Coldstar Posté 25 mai 2006 Signaler Posté 25 mai 2006 http://tf1.lci.fr/infos/people/0,,3304505,00.html Après l'animateur Max Meynier ("les routiers sont sympas" sur RTL, "le juste prix" sur TF1), nous perdons un immense comédien, et la voix des Shadoks, Claude Piéplu: Le comédien Claude Piéplu, qui est mort mercredi à l'âge de 83 ans, est devenu, en 175 rôles au théâtre et près de 40 films, un maître de la dérision en demi-teinte, dont la voix éraillée reste associée aux Shadoks."Se sentir à l'aise dans l'expression aérienne et distanciée de l'humour". Ainsi Claude Piéplu définissait-il son jeu d'acteur. Une distance que le comédien, pudique et discret, conservait également avec le monde du théâtre et du cinéma. Jouant de la dérision plus que des véritables ressorts du comique, Claude Piéplu s'était imposé comme l'un des piliers de la comédie au cinéma, tout en excellant dans des rôles tragique comme "Noces rouges" de Claude Chabrol (1972) ou la même année, "Le charme discret de la bourgeoisie" de Luis Buñuel. "La banque, une école de théâtre grandiose!" Né le 3 mai 1923 à Paris, fils de cuisinier, Claude Piéplu travaille à l'âge de 15 ans comme grouillot dans une banque. Adolescent déluré et fantasque, il s'amuse à singer la population du grand immeuble haussmannien. "La banque, une école de théâtre grandiose!", conclura-t-il. Il y apprend qu'être acteur signifie avant tout être "spectateur", y compris parfois de ses propres performances. Parallèlement, il suit les cours de théâtre de Maurice Escande. En 1944, il est engagé aux Mathurins où il joue "Federico" avec Gérard Philippe et Maria Casarès. Par deux fois, il échoue au concours du Conservatoire. En 1947, il tient des rôles de figurants dans la compagnie Renaud-Barrault. De rares rôles tragiques Sa carrière démarre réellement en 1956 avec un engagement de longue durée dans la compagnie de Jacques Fabbri. La même année, Claude Piéplu fait sa première apparition au cinéma dans "Adorables démons" de Maurice Cloche, qui lui ouvre la voie d'une multitude de comédies plus ou moins réussies. Il s'illustre notamment dans "La bourse ou la vie" de Jean-Pierre Mocky en 1965, "La meilleure façon de marcher" de Claude Miller en 1975, ou encore "Noces rouges" de Claude Chabrol en 1972 et "Le charme discret de la bourgeoisie" de Luis Bunuel, ses rares rôles tragiques. C'est en 1968 que la France découvre à la télévision Claude Piéplu, en conteur d'un monde délirant, celui des Shadoks et des Gibis, qui propose de "saluer tout ce qui bouge et de repeindre tout le reste". Plus que récitant, il se veut chanteur d'un "texte qui ne ressemblait à rien d'autre". Toujours, Claude Piéplu restera davantage sensible au rythme et à la force musicale des textes qu'à la psychologie des personnages.
Legion Posté 25 mai 2006 Signaler Posté 25 mai 2006 Il doublait également un personnage dans "Le Roi et l'Oiseau".
Coldstar Posté 26 mai 2006 Auteur Signaler Posté 26 mai 2006 C'est la semaine pour casser sa pipe! Edouard Michelin maintenant… http://tf1.lci.fr/infos/economie/0,,3304848,00.html
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