POE Posté 27 août 2008 Signaler Posté 27 août 2008 Pour contenir l'envie, il est nécessaire de faire un usage juste des richesses, notamment en pratiquant la charité.
Nick de Cusa Posté 27 août 2008 Signaler Posté 27 août 2008 Les discussions sur l'envie semblent souvent ignorer que ce mots a deux sens bien distincts, comme mission par exemple. 1. Le fait d'en vouloir a autrui pour ce qu'il a et rêver de se l'approprier 2. Comme dans "j'ai envie de toi (ou de glace à la vanille)" Il me semble que le sujet porte sur le sens 1.
0100011 Posté 27 août 2008 Signaler Posté 27 août 2008 Pour contenir l'envie, il est nécessaire de faire un usage juste des richesses, notamment en pratiquant la charité. La promotion du stoïcisme me paraît plus indiquée.
POE Posté 27 août 2008 Signaler Posté 27 août 2008 La promotion du stoïcisme me paraît plus indiquée. Epicurisme pour les riches, stoïcisme pour les pauvres.
José Posté 27 août 2008 Signaler Posté 27 août 2008 Epicurisme pour les riches… Que nenni : Envoie-moi un petit pot de lait caillé, que je puisse faire bombance quand j’en aurai envie.
Bastiat Posté 27 août 2008 Signaler Posté 27 août 2008 Ce n'est qu'en partie vraie : si les anticipations sur lesquelles nous avons fondé notre comportement en vue d'atteindre certains résultats s'avèrent incorrectes du fait d'une modification de l'environnement hors de nos capacités de prévision ou de contrôle, ça n'est pas parce que nous sommes de loosers ou ce genre de conneries. C'est juste la faute à pas de chance (exemple classique : choix d'un métier dont la viabilité - géographique ou en soi - se révèle compromise par des mutations technologiques non prévisibles). Je dirais que la "chance" ET le talent sont nécessaire, beaucoup on seulement l'un des deux et aucun de ces 2 n'est à lui seul suffisant. L'avantage de la liberté selon Hayek est précisément de faciliter la rencontre des deux. L'organisation de la société selon un plan n'incite pas au talent et réduit la chance de se retrouver dans de situations non prévues par le plan.
Etienne Posté 28 août 2008 Signaler Posté 28 août 2008 Je dirais que la "chance" ET le talent sont nécessaire, beaucoup on seulement l'un des deux et aucun de ces 2 n'est à lui seul suffisant.L'avantage de la liberté selon Hayek est précisément de faciliter la rencontre des deux. Je n'ai pas dit le contraire. (Quoiqu'il faille, à mon avis, présenter ça en termes probabilistes : une bonne configuration pour réussir est plus probablement assurée par du talent et de la chance, mais ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas réussir uniquement par chance - bien que ça soit peu probable.) Par ailleurs, et on l'oublie souvent quand on en fait aveuglément l'éloge, une méritocratie authentique, par définition, élimine la chance. En méritocratie pure, ou dans tout système procédural apparenté (typiquement, une société résultant de la théorie de la justice de Rawls ou de type apparenté), la chance n'existe pas, chacun ne peut s'en prendre qu'à lui-même : c'est proprement invivable. Et puis, de toute façon, c'est parfaitement impossible dès qu'on laisse un minimum de libertés aux individus, puisqu'on n'en peut maitriser tous les effets;
0100011 Posté 28 août 2008 Signaler Posté 28 août 2008 Je n'ai pas dit le contraire. (Quoiqu'il faille, à mon avis, présenter ça en termes probabilistes : une bonne configuration pour réussir est plus probablement assurée par du talent et de la chance, mais ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas réussir uniquement par chance - bien que ça soit peu probable.) Réussir par la chance uniquement est un service rendu par la loterie nationale.
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