wazaa31 Posté 8 février 2006 Signaler Posté 8 février 2006 La gauche se lance dans la reconstruction de l'union agrandir la photo PARIS (Reuters) - En réunissant un "sommet" à Paris, la gauche tente de montrer qu'elle sait jouer collectif même si les équipes affichent des ambitions parfois contradictoires à 15 mois de la présidentielle. Au terme d'âpres discussions, un ordre du jour a minima a finalement été adopté la semaine dernière, sauvant cette première réunion unitaire depuis le référendum sur la Constitution européenne qui a profondément divisé la gauche en 2005. Il s'agit tout d'abord d'organiser la "riposte commune face au CPE et aux propositions du gouvernement en matière d'emploi", au lendemain de la mobilisation contre le contrat première embauche. Viennent ensuite "la riposte à la droite de manière permanente" et l'élaboration "ensemble, avec la population, de débats sur des propositions alternatives pour 2007". Eparpillée depuis la présidentielle de 2002, toute la gauche s'accorde sur l'urgence à reprendre langue, relativisant par avance le peu d'avancées concrètes à attendre de la réunion de La Mutualité si ce n'est une photo de famille. "C'est un moment important sans lequel on ne pourrait pas poursuivre mais il faut y aller petit à petit", estime Yann Wehrling, secrétaire national des Verts, qui avaient pourtant menacé de boycotter le rendez-vous faute d'objectifs "ambitieux". Le Parti socialiste, qui souhaitait lancer dès mercredi les discussions sur un programme commun de gouvernement, a dû mettre beaucoup d'eau dans son vin. "L'objectif c'est d'abord de se rassembler contre la droite et il y a matière mais c'est aussi de préparer des propositions alternatives pour 2007", a insisté François Hollande, inventeur du concept de "gauche durable". "GRANDE COALITION"? En 2007, le premier secrétaire "ne veut pas d'un Parti socialiste qui gouverne seul" mais "d'une grande coalition à gauche qui soit capable de donner de la stabilité, de la durée, précisément ce qui a manqué de 1997 à 2002" pendant les années Jospin. L'ordre du jour des prochaines réunions sera peut-être encore plus compliqué à établir tant les pommes de discorde sont nombreuses entre le PS et ses anciens partenaires. Dans le sillage du "non" à la Constitution européenne, les communistes veulent construire une alternative clairement anti-libérale. Les Verts exigent de leur côté des garanties sur la politique nucléaire. Sur la méthode cependant, les socialistes se sont finalement rangés à l'avis des Verts et des communistes. Ils réclamaient des forums ouverts aux associations et aux syndicats pour débattre des questions de fond, soucieux de ne pas renouveler l'expérience de la "gauche plurielle", ficelée entre partis. Le PCF, en pleins préparatifs pour son congrès de mars, a également obtenu gain de cause sur l'allongement de la liste des invités, qui compte désormais plus d'organisations ayant milité comme lui contre la Constitution européenne. Après les atermoiements sur l'ordre du jour, le casse-tête a repris dans les états-majors sur la composition des délégations qui iront à La Mutualité. Au PS, "il faut gérer les divas", commente un responsable "hollandais". Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn, tous deux candidats à l'investiture présidentielle, espèrent pouvoir s'asseoir à la table des négociations mais ils s'opposent aux tenants d'une "équipe très fonctionnelle" de moins de dix personnes regroupée autour du premier secrétaire. Au total, une soixantaine de participants sont attendus à 10h30 à La Mutualité. Pour l'instant, ni conférence de presse commune, ni déjeuner ne figurent au programme. Je pense que le programme de la gauche en 2007 se résumera à : non à la précarité, non au neolibéralisme. Un seul candidat devrait suffire
Lachèvre Posté 8 février 2006 Signaler Posté 8 février 2006 On va avoir le droit à "kikélepluzagauche". Ils vont se tirer dans les pattes. Tant mieux tant mieux.
Ash Posté 8 février 2006 Signaler Posté 8 février 2006 Non car le risque d'hériter du pire se fera plus grand. Et comme ils n'aura pas la pugnacité de l'extrème-gauche mais la mollesse des socialistes, même le scénario du pire (pour rebondir après) n'est pas envisageable.
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