Severin Posté 18 mars 2006 Signaler Posté 18 mars 2006 "Le programme du candidat fédéraliste s'appuiera sur quatre thèmes majeurs : la création d'une fédération européenne, la transformation de la France en une République fédérale basée sur des régions autonomes, l'instauration d'une TVA sociale et la création d'un Revenu Inconditionnel de Base." http://www.parti-federaliste.fr/fr/commu/commu_05_10_17.php Après Rocard, les Verts, Christine Boutin et l'alternative libérale, un de plus en faveur du revenu inconditionnel de base C'est quoi la TVA sociale ? Sinon qu'est-ce que vous pensez de l'UDF, ici ? Sérieusement : vive le TCE et le fédéralisme :-p Bon c'est l'heure d'aller danser
John Loque Posté 19 mars 2006 Signaler Posté 19 mars 2006 "Le programme du candidat fédéraliste s'appuiera sur quatre thèmes majeurs : la création d'une fédération européenne, la transformation de la France en une République fédérale basée sur des régions autonomes, l'instauration d'une TVA sociale et la création d'un Revenu Inconditionnel de Base."http://www.parti-federaliste.fr/fr/commu/commu_05_10_17.php Après Rocard, les Verts, Christine Boutin et l'alternative libérale, un de plus en faveur du revenu inconditionnel de base C'est quoi la TVA sociale ? Sinon qu'est-ce que vous pensez de l'UDF, ici ? Sérieusement : vive le TCE et le fédéralisme :-p Bon c'est l'heure d'aller danser La TVA sociale L'UDF n'a rien de libéral. Le TCE
Taranne Posté 19 mars 2006 Signaler Posté 19 mars 2006 O.K. pour la "fédéralisation" de la France, non et non pour le reste, surtout la TVA antisociale (cet épithète lui va tellement mieux)
Roniberal Posté 19 mars 2006 Signaler Posté 19 mars 2006 Ah bon, vous êtes pour une Europe fédérale, vous? Une Europe chiraquienne ou bayrouiste avec une violation du principe de subsidiarité?????? Bizarre…
Taranne Posté 19 mars 2006 Signaler Posté 19 mars 2006 Oups, étourderie de ma part. Je voulais parler de la France. Je corrige TTS.
Messer Posté 19 mars 2006 Signaler Posté 19 mars 2006 Minimum Social Garanti ? Wow… Ca a l'air appétissant tout ca… Non ils font du 2e degré c'est ca ??
Invité fitzcarralda Posté 19 mars 2006 Signaler Posté 19 mars 2006 le fédéralisme c'est peut-être pas si mal que ça, se sera plus facile d'arriver à des enclaves de liberté et de liberalisme…
Libéralisateur Posté 19 mars 2006 Signaler Posté 19 mars 2006 à propos de TVA sociale, j'avais fait un post sur mon blog TVA sociale - fausse bonne idée ! comme à chaque fois que les technocrates font quelque chose !
Invité (=S=) Posté 19 mars 2006 Signaler Posté 19 mars 2006 Ils ont leur QJ/bureau général à Besançon sur la Grand-place ("place du 8 septembre", en fait, je crois, j'ai gardé les habitudes du nord), et font toujours des scores misérables, genre 0,5%. J'ai voté une fois pour eux au premier tour, pensant que le fédéralisme en France était toujours un progrès… enfin c'était un vote contestataire, en fait… après je ne suis pas allé voir plus loin leurs propositions et si je devais m'intéresser à un micro-parti ce serait AL qui obtiendrait mes faveurs. EDIT: non c'est 13 Place St-Pierre, au temps pour moi…
Vieillard-Maniak Posté 25 mars 2006 Signaler Posté 25 mars 2006 Tenez-vous bien, ils ont …deux candidats ! Un certain Christian Chavrier, nouveau président de ce groupuscule, et Jean-Philippe Allenbach, fondateur démissionaire qui aurait de raisonnables chances d'avoir ses 500 signatures. Vous risquez d'entendre parler de lui prochainement puisqu'il sort un livre qui pourait lui valoir quelques plateaux télés : La France, ou tu changes ou on se tire "La France est une grande malade mentale, une schizophrène qui veut tout et son contraire, une paranoïaque qui a peur de tout, de l'Amérique et des immigrés, une déprimée, sourde, muette et aveugle, une arrogante donneuse de leçons " diagnostique Jean-Philippe Allenbach. Fédéraliste toujours, il prônera une " sixième république fédérale, avec des gouvernements régionaux afin de donner aux collectivités locales le maximum du possible et à l'État le minimum du nécessaire ". Se situant au " centre du centre ", Allenbach rejette l'étiquette de " populiste ", ce qui ne l'empêche pas de pointer ces " élus, qui dès qu'ils sont élus, prennent le TGV pour aller chercher leurs instructions à Paris ".
tienouchou Posté 26 mars 2006 Signaler Posté 26 mars 2006 L'UE est au contraire quelque chose de très bien, ce qu'on pourrait reprocher ce serait la régionalisation que prône certains. Etendre le libre-echange et la paix au monde entier serait quelque chose de très bien, abolissons les barrières et serrons-nous la main en tant que citoyen du monde. Ensuite, le fonctionnement de l'UE actuellement est digne de la dictature. Le TCE proposait de réels aménagements qui rendaient l'UE plus démocratique et ouverte aux citoyens européens.
