SilenT BoB Posté 18 avril 2006 Signaler Posté 18 avril 2006 Ne vous-etes vous jamais dit que vous auriez aimer faire ceci ou cela? Si oui vous faites partie d'un grande majorité de gens qui ont des envies, mais qui n'y donnent jamais cours. Alors la petite histoire d'impose bien entendu! Lorsque vous naissez, vous parents vous chouchoutent (du moins du meilleur qu'ils peuvent, les temps sont durs), ils prennent soin de vous, puis vient l'école maternelle, où là Oh surprise, on vous donne des ordres, il faut apprendre des choses, on joue en apprenant, mais si on a pas envie et bien, on est un mauvais garçon, alors il faut se faire une raison et se dire qu'il faut apprendre, à 3 ans allez comprendre… A 6 ans déjà un tas de petit enfant sont fatigués lorsqu'ils sortent de la meternelle (vu plusieurs fois de ma propre expérience). Puis l'année suivante vous enrte au primaire, c'est une classe importante! On y apprend à lire et à écrire, mais mal, nos grand-parents qui n'avaient qu'à peine leur certificat d'études faisaient moins de fautes d'orthographe que nous. Seulement l'Education Nationale pense pour vous, et demande à ce que les enfants ne soit pas blamés pour leur nullité. Certains parents suivent leurs enfants et parviennent à rectifier le tir, d'autres livrés à eux-mêmes deviennent les cancres. La grande machine commence déjà à taper fort! Puis vient le temps du collège, là on a la peur de l'orientation, ce mot hante les esprits des jeunes, ORIENTATION! Mais l'Education Nationale, pense aujoud'hui qu'il est bon d'être orienté, alors ceux dont les parents suivent toujours pourront aider leurs enfants à se perfectionner et éviter l'orientation, et les autres iront dans des filières parfois à 2 balles, parfois excellentes mais ils ne le savent pas encore. Au collège, on a différents professeurs, on y apprend l'histoire de la France et nous dit que la France est une grand pays dans lequel il s'est tout un tas de choses, que beaucoup de gens ont eu du courage pour en arriver ou nous en sommes. On y apprend aussi les maths, la physique, la biologie, etc.. Mais toujours pas de cours de droit ou déconomie, il ne faudrait leur apprendre trop de choses à ces jeunes, alors on leur apprend des choses qui ne risquent pas d'en faire des gens capables de comprendre la mécanique nationale. Le lycée se profile à l'horizon, au passage malgrè les nombreuses dictées (même si je crois que ca n'existe plus) une grande partie des jeunes étudiants ne savent toujours pas écrire le Français de façon correcte, leur niveau en langues étrangère est la plupart du temps plus que limité et ils ne savent toujours pas ce qu'est une entreprise ou quelques notions d'economie. Par contre ils savent thalès, pythagore, la révolution française (qui a profité aux pourris de bougeois), comment respire le pouple, comment dessiner un oiseau, ils ont lu des livres qu'ils n'ont pas forcément compris (moi j'avais eu droit en 3ème au grand Maulne et surtout "la ville de pierre" d'Ismail Kadaré un bouquin sur l'albanie et ses malheurs, no comment…). Au lycée on vous donne la possibilité de faire une OPTION économie, ah enfin! bon les notions sont très très légère, il faut bien commencer quelque part, mais bon toujours pas de droit (pourtant nul n'est censé ignorer la loi) par contre, on vous donne un choix, Scientifique, Littéraire ou économique et social, et puis il y a encore le spectre de l'orientation! STT AC ou AG etc… Vous etes arrivé en seconde c'est bien, mais vous n'etes pas assez bon pour prétendre accéder à un bac général. Vous passez votre bac et comme 80% de ceux qui le présente vous l'avez. Chouette un passeport pour la fac! La teuf, l'apart en cité U ou en secteur privé, youpi j'y suis arrivé vous vous dites. D'autres se disent, bon maintenant en prépa l va faloir trimer pour se dégoter une école pas trop nulle. Commençons par la fac: Vous arrivez en fac et là, c'est la zone! Des cours déplacés, c'était affiché sur le panneau qui se trouve à droite de l'entrée sud en petit en haut à gauche surplombé par le sticker UNEF, bref cours raté, ca commence bien. Et vous vous dites, apres le parcours d'attente pour l'inscription, et bin c'est pas la joie. Des cours sont obligatoires, d'autres non. Et vous ne voyez jamais ni de près ni de loin d'ailleurs le monde du