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Evopsy Et Libéralisme


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Je déterre ce fil, puisqu'on reparle du sujet sur un autre.

Et voici un article intéressant, qui donne une idée des applications concrètes des études statistiques telles que l'evopsy:

http://www.objectivistcenter.org/cth--350-…mal_Within.aspx

Très bon complément à ce paragraphe de pierreyves

Je n'ai pas dit que les statistiques sociologiques utilisées par l'evopsy sont inutiles, simplement que pour l'homme -doué de conscience- elles sont une information parmi d'autres, une contrainte dépassable parmi d'autres. L'influence sur le comportement d'un instinct peut -ou pas selon son choix- être remise en cause à partir du moment où un individu particulier en prend conscience.

Ça rejoint pourquoi je pense que c'est un domaine intéressant à étudier.

Ça me semble une "évolution" de ta pensée puisque je t'ai lu dire que non, nous n'étions pas influencés par nos instincts. Et dans l'autre fil où j'ai ressorti le sujet de l'evopsy tu écris que l'étudier c'est "tomber dans le panneau" (à propos de The Economist). Etudier et tomber dans le panneau ce n'est pas la même chose. L'article de The Economist que j'avais mis en lien allait justement dans le sens du, il faut l'étudier pour que ça se retourne moins contre nous.

Quant à comparer l'evopsy à Freud, qui avait zéro souci de l'observation du réel, avec tout le respect que je te dois, c'est nul et sans valeur.

Sinon, tu tombes dans certains de tes posts dans le "c'est dangereux" et le "ça sert à justifier de mauvaises actions" qui sont le discours habituel du café du commerce français sur le sujet. La recherche scientifique peut avoir des applications dangereuses, selon les applications qu'on en fait, nous le savons; et expliquer n'est pas justifier.

Enfin, même si nous pouvons dans une certaine mesure échapper à nos instincts si nous faisons l'effort de les connaitre, il ne faut pas non plus les sous estimer. Et la force de leur expression varie selon les circonstances : un homme jeune, célibataire, désœuvré, sans espoir aucun d'acquérir une partenaire ni de voir son statut et son prestige social monter en aucune façon, aura plus de difficulté à résister que toi ou moi.

Pour ceux qui doutent des explications de type évopsy, je recommande d'observer le désespoir avec lequel beaucoup de politiciens poursuivent statut, prestige, pouvoir et partenaires sexuelles.

Posté

L'évopsy souffre de deux étiquettes qui nuisent à sa compréhension selon moi.

-L'étiquette "eugéniste". Une compréhension partielle put faire croire que l'évopsy prone la sélection des forts etc… C'est pourtant une idée que Darwin a combattut avec ferveur.

-L'étiquette "déterministe". L'évopsy ne propose pas un modèle déterministe du psychisme… Au contraire! Le darwinisme est indéterministe. Le concept de variabilité intrinsèque non prévisible devrait dissiper ces craintes.

Posté
L'évopsy souffre de deux étiquettes qui nuisent à sa compréhension selon moi.

-L'étiquette "eugéniste". Une compréhension partielle put faire croire que l'évopsy prone la sélection des forts etc… C'est pourtant une idée que Darwin a combattut avec ferveur.

-L'étiquette "déterministe". L'évopsy ne propose pas un modèle déterministe du psychisme… Au contraire! Le darwinisme est indéterministe. Le concept de variabilité intrinsèque non prévisible devrait dissiper ces craintes.

Sans doute. Je lui en mets une autre: "inutile ou trompeuse" :icon_up:

Elle me fait beaucoup penser à Freud, à vrai dire…

Posté
Très bon complément à ce paragraphe de pierreyves

Ça rejoint pourquoi je pense que c'est un domaine intéressant à étudier.

Ça me semble une "évolution" de ta pensée puisque je t'ai lu dire que non, nous n'étions pas influencés par nos instincts.

Je n'ai sans doute pas été clair, pour mieux me concentrer sur l'essentiel. Je ne remets pas en cause la validité des études statistiques, mais leur utilisation et l'interprétation qui fait appel à l'évolution. Je crois qu'il est contre-productif d'interpréter tel ou tel comportement comme "instinctif" ou "conséquence de l'évolution" ou (comme Freud) "inconscient". La conscience constitue une discontinuité dans la relation d'un individu à ce qui lui est extérieur: une fois que l'individu intègre un élément du monde dans ses prises de décisions, il agit de façon rationnelle, qu'il prenne ou non la bonne décision (ie "efficace"). Ce qu'il ne prend pas en compte est extérieur à la prise de décision, qu'il s'agisse d'un manque de connaissance de soi (cas des études de l'évopsy) ou d'un manque de connaissance du monde.

