Nick de Cusa Posté 11 mars 2006 Signaler Posté 11 mars 2006 Mon dieu! Le Monde se fâche. La France a à la fois trop de dette publique ET trop d'imposition. L'édito ne va tout de même pas plus loin dans la logique, à savoir qu'il faudrait réduire les frais de fonctionnement de la puissanc publique et donc le nombre de fonctionnaires, et supprimer leur statut par la même occasion. lien: http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-…6-749764,0.html extrait: En un mot, la France réussit la prouesse de cumuler un niveau de prélèvements et de dépenses comparable à celui des pays scandinaves tout en procurant un bien-être social à peine supérieur, à bien des égards, à celui qu'on trouve aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Aux yeux de ses partenaires européens, elle est en passe de devenir un contre-modèle aussi bien fiscal que social. Mors-y l'oeil!
archiliberal Posté 11 mars 2006 Signaler Posté 11 mars 2006 Mon dieu! Le Monde se fâche. La France a à la fois trop de dette publique ET trop d'imposition. L'édito ne va tout de même pas plus loin dans la logique, à savoir qu'il faudrait réduire les frais de fonctionnement de la puissanc publique et donc le nombre de fonctionnaires, et supprimer leur statut par la même occasion. lien: http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-…6-749764,0.html extrait: En un mot, la France réussit la prouesse de cumuler un niveau de prélèvements et de dépenses comparable à celui des pays scandinaves tout en procurant un bien-être social à peine supérieur, à bien des égards, à celui qu'on trouve aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Aux yeux de ses partenaires européens, elle est en passe de devenir un contre-modèle aussi bien fiscal que social. Mors-y l'oeil! Merci Nick de Cusa pour ce lien vers cet article du Monde. T'as raison, c'est un début de commencement de remise en cause du système français, mais comme c'est dans Le Monde, nul doute que c'est à prendre comme du pain béni pour la promotion des idées libérales… et on est là pour ça !
Libéralisateur Posté 11 mars 2006 Signaler Posté 11 mars 2006 Dans ce problème il y a pour le moins un manque de courage de toute la classe politique. Dans la Constitution devrait être inscrit l'équilibre budgétaire. Car enfin c'est facile de ne pas dépenser plus que ce que l'on encaisse. Conjoncturellement on peut accepter un déséquilibre d'un an ou deux, dans un sens ou un autre, mais trente ans de déficit, c'est plus que de l'incompétence c'est de l'incivilité. On demande à nos hommes politiques "d'annoncer la couleur". Il suffit de réduire les dépenses de l'état et là on peut diminuer les nombre de fonctionnaires plutôt que de toucher pour le moment aux prestations sociales ou bien d'augmenter les impôts. Et là dans cet équilibre budgétaire on verra dans un cas comme dans l'autre quel programme ils défendent. Mais le courage pour entreprendre une telle réforme pourtant bien naturelle, ne semble pas dans les gènes de nos politiciens de tous bords qui préférent toujours ne pas prendre de position et risquer de perdre quelques voix. C'est innacceptable et si l'on veut voir en France le début de la Réforme, il faudra commencer par celà. Et sanctionner dans un même "non" toute la classe politique actuelle aux prochaines élections.
Ronnie Hayek Posté 11 mars 2006 Signaler Posté 11 mars 2006 L'ami h16 a dernièrement décrit les premières fissures visibles dans le mur bétonné de l'étatisme et du dépensiarisme.
Fredo Posté 12 mars 2006 Signaler Posté 12 mars 2006 Il y a un article très intéressant dans le numéro de mars de Capital sur la dette avec trois scénarios possibles d'évolution selon ce qui sera, ou pas, fait par les politiques. On y trouve quelques critiques libérales. Mais franchement, vu les chiffres, l'avenir n'est pas rose. Globalement l'auteur montre, données à l'appui, la nécessité de réformer, réduire l'état, ses dépenses, la pression fiscale, etc. Mais un 4e scénario aurait pu être envisagé, encore plus radical.
Messer Posté 12 mars 2006 Signaler Posté 12 mars 2006 J'ai lu l'article aussi ! Quand j'ai lu 400% du PIB d'ici je ne sais plus combien d'années, ca fait flipper… J'ose pas parler de la charge de la dette.. Par scénario plus radical tu pensais à la cessation de paiement Fredo ?
Sous-Commandant Marco Posté 12 mars 2006 Signaler Posté 12 mars 2006 Il y a peu, j'ai entendu sur France Info un jeune favorable au CPE, qui disait en gros: "Non seulement je vais devoir payer les dettes accumulées par les vieux, mais en plus on me met des bâtons dans les roues pour trouver du travail." Le vent change, c'est indéniable.
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