travail (a part si vous travaillez l'été). Bon, vous voilà en DESS, OUAIIIIII enfin un stage, ah mais zut! Comment on obtient un stage? Bon vous voilà diplomé et là il ya diverses catégories: les facs de droit, économie et gestion, médecine, pharmacie vous donnent l'espoir de trouver un travail et puis les autres: art, lettres, histoire, biologie, physique, maths, psycho, etc… et là on se profile plutôt vers le public et sa plétaure de concours ultra difficiles étant donné le nombre de places et le nombre de personnes essayant d'obtenir ce concours. En tout et pour tout, pendant les années d'etudes en fac, vous aurez rencontré 1 chef d'entreprise, assisté à 0 conférence faite par un chef d'entreprise, vous aurez fait 1 stage (si vous faite un DESS sinon 0), vous aurez recontré très peu d'étudiants étrangers, vous aurez peut etre eu la grande chance de partir étudier un semestre à l'etranger pour savoir comment est le monde, bref, vous aurez fait un max de théorie, mais vous aurez fait peu de pratique, et votre ouverture sur le monde ne dépendra que de vous. Passons aux écoles plus ou moins privées et dans une moindre mesure aux BTS: Dans ces formations premières chose, on est recruté sur concours (sauf bTS bien sur) il fuat donc se préparer au concours et travailler dur pour y arriver et décrocher une bonne école. Vous passez donc 2 ans à travailler dur, puis vous passez le concours, vous n'obtenez pas l'école escomptée, mais elle est bine classée tout de même! Et là c'est le bonheur, c'est organisé de façon a ce que vous ne vous sentiez pas perdu, visite de l'ecole, petit facicule permettant de savoir quels sont les commerces avoisinant et pas trop cher, les bons plans, etc… Là on se dit que les 20 000 euros emprunté sur 8 ans (donc 5 de remboursement) ne sont pas volés. On vous propose de partir faire un ou plusieurs semestre dans des facultés partenaires aux 4 coins du monde, il y a 1/4 à 1/2 de la promo qui est de nationalité étrangère, tous les cours (ou presque) peuvent être suivis en français ou en anglais (avec un nombre minimum de cours à suivre en anglais) on peut étudier une 3ème langue pendant 3 ans, ou perfectionner sa seconde langue, ce qui est simplifié par la présence d'étudiants étrangers ravis de vous parler dans leur langue maternelle. Les cours y sont distilés par des professeurs ayant eu une activité dans une entreprise, ou étant toujours des professionels et vous font partager leurs expériences. Les stages sont obligatoires dès la première année souvent, on peut vous aider à en trouver un et même à rédiger votre CV, et apprendre à vendre votre cursus et vos maigres connaissances. On vous propose l'apprentissage, l'année de césure, etc… Le monde du travail ne vous sera pas inconnu! Bien sûr ce sont des stages non rémunéré, c'est embêtant, mais bon… Au final, vous aures voyagé, votre anglais se sera perfectionné, vous aurez rencontré des personnes de cultures différentes, vous aurez fait de nombreux stages, vous aurez eu un enseignement en petits groupes, les professeurs auront tous pour mission de répondre à vos questions, à la fin de chaque trimestre on vous donnera la possibilité de noter votre professeur, vous aurez eu l'oportunité (voir l'obligation) d'avoir fait partie d'un association ou bien d'en fonder une et donc de gérer des choses en groupe. Bien sûr ce n'est pas la panacée, mais vous avez le sentiment d'avoir eu une bonne formation. Finalement on se rend compte de tout l'écrémage qu'il y a! entre les orientations, les concours, finalement, peu ont un diplome valable sur la masse de jeunes au départ. Et on se rend compte que si les parents ne sont pas derrière des le départ et ensuite financièrement c'est foutu, bref l'égalité des chances…. Bon maintenant que vous avez votre diplôme ne poche, que faire? Vous souhaitez créer une entreprise, vous avez une idée, quand vous voyez me parcours du combattant qui vous attend en France, oh la laaaaaa on rebrousse chemin ou prend la poudre d'ecampète pour aller dans un pays ou il sera plus aisé de faire du business. Vous voulez vous faire une expérience dans une entreprise, "oh la cher ami montrez-moi votre CV d'abord". Il faudra vous contenter de CDD a répétition, relativement pas très bien rémunérés, les heures suplémentaires ne seront pas payées, bref ce ne