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Des Fondements D'un Parti Libéral.


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Les partis politiques et les politiciens sont très souvent en but aux critiques dans ce forum, et je ne m'en prive pas :doigt:. Pour une fois , je vous propose une réflexion diaboliqiue :icon_up: :

Y a t'il une bonne façon de faire de la politique dans l'arêne politique ?

Pour ceux d'entre nous qui répondraient oui :

Idéalement, quelles sont les règles (libérales) qui devront régir un parti politique libéral ? De façon plus réaliste, quelles sont les comportements à prévenir en priorité au sein d'un parti libéral ?

… avec un peu d'ambition il doit être possible de faire mieux que les références classiques, dont les enseignements sont au mieux ambigus. Les auteurs autrichiens ont-ils traité ce point ?

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Les partis politiques et les politiciens sont très souvent en but aux critiques dans ce forum, et je ne m'en prive pas :doigt:. Pour une fois , je vous propose une réflexion diaboliqiue :icon_up: :

  Y a t'il une bonne façon de faire de la politique dans l'arêne politique ?

  Pour ceux d'entre nous qui répondraient oui :

    Idéalement, quelles sont les règles (libérales) qui devront régir un parti politique libéral ? De façon plus réaliste, quelles sont les comportements à prévenir en priorité au sein d'un parti libéral ?

  … avec un peu d'ambition il doit être possible de faire mieux que les références classiques, dont les enseignements sont au mieux ambigus. Les auteurs autrichiens ont-ils traité ce point ?

D'une façon générale, l'élu doit réagir "en son âme et conscience" en tant qu'individu, et ne pas réagir comme le représentant d'un groupe de personnes, circonscription ou parti. Si cette simple règle était respectée, beaucoup de reproches faits à la classe politique n'auraient plus lieu d'être.

D'autre part, Bastiat a, je crois, imaginé un Parlement (ou plutôt un Conseil sans pouvoir exécutif) où les problèmes d'élection ne se posaient plus. Quelqu'un aura surement la référence au texte en question.

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D'une façon générale, l'élu doit réagir "en son âme et conscience" en tant qu'individu, et  ne pas réagir comme le représentant d'un groupe de personnes, circonscription ou parti. Si cette simple règle était respectée, beaucoup de reproches faits à la classe politique n'auraient plus lieu d'être.

D'autre part, Bastiat a, je crois, imaginé un Parlement (ou plutôt un Conseil sans pouvoir exécutif) où les problèmes d'élection ne se posaient plus. Quelqu'un aura surement la référence au texte en question.

J'ai retrouvé le texte de Hayek : "Une constitution idéale devrait contenir trois types d'organismes représentatifs. Le premier serait en charge du cadre permanent de la constitution et n'interviendrait donc que très rarement. Le deuxième aurait la tâche de modifier les règles générales de juste conduite. Le troisième serait en charge des tâches quotidiennes du gouvernement. Ce qu'on appelle le gouvernement au sens habituel du terme, le conseil des ministres, serait le comité exécutif de l'assemblée gouvernementale. Le deuxième corps serait l'assemblée législative, le troisième l'assemblée gouvernementale. Alors que la dernière peut être élue selon les modalités habituelles, il faudrait que l'assemblée législative soit composée d'individus assez mûrs — Hayek propose un âge minimal de 45 ans — et pour une assez longue période — 15 ans — de manière qu'ils ne soient pas préoccupés par leur réélection. La responsabilité de la constitution serait dévolue à une cour constitutionnelle composée de juges et d'anciens membres des deux autres assemblées.

Seul un dispositif de ce type serait de nature à assurer l'État de droit, ou gouvernement selon la loi. Il n'y a pas, dans ce dispositif, de souveraineté, sauf, temporairement, celle de l'organisme chargé de la constitution : « Nous devons nous faire à l'idée encore étrange que, dans une société d'hommes libres, la plus haute autorité doit en temps normal n'avoir aucun pouvoir de commandement, ne donner aucun ordre quel qu'il soit » [1983a, p. 155]. Tel est l'idéal libéral que condamnent, chacun à leur manière, socialisme et conservatisme."

Gilles Dostaler " Le libéralisme de Hayek".

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D'une façon générale, l'élu doit réagir "en son âme et conscience" en tant qu'individu, et  ne pas réagir comme le représentant d'un groupe de personnes, circonscription ou parti. Si cette simple règle était respectée, beaucoup de reproches faits à la classe politique n'auraient plus lieu d'être.

Cela règle son compte au parti… c'est une réponse pertinente à la partie théorique de ma question.

Comment concilier cet idéal théorique avec la réalité actuelle du jeu politique ? Quelles règles devrait appliquer un nouveau parti ou un parti qui souhaiterait évoluer vers un idéal libéral (règles qui permettraient à la fois de progresser vers cet idéal et de survivre dans l'arêne politique) ?

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J'ai retrouvé le texte de Hayek : "Une constitution idéale devrait contenir trois types d'organismes représentatifs. Le premier serait en charge du cadre permanent de la constitution et n'interviendrait donc que très rarement. Le deuxième aurait la tâche de modifier les règles générales de juste conduite. Le troisième serait en charge des tâches quotidiennes du gouvernement. Ce qu'on appelle le gouvernement au sens habituel du terme, le conseil des ministres, serait le comité exécutif de l'assemblée gouvernementale. Le deuxième corps serait l'assemblée législative, le troisième l'assemblée gouvernementale. Alors que la dernière peut être élue selon les modalités habituelles, il faudrait que l'assemblée législative soit composée d'individus assez mûrs — Hayek propose un âge minimal de 45 ans — et pour une assez longue période — 15 ans — de manière qu'ils ne soient pas préoccupés par leur réélection. La responsabilité de la constitution serait dévolue à une cour constitutionnelle composée de juges et d'anciens membres des deux autres assemblées.

Seul un dispositif de ce type serait de nature à assurer l'État de droit, ou gouvernement selon la loi. Il n'y a pas, dans ce dispositif, de souveraineté, sauf, temporairement, celle de l'organisme chargé de la constitution : « Nous devons nous faire à l'idée encore étrange que, dans une société d'hommes libres, la plus haute autorité doit en temps normal n'avoir aucun pouvoir de commandement, ne donner aucun ordre quel qu'il soit » [1983a, p. 155]. Tel est l'idéal libéral que condamnent, chacun à leur manière, socialisme et conservatisme."

Gilles Dostaler " Le libéralisme de Hayek".

Très intéressant, thx (Hayek c'est mon pote) :icon_up: .

Ma question porte surtout sur la forme que doit prendre un parti libéral, les règles qu'il doit suivre, s'il souhaite faire avancer des idées dans la sphère politique. On entend parfois dire que les libéraux ont intérêt à défendre leur idées personnelles sans jamais former un parti, ni agir ensemble. D'ailleurs peu de parti existants se disent libéraux.

Avez vous connaissance d'étude traitant de la critique ou de l'organisation d'un parti libéral ?

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