée tous azimuts et leur pays envahi par des troupes dont le bien-être des chrétiens était manifestement le dernier des soucis.

En bref, les antisémites chrétiens libanais que j'ai pu rencontrer me semble surtout souffrir de s'être fait bien avoir.

(un peu comme si le dératisateur nettoyait ta cave à la grenade et au lance-flammes)

Sous-Commandant Marco

Sous-Commandant Marco

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Pour être plus précis: les antisémites Libanais que j'ai rencontrés m'ont dit à peu près la même chose au sujet des Israéliens que ce que Harald a dit des Palestiniens. J'en conclus que le racisme ou l'antisémitisme sont des formes extrêmes de généralisation abusive. :icon_up:

Harald

Harald

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Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Aaaaah ! Sacré Harald, va !

C'est bien simple c'est la premiere fois que je ris autant depuis ta relation de la neutralisation du "terroriste" de Londres.

Une autre svp !

Demandez donc aux jordaniens ce qu'ils pensent des palestiniens, ils vous diront que le mois de septembre est le moment idéal pour vous répondre. :icon_up:

Ronnie Hayek

Ronnie Hayek

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Demandez donc aux jordaniens ce qu'ils pensent des palestiniens, ils vous diront que le mois de septembre est le moment idéal pour vous répondre. :icon_up:

Je me demande s'il ne faudrait pas plutôt renverser le sens de la phrase. Mais nous en avions déjà discuté lors de votre séjour sur l'ancien forum.

Etienne

Etienne

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Demandez donc aux jordaniens ce qu'ils pensent des palestiniens, ils vous diront que le mois de septembre est le moment idéal pour vous répondre. :icon_up:

Et certainement, ce n'est pas une certaine Transjordanie, qui a annexé ce qui devait être une bonne partie de l'Etat palestinien, selon le plan de l'ONU - la désormais nommée Cisjordanie…

melodius

melodius

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Surtout, on se demande bien ce que l'armée israélienne allait faire au Liban.

De l'espionnage industriel. Tsahal a essayé de mettre la main sur la recette ultime du falafel. Tout le reste n'est que vile calomnie antisémite.

melodius

melodius

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Quant au déplacement massif de 1948, les palestiniens sont partis d'eux-même refusant de vivre sur la même terre que des juifs

Oui, les Palestiniens n'ont pas supporté l'idée de devoir porter la kippa. D'ailleurs, la preuve que les Palestiniens haïssent les Juifs, c'est qu'ils ont préféré leur abandonner tous leurs biens et se casser dare-dare plutôt que de devoir faire la file ensemble au Carrefour du coin.

Blague à part, je ne comprends pas comment un type intelligent comme toi peut répercuter ce genre de conneries qui de plus ne convaincent à peu près que les adhérents du Bétar et leurs sympathisants, et encore.

Harald

Harald

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Je ne comprends pas comment un type intelligent comme toi peut répercuter ce genre de conneries qui de plus ne convaincent à peu près que les adhérents du Bétar et leurs sympathisants.

Peut-être parce que j'ai des amis qui en font partie, parce que j'ai grandi dans un quartier juif, parce que j'ai des amis qui sont morts là-bas alors qu'ils étaient assis tranquilles à la terrasse d'un café. J'avoue ne pas avoir nécessairement beaucoup de recul sur ce sujet, chez moi épidermique, tout comme j'avoue avoir sur ce point choisimon camp, pour reprendre le sous-titre du blog du DF.

Sous-Commandant Marco

Sous-Commandant Marco

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Peut-être parce que j'ai des amis qui en font partie, parce que j'ai grandi dans un quartier juif, parce que j'ai des amis qui sont morts là-bas alors qu'ils étaient assis tranquilles à la terrasse d'un café. J'avoue ne pas avoir nécessairement beaucoup de recul sur ce sujet, chez moi épidermique, tout comme j'avoue avoir sur ce point choisimon camp, pour reprendre le sous-titre du blog du DF.

Vous n'avez pas le monopole des amis Juifs.

Harald

Harald

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Blague à part, je ne comprends pas comment un type intelligent comme toi peut répercuter ce genre de conneries qui de plus ne convaincent à peu près que les adhérents du Bétar et leurs sympathisants, et encore.