sera pas la joie, heureusement papa et maman vous fileront un coup de main si ils peuvent. Mais il est possible de partir à l'étranger, de toute façon, vous n'avez pas de femme, pas d'enfant, donc vous êtes prêt à bosser dur, de toute façon ca payera la bas! Puis vient le moment de se caser, de fonder une famille, et puis d'accéder à la propriété! Il faut s'endetter sur 20 ans ou 30 ans pour un 3 pièce modeste en centre ville, et encore si la banque vuet bien vous le prêter, parfois vos revenus seront insuffisant et vous devrez vous contenter de la location, alors que l'argent que vous donnez chaque mois pour la location vous pourriez le mettre dans un remboursement d'emprunt. Et puis vous vous demandez si ce que vous cotisez pour votre retraite suffira (et surtout si vous en verrez la couleur), vous vous demandez également si vous parviendrez à faire des économies afin de payer les études du petit dernier, etc… Vous devenez plus agé, vous avez monté dans la hiérachie, vous gagnez plus d'argent, vous achetez un apartement que vous louez, et puis un jour le locataire ne paye plus, tout le poids de l'emprunt vous revient dessus et vous devez serrer un peu la ceinture, jusqu'a temps de virer le mauvais payeur et de mettre un bon payeur à la place. Mais là impossible, l'homme est criblé de dettes, et l'Etat et autres se sont servis avant vous, de plus on ne vire pas un locataire comme cela que diable! Finalement au bout de 5 années et multiples frais d'avocats vous le virez sans qu'il vous verse un sous, il est insolvable! Et là vous vous dites, "Eh bin quel respect de la propriété dans ce pays" Vous revendez votre bien, au passage le fisc prend sa part, et vous investissez votre argent dans un pays ou l'ISF n'existe pas. L'heure de la retraite a sonné, vous avez droit à une maigre rente, pendant que d'autres ont droit à de super rentes que vous aurez financé, quelle égalité! Heureusement vous aviez placé votre argent afin de préparer votre retraite et assurer à vos enfants un futur meilleur. Mais le fisc est là et il viendra prendre ses impôts de succession, mais vos enfants qui ont 30 ans et seulement 5 années de carrière ne peuvent faire face à tous ces impôts de succession, et doivent, à contre coeur vendre un des biens familiaux, parce que l'Etat doit s'engrosser une fois de plus sur des bien sur lesquels vous avez déjà payé des impôts. Conclusion Alors en conclusion je dirai, que notre pays ne peut plus faire rêver, il en est incapable car l'Etat est toujours là, à vous épier, à vous diriger, et à penser pour vous. Comment voulez-vous que dans ce pays, il y ait un queconque innovation. aucun politique n'est prêt à avoir le courage de dire qu'il faut tout changer, et s'adapter au monde qui nous entoure car même si c'est difficile au départ, nous ne verrons les fruits dans 10 ans. Comment voulez-vous pensez avoir un avenir quand vous pensez que la majeure partie de ce que vous gagnerez de par votre labeur vous sera pnctionné par l'Etat pour etre redistribué entre une plétaure de fonctionnaire et des gladeurs qui peuvent tout à fait vivre comme des parasites de la société en ne foutant rien pendant toute leur vie. Comment est-il encore possible dans ce pays de croire que de ne rien changer améliorera les choses, et que notre modèle social ne nous mènera qu'a la dégradation de ce pays? Comment est-il encore possible d'être aveugle au point de voir que le tissu sociétaire français tire tragiquement vers le bas, qu'il n'y a plus aucune éducation digne de ce nom, et que même nos élites se comportent comme des collégiens dans un hémicycle toujours vide? Bien sûr chaque pays a ses problèmes, chaque pays n'est pas tout rose, mais quand est ce que la plupart des français comprendront que ce sont nos Enarques, nos élites politiques qui sont à l'origine de tous nos maux, qui ont façonnée une société assistée qui n'est pas prête à se bouger pour réussir et utiliser le fameux "ascenceur social". La France est un pays qui ne fait plus rêver que les touristes, et qui produit chaque jour plus de textes législatifs lamentable, toujours plus de pauvretén tout ça parce que 3 millions de communistes veulent simplement que rien ne change et que l'Etat pontionne toujours plus les quelques riches qui restent pour donner aux parasites. Courage… Fuyons!!