Les études de l'evospy n'ont donc aucune place dans la psychologie, mais dans la socio-biologie, ou même sans doute plus simplement dans la biologie.

Et dans l'autre fil où j'ai ressorti le sujet de l'evopsy tu écris que l'étudier c'est "tomber dans le panneau" (à propos de The Economist). Etudier et tomber dans le panneau ce n'est pas la même chose. L'article de The Economist que j'avais mis en lien allait justement dans le sens du, il faut l'étudier pour que ça se retourne moins contre nous.

Quant à comparer l'evopsy à Freud, qui avait zéro souci de l'observation du réel, avec tout le respect que je te dois, c'est nul et sans valeur.

Leur faire une place dans la psychologie, c'est tomber dans l'illusion que la raison est parfois "trompée" par de vieux instincts etc… tout comme Freud a donné l'illusion que la conscience était trompée par l'inconscient.

Sinon, tu tombes dans certains de tes posts dans le "c'est dangereux" et le "ça sert à justifier de mauvaises actions" qui sont le discours habituel du café du commerce français sur le sujet. La recherche scientifique peut avoir des applications dangereuses, selon les applications qu'on en fait, nous le savons; et expliquer n'est pas justifier.

Nier la raison, c'est dangereux, socialement. Essaie de convaincre un adepte de Freud que sa raison lui permet dans tous les cas d'avoir un accès très fiable au monde réel !

Enfin, même si nous pouvons dans une certaine mesure échapper à nos instincts si nous faisons l'effort de les connaitre, il ne faut pas non plus les sous estimer. Et la force de leur expression varie selon les circonstances : un homme jeune, célibataire, désœuvré, sans espoir aucun d'acquérir une partenaire ni de voir son statut et son prestige social monter en aucune façon, aura plus de difficulté à résister que toi ou moi.

Pour ceux qui doutent des explications de type évopsy, je recommande d'observer le désespoir avec lequel beaucoup de politiciens poursuivent statut, prestige, pouvoir et partenaires sexuelles.

Il y a une explication bien plus simple à leurs comportements: des erreurs de raisonnements. Nombre de politiciens pensent sincèrement que Hobbes avait raison, et nombre de politiciennes que les hommes peuvent être contrôlés par le bas-ventre. L'evopsy confirmera leurs croyances, et ils verront comme des fous ou des dangers ceux dont la raison est suffisamment claire pour rester libres de ces illusions.

Je repète, pour moi les études statistiques à la base des interprétations evopsystes sont valides, factuelles (ce sont des stats parmis d'autres en sciences humaines). Mais d'une part rien ne permet d'assurer l'interprétation evopsyste, et d'autre part ces interprétations sont inutiles puisqu'il suffit à un homme doué de raison de connaître les statistiques pour prendre conscience instantanément (il ne s'agit pas d'une rééducation longue et pénible, mais bien d'une prise de conscience rapide) de l'irrationnalité de tel ou tel de ses comportements.

Ce qui prendra du temps, c'est de "muscler" sa raison pour rester lucide sous la pression … mais c'est simplement comme "muscler" son cerveau cartésien pour résoudre des problèmes de plus en plus complexes.

Posté

La limite que tu traces entre biologie est psychologie n'a aucune raison d'être. Quel postulat rationnel peut légitimer cette limite? La sacralité de l'esprit? La dualité corps/âmes?

L'évopsy est justement le paradigme qui permet d'intégrer le raison comme une capacité biologique issue de l'évolution. Il ne s'agit aucunement de subordonner l'Homme a ses instincts, ni même d'opposer raison et instinct! C'est un continuum qui des instincts jusqu'à la raison s'est produit, une évolution. Il est stupide de nier les instincts, comme il est stupide de nier la raison (à l'image du freudisme). L'évopsy est une position intermédiaire, elle fait de l'Homme le fruit des multiples évolutions imbriquées sans donner une prédominance à une en particulier : évolution génétique, évolution épigénétique, évolution développementale, évolution culturelle…

Posté
Sans doute. Je lui en mets une autre: "inutile ou trompeuse" :icon_up:

Elle me fait beaucoup penser à Freud, à vrai dire…

Le vrai ne se subordonne pas à l'utile.

