Punu Posté 24 avril 2006 Signaler Posté 24 avril 2006 Dans la liste des questions que je me pose en m'endormant, je livre la suivante Imaginons un instant que se crée un territoire étatique. Un état, une politique étrangère, un contôle sur les armes … bref la totale. Chacun a sa propriété plus ou moins privée et vit en bon entente avec ses voisins (ou du moins sans les agresser). Imaginons qu'un propriétaire décide de vendre ou de donner sa maison française à un ayatollah iranien, ou sa maison suisse à un idéologue russe, ou sa maison allemande à des élèves en pilotage de Boeing 737 (exemples inventés à l'instant). Ceux-ci décident dès lors de transformer le terrain en base d'entrainement pour terroristes, toujours sans agresser leurs voisins, tout va bien même si certains trouvent les bruits de discussions idéologiques un peu fort. Néanmoins sauf si la planète devient étatiste (ou du moins respecte la non agression), il restera toujours bien des pays qui se mêleront des affaires un peu partout et qui risquent de se faire attaquer (ou du moins ses ressortissants) par des terroristes qui le prennent pour leur ennemi. Forcement, le pays dont les ressortissants ont été attaqués va se retourner contre les terroristes. Mais bon, de nouveau, c'est plus un problème entre eux. Ca a l'air un peu confu comme ça mais la question est assez simple. Comment faire pour qu'un territoire étatique ne devienne pas un refuge pour terroriste (des vrais qui tuent des gens qui n'ont rien à voir) qui y aurait une terre LEGALEMENT acquise ? Et comment le faire dans une optique libérale, c'est-à-dire en respectant les libertés individuelles ? Voilà un peu à quoi je pense en m'endormant.
Ronnie Hayek Posté 24 avril 2006 Signaler Posté 24 avril 2006 Autre grave question : le terrorisme, refuge des étatistes ?
Punu Posté 24 avril 2006 Auteur Signaler Posté 24 avril 2006 En effet. C'est une question très importante, car actuellement le terrorisme n'existe pas grâce à la présence des états et aucun état n'abrite de terroristes, mais imaginons que cela arrive. Imaginons que l'état français, par exemple, enfin c'est impossible mais quand on parle de politique il faut distinguer le normatif du descriptif, d'autant plus impossible que l'état, malgré quelques petits soucis de genèse, est le seul garant des libertés et de la stabilité, et qu'à l'inverse du marché, qui ne peut exister sans état, le terrorisme ne peut exister avec l'état, imaginons donc (mais pas trop, de peur que cela arrive !) que l'état français abrite un terroriste qu'on va baptiser Zacarias M., terroriste qui compte attaquer des individus vivant dans un autre état. Comment régler ce problème en conservant une approche libérale ? Prenons un autre exemple, encore plus improbable : un état qu'on va appeller Irafghanistan est devenu une grande base mondiale d'entraînement de terroristes. Que faire pour régler ce problème ?
Sous-Commandant Marco Posté 24 avril 2006 Signaler Posté 24 avril 2006 C'est simple. L'Etat étant le garant de la liberté, de la démocratie, du bon fonctionnement du marché et de la qualité de la cuisson des frites, il serait parfaitement légitime, d'un point de vue libéral s'entend, de vitrifier l'irafghanistan avec quelques bombes nucléaires afin d'en éliminer la vermine terroriste qui hait notre liberté et notre démocratie. J'ai bon?
Punu Posté 24 avril 2006 Auteur Signaler Posté 24 avril 2006 Il faudrait demander à Arno0 et Eti-N ce qu'ils en pensent.
Ronnie Hayek Posté 24 avril 2006 Signaler Posté 24 avril 2006 Il faudrait demander à Arno0 Qui est aussi limpide que son homonyme ostendais :
Sous-Commandant Marco Posté 24 avril 2006 Signaler Posté 24 avril 2006 Justement, c'est ce que j'allais dire. Pour la démocratie, la liberté et le bon fonctionnement du marché, Eti-N et Arn0 sont des sommités mondiales. Mais pour la cuisson des frites, il faudrait plutôt un expert belge. Je me demande si l'option nucléaire n'est pas un peu trop timorée pour un problème de cette amplitude.
Invité Arn0 Posté 24 avril 2006 Signaler Posté 24 avril 2006 Il y a des hommes spirituels dont toute l'ironie consiste à projeter leurs ridicules sur les autres. Maurice Martin du Gard
Chitah Posté 24 avril 2006 Signaler Posté 24 avril 2006 Prenons un autre exemple, encore plus improbable : un état qu'on va appeller Irafghanistan est devenu une grande base mondiale d'entraînement de terroristes. Que faire pour régler ce problème ? Déjà sur les prémisses : un certain nombre de terroristes actuellement actifs sur le territoire irakiens ne l'étaient pas vraiment auparavant, mais une écrasante majorité dont le chef, tout de même, le dénommé al Zarkaoui, était déjà dans ce secteur d'activité, si j'ose dire, avant l'invasion US. Et quand tu dis "base mondiale", cela signifie qu'un flux sortant de terroristes (entraînés, donc) existe, je n'ai pas du tout vu d'éléments permettant de le prouver. Ensuite sur le problème, comment gérer le souci de terrorisme en Irak? Pas dur, en écrasant les terroristes, tout simplement, en leur livrant une guerre totale et absolument sans merci. (ce que l'Etat irakien devra commencer à faire bientôt).
Sous-Commandant Marco Posté 24 avril 2006 Signaler Posté 24 avril 2006 […]Et quand tu dis "base mondiale", cela signifie qu'un flux sortant de terroristes (entraînés, donc) existe, je n'ai pas du tout vu d'éléments permettant de le prouver.[…]La dissémination des terroristes issus des camps d'entraînement afghans ou irakiens est pourtant connue. Un seul exemple récent:http://www.washingtoninstitute.org/templateC05.php?CID=2440
Etienne Posté 24 avril 2006 Signaler Posté 24 avril 2006 Il faudrait demander à Arn0 et Eti-N ce qu'ils en pensent. Il ne pense pas, c'est bien sa caractéristique principale. Caricature is the tribute that mediocrity pays to genius.
Punu Posté 24 avril 2006 Auteur Signaler Posté 24 avril 2006 Pour paraphraser Hugo, je dirais qu'on ne se compose pas plus d'esprit en introduisant dans sa pensée les divers résidus de toutes les citations littéraires qu'on ne se ferait une santé en avalant tous les fonds de bouteille d'une vieille pharmacie. Tiens, tu ne m'avais pas plonké ? Je vais finir par croire que tu m'aimes.
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