Ronnie Hayek Posté 3 mars 2006 Signaler Posté 3 mars 2006 Controvertia a rappelé cette info qui semble avoir été négligée par ici: http://www.cyberpresse.ca/article/20060227…15/1032/CPMONDE Citation Le lundi 27 février 2006ISRAËL La Cour suprême dénonce la «discrimination» envers la minorité arabe Agence France-Presse Jérusalem La Cour suprême d'Israël a dénoncé lundi la «discrimination» dont est victime la minorité arabe depuis la création de l'État, s'opposant à un plan visant à favoriser des localités juives, apprend-on de source judiciaire. Les sept juges de la Cour ont estimé à l'unanimité que les autorités «exerçaient une politique discriminatoire» à l'encontre de la population arabe. Ils ont jugé qu'un plan visant à créer des «zones de priorité nationale» devait être annulé dans la mesure où il renforçait cette discrimination. Le président de la Cour, le juge Aharon Barak, a souligné que ce plan «accordait des avantages à 500 localités juives contre seulement quatre arabes, alors que le secteur arabe est déjà très défavorisé concernant l'éducation». La Cour avait été saisie d'un appel de l'association Adalah, un organisme composé de juristes agissant pour la défense des droits de la minorité arabe. De nombreux rapports d'ONG ont accusé l'État de discriminer la minorité arabe, mais c'est la première fois que la Cour suprême reconnaît une telle discrimination aussi ouvertement. Les Arabes sont victimes d'une discrimination économique, sociale et politique, a ainsi estimé en 2004 l'organisation arabo-israélienne Mossawa («égalité» en arabe). Selon elle, les agglomérations arabes souffrent d'un sous-développement «extrême», notamment les villages bédouins non reconnus qui ne bénéficient pas des services municipaux comme l'électricité. Un rapport de Mossawa a affirmé que les différents ministères israéliens consacraient souvent moins de 7% de leur budget aux communautés arabes et fait état d'un «soutien insuffisant au système éducatif arabe», résultant en un niveau d'éducation plus bas et une main d'oeuvre non qualifiée qui touche environ 60% du salaire moyen d'un employé juif. Seulement 6% des Arabes israéliens travaillent au gouvernement, selon Mossawa. Les Arabes, descendants des 160 000 Palestiniens restés sur leurs terres après la création de l'État d'Israël en 1948, représentent 19% de la population israélienne, soit 1,2 million de personnes.
Invité Arn0 Posté 5 mars 2006 Signaler Posté 5 mars 2006 La loi du retour aussi est discriminante. Un juif a le droit de s'installer en Israel, même si ni lui ni aucun de ses ancêtres à la dixième génération n’y ont jamais mis les pieds. Alors qu’un non juif ne pourra pas en faire autant. Mais je ne vois pas d’issue à ce genre de problème avant au moins la fin du conflit.
Taranne Posté 26 mars 2006 Signaler Posté 26 mars 2006 Citation Pour les arabes israéliens, la difficile question de «l'égalité des droits»CHRONIQUE DE CAMPAGNE (3).La population arabe israélienne représente 20% de la population d'Israël. A travers ces élections, les listes arabes mettent en avant la discrimation en termes d'accès à l'emploi ou à la fonction publique. par Jean Luc Allouche LIBERATION.FR : 26 mars 2006 - 18:22 Jerusalem, envoyé spécial Pour la population arabe israélienne (20% environ de celle d'Israël), représentée par 8 députés à la Knesset sortante, ces élections ne sont pas moins décisives que pour la population juive. Bien que pour des raisons différentes. Si, dans une belle unanimité, toutes les listes arabes (voir tableau) prônent la fin de l'occupation des territoires palestiniens, l'indépendance d'un Etat de Palestine souverain, elles mettent toutes l'accent sur «l'égalité des droits» entre les citoyens. Egalité acquise au plan formel, même si dans les infrastructures des villes et des villages, l'accès à l'emploi et aux fonctions publiques, une sourde discrimination existe. A rebours, en cette campagne très concurrentielle entre candidats arabes, nombre de citoyens de ce «secteur» (selon la dénomination en cours ou «minorité»,selon la terminologie officielle) se plaignent ouvertement que leurs futurs représentants «se préoccupent plus des Palestiniens» que des problèmes quotidiens de leurs propres mandants. Cependant, devant l'obsession «démographique» qui marque cette campagne et détermine le programme de retrait de colonies de Cisjordanie («Une majorité de Juifs d'un côté, une majorité d'Arabes, de »), la population arabe d'Israël se sent visée. Et ce n'est pas le programme délibérément provocateur d'Avigdor Lieberman qui peut la rassurer. En effet, ce dernier, chef de la liste de droite «Israël béteïnou» (Israël, notre foyer), qui s'adresse plus particulièrement aux immigrants russes, n'y va pas de main morte: il propose un «échange de populations» avec l'Autorité palestinienne, qui verrait des villes situées le long de l'ancienne ligne de démarcation de 1967 (la «ligne verte») passer sous administration palestinienne. Comme Oum el Fahem, fief islamiste, Taybé ou Baqa al Gharbya… Cela, afin de conserver des «blocs de colonies», le long de cette même «ligne verte». D'ores et déjà, les habitants de ces villes ont exprimé leur refus d'être ainsi «échangés», sans même avoir été consultés, ou de renoncer au régime démocratique israélien, «avec ses avantages et ses inconvénients», au bénéfice d'un Etat hypothétique et au régime aléatoire en termes de libertés, avec l'accession du Hamas au pouvoir. De fait, un profond fossé existe entre les deux populations d'Israël. Une étude publiée cette semaine par le «Centre de lutte contre le racisme en Israël» fournit des indications peu rassurantes sur une partie importante, sans être majoritaire, de l'opinion juive. En effet, il apparaît que 46 % des Juifs «ne supportent pas la présence d'Arabes parmi eux» contre 50 % qui l'acceptent, 41 % acceptent une séparation d'avec les Arabes contre 53 % qui la rejettent. Plus significatif, le chiffre de 63 % qui considèrent que les Arabes «représentent un danger sécuritaire et démographique» /(la majorité des Juifs à afficher cette opinion appartiennent aux milieux religieux, pauvres ou récents immigrants). 40 % estiment qu'Israël devrait encourager les Arabes à quitter le pays contre 52 % qui s'y opposent. Enfin, 34 % pensent que «la culture arabe est inférieure à la culture juive»contre 57 % qui refusent une telle assertion.
Ronnie Hayek Posté 26 mars 2006 Auteur Signaler Posté 26 mars 2006 Sujet combiné à celui que j'avais ouvert il y a quelques semaines.
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