Citrouille Posté 18 avril 2006 Signaler Posté 18 avril 2006 Un coup de déprime On passe tous par là La France fait rêver le monde entier comme déstination touristique sauf le Français
Harald Posté 18 avril 2006 Signaler Posté 18 avril 2006 La France fait rêver le monde entier comme déstination touristique sauf le Français Logique, celui qui a déjà eu à subir le comportement de ses compatriotes à l'étranger n'a aucune envie de passer ses vacances en prolongeant l'immersion totale.
Messer Posté 18 avril 2006 Signaler Posté 18 avril 2006 les facs de droit, économie et gestion, médecine, pharmacie vous donnent l'espoir de trouver un travail Mouarf. La bonne blague.. Si oui, merci de me préciser où, à part la case "fonction publique".
William White Posté 18 avril 2006 Signaler Posté 18 avril 2006 La France fait rêver le monde entier comme déstination touristique sauf le Français Je ne crois pas. Très nombreux sont les français qui passent leurs vacances dans leur pays. Et on peut les comprendre, la France de ce point de vue renferme une diversité impressionnante. Un peu à la manière des USA.
Citrouille Posté 18 avril 2006 Signaler Posté 18 avril 2006 Je ne crois pas. Très nombreux sont les français qui passent leurs vacances dans leur pays. Et on peut les comprendre, la France de ce point de vue renferme une diversité impressionnante. Un peu à la manière des USA. C'était de l'humour (tout le monde veut prendre le large et changer d'air suite aux manifestations) mais puisqu'il faut être sérieux : Ceux qui connaissent l'aisance financiere ne se cantonnent pas à la France uniquement. Nous avons la chance d'avoir une grande diversité paysagère et patrimoniale sur un territoire restreint et faire son tour de France gastronomique fait rêver encore pas mal de français, en effet.
Sarvok Posté 18 avril 2006 Signaler Posté 18 avril 2006 Je ne crois pas. Très nombreux sont les français qui passent leurs vacances dans leur pays. Et on peut les comprendre, la France de ce point de vue renferme une diversité impressionnante. Un peu à la manière des USA. Moué moué moué … C'est surtout qu'on a pas d'argent pour partir à l'étranger, je pense ! Enfermé 365 jours sur 365 en France, si j'avais les moyens j'irais bien faire un tour un peu plus loin
Messer Posté 19 avril 2006 Signaler Posté 19 avril 2006 Je plussoie Sarvok, c'est plus par manque de moyens à mon humble avis. La diversité n'est pas si extreme que ca en France.
Général Stugy Posté 19 avril 2006 Signaler Posté 19 avril 2006 Faut pas déprimer comme ça ! Bon d'accord, on est dans la m…. jusqu'aux genoux. Mais il y a beaucoup de gens qui conchient les énarques et leurs conneries. A la base les Français ne sont pas plus cons que les autres et ont conservé ce solide bon sens que ma grand-mère nommait" sous de jin-jin (orthographe de cette expression popualire angevine ???). Mais ils sont orphelins. Il y a bien une caste politico-médiatique de privilégiés qui gérent le système. Des énarques bien groupés aux commandes et le grand barnum des médias pour amuser la gallerie. L'ensemble est bien rodé et sera difficile à déloger. Courage, si tous les meilleurs fuient, on ne va jamais y arriver. … Chérie, ce poste en Caroline du Sud, ça tient toujours ?
von Hayek Posté 19 avril 2006 Signaler Posté 19 avril 2006 Mouarf.La bonne blague.. Si oui, merci de me préciser où, à part la case "fonction publique". Je suis tout àfait d'accord avec toi, à moins d'envisager une carrière de juriste d'entreprise ou d'évalueur de risque dans les banques et assurances, la question ne se pose pas.
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