alex6 Posté 4 avril 2006 Signaler Posté 4 avril 2006 La présentation me semble une fois de plus faussée, les rôles étant inversés. La situation islandaise est dûe à la politique de la banque centrale qui, en pratiquant des taux déconnectés des pratiques mondiales, à forcément attirée les capitaux. Aussi peu naturelle qu'ils soient venus, ils sont repartis et ça n'a rien à voir avec leur rapacité prétendue qui est insinuée dans cet "article", c'est simplement logique. Sans avoir la réponse, je parierai presque que c'est l'état qui est responsable de cette hausse des taux de la banque centrale, à confirmer par un expert du système financier islandais que je ne suis pas.
Serge Posté 4 avril 2006 Signaler Posté 4 avril 2006 Alex6, l'auteur n'incrimine personne. Il présente un fait. Maintenant, ce ne serait vraiment pas surprenant ( c'est même plutôt évident ) que certaines dérives de la mondialisation des marchés financiers soient à imputer aux hommes de l'Etat.
alex6 Posté 4 avril 2006 Signaler Posté 4 avril 2006 Mais voila, ce pays scandinave est victime d'un krach financier assez curieux, et qui est surtout la caricature de cette mondialisation des marchés financiers Vous empruntez à zéro à Tokyo, et vous placez à 10 % à Reykjavík et voila comment, grâce à ce petit jeu, l'argent a coulé à flot pendant des années en Islande, alimentant un boom économique de l'île jusqu'au jour où l'économie japonaise a commencé à aller mieux Bref, c'est typiquement l'histoire du battement d'aile du papillon à Tokyo, qui a des répercussions jusque sur les cotes islandaise. Sauf que ce petit jeu ne se limite pas à la seule Islande Bof, pour moi ce texte est orienté mais peutêtre de façon involontaire … le biais en vogue en ce moment. Sinon il termine tout de même en faisant une erreur, le battement d'aile du papillon c'est une caractérisation de la théorie du chaos, comparer un retrait de capitaux avec une faible variation des conditions initiales entraînant une catastrophe n'a pas de sens. PoincaréUn exemple exposé par Poincaré pour illustrer la notion de chaos.Henri Poincaré travailla plus tard sur des phénomènes chaotiques, mais ses travaux n’eurent pas de point d’application immédiat, faute de calculateurs électroniques avec lesquels effectuer plusieurs millions ou milliards d’itérations. C'est le premier qui donna une définition claire au terme « chaos », en utilisant l'exemple célèbre des sphères : si on place une sphère réfléchissante et que l'on envoie dessus un faisceau lumineux, la direction que prend le faisceau réfléchi dépend grandement de la position d'origine. Avec deux sphères, la variation d'un dixième de degré dans l'angle de la source peut amener à une divergence de 180° entre les deux faisceaux.
h16 Posté 4 avril 2006 Signaler Posté 4 avril 2006 Je me suis fait les mêmes réflexions quand j'ai entendu la chronique ce matin… Ca ressemble, de loin, à une belle gamelle standard d'un état, pas vraiment d'une nation…
Serge Posté 4 avril 2006 Signaler Posté 4 avril 2006 Cela sent l'intervention incitative à plein nez, pour le bien-être de la collectivité.
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