Encore une fois, Freud n'est jamais passé par l'étape "observation du réel" donc ta comparaison ne tient pas.

Posté
Le vrai ne se subordonne pas à l'utile.

Encore une fois, Freud n'est jamais passé par l'étape "observation du réel" donc ta comparaison ne tient pas.

Que si, Freud regardait ses patients, il croyait faire de la science… comme pour l'evopsy, il 'interprétait' un peu à sa guise, à la guise de ses humeurs et ses propres instincts (sa méthode peu sembler moins évoluée que les stats evopsystes d'ajd, certes).

Posté
La limite que tu traces entre biologie est psychologie n'a aucune raison d'être. Quel postulat rationnel peut légitimer cette limite? La sacralité de l'esprit? La dualité corps/âmes?

L'évopsy est justement le paradigme qui permet d'intégrer le raison comme une capacité biologique issue de l'évolution. Il ne s'agit aucunement de subordonner l'Homme a ses instincts, ni même d'opposer raison et instinct! C'est un continuum qui des instincts jusqu'à la raison s'est produit, une évolution. Il est stupide de nier les instincts, comme il est stupide de nier la raison (à l'image du freudisme). L'évopsy est une position intermédiaire, elle fait de l'Homme le fruit des multiples évolutions imbriquées sans donner une prédominance à une en particulier : évolution génétique, évolution épigénétique, évolution développementale, évolution culturelle…

Par définition, les instincts ne permettent pas de prendre des décisions, ils ne participent pas de la raison. Je limite la psychologie au domaine de la prise de décision, donc les instincts en sont exclus. On peut discuter du réalisme de ces catégories, mais sur une base épistémologique.

Il n'y a pas de continuum entre les instincts et la raison, il y a pas définition, une opposition (note que je ne nie pas l'existence d'instincts, je dis simplement que si je suis conscient d'un instinct chez moi, c'est qu'il n'est plus un instinct, et que si je n'en suis pas conscient, je ne sais pas qu'il existe ; idem chez les autres).

Par ailleurs, tu peux donner aux instincts toutes les explications biologiques possibles, y compris des interprétations evopsystes, simplement ce n'est pas du domaine de la psychologie.

Posté
Par définition, les instincts ne permettent pas de prendre des décisions, ils ne participent pas de la raison. Je limite la psychologie au domaine de la prise de décision, donc les instincts en sont exclus. On peut discuter du réalisme de ces catégories, mais sur une base épistémologique.

Il n'y a pas de continuum entre les instincts et la raison, il y a pas définition, une opposition (note que je ne nie pas l'existence d'instincts, je dis simplement que si je suis conscient d'un instinct chez moi, c'est qu'il n'est plus un instinct, et que si je n'en suis pas conscient, je ne sais pas qu'il existe ; idem chez les autres).

Par ailleurs, tu peux donner aux instincts toutes les explications biologiques possibles, y compris des interprétations evopsystes, simplement ce n'est pas du domaine de la psychologie.

Le dualisme, qu'il soit instinct/raison, esprit/matière, ou biologique/psychologie n'est pas justifiable.

Un état mental correspond à un état neuronal, l'esprit n'a pas de réalité en dehors des réseaux neuronaux. De même, l'homme est un animal, rien ne justifie que la raison ne soit pas le fruit de l'évolution des instincts animaux.

L'évopsy ne nie pas que l'Homme soit un être rationel, elle ne fait qu'inscrire cette rationalité dans l'histoire évolutive de l'espèce.

Posté
Que si, Freud regardait ses patients, il croyait faire de la science… comme pour l'evopsy, il 'interprétait' un peu à sa guise, à la guise de ses humeurs et ses propres instincts (sa méthode peu sembler moins évoluée que les stats evopsystes d'ajd, certes).

Quand on relit ses cas on voit qu'il n'a jamais soigné personne, bien au contraire. Non vraiment, ce rapprochement est abusif et n'a pas lieu d'être.

Indispensable pour savoir un minimum de quoi on parle ici:

Par définition, les instincts ne permettent pas de prendre des décisions, ils ne participent pas de la raison. Je limite la psychologie au domaine de la prise de décision, donc les instincts en sont exclus. On peut discuter du réalisme de ces catégories, mais sur une base épistémologique.