Merci au passage de reconnaitre que le port de la casquette n'est pas incompatible avec la possession d'un cerveau. :icon_up: C'est suffisament rare pour être relevé.

antietat

antietat

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Demandez donc aux jordaniens ce qu'ils pensent des palestiniens, ils vous diront que le mois de septembre est le moment idéal pour vous répondre. :icon_up:

Le "départ volontaire" des palestiniens est dû à l'agence de voyage Irgoun, d'un certain Menahem Begin, qui a massacré tout le village de Deir Yassine le 4 Avril 48.

Voyant que le dialogue avec les "criquets" palestiniens portait ses fruits les industrieuses abeilles israeliennes ont ensuite rasé 450 villages palestiniens pour en attribuer les terres aux colons.

Selon l'UNRWA, 720 000 arabes ont été chassés ou contraints de fuir le pays.

Comme le dira en privé l'excellent Begin : "le vrai miracle de 1948 ce n'est pas la victoire mais le nettoyage du pays de ses arabes".

(Cité dans Le Monde du 9 septembre 2001.)

antietat

antietat

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Demandez donc aux jordaniens ce qu'ils pensent des palestiniens, ils vous diront que le mois de septembre est le moment idéal pour vous répondre. :icon_up:

Ils en pensent ce qu'on pense de vaincus ! Les palestiniens ont été écrasé par la légion arabe jordanienne, la seule formation arabe qui ait donné du fil a retordre aux israéleiens lors de la guerre de 1948.

Harald

Harald

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source

AVIVI ROSEMARIN est kiboutzim depuis plus de cinquante ans. Il a vécu une histoire inouïe puisque son kibboutz, Revadim, d’abord planté sur les collines de Gush Etzion (au sud de Jérusalem, entre Bethléem et Hébron), est aujourd’hui reconstruit sur la plaine côtière à 20 kilomètres à l’est d’Ashdod, en un lieu historique puisqu’on y a trouvé les restes de l’ancienne capitale du royaume philistin, Ekron.

Etonnamment jeune pour ses soixante-dix ans, Avivi raconte l’épopée vécue en 1947-1948. "En novembre 1947, quand l’ONU a voté le plan de partage, la région de Jérusalem et de Bethléem devaient être sous contrôle international et Gush Etzion devait se retrouver dans l’Etat palestinien. Il y avait là quatre kibboutz, trois religieux et un laïc.

Coloniser d’urgence.

les terres achetées

"Depuis longtemps, le Fonds national juif achetait des terres aux Arabes et les redistribuait aux diverses tendances du mouvement sioniste. Normalement, Gush Etzion était destiné aux religieux, mais ils étaient trop peu nombreux et, compte tenu du partage qui s’annonçait, il fallait d’urgence coloniser les terres achetées. On a donc demandé au Hatzi, la tendance la plus à gauche du mouvement sioniste, d’envoyer d’urgence des colons. Le 11 février 1947, 55 jeunes du kibboutz Revadim sont donc venus coloniser Gush Etzion.

"Au début, nous nous sommes installés sur des terres non discutées, qui devaient revenir à Israël. Dès le lendemain, les responsables de l’agence juive sont arrivés pour nous dire : "Ça ne nous intéresse pas que vous vous installiez là. Il faut occuper les terres qui seront contestées." On nous a demandé d’installer le kibboutz sur une colline pierreuse, qui ne nous intéressait pas du tout, car elle était aride et sans eau, alors que la nôtre était cultivable. Après discussion, on a accepté un compromis : on a construit un toit sur la colline contestée ce qui suffisait, selon la loi turque, à marquer la propriété. Sur le moment, les Arabes n’ont fait aucune difficulté. Ils nous ont pris pour des idiots, se demandant ce qu’on voulait faire de ce tas de pierres. Puis l’agence juive nous a ordonné de commencer les cultures : toujours selon la loi turque, cultiver une terre trois saisons de suite vous donnait droit de propriété. Les Arabes aussi connaissaient la loi. Quand ils nous ont vu arriver avec nos mulets et nos charrues, ils sont venus par milliers pour nous empêcher. On s’est battus, les Britanniques nous ont séparés, on a négocié et on a finalement payé pour garder la terre. Après cela, jusqu’au plan de partage, on a eu de bonnes relations avec les Arabes du village de Nalhin, à qui on avait acheté les terres."