Ash Posté 26 mars 2006 Signaler Posté 26 mars 2006 Bon tienouchou, c'est quand que tu quittes l'UDF ?
William White Posté 26 mars 2006 Signaler Posté 26 mars 2006 Le fédéralisme est un moyen de faire de la politique, plus que le coeur même de la politique. Mais il présente le risque d'éloigner le peuple du pouvoir et des décisions prises. Il permet la mise en place de politiques uniformes internationales, qui suppriment de fait l'émulation et la concurrence entre les régions, devenues des fédérations. C'est la raison principale du "pourquoi je n'aime pas l'Union Européenne", et "pourquoi je n'ai pas confiance dans ces institutions européennes". Je pense que les libéraux seraient bien mieux placés pour défendre l'indépendance des pays, voire l'autonomie d'autres régions plus petites.
Vieillard-Maniak Posté 27 mars 2006 Signaler Posté 27 mars 2006 Le fédéralisme est un moyen de faire de la politique, plus que le coeur même de la politique. Mais il présente le risque d'éloigner le peuple du pouvoir et des décisions prises. Il permet la mise en place de politiques uniformes internationales, qui suppriment de fait l'émulation et la concurrence entre les régions, devenues des fédérations. C'est supposé être l'exact inverse !! Le système fédéraliste se caractérise comme un système d'unités politiques étroitement imbriqués, solidaires, et se stimulant mutuellement. Le fédéralisme est en effet le seul système dans lequel le gouvernement central partage les différentes compétences constitutionnelles et législatives avec les collectivités sur lesquelles il a autorité, en faisant en sorte que ces compétences s'exercent au plus bas niveau possible. Ses trois principes de base sont l'autonomie, la participation et la subsidiarité. L'autonomie permet à chaque collectivité de conserver le maximum de liberté d'action. La participation permet à chaque niveau de collaborer à la prise de décision. La subsidiarité permet de faire toujours jouer la présomption de compétence en faveur du niveau le plus proche des intéressés. Et encore Le principe de subsidiarité, qui était déjà la clef de voûte du système d'Althusius, exige que les décisions soient toujours prises au niveau le plus bas possible, par ceux qui en subissent le plus directement les conséquences. Il implique donc que les plus petites unités politiques détiennent des compétences autonomes substantielles et qu'elles soient en même temps représentées collectivement aux niveaux de pouvoir plus élevés. Il ne s'agit pas là seulement de « décentraliser ». Dans la décentralisation, le pouvoir local n'est jamais titulaire que de la part d'autorité que le pouvoir central veut bien lui concéder : il ne représente qu'une délégation de ce pouvoir central, qui reste le noyau substantiel de la vie publique dans une aperception strictement pyramidale de la société. Avec la subsidiarité, c'est le mouvement inverse : le niveau local ne délègue aux échelons supérieurs que les responsabilités et les tâches dont il ne peut se charger lui-même, il ne fait remonter au-dessus de lui que les compétences qu'il ne peut assumer, tandis qu'il résout par ses propres moyens tous les problèmes qui sont effectivement de sa compétence, en assumant lui-même les conséquences de ses décisions et de ses choix. La subsidiarité représente donc un partage de compétences selon le critère de la suffisance ou de l'insuffisance : chaque niveau d'autorité conserve les compétences pour lesquelles il est suffisant. Il en résulte par exemple que chaque communauté, plutôt que de se voir imposer une offre standardisée de biens et de services, doit pouvoir librement décider par elle-même des biens et des services qu'elle estime lui convenir.
William White Posté 28 mars 2006 Signaler Posté 28 mars 2006 C'est supposé être l'exact inverse !! Je sais bien, c'est la propagande pour nous vendre la sauce fédéraliste. Mais dans la pratique, j'estime que c'est différent: les grandes politiques sont uniformisées, pour le meilleur comme pour le pire. C'est un très gros risque à prendre. Rien de mieux que l'indépendance et la concurrence.
Joanes K-Parijs Posté 28 mars 2006 Signaler Posté 28 mars 2006 Libéralisme != Jacobins Libéralisme = Girondins Libéralisme = fédéralisme CQFD
melodius Posté 28 mars 2006 Signaler Posté 28 mars 2006 Tous ces débats institutionnels sont complètement dépassés depuis le début du vingtième siècle. Le débat fondamental que personne n'ose ouvrir, c'est la limitation des pouvoirs de tous les pouvoirs publics, en d'autres termes, la "création" d'un espace sur lequel la collectivité ne peut empiéter.
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