Et tu ne penses pas que les émotions, dont tu admets qu'elle participent à la prise de décision rationnelle, ont une forte composante instinctive? La peur? La colère? Etc.? Si je recolle tes différents posts, la cohérence globale m'en échappe.

Le dualisme, qu'il soit instinct/raison, esprit/matière, ou biologique/psychologie n'est pas justifiable.

Un état mental correspond à un état neuronal, l'esprit n'a pas de réalité en dehors des réseaux neuronaux. De même, l'homme est un animal, rien ne justifie que la raison ne soit pas le fruit de l'évolution des instincts animaux.

L'évopsy ne nie pas que l'Homme soit un être rationel, elle ne fait qu'inscrire cette rationalité dans l'histoire évolutive de l'espèce.

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Posté
Quand on relit ses cas on voit qu'il n'a jamais soigné personne, bien au contraire. Non vraiment, ce rapprochement est abusif et n'a pas lieu d'être.

Indispensable pour savoir un minimum de quoi on parle ici:

La psychanalyse a effectivement été mise à mal non seulement par l'évolution de la génétique ou des neuro-sciences (qui démontrent que l'autisme, entre mille exemples, n'est certainement pas dû à un mécanisme de replis d'enfants "inconsciemment" mal aimés par leurs mères) mais aussi par la découverte que les écrits fondateurs de Freud sont l'oeuvre d'un charlatan, et qui se savait tel puisqu'il a notamment modifié frauduleusement les comptes rendus cliniques de ses échecs avec ses patients. Rappelons au passage que l'un des premiers critiques de la discipline est un éminent libéral, Karl Popper, ancien freudo-marxiste enthousiaste, jeune disciple à Vienne de Jung, qui commença à douter lorsqu'il prit conscience que par nature l'interprétation psychanalytique ne pouvait jamais être remise en question par les faits - contrairement à toute hypothèse scientifique.

L'intéressant dans cette histoire est que le "debunking" complet de la psychanalyse a entraîné partout dans le monde son discrédit universitaire et semble-t-il la quasi-faillite de la plupart des cabinets de psychanalystes. Partout dans le monde… sauf en France où le discours psychanalytique se porte encore plutôt bien dans les médias. La question que je me pose est de savoir pourquoi la France, de manière générale, semble-t-elle aussi particulièrement sensible à l'imposture intellectuelle et à l'aveuglement face aux faits ?

Posté
L'intéressant dans cette histoire est que le "debunking" complet de la psychanalyse a entraîné partout dans le monde son discrédit universitaire et semble-t-il la quasi-faillite de la plupart des cabinets de psychanalystes. Partout dans le monde… sauf en France où le discours psychanalytique se porte encore plutôt bien dans les médias. La question que je me pose est de savoir pourquoi la France, de manière générale, semble-t-elle aussi particulièrement sensible à l'imposture intellectuelle et à l'aveuglement face aux faits ?

Deux aspects me semblent contributifs de la persistance de la pscyhanalyse en France.

Déjà, c'est un foyer de pensée illibérale assez important… Le freudisme est une idéologie illibéral très séduisante, un peu comme le marxisme. Ensuite, la France dispose également d'une solide tradition psychiatrique. La psychanalyse y a trouvé un milieu bien protégé pour se perpétuer. Ca commence à changer néamoins.

Posté
La psychanalyse a effectivement été mise à mal non seulement par l'évolution de la génétique ou des neuro-sciences (qui démontrent que l'autisme, entre mille exemples, n'est certainement pas dû à un mécanisme de replis d'enfants "inconsciemment" mal aimés par leurs mères) mais aussi par la découverte que les écrits fondateurs de Freud sont l'oeuvre d'un charlatan, et qui se savait tel puisqu'il a notamment modifié frauduleusement les comptes rendus cliniques de ses échecs avec ses patients. Rappelons au passage que l'un des premiers critiques de la discipline est un éminent libéral, Karl Popper, ancien freudo-marxiste enthousiaste, jeune disciple à Vienne de Jung, qui commença à douter lorsqu'il prit conscience que par nature l'interprétation psychanalytique ne pouvait jamais être remise en question par les faits - contrairement à toute hypothèse scientifique.

L'intéressant dans cette histoire est que le "debunking" complet de la psychanalyse a entraîné partout dans le monde son discrédit universitaire et semble-t-il la quasi-faillite de la plupart des cabinets de psychanalystes. Partout dans le monde… sauf en France où le discours psychanalytique se porte encore plutôt bien dans les médias. La question que je me pose est de savoir pourquoi la France, de manière générale, semble-t-elle aussi particulièrement sensible à l'imposture intellectuelle et à l'aveuglement face aux faits ?