A l’époque, se souvient Avivi avec un clin d’éil malicieux, il y avait surtout des différends entre juifs religieux et laïcs. "Cela se réglait parfois à coups de poings. Mais comme à Revadim on était tous au Palmah (unité d’élite de la Haganah), ils ont vite compris qu’il valait mieux ne pas s’y frotter."

"Après novembre 1947, les choses se sont gâtées. Les Arabes avaient refusé le plan de partage et ils nous ont tout de suite encerclés. Entre décembre 1947 et mai 1948, les quatre kibboutz de Gush Etzion ont été complètement isolés. On ne pouvait ni entrer ni sortir. Au début de l’année 1948, une première colonne de secours a essayé de passer, elle eu dix tués et a dû reculer. En mars, une deuxième colonne a eu trente-cinq tués. Les Britanniques nous ont ramené les corps décapités. Une troisième colonne qui venait de Tel-Aviv et cherchait à gagner Jérusalem encerclée a réussi à entrer mais n’a pu repartir. Depuis février, nous étions harcelés par les Palestiniens. Fin avril a eu lieu la première attaque de la Légion arabe (1) avec des brigades palestiniennes. Elle avait pour mission de conquérir Gush Etzion, dernière enclave juive sur la route de Bersheva à Jérusalem. Ils ont échoué, mais ils ont envoyé des aviateurs britanniques prendre des photos de nos positions. Le 12 mai, ils les ont bombardées à l’artillerie. Le 13 mai, ils ont pris une des quatre colonies, Kfar Etzion et massacré les soixante-dix personnes qui s’y trouvaient."

Abasourdi

paralysé

$% "Moshe Dayan a immédiatement négocié avec le roi Abdallah et a donné l’ordre de reddition. En échange, Abdallah avait promis qu’on ne toucherait pas un cheveu de nos têtes. Le cessez-le-feu a été signé le 14 à 4 heures. A 8 heures, une auto blindée et des camions arborant le drapeau blanc sont apparus. Je suis sorti pour enlever la mine qu’on avait placée devant la porte du kibboutz et, en me relevant, j’ai vu des milliers d’Arabes qui venaient des collines et avançaient vers nous. On est tous entrés et la Légion arabe a occupé les postes de garde. Les Palestiniens, croyant que la place était à eux, se sont précipités. Un sergent jordanien à qui je remettais mon fusil m’a dit : "Mais qu’est-ce que tu attends, tire, tu vois bien qu’ils viennent bouffer du juif." J’étais abasourdi, paralysé. Alors il s’est lui-même mis à tirer sur les Palestiniens… Après cela, nous avons remis toutes nos armes et nous sommes montés dans les camions. Tout le long de la route, il y avait des centaines de Palestiniens qui nous regardaient passer. Et de cette foule montait un nom sourdement répété : "Deir Yassine ! Deir Yassine !" (2). Certains se passaient lentement le doigt sous la gorge. J’ai voulu accrocher le regard d’un vieillard, il a détourné les yeux et craché par terre. Alors, j’ai compris qu’il se passait quelque chose de terrible."

Emmené en captivité en Jordanie, Avivi y est resté dix mois. Libéré en avril 1949 dans le cadre d’un échange de prisonniers, il a rejoint le kibboutz Revadim qui s’était installé à 2 kilomètres du site actuel. Il y est toujours. En 1967, après la guerre des Six Jours, Israël a occupé la Cisjordanie et construit de nouvelles colonies à Gush Etzion. Elles sont occupées par des juifs religieux et d’extrême droite.

Ronnie Hayek

Ronnie Hayek

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Israël, l'Etat socialiste par excellence, que chérissent plein de libéraux français…

Quant au plan de partage, n'y a-t-il pas des raisons, autres qu'un antisémitisme un peu trop vite invoqué, pour lesquelles les Palestiniens et les pays arabes voisins l'ont refusé ?

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