Il y a là une contradiction.

La génétique ou les neurosciences n'ont pas fait disparaitre l'inconscient.

Posté
Il y a là une contradiction.

La génétique ou les neurosciences n'ont pas fait disparaitre l'inconscient.

Elles ne le font pas disparaitre, mais elles lui refusent le statut de variable cachée inobservable et permettant n'importe quelle interprétation. L'inconscient est observable par l'observation des états neuronaux.

Posté
Elles ne le font pas disparaitre, mais elles lui refusent le statut de variable cachée inobservable et permettant n'importe quelle interprétation. L'inconscient est observable par l'observation des états neuronaux.

Il ne s'agit pas de n'importe quelle interprétation.

L'inconscient est observable par un certain usage de la conscience.

Posté
Il ne s'agit pas de n'importe quelle interprétation.

L'inconscient est observable par un certain usage de la conscience.

Un certain usage subjectif de la conscience… donc soumis à interprétation.

Posté
Un certain usage subjectif de la conscience… donc soumis à interprétation.

Et alors ? La psychanalyse n'a jamais prétendu être une science exacte.

Posté
Et alors ? La psychanalyse n'a jamais prétendu être une science exacte.

Et alors, nous nous écartons du sujet, à savoir l'évopsy, qui elle se veut être une science psychologique exacte, donc a priori plus compatible avec la pensée libérale que le freudisme.

Posté
Et alors, nous nous écartons du sujet, à savoir l'évopsy, qui elle se veut être une science psychologique exacte, donc a priori plus compatible avec la pensée libérale que le freudisme.

L'evopsy n'a jamais soigné ni aidé personne, ce qui n'est pas le cas de la psychanalyse ou de la psychologie.

Posté
L'evopsy n'a jamais soigné ni aidé personne, ce qui n'est pas le cas de la psychanalyse ou de la psychologie.

Une théorie psychologique n'a jamais aidé personne. La technique psychanalytique a pu rencontré quelques succès, mais elle est de plus en plus remplacé par les techniques cognitivo-comportementales, d'ailleurs théoriquement compatible avec l'evopsy.

L'acquisition d'une théorie psychologique rigoureuse ne peut qu'avoir des conséquences positives pour les soins.

Posté
Une théorie psychologique n'a jamais aidé personne. La technique psychanalytique a pu rencontré quelques succès, mais elle est de plus en plus remplacé par les techniques cognitivo-comportementales, d'ailleurs théoriquement compatible avec l'evopsy.

L'acquisition d'une théorie psychologique rigoureuse ne peut qu'avoir des conséquences positives pour les soins.

Alors ? Faudrait savoir ?

Les TCC n'ont rien à voir avec l'évopsy.

Posté
Alors ? Faudrait savoir ?

Les TCC n'ont rien à voir avec l'évopsy.

Il a dit qu'elles étaient compatibles, c'est tout.

Posté
Alors ? Faudrait savoir ?

Les TCC n'ont rien à voir avec l'évopsy.

L'acquisition d'une théorie psychologique rigoureuse et scientifique (ce qui n'est pas le cas des anciennes) ne pourra qu'avoir des conséquences positives sur les soins en augmentant le savoir fondamental. Mais les effets ne sont qu'indirects. Et pour les TCC, effectivement leur cadre théorique n'est pas l'évopsy, mais elles peuvent y entrer sans trop de casse, contrairement à la technique psychanalytique, écrasé par sa propre théorie.

Posté
Rappelons au passage que l'un des premiers critiques de la discipline est un éminent libéral, Karl Popper, ancien freudo-marxiste enthousiaste, jeune disciple à Vienne de Jung, qui commença à douter lorsqu'il prit conscience que par nature l'interprétation psychanalytique ne pouvait jamais être remise en question par les faits - contrairement à toute hypothèse scientifique.

Comment peut-on remettre en question une interprétation donnée des statistiques dans l'evopsy ?

Posté
Le dualisme, qu'il soit instinct/raison, esprit/matière, ou biologique/psychologie n'est pas justifiable.

Un état mental correspond à un état neuronal, l'esprit n'a pas de réalité en dehors des réseaux neuronaux. De même, l'homme est un animal, rien ne justifie que la raison ne soit pas le fruit de l'évolution des instincts animaux.

L'évopsy ne nie pas que l'Homme soit un être rationel, elle ne fait qu'inscrire cette rationalité dans l'histoire évolutive de l'espèce.

Sans nier l'unité de l'individu, il faut prendre en compte la subjectivité de la raison, définition du tlfi:

I. tiret.gif Sens subjectif, toujours au sing., le plus souvent avec art. déf.

A. tiret.gif Principe pensant; mode de pensée.

1. [P. oppos. à l'instinct de l'animal] Faculté qu'a l'esprit humain d'organiser ses relations avec le réel; son activité considérée en général tant dans le domaine pratique que dans le domaine conceptuel

"Je" peux parler de la façon dont "je" prends des décisions. Et jamais "je" ne prends des décisions de par mon instinct, par définition.

A moins de nier que la notion de "je" existe, je ne vois pas d'autres solution que faire la distinction entre raison & instinct.

Par ailleurs, il est tout à fait possible que certains circuits neuronaux participent de la raison, d'autres des instincts, physiquement, ou à un instant donné.

Aussi, traiter de la même façon la raison et le corps biologique, ça ne tient pas, à moins de montrer que la raison est héréditaire. Je pense que la raison se développe sur un substrat physique, mais à partir des expériences sensorielles, ie "à partir de rien".

Posté
L'evopsy n'a jamais soigné ni aidé personne, ce qui n'est pas le cas de la psychanalyse ou de la psychologie.

:icon_up:

L'evopsy construit une base de donnée sur les comportements instinctifs des personnes. Je ne vois pas pourquoi elle aurait une place dans la psychologie, qui elle s'attache aux problèmes de l'esprit qui raisonne.

ps: dans "psychoanalyse" on entend souvent "freudisme", or si Freud était un charlatan, l'idée d'analyser sa propre psychologie ou celle d'autrui est tout à fait correcte.

Posté

L'évopsy ne nie en aucun cas la subjectivité de la raison, au contraire. Il ne faut pas limiter l'évopsy à l'étude de l'impact de l'évolution génétique sur l'espèce. Car à une évolution génétique, l'évospy rajoute une évolution épigénétique.

Chez l'Homme, l'évolution génétique a été supplanté par un autre type d'évolution, l'évolution épigénétique.

Ainsi, le système neuronal évolue bien après la naissance, il évolue même toute la vie. C'est là que s'ancre la subjectivité. Il est impossible de poser les paramètres de l'évolution individuelle. Exactement comme on ne peut pas calculer l'évolution génétique future des espèces.

Néanmoins, les processus neuronaux évolutifs sont tout à fait accessible grâce aux neurosciences!

L'évolutionisme est la seule théorie qui peut correctement faire le lien entre les sciences dures et les sciences de l'Homme. Elle le peut surtout parcequ'elle ancre l'indétermination (et donc la liberté de l'Homme) a un niveau scientifique.

La variabilité intrinsèque de chaque être humain (sa liberté donc) rencontre le milieu, qui sélectionne les meilleurs variations. Variations, sélections, et ainsi de suite. C'est une conception tout à fait libérale de l'être humain.

Posté
ps: dans "psychoanalyse" on entend souvent "freudisme", or si Freud était un charlatan, l'idée d'analyser sa propre psychologie ou celle d'autrui est tout à fait correcte.

Trouve un autre nom pour ça alors. On peut parler des thérapies orales en général. La psychanalyse c'est que que Freud a inventé (enfin il n'a rien inventé mais selon lui. On se comprend), il est plus juste de parler de sa secte.

Posté
L'evopsy n'a jamais soigné ni aidé personne, ce qui n'est pas le cas de la psychanalyse ou de la psychologie.

apples2oranges.jpg

Tu compares des pommes et des oranges. Aboutir à la conclusion "c'est pas pareil" est dès lors une tautologie.

Le but de l'évopsy est d'étudier les comportements et de les expliquer à l'aune de théories basées sur l'évolution. Ce n'est pas une discipline médicale.

Posté
Trouve un autre nom pour ça alors. On peut parler des thérapies orales en général. La psychanalyse c'est que que Freud a inventé (enfin il n'a rien inventé mais selon lui. On se comprend), il est plus juste de parler de sa secte.

Je disais ça en passant, beaucoup de psychanalystes n'ont aucun lien avec Freud d'après ce qu'on m'a dit.

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